Je rejoue enfin avec Rébecca :-) pour ce jeu, vive les rêves ! Le but de l’exercice est de faire travailler son imaginaire. On se promène dans un champ quand tout à coup, une porte, seul, se dresse devant nous, en plein milieu du champ.
Alicia, jeune enfant intrépide, s’amuse à courir dans un champ de maïs, quand tout à coup, sa course est interrompue. Face à elle, se dresse une grande porte en bois clair. La petite fille est curieuse et elle entrouvre cette porte pour voir ce qu’il y a derrière.
Au début, elle entend juste deux voix. L’une qui semble demander quelque chose, l’autre, plus ferme, est davantage autoritaire. Quand elle cherche du regard à qui peut bien appartenir ces petites voix, elle est surprise de constater que ce sont deux lapins qui se parlent, tout près de l’autre côté de la porte.
L’un porte une casquette sur sa tête et tient une barre de maïs géante dans une main. Il semble interdire la route à l’autre lapin.
L’autre, tape frénétiquement le sol d’une patte. Celui-ci a l’air plutôt fâché !
– Nom d’une carotte croquante, laisse-moi donc passer. Puis-ce que je te dis qu’il s’agit d’une question de vie ou de mort, dit-il au lapin gardien.
– Je ne peux pas te laisser franchir cette porte. Tu le sais bien. Trop de lapins partis, ne sont jamais revenus. Et de ce que je sais, la plupart vit une vie difficile de l’autre côté. Qu’est-ce que tu crois pouvoir trouver là-bas ? lui répond l’autre avec des oreilles qui marquent son impatience.
– Il existe un maître des histoires. Une corneille exceptionnelle qui dompte les mots et qui joue avec les phrases. Je suis sûre qu’elle saura trouver la formule magique qui m’aider à enfin dormir tranquillement.
– QUOI ? Toute cette scène pour que tu puisses mieux faire dodo ? Je rêve !
– Tu ne comprends pas ! Je manque cruellement d’heures de sommeil, je suis à bout, je n’en peux plus. Ma femme ronfle, n’arrête pas de bouger et de faire des cauchemars, chaque soir. J’espère que le maître des mots puisse inventer une merveilleuse histoire qui fera que ma douce s’endorme comme un bébé et fasse de jolis rêves sans plus jamais me réveiller.
Soudain, Alicia a le nez qui chatouille. A… Aaa….ATCHOUM ! Oups, vite, elle ferme la porte, faut pas que ces lapins sachent qu’ils sont épiés.
– Puisqu’il est interdit de voyage par ici, je vais trouver ce maître des histoires et l’envoyer de l’autre côté, dit la petite fille désireuse de vouloir aider ce petit lapin fatigué.
Sur ces paroles, elle se retourne et cherche du regard un oiseau noir.
En savoir plus sur Écrimagine
Abonnez-vous pour recevoir les derniers articles par e-mail.



Je voulais le faire taper de la patte, mais cela aurait été trop proche de l’homme ha ha
J’aimeJ’aime
Tres serviable cette Alicia:-)
J’adore le lapin qui marque son impatience avec ses oreilles :-)
J’aimeJ’aime
encore une belle histoire
J’aimeJ’aime