Quatrième jour du Nanowrimo et j’ai déjà l’impression que ça dure depuis dix jours tellement j’ai écrit. Je n’avais plus rien écrit sur cette longueur depuis… 1 an. Oui, en avril 2021, j’avais écrit « La petite fille du Togo » en quelques jours. J’avais une idée plus précise qu’aujourd’hui. Je savais ce que j’avais envie d’écrire, je connaissais déjà ma petite héroïne, j’avais le « pouvoir magique » des animaux. Quand j’ai commencé à parrainer pour de vrai, le petit Gédéon, au Togo, toute la trame de mon livre est venue en une fois. L’histoire de sa vie, sa véritable histoire, un drame, serait mon démarreur.
Ici, j’écris à « l’aveugle ». Comme je l’expliquais hier, je ne sais jamais ce que je vais écrire quand j’ouvre mon ordinateur le matin. Quand je clôture une séance d’écriture, je laisse plein de possibilités à mon imagination pour le lendemain. Elle n’a que l’embarras du choix je diras :-)
Sur les petites feuilles que j’ai accroché sur ma bibliothèque, pour avertir ma petite famille de mon défi d’écriture durant tout ce mois d’avril, j’avais imaginé ceci :

Précision : je me réveille spontanément à 4h30 – 5h, généralement, dimanche compris (grâce à mes chats). Je vais dormir assez tôt, 22h au plus tard. Ceci explique cela ;-)
Si j’étais hyper motivée au J-1 et au J1 du Nano où je me suis préparée mentalement, et où j’ai écrit en effet entre 5h et 6h et entre 20h et 21h, je n’ai pas tenu ce rythme. Le matin est toujours le moment où je suis la plus active, la plus inspirée, la plus dynamique, la plus… survoltée. En effet, une fois le souper avalé, grosse baisse d’énergie et de volonté pour écrire. Mais cela n’est pas grave, car je pense que j’ai trouvé un certain rythme dans tout ce chaos. J’écris environ 1000 mots/ heure. Si j’ai le temps, je peux écrire deux heures d’affilée et donc aligner plus ou moins de 2000 mots.
Le 1er avril tombait un vendredi. J’étais aphone et fatiguée ce jour-là, mais j’ai été travailler et j’ai conduit les enfants à l’école. Ce premier jour, j’ai donc écrit une heure le matin et une heure le soir.
Samedi 2 avril, j’ai écrit deux heures le matin.
Dimanche 3 avril, cataschtroumpf ! J’ai subi de plein fouet un violent vertige (VPPB pour les connaisseurs et connaisseuses) qui a démarré à 4h du matin quand j’ai voulu me tourner dans mon lit, pour me mettre sur le côté gauche et dormir encore une demi-heure ou une heure selon les réveils-chats. Terrible erreur qui m’a coûté 4 heures d’intenses vertiges, de nausées, de frissons, de maux de tête… Après qu’il soit « parti », que j’ai fait deux siestes, pris un cachet contre ce genre de vertiges, mangé un bout à midi, j’ai pu (j’avais tellement envie, les doigts me démangeaient) écrire mes 2000 mots l’après-midi. Sauf que ça m’a pris plutôt trois heures, car cerveau au ralenti.
Grâce à ce VPPB (ou plutôt grâce à ma microkiné), j’ai donc retrouvé ma voix après 12 jours d’aphonie ! Après le vertige, c’est une nouvelle douleur qui m’a enquiquiné grave (pour rester polie) : névralgie d’un nerf trijumeaux !! