Dans mes bonnes résolutions pour 2024, j’ai noté « participer au Nano d’avril« .
Le mois officiel pour relever ce défi d’écriture est en novembre. Mais en novembre, il fait gris, il pleut, il fait noir tôt. En novembre, je déprime souvent. En novembre, j’ai moins d’énergie. Je râle et je rouspète plus souvent. Comme en décembre. Comme en janvier.
Tandis qu’en avril, même si je ne dois pas me découvrir d’un fil (ces dictons ne sont plus très à jour), la lumière est plus belle, les températures plus agréables… Quoique…une année, il a neigé début avril ! Mais, j’ai bien plus d’énergie et de volonté durant les jours où il fait clair quand je le lève et quand, le soir, je rentre à la maison.
Le défi du Nanowrimo évolue aussi. Il existe désormais des « camps » en avril et en juillet pour permettre aux plus impatients d’entre nous d’écrire comme des fous.
Officiellement, le Nano, c’est 50.000 mots à écrire en 30 jours. Soit, si je me souviens bien, une moyenne de 1666 mots à écrire par jour.
Cela fait quelques fois que j’adapte ce défi à ma sauce :
- 25.000 mots
- Intégrer X titres de livres
- 15 nouvelles sur un thème
- Relever X jeux d’écriture
- Écrire tous les jours, peu importe le nombre de mots à la fin du mois
Et bien, cette année (et 2024 n’a même pas encore commencé), j’ai déjà ouvert un carnet pour mes idées du Nano d’avril. Il est choisi. Il est ouvert et j’ai même déjà commencé à choisir le thème de mon histoire. Le thème, les personnages, le fil rouge !
Il faut savoir que quand j’écris, je ne fais jamais de plan. Ou presque jamais. Car quand j’en fais, je me rends compte que je ne le suis qu’à moitié. Et me voilà, fin décembre, à entamer le début des festivités d’écriture pour…avril ?!
Ce que j’aime, dans le Nano, c’est voir ma progression. Admirer la ligne du nombre de mots monter, grimper, franchir des paliers, exploser la moyenne … Ou stagner. Pour mieux redémarrer.
Mon plan pour cette histoire n’est pas encore terminé. Je sais que j’ai besoin de contraintes pour poursuivre sur la durée, sur la longueur.
Pour me faire patienter, je vais donc m’amuser à créer des paliers, des objectifs à atteindre. Pour moi. Je profite du cadre du Nano pour créer mon propre challenge.
Certaines personnes ont besoin d’un seul démarreur pour écrire : un mot, une image, un son, une phrase. Pour d’autres, il doit y en avoir plusieurs. Moi, j’aime choisir. Même si ça me met parfois dans une situation difficile à gérer émotionnellement (choisir, c’est renoncer), j’aime avoir différentes possibilités, différents chemins, pour aller de l’avant, quitte à sortir du sentier tracé. Je vais où l’inspiration me porte.
Le plan de départ peut changer. Le point de départ peut différer. Les objectifs, évoluer. Mais à la fin, toujours me féliciter.

