Jeu du dimanche : alphabet 3×5

Bonjour Dimanche !

Aujourd’hui, je joue avec la lettre « C ».

Mon jeu des 3×5 a trouvé des copains :

  • 5 minutes pour dessiner et écrire la lettre sous toutes ses formes
  • 5 minutes pour dresser une liste de mots commençant par cette lettre
  • 5 minutes pour écrire un texte à partir de ma liste des mots
  • Copain n°1 : un deuxième texte écrit en 5 minutes
  • Copain n°2 : trois petits dessins (bon, ça m’a pris plus de temps bien sûr, mais c’est bonus pour moi) avec des animaux dont le nom commence par la lettre « C »
  • Copain n°3 : sélection de 6 cartes, agencement et photo avec des mots commençant par cette même lettre, en moins de 5 minutes 🥳 (boîte à mots de la collection de livres pour enfants « Bientôt, je lis », avec Marlène Jobert, trouvée à l’instant dans la mini brocante d’une rue de mon quartier)

Incitation à l’écriture de WordPress

Proposition quotidienne de rédaction
Quel est votre domaine de créativité ?

L’écriture, sans conteste. La nature est ma muse, sans aucun doute.

Lecture, écriture, nature, le combo gagnant pour ma créativité.

J’aime aussi dessiner, une autre forme de vie qui sort du bout de mes doigts, des gestes dansants de ma main.

Si j’ai bien appris une chose en pratiquant le dessin et l’écriture et que personne ne peut dire qu’il ou qu’elle est nul.le dans ces domaines. Tant qu’on se fait plaisir, tant qu’on aime faire ce qui nous plaît, tout est réussite. L’expressivité sous toutes ses formes, rien de tel pour être libre et sourire à la vie. Alors, ne gardons pas nos trésors pour nous. Osons montrer ce qu’on sait faire.

Voici mes derniers dessins réalisés entre juillet et décembre 2024. J’ai toujours des difficultés avec les proportions, à bien placer les pattes, à faire une tête bien ronde ou des yeux bien dessinés. Même si mes dessins ne sont pas parfaits, c’est moi qui leur ai donné naissance et j’en suis très contente, j’aime le résultat final, un peu tordu, un peu disproportionné, un peu… personnalisé ! C’est ma patte.

Un peu d’ornitho : A comme ardéidés

Un nom un peu savant qui regroupe plusieurs espèces d’oiseaux : Hérons et Aigrettes que vous devez sans doute connaître et que vous avez sûrement déjà aperçu, vu, observé. Les ardéidés sont de taille moyenne à grande. Ce qui les caractérise : 3x « long » :
Un long cou (en vol et au repos, il est « replié », comme un « S »)
Un long bec (on dit qu’il a un bec en forme de poignard, long et robuste)
De longues pattes (qui sont tendues quand il vole).
Leur cou replié en « S », quand ces grands échassiers volent, permet de les différencier des cigognes et grues qui volent avec le cou tendu.
Dans cette famille, il y a aussi les Butors, Blongios, Bihoreaux et Crabiers, qui sont un peu moins connus.
Certains peuvent vivre une dizaine d’années. Certains sont hélas en net déclin chez nous et ailleurs.

Je vais parler brièvement des quelques échassiers que j’ai déjà pu observer, que je connais un peu. Mes observations se sont faites en Belgique et dans le Sud de la France.

Le Héron cendré est un échassier familier, redouté et mal aimé des pêcheurs car excellent chasseur de poissons. J’en vois parfois un qui se perche sur les toits des maisons de mes voisins. J’en croise souvent lors de mes balades le long d’un cours d’eau.


Son cousin, le Héron pourpré, j’ai eu la chance de l’observer brièvement lors d’un séjour en Camargue, début des années 2000. Ses couleurs chaudes sont magnifiques. Je me souviens qu’arrivée là-bas, j’ai « prié » pour en voir au moins un. Et c’est alors que je n’étais pas du tout préparée à le rencontrer qu’il a croisé mon chemin et qu’il s’est envolé devant mes yeux ! Évidement, c’est toujours durant ces moments que l’appareil photo n’est pas prêt !

