Multipassionnée, j’ai toujours trente-six activités et projets en cours, à faire, à terminer.
Il m’aura fallu une quarantaine d’années pour comprendre mon fonctionnement et, surtout, pour l’accepter. Et encore. Je le comprends volontiers, mais j’ai toujours un peu de mal à l’accepter.
J’ai tendance à me disperser et, si le projet est « trop long », à l’abandonner ou à le laisser dans un coin de ma tête, derrière une armoire ou caché derrière d’autres affaires, sur une étagère.
Et donc, aujourd’hui, à un peu plus de la mi-septembre, en plus de mes deux projets professionnels, d’un nouvel atelier d’écriture à imaginer (merci Fabienne B., c’est grâce à toi), d’un carnet d’objectifs mensuels à suivre, je pense déjà au Nanowrimo du mois de novembre. Oui. Et ce n’est pas tout ! Avec tout ça, j’ai commencé et terminé de jouer à écrire une fanfiction avec Chat GPT !
Le NANOWRIMO 2024
L’officiel, pas l’intermédiaire, le « petit » camp. Le vrai. Le dur. L’énorme. Qui est-il ? Quel est son poids ? Quelles sont ses différentes caractéristiques ? Comment va-t-il s’appeler ? Sur quoi va-t-il porter ?
Je n’ai pas encore toutes ces réponses. Le but : écrire 50.000 mots sur le seul mois de novembre, soit en 30 jours. Ce n’est pas rien. C’est gigantesque. Titanesque pour moi.
Pour ne pas me sentir trop stressée, trop sous pression (alors qu’il n’y a strictement rien à gagner, si ce n’est pas la fierté d’y être arrivée), j’accepte d’adapter les règles pour moi. Je les adapte, tout en gardant en tête ces deux objectifs et ces deux règles principales.
Cette année, pour la première fois, je ne vais pas écrire de la fiction ou des contes. Non, je vais commencer mon autobiographie. Mais pas n’importe comment. Je ne vais pas « simplement » raconter ma vie de manière chronologique, même si je pense qu’il y aurait de quoi remplir trois tomes de 500 pages (rires). J’ai envie de voir le côté positif et thérapeutique de l’écriture sur soi. Au travers une liste de trente questions, je vais essayer de me remémorer dans le détail trente événements marquants de ma vie. Si ces événements sont « négatifs » ou tristes, je vais essayer d’en tirer le positif, de faire travailler ma résilience et de prélever l’essence de la joie, du bonheur, du plaisir. Parce que je veux avancer délicieusement dans la lumière de la Vie et non pas stagner dans l’obscurité poisseuse et puante.
Voilà, je l’ai dit. Je l’ai écrit. Je l’ai partagé.
Comme à chaque fois qu’il est question de ce défi sympathique d’écriture, je vais notifier ma progression au travers une image et quelques mots dans un article, sur mon blog. Peut-être vais-je vous montrer sur quels sujets j’écrit.
J’ai testé l’écriture d’une fanfiction avec l’intelligence artificielle Chat GPT
Certain.e.s s’en souviennent peut-être, j’ai voulu à plusieurs reprises traduire un album de la bande dessinées préférée de mon enfance : Bob et Bobette. Ce livre est en néerlandais et il n’a pas été traduit en français. Avec des cygnes. Avec de la magie et avec une légende. Tous les ingrédients réunis pour me plaire. Mais voilà, j’ai commencé, une fois, deux fois, trois fois et … j’ai abandonné tout autant de fois.
