Archives sur Sherlock Holmes, Conan Doyle

Titre : Archives sur Sherlock Holmes
Auteur : Conan Doyle
Édition : Livre de Poche / Robert Laffont
Genre : nouvelles
Année d’impression : 1956
Nombre de pages :446
Note personnelle : 8/10

Bildergebnis für archives sur sherlock holmesPlusieurs petites nouvelles (12) dans ce recueil. La plupart du temps, c’est ce cher Watson qui relate les événements, mais parfois Holmes prend aussi la plume pour nous narrer ses souvenirs d’enquêtes. Au passage, on apprend quelques infos sur la vie privée de Holmes et un peu aussi du médecin, compagnon fidèle et indispensable. Je pense que celle qui m’a la plus marquée, c’est la nouvelle intitulée « crinière de lion ». Car ma fille a la même couleur de cheveux ! Ha ! Ha !

Il arrive à Sherlock de faire de petits commentaires à Watson, mais c’est dans ses habitudes et notre cher ami ne se vexe pas pour autant, car il sait que Holmes avoue volontiers ses erreurs quand cela lui arrive. Oui, cela lui arrive aussi, comme dans « La crinière de lion » où, s’il n’avait pas été trop vite dans ses recherches, il aurait élucidé cette mort mystérieuse plus tôt et aurait peut-être pu éviter la mort du chien et l’accident suivant qui aurait pu être mortel également…

J’adore le personnage tout à fait original de ce détective. Il n’a peur de rien, pas même de mourir, et n’hésite pas à se mettre en danger pour résoudre une affaire et montrer qu’il sait toujours tout, avec une longueur d’avance, même sur les suspects.

C’est une caricature, mais les sourires, les rires, les surprises et les moments où je suis tout à fait étonnée ne sont pas rares. Sherlock Holmes et son assistant le docteur Watson sont parfaits pour mes trajets en train où j’ai pu lire une nouvelle par trajet et où grâce à ces nouvelles courtes, j’ai pu varier mon plaisir de lecture avec un autre recueil commencé simultanément (le bazar des mauvais rêves de Stephen King).

L’image « photo mystère » de novembre-décembre 2016 correspondait bien à la couverture de ce recueil :-)

La vallée de la peur, Sherlock Holmes, Conan Doyle

Titre : La vallée de la peur, Sherlock Holmes
Auteur : Sir Arthur Conan Doyle
Édition : Robert Laffont
Genre : roman
Année d’impression : 1956
Nombre de pages : 254
Note personnelle : 9/10

vallee-de-la-peurDonc tout démarre le soir où un meurtre est commis dans un château entouré d’eau avec un pont levis levé et un assassin qui a utilisé une arme des plus bruyantes mais que personne n’a entendu…

Qui ? Comment ? Pourquoi ?

Une enquête de Sherlock Holmes comme on les aime.

En réalité, dans le début du livre, on n’est pas directement amené à découvrir ce meurtre étrange. Non. En fait, il y a d’abord Sherlock qui reçoit une lettre codée et qui joue avec son acolyte Watson pour résoudre cette première énigme. Puis, ces deux-là accueillent la visite d’une personne bien connu de Holmes, un inspecteur qui va aller loin s’il continue sur cette voie, un inspecteur qui admire le grand détective et qui le respecte.

La première coïncidence arrive et de là, tout démarre très vite. On ne s’ennuie jamais, on ne peut pas s’empêcher d’essayer de tenter de résoudre l’enquête, les énigmes, et puis on sourit souvent aux réactions et au comportement du grand détective.

Il y a deux parties à ce livre : la première, c’est le meurtre, l’enquête du début à la fin. La seconde, c’est une partie du passé de l’un des personnages principaux qui explique pourquoi et par qui le meurtre a été commis.

Comme dans cette série, rien que le personnage de Sherlock Holmes vaut le détour, sa façon d’enquêter, de trouver les détails, de résoudre les énigmes vaut son pesant d’or.

J’ai trouvé ce livre lors d’une « braderie » dans une bibliothèque de mon quartier LA BiLA. Celui-là et bien d’autres, dont deux autres du même auteur. Même si je suis sûre que je trouverais ces livres en numérique, il y a le livre en lui-même, un véritable objet « du passé » (rires) avec sa couverture, sa tranche rouge, son odeur de grenier. Ce livre-ci a l’âge de mon papa !

Extraits qui m’ont bien fait sourire :

« – Intéressé ? Oui, monsieur Mac ! Surpris ? Pas beaucoup. Pourquoi serais-je surpris ? Je reçois une communication anonyme provenant d’un quartier que je connais et m’avertissant qu’un danger menace une certaine personne. Dans l’heure qui suit j’apprends que ce danger s’est matérialisé et que la personne est morte. Je suis donc intéressé, comme vous le voyez, mais je ne suis pas surpris. »

 » – Vous me semblez avoir les nerfs solides. Vous n’avez pas sourcillé quand j’ai braqué ce pistolet sur vous.
-Ce n’était pas moi qui étais en danger.
-Qui donc ?
-Vous, Xxxx (je ne dévoile pas le nom)
Yyyyy tira un pistolet chargé de la poche latérale de sa veste.
… Je vous visais tout le temps. M’est avis que mon coup aurait été aussi rapide que le vôtre. »