Dessine-moi un rêve !

Je me dis toujours que je devrais écrire tous mes rêves tant certains sont bizarres, loufoques, terribles, ahurissants… ce matin, je me suis réveillée en me disant que mes rêves me font parfois peur !!

Car d’où viennent nos rêves ? D’une continuité de notre quotidien, de nos pensées, de nos réflexions… de nos désirs et de nos peurs.

La plupart des rêves trouvent leur source en effet après une journée bien remplie, mouvementée, etc. Mais que penser des cauchemars, de ces images horribles et effroyables qui prennent naissance dans notre imaginaire et qui vivent leur propre vie dans nos rêves ?

Mes rêves, ceux dont je m’en souviens, arrivent souvent très peu de temps avant le réveil. Ce sont les plus forts, les plus intenses, les plus bizarres aussi.

Ce matin donc, aux alentours de cinq heures, j’ai fait deux rêves. Du moins, je m’en souviens de deux.

Le premier, pour faire court, car il m’a semblé long, ors, on sait que les rêves ne durent pas plus que quelques secondes : Je marche pieds nus (je ne sais plus où) et tout à coup, je ressens comme des picotements sur tout le contour de mon pied droit, je regarde et je découvre une fine ligne rouge claire, rose foncé, sur le tiers inférieur de ma plante du pied. La ligne fait tout le tour de mon pied. La ligne s’agrandit, elle devient bien rouge. Du sang. Des gouttes. Mon pied est scalpé. Tout le dessous se détache comme une vieille semelle. Je n’ai pas mal. Ce n’est juste pas très beau à voir. Au final, je ferai attention à mettre mon pied, enfin la moitié de mon pied sur le « couvercle », ça fait spluitch spluitch, le bruit du liquide qui est « écrasé ». Car bien sûr, on allait me recoudre cette semelle sanguinaire, sinon, à marcher comme ça, je vais à tous les coups me choper une crasse. Je finirai par partir de l’hôpital où l’on m’a déposée pour y revenir de mon plein gré un peu plus tard (attente interminable). Et pour accélérer les choses, je montre mon pied « scalpé » à la réceptionniste des urgences. Elle a failli vomir et a tout de suite appelé l’urgentiste en lui disant « tu voulais un bon gros cas particulier, le voici. »

A la question : rêve-t-on en couleurs ? J’ai presque envie de répondre avec certitude « OUI », car je me souviens clairement (ou je crois me souvenir) du rouge sang, de ce rouge si caractéristique à une blessure à vif.

A mon avis, je devrais chercher la signification du pied droit blessé. Et en l’écrivant, là maintenant sur mon blog, tout à coup, je me rappelle que ma fille m’a dit hier soir qu’elle trouvait bizarre qu’elle avait mal au pied droit, alors que c’est au gauche qu’elle a une algodystrophie. Oui, mais à la cheville droite, elle a déjà eu une entorse avec arrachement osseux il y a quelques années… voilà, j’ai trouvé toute seule, en « vous » écrivant, l’origine de ce rêve tordu ! Merci ma fille (rires)

Le second rêve est moins détaillé, pourtant, je pense savoir qu’il venait juste après celui-ci : je découvre ou je cherche un oisillon perdu, abandonné, malade, blessé. J’entends ses piaillements de détresse. Je le trouve, il est à peine né, tout nu, sans une plume, gros yeux fermés. Un passereau, un moineau ou une mésange. Le reste de son nid est tout près, en plusieurs morceaux, tombé à terre. Il ne bouge plus, mais il n’est pas tout à fait froid, il n’est donc peut-être pas encore mort. Pour le réchauffer le plus vite possible, je le mets… au micro-ondes !!!! (quelle horreur !!!), mais juste 5 secondes, avec son nid (je n’ai vraiment plus les idées claires dans mes songes). Et ça marche. Il a bien chaud. Durant ces 5 secondes, j’ai eu l’occasion de lui préparer une bouillotte et un nouveau nid bien chaud fait avec une chaussette. La chaleur du micro-ondes lui a donné faim et soif, il ouvre le bec.

L’origine de ce rêve vient sûrement du fait que j’ai vu et partagé hier une image où l’on montrait les différentes étapes de l’âge d’une chouette effraie. Depuis l’œuf, jusqu’à la naissance, puis quelques jours, quelques semaines, jusqu’à l’âge adulte. Si c’était une mésange ou un moineau dans mon rêve, c’est que depuis notre emménagement à Liège, j’ai en effet, chaque année, des bébés moineaux qui tombent du nid ou qui sont éjectés par les parents ou les aînés des enfants (ils nichent à la sortie du tuyau du chauffe-eau), sous la corniche. Pourtant, la dernière fois que j’ai découvert un cadavre, c’était il y a déjà au moins trois semaines !

Bref, tout ça pour vous dire que nos rêves sont le prolongement de nos pensées et que ces derniers temps je souffre d’insomnies à cause d’une cogitation professionnelle intense. Du coup, je m’endors tard et je sais que par manque de sommeil, les rêves sont plus tordus et étranges que quand j’ai mes huit heures de repos habituelles.

Et vous, quels sont vos rêves ? Les réels, vos projets, vos envies et ceux de vos songes ? Sont-ils semblables ?

Rêve ou réalité ?