L’intelligence artificielle est là. Elle existe. Cela ne sert à rien de la nier, de ne pas en parler, d’essayer de l’oublier, de la critiquer, de ne pas y prêter attention, elle est là. Alors, un jour, j’ai décidé de l’utiliser. Comme le dit si bien le proverbe japonais « Le stress ne doit pas être évité, il doit être utilisé. », eh bien, moi, je change « le stress » en « l’intelligence artificielle ». Ce qui donne : « L’intelligence artificielle ne doit pas être évitée, elle doit être utilisée. »
J’ai donc donné des consignes précises à « Chat GPT ». Je lui ai d’abord demandé s’il connaissait les albums de la série Bob et Bobette, de Willy Vandersteen. Il m’a répondu par l’affirmatif. Ensuite, je lui ai demandé s’il savait ce que c’était une « fanfiction ». A nouveau, une affirmation. Ma troisième question a été « Est-ce que tu pourrais m’aider à écrire une fanfiction avec tous les personnages de cette bande dessinée ? » Le petit comique a dit « Bien sûr, ça sera amusant. » J’ai donc découpé l’histoire en plusieurs chapitres, avec une introduction avant. Il n’allait pas écrire comme ça tout une histoire, il lui faut des éléments, quelque chose à se mettre « sous les neurones ». C’est avec des idées de scènes, une saison, un lieu, l’une ou l’autre brève description, qu’il a « pondu » chacun des huit chapitres. Il m’a montré en effet qu’il connaissait les personnages. Il y a bien quelques erreurs ou oublis, mais dans l’ensemble, je lui tire mon chapeau (rires). Vers la fin, je lui ai même demandé de m’écrire une autre version d’un chapitre, car je voulais qu’il soit plus précis dans une scène. Enfin, un peu tardivement – mais je corrigerai le « tir » à la relecture et réécriture – je lui ai demandé d’intégrer un méchant avec une scène. Je lui ai dit où je voyais cette scène, comment je voyais le méchant intervenir, ce qu’il ferait. Et il a écrit le reste, la solution, etc.
Bref, j’ai passé huit soirées (un chapitre / soirée) assez amusantes, je dois le dire.
Je vais peaufiner tout ça et l’imprimerai pour la présenter à la journée des membres de mon club francophone sur Le Monde Magique de Willy Vandersteen qui devrait avoir lieue vers la mi ou la fin octobre.
Voilà mes deux gros projets d’écriture. Pour le moment :-)
Depuis mes 2e & 3e Covid, mes cordes vocales sont fragilisées, abîmées, sensibles. En suivi logopédique, je dois travailler, renforcer ma voix ou plutôt prendre soin d’elle, ne pas forcer justement dessus, la faire plus douce.
Alors, pour garder les vibrations de ma voix pour mon travail, j’ai décidé de me tourner vers la lecture et l’écriture jusqu’à la fin de cette année 2022.
Pour ne pas changer, je vais encore une fois adapter le challenge du Nanowrimo (National Novels Writing Month) :
Durant le mois de novembre, je m’engage moi et moi-même, moi toute seule, moi et mon énergie, moi et ma volonté, moi et ma motivation, moi et mes doigts, moi et mon imaginaire à traduire en français et à adapter à ma sauce un titre d’une bande dessinée de la série de Bob et Bobette. Je vous en avais déjà parlé ici, à la toute fin de cet article. Je n’ai pas beaucoup avancé et donc je profite de la vague du challenge du Nano pour m’y mettre plus sérieusement dans une dizaine de jours.
Si et seulement si j’ai terminé ce jeu, car il s’agit d’un jeu d’écriture pour moi, je commencerai un nouveau texte, non pas la fanfiction cross-over que j’ai déjà débuté avec les personnages de cette BD, mais l’adaptation romancé d’une série d’un manga que j’aime bien. J’en parlerai plus longuement après le Nano.
2021 fut riche en émotions. De la joie, de la tristesse, de la peur, du bonheur. En 365 jours, il peut s’en passer des choses et mon ascenseur émotionnel n’a pas été épargné. Mais c’est ça la vie, non ? Ce n’est pas un long fleuve tranquille, la vie est parsemée de rencontres, de nouvelles (bonnes et mauvaises), d’évènements (heureux et malheureux) tous et toutes intéressant(e)s, bouleversant(e)s, incroyables, parfois difficiles, pénibles, parfois extraordinaires et enrichissant(e)s, mais oh ! combien vivant(e)s !
Voici un livre – pour adultes – qui m’a marqué La révérence de l’éléphant, de Laura Trompette. Un livre magnifique sur la Vie, sur le chemin qu’emprunte une jeune femme, une femme âgée et le petit-fils de celle-ci. C’est l’histoire d’une rencontre, de deux rencontres que le destin bouleverse. C’est l’histoire d’une femme âgée qui se retrouve en maison de repos, c’est l’histoire de sa vie, de son petit-fils. Ce livre, c’est aussi l’histoire d’une jeune femme, une femme qui croque la vie à pleines dents, une femme qui a une famille avec laquelle les relations ne sont pas toujours au beau fixe ni faciles. Ce livre, c’est également l’histoire de la vieillesse, de la maladie, de l’Afrique, des animaux en voie de disparition, de la chasse, du braconnage. Ce livre, c’est tout ça et plus encore, mais c’est surtout une belle histoire de la vie, de la rencontre, du changement et de l’acceptation.
