Je ne sais pas ce qu’il se passe en ce moment chez moi : j’ai envie de reprendre l’écriture, la création, les contes, mais j’ai du mal à ouvrir mon pc et à lire ou réécrire sur l’ordi pour vous partager ce que j’ai fait. Et même « pire » : une fois que j’ai eu une idée (de texte, de petite histoire, d’un haïku,…), soit je l’écris sur un petit bout de papier, au mieux dans un carnet et puis… pfff plus l’envie de le mettre au net, de lui donner meilleure forme, de corriger des fautes (désolée Béa, j’ai pris note de toutes les coquilles que tu as relevées dans mon histoire, mais je n’ai pas encore corrigé l’original, malgré ma promesse 😔)
Comme je pense que ce n’est qu’une fatigue accumulée et excessive qui est la cause de mon état actuel, je me force à me « bouger » et à réagir. (Voir mon compte Insta : ecrimagine où j’ai posté une photo et un haïku suite à une petite blessure faite ce jour en me cognant. Ma distraction m’a inspiré et insufflé cette petite action)
C’est ainsi que j’ai donc réinstallé sur mon smartphone l’application story dice. J’ai lancé les dés (secoué mon téléphone), j’ai noté les 7 éléments puis… sur ma pause de midi au travail, dans un parc, à l’ombre sur un banc et table en bois, j’ai écrit le petit texte plus bas.

Je le réécris sur mon smartphone, assise en tailleur dans le fauteuil au salon avec de la musique sur mes oreilles 🎼🎵 et mes chatons à mes côtés 🐈
Les 7 images/actions des dés :
☆ valise
☆ robe
☆ aimant
☆ (flocon de) neige
☆ 2 phylactères = discussion
☆ haut-parleur
☆ (smiley représentant la maladie) fièvre
Charline devait aller porter une valise à sa grand-mère. Sa Nany était malade et avec sa fièvre, elle n’osait pas sortir. Surtout que dehors, de gros flocons de neige dansaient dans les rue de Liège.
C’était l’hiver et, à 17h30, il faisait déjà sombre malgré la blancheur de la neige qui persistait sur les pavés de la ville ardente.
Charline n’était plus très loin de l’appartement de sa Nany. Soudain, elle aperçut une robe rouge par terre !
Attirée comme par un aimant par cette robe colorée, la jeune femme s’arrêta un instant, se pencha pour ramasser le vêtement et regarda autour d’elle.
D’habitude, cette heure « de pointe », il y avait toujours du monde dehors, mais en cette fin d’après-midi, Charline était toute seule !
Elle ouvrit alors la valise de sa grand-mère et y déposa la robe.
Quand elle arriva devant l’immeuble de sa Nany, Charline appuya sur la sonnette située tout en haut à droite du grand cadre métallique.
– Oui, c’est pourquoi ? Lui répondit une voix grave, assurément pas celle à laquelle elle s’attendait.
– C’est moi, Charline, est-ce que Nany va bien ? Elle n’avait pu dire autre chose, prise au dépourvu…
– Que tu as une belle voix, Charline ! Nany se repose dans son lit, mais viens, monte donc la voir.
L’inconnu avait répondu avec une voix forte, à la fois aigüe et grave un peu comme si elle sortait d’un haut-parleur.
Avez-vous deviné à quel conte je pensais en écrivant ce petit bout d’histoire ? 😉