Généralement, quand je fais des cauchemars ou des rêves pénibles, c’est dans le cadre d’une indigestion ou d’une fièvre… Il y a quelques nuits, je ne sais pas ce qui a causé ce sentiment de vivre un rêve éveillé, mais je soupçonne les pommes de terre que j’ai cuisinées et qui étaient un peu germées. Pour éviter l’intoxication, je les ai pourtant cuites en les faisant bouillir durant 30 minutes, mais il semblerait que ce n’était pas suffisant… Le goût de la purée de chou-fleur n’était pas différente ou mauvaise et pourtant, dans mes rêves, ça été un vrai cauchemar…

Je vous raconte :

J’ai 2 chats, dont l’une est devenue aveugle suite à un AVC et qui dort désormais toute seule au salon (je la rejoints une nuit par semaine), l’autre est donc sur le lit, à mes pieds et tout à coup, en pleine nuit, j’ai la certitude qu’un troisième chat est rentré chez nous, car je sens subitement comme si une bête sautait sur le lit, au niveau de mes pieds !! Il est évident que je crains une bagarre entre ces chats, le mien et l’intrus. J’attends qu’un souffle, qu’un grondement émane de mon chat, ou de l’autre… Je serre les dents en me disant que mes pieds vont en souffrir, et je croise les doigts pour qu’un chat ne me saute pas au visage, toutes griffes sorties… J’attends… J’attends. Rien ne vient ! J’ose bouger un peu mes pieds pour « provoquer » le départ de l’autre, pour lui dire qu’il n’y a pas que mon chat qui est là, que je veille aussi ! Mais je ne sens que la lourdeur de ma Vicky (4 kilos et demi) sur mon pied gauche et qui dort comme une bienheureuse. Je pourrais la « retourner » comme une crêpe qu’elle ne bougerait pas. Puis, une réflexion me vient me à l’esprit : si Vicky ne bouge pas, c’est qu’il n’y a pas d’intrus, sinon elle défendrait son territoire (son lit) comme une vraie lionne.
« Ah bon, elle est donc seule ? Aurais-je rêvé ?? Cela me paraît pourtant si vrai… » Tellement vrai que je me réveille pour de vrai ! Il fait noir, c’est la nuit, Vicky roulée en boule à mes pieds, sur la couette ne bronche pas d’un poil…

Je me rendors (ou je ne m’étais pas réveillée ??) et mon rêve continue. Je raconte à mon compagnon que j’ai fait un drôle de rêve dans lequel je croyais qu’un chat « extérieur » était entré chez nous, avait grimpé les escaliers en bois, avait passé la porte de notre chambre pour sauter précisément sur notre lit pour attaquer Vicky… Il me répond que je fais toujours des rêves tordus… Je lui tire la langue et je sors de notre chambre pour raconter ce rêve… à ma maman !
Nous sommes dans notre appartement à Bruxelles, mon compagnon n’est pas là, plus là et j’ai les cheveux mouillés. Je dis à ma maman que j’ai envie de me couper les cheveux, qu’ils sont trop longs et que si E. (mon compagnon) n’est pas d’accord, tant pis pour lui, je lui dirai que ça repousse. Cela fait près de 3 ans que je ne coupe moi-même que les pointes, j’en ai marre. Je sais que ma maman pourrait me couper les cheveux, elle ferait ça mieux que moi, plus droit… je n’ai pas envie de le lui demander expressément, j’ai envie qu’elle propose de le faire. Au bout d’une discussion qui n’en finit plus, elle finit par comprendre que j’ai envie que ce soit elle qui me les coupe. Elle le fait « rapidement », car elle doit cuisiner après… Son mari, son deuxième mari est au salon, à côté, et regarde la TV… il me taquine en disant que ma mère coupe toujours trop court, mais je hausse les épaules. Tout à coup, ça y est, c’est fini. Mes cheveux sont coupés… et une fois sec, effectivement c’est plus court que prévu, car maman a coupé à l’endroit où je lui ai dit, mais mes cheveux étaient toujours mouillés… en séchant, mes cheveux ondulés sont « remontés ». J-P se marre à côté « J’te l’avais dit, j’te l’avais dit ». Je me moque que ce soit plus court, je trouve ça pas si mal finalement.

Ce rêve, ces rêves se déroulaient dans le nuit de dimanche à lundi passé.

Il y a des détails, des idées, des pensées qui sont tirées de faits réels, donc je ne vais pas m’attarder sur ceux-ci (je vais ce jour chez la coiffeuse :-) )

Les événements qui m’ont le plus dérangés c’est l’appartement de Bruxelles que j’ai connu lorsque je vivais avec ma maman et mon beau-père, il y a 20 ans !! Et aussi, surtout, l’apparition de mon beau-père qui est décédé il y a bientôt 8 ans ! Néanmoins, ce qui m’a fait plaisir, ce qui a fait que ce n’est qu’après le réveil définitif et réel celui-là, que j’ai compris la raison pour laquelle je n’ai pas cru tout de suite à un vilain rêve : mon beau-père était tel que je l’avais connu avant sa maladie : souriant, jovial et un peu moqueur. J’ai assisté à son dernier souffle, j’étais là, devant cet homme malade, dont le cancer avait rendu son physique presque méconnaissable tant la douleur et la souffrance avaient creusé son sourire, effacé ses yeux rieurs, rongé sa joie de vivre. Pourtant, dans mon rêve, dernièrement, il était bien, heureux… c’est comme ça dont je veux me souvenir de lui.

Et j’ai vécu ce rêve, ces rêves, comme s’ils étaient la réalité ! Je me suis retrouvée dans un passé tout en gardant mon âge d’aujourd’hui. Le retour au réveil a été assez éprouvant… un bond de 20 ans en avant, avec des repères différents et un grand vide quand même.

Et si tout ceci n’était qu’un signe… mais comment l’interpréter ?

Je vous laisse cogiter :-) bonne journée et… faites de beaux rêves ha!ha!