L’Aigrette garzette et la Grande Aigrette sont aussi assez communes. La petite est parfois confondue avec le Héron garde-bœuf, mais une fois qu’on a vu les deux, on ne peut plus se tromper :-)

Voici quelques dessins et coloriages. Les beaux coloriages, sont d’une application que j’ai sur mon téléphone. Les dessins plus « maladroits » sont de mes doigts, de ma plume d’amateur. J’ai donc dessiné un héron cendré qui pêche et un héron garde-bœuf qui se trouve sur le dos d’un hippopotame. Ce dernier est bien plus petit que les autres hérons.

Dans les « B », je n’en ai vu qu’un seul. J’aimerais vous parler un peu plus du Butor. De son nom complet Butor étoilé ! Cet ardéidé, je l’ai d’abord entendu avant de le voir. C’était aussi début des années 2000, à Virelles Nature (aujourd’hui nommé Aquascope de Virelles). Je me souviens « comme si c’était hier », avec un étudiant en agronomie, nous avions reçu l’autorisation de naviguer sur l’étang en barque. Une première pour moi. C’était la nuit. Une nuit de septembre. La lune éclairait la rosière et cette lumière naturelle nous suffisait pour nous orienter. On entend un chouette hulotte. J’en entends souvent, mais ne les vois guère. Je souris. Cette petite sortie nocturne promet de belles rencontres auditives et je l’espère visuelles. L’étudiant me dit qu’on a des chances d’observer le butor. Ouah ! Je ne l’ai jamais vu ni même entendu celui-là. Je sais à quoi il ressemble grâce à mon guide d’identification, mais mes connaissances sur lui s’arrêtent là. On est discrets. Calmes. C’est à peine si on chuchote. Nos oreilles sont grandes ouvertes. Des pipistrelles volent au-dessus de nous. La chouette hulule. Mes yeux ont du mal à s’habituer à l’obscurité et en réalité je ne distingue pas grand chose au-delà le bout de la barque ! Mais je n’ose rien dire. Soudain, un « gnou » retentit. Pas la bête mais le bruit ressemblant, phonétiquement à un étonnant et vibrant « gnou ». La voyelle grave s’étire brièvement et s’étale à de nombreux mètres à la ronde. (Ce son, par temps dégagé peut s’entendre à près de 5 km !).

– C’est lui, me dit-il. Le butor. Il n’est pas bien loin. Vraiment tout près. Dans la roselière. Tu vois quelque chose ?

Comment répondre que je n’y vois goutte ?

Je ne réponds rien et sens les battements de mon cœur cogner dans mon corps, toute surprise encore par le son extraordinaire que je viens d’entendre. Je sais le butor ressemblant au héron, donc silhouette plutôt élancée. Comment un son pareil peut-il sortir de ce cou allongé, de ce corps si fin, si fragile j’ai envie de dire ?

Plus de 20 ans plus tard, ce souvenir auditif, ce souvenir de ma première rencontre avec cet oiseau est toujours très présent et précis dans ma mémoire ! J’ai voulu lui rendre hommage par la création de ma première forme en terre, lors d’un atelier d’art-thérapie avec Valérie Bornet.

Dès que j’aurai un peu de temps, je vous mettrai des photos et des illustrations, souvent des peintures, de ces différents oiseaux. D’auteurs connus ou moins connus, mais qui ont su arrêter le temps par leur talent.

Année 2023 sous le signe du dessin pour moi

Été 2021, durant nos vacances à la mer, je décide de commencer à dessiner. En autodidacte. Avec des livres comme exemples. Enfin, un livre. Puis avec des revues spécialisées dans le dessin et l’aquarelle.

16 mois plus tard, je n’a plus assez de place dans le casier de ma bibliothèque pour ranger tous les livres et magazines sur ce sujet qui me passionne !

Dans le casier voisin, se trouvent les livres sur le Doodling et le zentangle ainsi que ceux sur le collage créatif, le journal créatif. Avec eux, des revues et livres sur le bricolage avec du papier (faire son propre carnet, relier son carnet, scrapbooking, etc.)

Dimanche passé, j’ai encore reçu un super livre et très beau magazine spécial, de la part de ma maman ! Je crois que j’ai assez à présent pour dessiner tout ce que je veux durant toute l’année 2023 (rires).