« UN VOYAGE DÉPAYSANT EN TANZANIE Tout le monde devrait mourir ainsi. Entourée d’amour, sous un ciel clément, dans un jardin, avec un petit singe qui traîne pas loin. Mourir au cœur de la vie, avec délicatesse. Éteindre la douleur au moment opportun. Avoir le choix, le contrôle de l’interrupteur. Marguerite est comme l’Éléphant de Tanzanie : dans son ehpad cannois, elle sent que son monde rétrécit. Elle veut tirer sa révérence, mais en France, ce choix ne lui appartient pas. Alors elle entend bien mourir ailleurs, dans la dignité. Avant cela, elle a une dernière tâche à accomplir : redonner goût à l’amour à Emmanuel. Son petit-fils, photographe animalier en Tanzanie, lui semble plus préoccupé par le sort des éléphants d’Afrique que par la solitude dans laquelle il s’est enfermé. La solitude, c’est aussi le lot de Roxanne, depuis qu’elle a abandonné sa carrière de joueuse de poker pour trouver un sens à sa vie. Son arrivée dans la maison de retraite de Marguerite va bousculer leur destin. A travers trois générations et deux continents, un roman qui aborde comme une valse à trois temps, le choix de mourir, la disparition des éléphants d’Afrique et la renaissance du sentiment amoureux. »
Au mois de mars 2021, j’ai lu à voix haute tout un roman pour mon fils. Tous les matins, avant de partir pour l’école, je lui lisais 20 à 30 minutes de Le mystère des Pingouins, de Tomihiko Morimi, traduit par Yacine Youhat, paru chez Ynnis Editions. J’avançais à un bon rythme d’une vingtaine de pages par jour ! Il m’a donc fallu exactement 15 jours d’école (je ne le réveillais pas le week-end avec cela) pour lui lire les 455 pages de ce livre jeunesse.
Je savais que l’histoire lui plairait, car décalée, avec un humour particulier et dont le héros est un petit garçon à haut potentiel.
Moi, je m’y suis un peu perdue de temps en temps, car trop bizarre et trop décalé pour moi, mais mon fils a bien aimé ce nuage d’énigmes qui plane autour du héros tout au long du livre 😊
« DANS UN MONDE QUI PREND L’EAU, LA NOUVELLE GÉNÉRATION FAIT BARRAGE ! Lorsqu’une colonie de manchots fait irruption en plein cœur du Japon, la vie d’un jeune garçon surdoué se retrouve bouleversée à jamais. En effet, chargé d’une enquête de plus en plus baroque, Aoyama est confronté à une myriade d’énigmes déroutantes. Pourquoi les manchots disparaissent-ils une fois hors de la ville ? Pourquoi l’assistante dentaire est-elle si souvent malade ? Et quelle est donc cette étrange sphère argentée aperçue dans les profondeurs de la forêt ? Entouré de ses meilleurs amis et sous la protection d’une jeune femme aux pouvoirs bien singuliers, Aoyama devra lever le voile sur les phénomènes surnaturels qui se produisent autour de lui et ainsi découvrir la terrible vérité du nébuleux « mystère des pingouins ». Découvrez l’œuvre poétique, intime et écologique de Tomihiko MORIMI, qui a inspiré le film d’animation de Hiroyasu ISHIDA, lauréat du prix Satoshi Kon. «
Entre manchot et pingouin, j’hésite encore plus après la lecture de ce livre !
Et je me suis donc naturellement trompée en dessinant un manchot et en le nommant pingouin (rires). Mais cela reste un oiseau et je le trouve plutôt mignon et réussi.
Un Quetzal dessiné pour illustrer l’un de mes prochains articles consacré à Bob et Bobette et les … oiseaux ! :-)
Cet été, nous avons aussi eu la surprise et la joie d’accueillir chez nous un troisième chat. Le chaton baptisé Orion n’était pas prévu au programme des adoptions. Nous avons toujours eu deux chats. Chouna et Vicky sont parties au paradis des chats il y a bientôt deux et trois ans (déjà !). Minos et Héra sont venus dans un premier temps pour tenir compagnie à Vicky qui était toute seule et qui déprimait et dépérissait. Malheureusement, Vicky était déjà âgée et souffrait d’une insuffisance rénale chronique. Les jumeaux se sont donc retrouvés rien qu’entre eux jusqu’à ce que ma fille et moi sauvions une maman chat et sa petite qui tétait en pleine rue. Le lendemain du sauvetage, nous avons pu retrouver la maison de la maman chat et de son chaton et les avons rendus à la petite fille et à son grand-père. C’est là que nous avons appris que personne ne voulait adopter le dernier chaton tout noir. L’enfant voulait garder la maman et la petite sœur tricolore. Et en fait, Orion n’est pas entièrement noir. Il a un petit dessin en forme de flamme, tout blanc, sur le haut du poitrail. Orion est doux, super câlin et gentil. Encore un peu foufou avec les grands, il est castré et identifié par puce électronique, comme les autres. Il vient de fêter ses 8 mois.
Dans ma bibliothèque, en 2021, j’ai fait un petit tri dans mes livres, romans, contes et bandes-dessinées. Je n’avais plus assez de place et je me suis séparée d’une cinquantaine de Bob et Bobette. Si j’ai pu en vendre une petite partie, j’ai eu le grand plaisir d’offrir les autres aux enfants de mon ancienne collègue.
Grâce au fan club consacré au Petit Monde de Willy Vandersteen, ma passion pour cette série de BD n’a fait que croitre. Si je ne suis pas une collectionneuse d’objets dérivés en tous genres, j’aime me perdre dans les cases et les histoires de Bob et Bobette et de leurs amis.
En 2021, j’ai découvert ces titres.
En novembre, nous avons pu nous retrouver en présentiel pour l’AG qui a lieue normalement deux fois par an. Cause Covid-19, les deux précédentes ont dû être annulées/reportées. Cette « séparation » parmi d’autres annulations dans mes activités a été difficile pour moi. Je me suis donc rendue à cette assemblée générale pour la cinquième fois depuis 2018. Et je passe toujours un moment fort, un moment très agréable, entourée de personnes très sympathiques, adorables, passionnées du monde de Willy Vandersteen. Cette journée de retrouvailles commence en tout début d’après-midi où on peut acheter, échanger, vendre, recevoir toutes sortes d’affaires liée au Petit Monde de Willy Vanderstreen et se termine le soir, après un souper convivial et une tombola où tout le monde gagne toujours de très beaux cadeaux. Sur place, on retrouve d’autres membres du fan club et d’autres pas encore membres, mais tout simplement passionnées elles aussi par Bob et Bobette & Compagnie.
Lors de chaque AG, deux invités d’honneur dédicaces des albums. En 2021, j’ai eu l’immense plaisir de découvrir le scénariste des albums, Peter Van Gucht (et excellent dessinateur) ainsi que Gerben Valkema, le dessinateur du dernier album hommage à Bob et Bobette.
Ce premier club francophone du pays (Willy Vandersteen était néerlandais et il existe donc un fan club et une association néerlandophone depuis plus longtemps et encore plus grand que celui-ci) édite une revue qui paraît deux à trois fois par an. Pour moi qui aime écrire et qui aime parler de mes lectures, j’ai tout naturellement proposé mes articles à la rédaction. C’est une revue de qualité, non seulement par le type d’impression, mais pour tous les articles et photos qui enrichissent mes connaissances sur cette série que j’ai découvert durant mon enfance.
Cette année, non seulement j’ai été gâtée (comme à chaque fois) à l’AG, mais peu avant Noël, j’ai reçu par la poste un superbe colis-cadeau de la part d’un membre extraordinaire ! Je ne suis pas habituée de recevoir tant d’attention et suis toujours gênée de recevoir de telles surprises, mais je suis très contente de pouvoir partager cela avec vous, dans cette rétrospective 2021 ! Merci encore Nick !
Cette année, enfin j’avais préparé tout cela en 2020, mais comme nous ne nous sommes pas vus avant, tout le monde présent à cette AG a reçu un petit cadeau de ma part : un livret spécial sur l’univers de Bob et Bobette. Comment allier passion pour les histoires de Bob et Bobette, écriture et jeux ? En créant un quiz, naturellement 😊 Un quiz géant, imprimé sous forme de cahier.
On ne le dirait pas, mais je suis une personne assez réservée, timide et… agoraphobe. Les sorties et les rencontres dans le bruit, dans le monde, dans la promiscuité, dans les magasins sont plutôt rares. Le confinement pour moi ne m’a pas trop dérangée. Au contraire, cela a renforcé mon état solitaire. Toutefois, le confinement m’a permis de m’ouvrir davantage à Internet et aux réseaux sociaux. Échanges de courriels, papotes sur les messageries instantanées, publications sur FaBo etc. sont devenus mon quotidien (voir article précédent sur la création et l’animation d’un atelier virtuel sur les haïkus !) . En 2021, j’ai eu l’occasion de faire connaissance avec deux personnes : Josette et Francis.
À ce jour, j’ai pu en rencontrer Josette à l’occasion de ses ateliers d’écriture créative près de chez moi. Josette, je l’ai connue grâce son livre « Le collage créatif de mots », que j’ai pu acheter chez mon libraire, en 2019. Mais je ne l’avais encore jamais vue pour de vrai. En 2021, c’est chose faite 😊 Et c’est grâce à elle que j’ai commencé le collage créatif et à découvrir l’art-thérapie. Josette, c’est douceur, sourires, calme. Grâce à elle, à ses ateliers (et à son livre !), on s’exprime sans en avoir l’air. On se détend. On partage. On voyage. On se libère. Le collage créatif de mots me permet de me poser tranquillement et, sans y réfléchir vraiment, de cheminer dans ma vie, dans mes réflexions, dans mes actions. Je ne me sens jamais obligée de faire du collage créatif. J’essaie de le faire quotidiennement, mais certains jours, ça n’est pas le moment. C’est comme pour l’écriture ou la lecture. J’aimerais le faire un peu tous les jours, comme un mantra, car cela me fait plaisir et cela me fait du bien. Mais parfois, la fatigue est là, trop présente et l’envie, elle, n’est pas là, absente. Je ne culpabilise plus. J’ai appris cela d’elle. Faire ce qu’on aime quand on en a envie, sans se forcer, sans s’obliger.
Dans les images ci-dessous, présentation de son livre, puis d’un collage que j’ai fait pour elle. La dernière image est la bannière de son site que j’ai fait pour ma page « du côté de mes amis ».
Le monde est petit. Je l’ai déjà dit et je le dirai encore dans un prochain article. Et le monde virtuel nous rapproche, me rapproche de mes voisins, m’aide à rencontrer d’autres belges sans sortir de chez moi !
Francis m’a trouvée sur FaBo. Une demande d’amis. Nous avons des amis en commun. Nous avons des loisirs en commun (nature, ornithologie). Nous avons… Josette en commun ! Au fil des échanges par messagerie instantanée, nous constatons que nous avons déjà dû nous croiser si pas en face à face, par Internet ! Francis retrouve mes coordonnées dont certaines ne datent pas d’hier, mais du début des années 2000 ! Son nom m’est familier. Après plusieurs semaines, on se demande encore où avons-nous pu nous rencontrer, à quelle occasion, quand et pourquoi ? Peut-être cela restera-t-il un mystère, mais je suis sûre qu’il est aussi têtu que moi et aussi volontaire à résoudre les énigmes, surtout quand cela nous concerne directement (rires). C’est grâce à lui que j’ai découvert il y a peu une formation sur le dessin naturaliste dispensé par le CNB (Cercle Naturaliste de Belgique). Formation que j’espère pouvoir suivre en 2022 ou, dans les pires des cas, en 2023.
Et… Francis adore les Bob et Bobette ! Un nouveau futur membre du fan club ? Qui sait ?
Roulement de tambours… J-5 : le nouveau visage de ma BD préférée !
Eh oui ! Il faut s’adapter à tout, même à l’évolution de nos personnages imaginaires que l’on aime tant. Voici quelques photos avec des albums de bandes dessinées que j’ai chez moi.
Je parle en tant qu’amatrice, fan de cette série de BD. Je ne vais pas parler chiffres ou statistiques ici, des photos et quelques infos pour expliquer les différences, les changements dans la vie de cette bande dessinée qui existe depuis 1945 !
Le papa d’une amie de ma fille m’a donné les quelques Bob et Bobette qu’il avait encore chez lui. Dans ceux-ci, un album en bichromie édité en juillet 1966 : Le singe volant. En page d’introduction, les visages des héros : contents, fâchés, surpris, rigolant, réfléchissant, etc. Les pages sont numérotées et sont au nombre de 56 en tout. La dernière case est celle reconnaissable entre toutes , la fin de l’aventure avec le clin d’œil de Bobette. En 4ème de couverture, seuls Bob et Bobette sont représentés et un cadre avec les titres des albums et leur numéro correspondant ainsi que ceux de la série à part « Jérôme », du même auteur.
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Album édité par les éditions Standaard
Ensuite, deux albums de 1977 : un numéro « normal « : La fleur de la jungle et un spécial (55 pages), un supervolume (80 pages) : Le Rapin de Rubens. Editions Erasme cette fois-ci.
Le supervolume aurait pu être édité en « hors série » tant les différences de couverture et de visuel sont grandes : en 3 mois qui séparent l’impression de ces 2 albums, les numéros de pages ont disparu, la page d’introduction représente une fois Bobette et Bob, et Bob et Bobette, la 4ème de couverture est une « normale » représentant la célèbre pyramide des héros avec la liste des titres dans un cadre blanc, tandis que l’autre est une vraie illustration supplémentaire avec un résumé de l’histoire et la présentation des personnages spéciaux. La dernière page montre toujours Bobette et son clin d’oeil mais dans le supervolume, le rêve de Lambique représente une pleine et magnifique page, je devine presque le plaisir qu’à eu le dessinateur de faire cette planche spéciale qui est reprise en couverture.
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Les 2 albums suivants sont aussi différents. On pourrait croire qu’il s’agit ici aussi d’une occasion spéciale, d’un supervolume, mais non. Celui dont la couverture est différente, mais ce n’est pas sans rappeler celle du Rapin de Rubens a été édité en 1985 : Panique sur « l’Amesterdam », édition Erasme. L’autre, aux éditions Standaard, date de 1993 : le harpon d’or.
Apparaît une page d’introduction différente avec une image-résumée.
On retrouve les numéros de page sur l’un, mais plus sur l’autre.
On passe également de 220 planches à 180, soit de 58 pages à 47 pages.
Le clin d’oeil de Bobette signe toujours la fin de l’histoire et on retrouve également la pyramide de nos amis ainsi que la liste des titres et numéros dans un cadre blanc. Un code barre apparaît également.
1995 : 50ᵉ anniversaire de nos amis ! Tous les albums futurs seront édités par les éditions Standaard. 1990, le papa de Bob et Bobette, Willy Vandersteen nous quitte. Entre 1989 et 2001, les albums seront signés Paul Geerts. La 1ère de couverture ne change pas, mais le dos oui : nos amis ne changent pas de position dans la pyramide, mais leurs vêtements prennent des couleurs plus modernes. Et c’est là que je remarque que Lambique (l’homme chauve en nœud papillon) retrouve son bras gauche (rires). Effectivement sur les autres albums, les 2 mains de Lambique sont bien dessinées, mais il n’y a pas de bras derrière la fine cheville de la tante Sidonie :-)
La couleur de fond de couverture a également changé : elle est toute en dégradé et le titre Bob et Bobette est en noir (et non plus en rouge/orange).
Depuis 2002, les albums sont signés Peter Van Gucht pour les textes et Luc Morjaeu pour les dessins.
L’album de 2006 que j’ai ici, L’intrus de la Ronde de Nuit, il y a juste la pyramide des personnages qui change : des vêtements pour Bob et Bobette encore plus modernes avec pour Bobette une robe identique mais sans manche, les enfants qui ont grandit en maturité, la poupée Franfreluche est rouge et non plus verte, et Lambique a vieilli, car quelques petites rides se sont rajoutées sur son visage. La tante Sidonie a vu sa longue jupe noire se raccourcir légèrement : Lambique lui tient ses chevilles nues :-) Jérôme semble également avoir pris du poids au niveau des jambes et du torse, il fait encore plus « armoire à glace ». Habillé ainsi et les proportions de ses muscles redessinés, on dirait qu’il est plus petit : un bloc de muscle. Ah oui, je remarque également chez lui, et ce depuis les années ‘90, une barbe blanche (sans couleur avant, ou couleur peau)
46 pages
2007 : année du grand changement graphique pour toute la couverture, avant et arrière. Explications avec photos de l’album 336, paru en 2016 : Le pays sens dessus dessous.
L’illustration de la 1ère de couverture est en pleine page. La mention des éditions Standaard ne ressort que grâce à sa couleur : blanche (couleur qui avait déjà changé quelques années auparavant). Le titre de la série est toujours en blanc et le titre de l’aventure toujours en jaune. Le nom du papa des personnages, Willy Vandersteen, toujours en noir également, mais tout cela tient à présent dans un encart blanc sur fond rouge, pour rappeler l’univers bien connu de cette série.
La 4ème de couverture n’a plus rien à voir avec celle que l’on connaît si bien : la pyramide n’est plus, à la place Tante Sidonie conduit la petite Vitaminette, Jérôme se tient debout sur l’arrière de la voiture et porte sur chacune de ses épaules Bob et Bobette qui fait son clin d’œil. Lambique, lui, le sot veut faire croire qu’il peut en faire autant, mais il ne tient pas debout et il est « croqué » à mi-chemin de la chute. Bobette a retrouvé ses manches, mais elle garde ses baskets devenues blanches. On peut à présent lire un petit résumé de l’histoire à l’arrière et une mini image des derniers numéros parus en vignette. Le tout sur fond rouge intégral.
On retrouve tous les titres et numéros, dans leur intégrité, à l’intérieur de la 4ème de couverture, en caractères minuscules et blancs.
Je ne vais pas détailler les hors série qu’il peut exister. Autrefois, il était possible de recevoir gratuitement des albums en collectionnant des timbres postes, des timbres d’une marque pour pellicules d’appareils photo argentique, ou en achetant certaines marques bien connues de produits commerciaux. Mais ces hors série sont aussi de tailles variées, allant du format plus petit que poche au format habituel mais avec un nombre de page équivalant à la moitié d’un album normal actuel.
Il existe bien sûr de nombreuses rééditions particulières : les albums de vacances, ceux qui regroupent 4 ou 5 histoires, avec ou sans jeux, réédité pour un journal ou autre, publicitaire, etc.
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Pour les fans encore plus mordus que moi, qui suivent les aventures de nos amis Bob et Bobette, j’ai sûrement oublié de parler de l’un ou l’autre changement,m que je n’aurais pas remarqué d’un premier coup d’œil, n’hésitez pas à ma le dire, cet article sera top grâce à vous !
Enfin, aujourd’hui, pour le 15 ou 17 mai 2017, il est annoncé de nouveaux albums ! Le mystère a été long/est long ! Nous sommes plusieurs à nous demander comment ça va être. Est-ce que ça va encore nous plaire ? Va-t-on accrocher à ces nouveaux visages, à ces évolutions, à ces changements graphiques ? Nous avons pu entendre qu’il était question d’un album cartonné rigide, comme la plupart des BD. En bleu ? comme la série rééditée du Prince Riri ou comme les 8 titres réédités dans cette série et ce format?
Évidemment, à tous ces changements une hausse du prix est envisageable.
Je n’ai pas tous les détails, mais je crois comprendre qu’il y aura 2 événements à la mi-mai : le nouveau relooking des albums à paraître ET une réédition d’anciens titres également dans un nouveau format ?
Je nage un peu dans le flou, mais ce n’est pas grave, dans moins de 10 dodos, ma curiosité sera enfin satisfaite ha ! ha !
Je consacrerai un autre article sur les personnages eux-mêmes, car là aussi, differents visages, differents styles.
Willy Vandersteen est le « papa » des bandes dessinées que j’aime : Bob et Bobette. Mais il est aussi l’auteur, le créateur de bien d’autres séries. Il est décédé voilà 25 ans, mais que cela ne m’empêche pas de découvrir Les aventures de son altesse Le Prince Riri !
Une petite photo pour vous présenter la série des 4 titres… réédités dans 4 beaux livres à la couverture rigide, d’un beau bleu, et à la tranche écrite en lettres dorées.
Riri est né sous la plume de Willy Vandersteen dans les années 50 et ses gags ont d’abord été édités dans le magazine Tintin entre 1953 et 1959, avant d’être compilés dans des albums dans les années 1990. Riri est un prince adorable qui ne manque de rien, mais qui aime beaucoup rire. La longueur des petites histoires drôles varient entre 1/2 page et 2 pages environ (je n’ai pas encore tout lu)
Dans Riri, je trouve un peu du caractère de Bobette et certains personnages secondaires me font indubitablement penser à Lambique !
Je m’amuse à remplir mes petites fiches personnelles concernant la série de bandes dessinées Bob et Bobette (Willy Vandersteen / Paul Geerts pour la présence édition)
En ce numéro 249 : le cascadeur casse-cou, voici ce qu’on peut y retrouver. C’est du belge :-)
Lambique commande son repas : frites ketchup, cervelas, Francfort moutarde et boulettes frites mayonnaise.
Toujours chez notre Lambique, après un régime forcé, celui-ci rêve d’une viande aux hormones riche en cholestérol et saturée de graisses polysaturées.
Lieux-dit : Signal de Botrange, Le Monde Sauvage d’Aywaille avec son île aux singes, les Cascades de Coo, la Barraque Fraiture.
Et d’autres remarques particulières :
Références : Magic Box, Kindersurprise
Recette naturelle pour arrêter une diarrhée : boire de l’eau de riz (ça marche aussi pour Vitamine qui est une voiture qui a besoin d’un carburant spécial : la nourriture, surtout des fruits et des légumes)
Bob et Bobette, une histoire d’enfance qui se poursuit
Quand je pense aux Bob et Bobette, qu’est-ce qui me vient à l’esprit ?
La poupée Franfreluche qui est vivante, Bob qui se change en daim, Jérôme qui perd sa force quand on lui coupe les cheveux, Lambique qui ne cesse de faire des bêtises, Tante Sidonie qui soigne un arbre, le frère de Lambique qui vole dans les airs avec ses bras, l’âne qui dresse la queue car c’est l’antenne de la radio qu’il a dans le ventre, et bien d’autres images.
Quand je pense aux personnages, j’aime le côté de Bobette qui protège et sauve tous les animaux qu’elle rencontre, mais je peste contre son foutu caractère de miss je-suis-la-seule-qui-compte. J’aime ce Bob courageux qui parvient à supporter Bobette malgré tout ce qu’elle lui fait subir, car au fond, il aime bien sa « petite sœur ».
Je rigole toujours sur les farces de Lambique et ses maladresses. Je lui en veux un petit peu de ne pas être plus gentil avec Sidonie, elle fait tellement pour lui (sourire).
Quant à Sidonie, cette pauvre tante, qui fait grand-mère, se plie en 4 pour ses petits qu’elle adore plus que tout. Rien n’est jamais de trop pour attirer Lambique à la maison, même si parfois, son comportement l’exaspère, elle en pince toujours pour lui.
Et Jérôme, toujours pareil à lui-même, sauveur du monde et de toutes les vies en danger. Il a toujours les yeux fermés, j’aimerais bien une fois le voir avec les yeux ouverts ! Mais ça risque de devenir dangereux, alors… tant pis, on s’y fait (sourire)
Je serais dans l’incapacité de dire quel album je préfère, car il y en a un tas que je n’ai pas encore relus !
Petite, j’avais tous les albums, je crois, je ne sais plus. J’ai oublié. Mais ce dont je me souviens encore très bien et avec tristesse, c’est que j’ai perdu tous ces livres (et d’autres, mais quand j’évoque ce moment, c’est toujours aux Bob et Bobette que je pense) lorsque ma tante Sidonie à moi est décédée. J’avais 12 ou 13 ans quand elle est partie et avec ce départ, tous mes souvenirs liés à la lecture de ces bandes dessinées se sont aussi envolés.
Aujourd’hui, plus de 20 ans plus tard, je relis ces bandes dessinées et certains souvenirs se mêlent, d’autres se créent, d’autres changent. Par exemple, je viens de relire La kermesse aux singes, le numéro 77. Je me souviens très bien que j’avais eu un peu peur des singes et j’avais cru que Bobette garderait à jamais sa tête de chimpanzé quand elle avait enlevé son (premier) masque. Je me souviens également que j’avais eu peur pour cette petite enfant singe qui était coincée sur un rocher au milieu de la mer en furie. Adulte, ce sont les références aux gadgets et aux noms empruntés de James Bond 007 qui m’ont les plus frappées ainsi que bien sûr l’univers de la Planète des singes.
Bien sûr, j’ai développé, avec l’âge, un certain goût pour les jeux de mots, expressions et autres dictons et c’est un vrai petit bonheur pour moi d’en lire tout plein dans mes BD préférées ! C’est d’ailleurs en commençant à les recenser que j’ai commencé par faire des fiches pour chacun des numéros de B&B que j’ai chez moi. Je ne les ai pas tous, mais ça en fait déjà un bon petit paquet. J’essaie de me fixer comme objectif de réaliser et de remplir deux fiches par semaine.