Clic sur les images pour les voir en grands, car sur la première photo, vous pourrez découvrir un trésor découvert dans la revue spéciale « Dessiner » ;-)

J’aime beaucoup les détails et les infos présentes dans les deux ouvrages reçus : 1000 mercis maman !

Dans l’attente de vous montrer des dessins issus de ces livres et revues, je prépare ma rétrospective 2022 et mes projets pour 2023 où il y aura, bien sûr, beaucoup de dessins, de lecture et d’écriture :-)

Je classe mes dessins et collages dans la rubrique « art-thérapie », car pour moi, quand je dessine, quand je colorie ou quand je fais des collages créatifs, cela me détend énormément et s’apparente pour moi, mais pour d’autres aussi, à de l’art-thérapie.

Nanowrimo J10 et zéro mot

Aujourd’hui, je n’ai rien écrit pour le Nano.

Toute heureuse de retrouver un peu de voix, je suis allée voir des copines pour papoter…

Ce fut aujourd’hui une merveilleuse journée pour moi : rencontre fortuite d’une amie (amie à qui j’ai justement écrit une lettre hier !) et belle balade, avec son adorable chien, dans un parc sous un soleil resplendissant pour débuter la journée.

Ensuite, je suis allée babeler avec ma collègue – et amie – que je n’ai plus vu depuis longtemps. La voir m’a fait très plaisir. Lui parler avec une voix certes un peu grave mais sonore m’a transportée de joie… jusqu’à ce que ladite voix s’en aille brusquement, sans le moindre avertissement !

Juste après, je suis allée à pied voir une copine de contes. Encore un excellent moment de partage, même si ma voix était à nouveau aux abonnées absentes.

Retour à la maison pour casser la croûte et dernière sortie du jour pour voir une autre copine de contes et préparer la rédaction de son interview pour le mensuel de La Maison du Conte. Encore un moment joyeux, un moment de partage très agréable.

Ce sont donc 4 supers moments que j’ai passés aujourd’hui. Et même si je suis à nouveau aphone , je ne râle pas parce que c’est clairemenr de ma faute. Cela en valait la peine de partager ces petites papotes avec ces merveilleuses personnes. 💟

Ce n’est qu’une fois rentrée à la maison, après le souper avec amoureux et enfants que j’ai eu une pensée pour le Nano !

Je vais essayer d’écrire un peu demain. Mais demain est un autre jour.

Bonne soirée

Dessin pour mon amie Josiane à qui j’ai écrit hier et que j’ai vue ce matin, par le plus grand des hasards.

Hippopotame dans tous ses états

Grâce au rêve de ce matin (20/03/2022), j’inaugure une nouvelle catégorie « L’animal dans… »

Aujourd’hui, l’hippopotame dans :

  • Une chanson, comptine
  • une revue
  • un dessin
  • des chiffres
  • en BD
  • un rêve
  • etc.

Une chanson du groupe « Les déménageurs » me vient immédiatement en tête quand je pense à l’hippopotame :

Paroles

Un Hippopoquoi by Les Déménageurs

Je suis un hippopotame Un Hippopoquoi ?
Je suis un hippopotame et je marche comme ça boum boum boum boum boum…
Le long du Tanganyika, du tanganiquoi ?
Le long du Tanganyika on entend mes pas
boum boum boum boum
J’ai pour ami un oiseau, qui me gratte juste où il faut.
Quand il y a de la poussière et qu’il fait très chaud.
Me gratte le cou, gratte gratte gratte gratte.
Me gratte les épaules, gratte gratte gratte
Me gratte le dos, gratte, gratte…
Me pique le derrière quand il pique une colère

Cette chanson, mes enfants l’ont chantée quand ils étaient plus petits, dans un mouvement de jeunesse (les castors pour les plus petits puis les louveteaux)

L’hippopotame a aussi un très bel article pour lui dans la revue « Le monde des animaux » (collection « les essentiels », spécial « Les grands félins et la faune africaine »)

Mon petit dessin que j’ai fait durant mes dernières vacances, grâce au livre de Anne Kubik « Easy Dessin, 34 projets pour débuter en dessin ».

L’hippopotame, en chiffres*, c’est :

  • Poids d’un adulte : 1 à 3,2 tonnes (moyenne de 1,5 T)
  • Taille adulte : 5 mètres en longueur (moyenne de 3,5 m)
  • Durée de vie : 35 à 50 ans à l’état sauvage
  • 0 différence pour distinguer le mâle de la femelle
  • Régime alimentaire composé à 90% d’herbes
  • Ils se nourrissent durant 5 à 6 heures chaque soir
  • Nourriture ingurgitée par jour : de 20 à 60 Kg
  • Distance parcourue pour se nourrir : jusqu’à 10 Km/jour
  • En cas de menace, il peut courir jusqu’à une vitesse de 30 Km/h
  • Dans l’eau, il se déplace à une moyenne de 8 Km/h
  • Le son produit par leur larynx (comme les baleines) peut s’entendre à 2 Km à la ronde
  • Il peut passer jusqu’à 5 minutes sous l’eau
  • Sa mâchoire peut s’ouvrir à un angle jusqu’à 150° lors des bâillements
  • L’estomac peut stocker de la nourriture et peser plus de 100 Kg
  • La peau est épaisse de 5 à 6 cm
  • Poids à la naissance : 25 à 50 Kg
  • Taille de naissance : 120 à 130 cm
  • Les bébés tètent le lait de leur maman jusqu’à l’âge de 6-8 mois
  • La femelle attend son premier petit vers l’âge de 4 à 6 ans
  • Le mâle atteint sa maturité sexuelle vers l’âge de 7 à 8 ans
  • Une femelle gestante doit attendre 18 mois avant d’avoir une nouvelle ovulation
  • Une femelle peut donner naissance à un petit (parfois des jumeaux) tous les 2 ans
  • Ils ont 4 canines acérées qui peuvent mesurer jusqu’à 50 cm (40 cm pour les incisives)
  • Force exercée par la mâchoire lors de morsure : 1 tonne par cm2
  • 1 mâle reproducteur a besoin de 250 mètres de rivières pour exercer sa territorialité
  • 1 mâle s’entoure d’une 10zaine de femelles et de leurs petits
  • Il existe 5 sous-espèces d’hippopotames, dont une est déjà éteinte à ce jour
  • Entre 125.000 et 150.000 hippopotames restent dans le monde
  • Espèce classée sur liste rouge comme vulnérables depuis 2006 (chassés et tués pour leurs dents et leur chair)
  • 1 seul prédateur : l’Homme

* chiffres tirés de l’article dans la revue « Le monde des animaux » et Wikipedia

Dans les bandes-dessinées, c’est dans ma série préférée « Bob et Bobette » que l’on peut retrouver un hippopotame. Album 131 « La trompette magique ». Dans cette BD, de la magie, un envoûtement, de la musique, une chanson…

En cherchant donc un peu, on peut retrouver dans cet album le conte, une véritable légende d’autrefois avec Mali Sadio. Clic ici pour découvrir l’histoire sur un blog

Et dans une autre bande-dessinée que j’ai chez moi, une série humoristique sur les animaux (à lire : ça détend les zygomatiques !) « Môeuh ! »

Enfin, les hippopotames dans mon rêve. Car oui, après tout, c’est grâce à mon rêve que j’ai fait cet article 😊 Je vais tenter d’analyser mon rêve plus bas… vous me direz ce que vous en pensez.

Je suis dans un parc animalier. Dans des escaliers. Un couple d’hippopotames me demande de les aider : la maman est malade et sont lait n’est plus assez riche pour faire grandir ses deux bébés. J’en prends d’abord un dans ma main, il a la taille d’un chaton de trois mois. Il n’est pas très lourd, sa peau est lisse et légèrement humide. Il a encore un bon petit ventre, il est tout rond. Puis je prends l’autre dans l’autre main, mais ce n’est pas évident, ils sont petits, mais encombrants. Ils viennent de manger. Je descends les escaliers à la suite des parents hippopotames.

Tout à coup, bébé numéro 2 a des renvois, gesticule dans ma main et régurgite par terre. Le liquide qui sort de sa gueule est blanc cassé à jaune et légèrement épais. Il bouge tellement que je n’ai pas le temps de le déposer délicatement à terre, il glisse de ma main et fait une chute d’une cinquantaine de centimètres !! Aïe, j’ai mal pour lui. Il retombe lourdement sur la pierre du palier. Il est sur le flanc. Les parents ne se retournent pas, ils continuent à descendre les escaliers. Ils savent ce petit condamné. Le temps presse. Je m’en veux de ne pas avoir réussi à le déposer plus doucement par terre. Vu le sol tout dur et tout froid, il a sûrement dû se casser des côtes ou exploser un organe interne. Je continue ma descente pour ne pas perdre de vue les parents. Et là, j’entends bébé numéro 2 pleurer, demander qu’on l’aide, qu’on vienne le chercher. Il a froid et il est tout seul. Il a peur. Je remonte alors les escaliers en remerciant le ciel qu’il ne soit pas mort et qu’il soit encore conscient. Il ne doit pas être blessé. Juste faible et apeuré. Tandis que je remonte, au ralenti, les escaliers, bébé hippopotame numéro 1 qui est toujours dans ma main gauche se met à régurgiter à son tour. Et là, tout tombe sur la manche de mon pull en laine, ligné de toutes les couleurs. Ça pue, ça me retourne presque l’estomac cette puanteur. J’essaie de faire abstraction de l’odeur, j’essuie la bouche du bébé avec l’autre manche et quand j’ai fini de jouer au bavoir, je veux éclairer la cage d’escalier, car ici, il fait tout noir. A tâtons, j’appuie et je pousse sur différents interrupteurs, mais rien ne se passe. Aucune lumière. Je glisse les pieds pour ne pas risquer d’écraser bébé hippopotame numéro 2 et j’appuie sur d’autres boutons, mais rien. Noir de chez noir. Je pense alors à mon smartphone qui est dans la poche de mon pantalon. Ouf ! La lumière est là. Et c’est avec horreur que je découvre que je suis sous les toits, que les escaliers ne vont pas plus haut, que c’est un autre chemin que j’ai pris. Pourtant, il n’y avait qu’une seule cage d’escalier qui mène aux étages et la même qui va jusqu’au rez-de-chaussée. J’éclaire partout, je ne vois pas le grand frère par terre. La petite sœur hippopotame commence aussi à trouver le temps long et veut retrouver la lumière du jour. Je redescends donc avec la lumière de mon téléphone d’une main et la petite hippopotame dans l’autre main. Je ne vois plus nulle part l’autre bébé. J’espère qu’il a trouvé la sortie tout seul. Je reste pensive dans cet escalier, je ne sais plus si je dois continuer mes recherches en haut ou aider les parents et la petite qui est dans ma main…

RÉVEIL

ANALYSE du rêve

Ce que j’explique

  1. Parc animalier : j’ai lu hier des articles intéressants dans l’autre revue « Des animaux et des hommes ». Des interviews sur l’avis des personnes connues et qui défendent la nature, les animaux, le climat. Un passage m’a particulièrement interpellé sur l’avis de Yann Arthus-Bertrand sur l’existence des parcs animaliers aujourd’hui. Mon opinion diverge du sien, mais je trouve sa réponse très intéressante et qui demande réflexion 😊
  2. Bébés animaux : toujours dans la même revue, la lecture d’un article sur des bébés singes orphelins et nourris au biberon
  3. Je comprends le langage des animaux : car je pense, qu’en réalité, ma grande empathie et hyper sensibilité va jusqu’aux animaux qui ne parlent pas la même langue que moi, mais que je peux comprendre rien qu’en les observant. Il n’est pas rare que je me retrouve, sans y réfléchir, sans y penser, dans la peau d’un animal que j’observe, souvent un oiseau… Cela ne s’explique pas, mais je ne m’étonne plus de pouvoir comprendre ou parler aux animaux dans mes rêves (rires)

Ce que je n’explique pas

  1. Hippopotame : peut-être ai-je anticipé la lecture de l’article qui lui est consacré dans la revue « Le monde des Animaux » ? Il y a 15 jours environ, j’ai lu trois articles dans cette revue, mais pas celui sur les hippopotames.

Je viens de terminer la lecture du roman « Un rhinocéros à Versailles », de Alexandra de Broca. Un livre bouleversant qui m’a happée du début à la fin ! (clic ici pour lire le résumé et des avis sur le site de Babelio)   Mais dans ce livre, point d’hippopotame…

  • Les escaliers : escaliers en pierre ? Je ne sais pas pourquoi est-ce que j’ai rêvé de ces escaliers qui jouent pourtant un grand rôle dans ce rêve. Si je vais chercher sur Internet une signification, cela ne m’apprend pas grand-chose de plus, car tellement d’interprétations possibles que je ne sais pas laquelle est « pour moi ».
  • Le chiffre 2 : deux bébés, deux parents. Deux régurgitations. Là encore pas mal de possibilités.
  • Des bébés hippopotames minuscules :si dans mon rêve, ces bébés étaient normalement constitués, de couleurs possibles, de morphologie possible, ils étaient bien plus petits et plus légers qu’en vrai. Dans mon rêve, j’ai fait la comparaison avec le poids d’un chaton. J’ai des chats et je les ais eu chatons, à l’âge de 3 et 4 mois. Donc ma réflexion dans mon rêve était bonne. Je m’étonnais que ces bébés animaux soient si petits et si légers.

Si vous avez d’autres pistes pour essayer de comprendre mon rêve, n’hésitez pas à commenter 😊

Les dessins et images qui séparent l’article proviennent du carnet créatif ci-dessous

Rétrospective 2021, partie 4

Les contes, je les aime un peu, beaucoup, passionnément, à la folie 😊 Je les aime aussi en salade (voir mon avant-dernier livre publié « Raconter des salades… de contes »).

En 2021, j’ai découvert une autrice française qui écrit pour les enfants, petits et grands : Flore Vesco. J’ai dévoré D’or et d’oreillers et dégusté L’estrange malaventure de Mirella. Le premier, paru en 2021 est le conte La princesse au petit pois revisité. Revisité d’une succulente manière.

« C’est un lit vertigineux, sur lequel on a empilé une dizaine de matelas. Il trône au centre de la chambre qui accueille les prétendantes de lord Handerson. Le riche héritier a conçu un test pour choisir au mieux sa future épouse : chaque candidate est invitée à passer une nuit chez lui, à Blenkinsop Castle, dans ce lit d’une hauteur invraisemblable. Dormir chez un inconnu, sans parent ni chaperon ! Quoi de plus scandaleux pour une jeune fille de bonne famille !

Malgré tout, Mrs Watkins y envoie ses trois filles, accompagnées d’une femme de chambre. Elles se rendent en tremblant au château. Seule, l’une d’entre elles retiendra l’attention du lord… Cette dernière, pourtant, n’a rien d’une princesse au petit pois ! Et c’est tant mieux, car nous ne sommes pas dans un conte de fées mais dans une histoire d’amour et de sorcellerie où l’on apprend ce que les jeunes filles font en secret, la nuit, dans leur lit… »

Le second livre que j’ai lu d’elle a été publié en 2019. Ici, c’est le conte Le joueur de flûte d’Hamelin qui est revisité… et de quelle façon ! Extraordinaire !!  Accrochez-vous bien, car le vocabulaire utilisé va de pair avec l’époque médiévale dans laquelle se déroule l’histoire : génial !

« Moyen Age. Les rats ont envahi la paisible bourgade d’Hamelin. Vous croyez connaître cette histoire par cœur ? Vous savez qu’un joueur de flûte va arriver, noyer les rats en musique, puis les enfants d’Hamelin ? Oubliez ces sornettes : la véritable histoire est bien pire, et c’est grâce à Mirella, une jeune fille de 15 ans, qu’on l’a enfin compris. Jusqu’ici, elle passait inaperçue en ville – qui s’intéresserait à une porteuse d’eau, à une crève-la-faim, une enfant trouvée ? Seulement voilà, Mirella a un don ignoré de tous : elle voit ce que personne d’autre ne voit.

Par exemple, elle a bien repéré cet homme en noir, qui murmure à l’oreille de ceux qui vont mourir de la peste… Et ça lui donne une sacrée longueur d’avance. Y compris sur le plus célèbre dératiseur de tous les temps. »


Au rayon des livres pour adultes, j’ai été transporté avec L’été de la sorcière, de Kaho Nashiki, traduit par Déborah Watanabé, paru aux éditions Piquier.

La relation entre cette petite-fille et de sa grand-mère est très forte. Le lien qui les unit est grand. Les personnages sont attachants. L’histoire est troublante, remplie d’émotions et de mystères.

« On passe lentement un col et au bout de la route, dans la forêt, c’est là. La maison de la grand-mère de Mai, une vieille dame d’origine anglaise menant une vie solide et calme au milieu des érables et des bambous. Mai qui ne veut plus retourner en classe, oppressée par l’angoisse, a été envoyée auprès d’elle pour se reposer.
Cette grand-mère un peu sorcière va lui transmettre les secrets des plantes qui guérissent et les gestes bien ordonnés qui permettent de conjurer les émotions qui nous étreignent.
Cueillir des fraises des bois et en faire une confiture d’un rouge cramoisi, presque noir. Prendre soin des plantes du potager et aussi des fleurs sauvages simplement parce que leur existence resplendit. Écouter sa voix intérieure. Ce n’est pas le paradis, même si la lumière y est si limpide, car la mort habite la vie et, en nous, se débattent les ombres de la colère, du dégoût, de la tristesse. Mais auprès de sa grand-mère, Mai apprendra à faire confiance aux forces de la vie, et aussi aux petits miracles tout simples qui nous guident vers la lumière.
Ce livre qui prend sa source dans les souvenirs d’enfance de l’écrivaine coule en nous comme une eau claire. »


Côté BD, La sentinelle du petit peuple m’a littéralement envoûtée ! J’aime les histoires, illustrées ou romancées où la nature est présente, où la trame de fond concerne une grand-mère ou un grand-père, un enfant ou un animal. J’aime me perdre dans l’univers fantastique. Ça me fait toujours rêver, malgré mon âge. Et quand les dessins me transportent, je suis aux abonnées absente pour ma famille…

Scénario : Carbone et Véronique Barrau. Dessin : Charline Forns. Éditeur : Dupuis

« En visite chez sa grand-mère Adélaïde, immobilisée en maison de repos, Élina apprend qu’elle doit devenir la nouvelle sentinelle du Petit Peuple ! Sa grand-mère Adélaïde lui lègue son rôle de protectrice de ces êtres féériques, garants de l’équilibre de notre Terre.

Et justement, ils ont besoin de l’aide d’Élina au plus vite ! Elle doit suivre les conseils d’Adélaïde pour enfin voir Llyam, Nelvyna et toutes les autres créatures, mais surtout partir à la recherche d’une ondine mystérieusement disparue près du lac aux Oiseaux… »

Un premier tome « La pommade de fée » qui m’a fait penser à un film que j’ai vu il y a quelques années, mais dont je suis incapable de revenir sur le titre ! Dans ce film, un enfant devait faire un mélange avec une salive et un autre ingrédient et frotter ses yeux afin de voir le peuple fantastique qui habitait dans son jardin. Si ça vous dit quelque chose, merci de me le signaler pour que je puisse corriger cet oubli !


Au rayon manga, j’ai découvert les trois premiers tomes de Le Renard et le Petit Tanuki. J’aime bien les renards et les animaux fantastiques, créatures dotées de pouvoirs magiques.

« Il était une fois Senzo, un renard surpuissant craint de tous les animaux, qui semait la terreur sur son passage… à tel point que les dieux, pris d’une vive colère, le plongèrent dans un profond sommeil… 300 ans plus tard, à notre époque, ils décident de l’en sortir… à une condition ! Privé de sa force destructrice, le voilà chargé d’une mission spéciale : élever le petit tanuki Manpachi pour faire de lui un digne serviteur de la déesse du Soleil. Manpachi a été rejeté par sa famille car il possède des pouvoirs immenses, qu’il a encore du mal à contrôler. Allergique à toute autorité, Senzo refuse de s’embarrasser d’un disciple, aussi mignon soit-il… Sauf qu’au moindre signe de rébellion, il est parcouru d’une douleur insoutenable ! Le voilà bien obligé d’accepter le marché… »

Clic ici pour lire un extrait sur le site internet des éditions Kioon.

N’oubliez pas qu’il s’agit ici d’un manga et que même en lecture virtuelle, on commence par la fin et il vous faut donc cliquer sur les pages précédentes pour commencer votre lecture 😊


Cette année 2021, nous sommes enfin partis en vacances (voilà 4 ou 5 ans que nous n’étions pas partis et c’était pile deux années après où mon amoureux a failli ne plus être parmi nous…) Nous n’avons pas été bien loin de chez nous, mais la Mer du Nord a été un vrai bon bol d’air iodé, juste ce qu’il nous fallait entre deux vagues Covid et après les inondations. Habitant dans les hauteurs de Chaudfontaine, nous n’avons pas été personnellement touchés par les inondations, mais le choc psychologique ne nous a pas épargnés. Nous avons dû nous adapter à l’absence d’eau, de gaz et d’électricité pendant un moment. Nous avons aidé nos voisins comme nous avons pu. Nous avons vu nos rues, nos magasins, nos amis dévastés par deux mètres d’eau et de boues ! Des vitres, des portes, des maisons arrachées, explosées, brisées, détruites.

Ces 14 jours passés en vacances m’ont fait un très grand bien. Entre balades sur la plage, dans une réserve naturelle, dans les rues de La Panne, j’ai lu bien sûr, j’ai fait des puzzles aussi, mais j’ai surtout commencé à dessiner. Et je me suis amusée avec des applications photos pour rendre les photos plus agréables, à jouer avec les filtres pour les mettre, quotidiennement, sur mon compte Insta (@ecrimagine).

Pour ce faire, un livre m’a accompagnée durant ces vacances et tout au long du mois d’août. En septembre, pour mon anniversaire, j’ai reçu le deuxième livre de cette autrice, et j’ai continué à dessiner par la suite, un peu moins à cause du travail, mais de manière régulière.

Pour moi qui ai toujours aimé jouer avec l’écriture créative, j’ai appris à me détendre d’une autre façon, par le dessin ! C’est fou comme cette activité, comme celle du coloriage, me permets de me poser, de me relaxer, d’être zen tant dans la pensée que dans l’action.


Dans un précédent article sur ma rétrospective 2021, je vous ai parlé de l’association Livr’Ensemble. Ils ont ouvert leurs portes virtuelles pendant le premier confinement, où les librairies n’étaient pas encore considérées comme magasins essentiels… Très vite, le bouche à oreille à fonctionné du tonnerre et ils se sont retrouvés avec des centaines, des milliers de dons de livres ! L’idée d’ouvrir une boutique réelle a vue le jour. Et moi, dans tout ça, j’ai été emballée par leur système de fonctionnement et je me suis proposée d’être un point de dépôt pour Chaudfontaine et environs de Liège.

Livr’Ensemble c’est une association qui reçoit des livres (des particuliers, des bibliothèques, d’autres associations) puis qui les remets en vente à prix riquiquis. Ils vendent en ligne et font des envois postaux en Belgique, en France et ailleurs. Ils vendent dans leur hangar situé en Brabant Wallon. Vente de livres au kilo, promotions en tous genres, l’association ne manque pas d’idées pour remettre dans le circuit des livres de seconde ou troisième main. Au final, ils reversent toujours une partie de leurs bénéfices à des associations locales.

Début juillet, j’avais passé une commande sur leur site internet. Je devais recevoir un peu moins de 10 livres. Sept étaient pour moi, des contes et des légendes, des livres jeunesse. Deux livres sur la Chine étaient pour ma fille. Je devais les recevoir vers la mi-juillet. Les inondations en ont décidé autrement, reportant mon envoi à une date ultérieure. Heureusement, une amie habitant tout près de chez nous a pu aller chercher mon colis chez mon libraire, car nous venions à peine d’arriver à la mer ! J’ai appris la patience et la découverte des livres n’en a été que plus grisante.

Si vous cherchez un livre qui ne vient pas de sortir d’imprimerie, si vous cherchez des livres pour donner à manger à votre enfant qui dévore littéralement toutes sortes d’histoires, si vous cherchez à faire plaisir, à vous faire plaisir avec des livres en bon état à tout petit prix, faites donc un tour sur leur site ou si vous habitez la capitale ou un peu plus loin, allez donc sur place.

Et si vous déménagez, si vous voulez faire de la place dans votre bibliothèque, si vous ne voulez pas jeter vos livres, les vôtres ou ceux de vos parents, vous pouvez déposer votre don dans un point de dépôt de votre région, en Belgique !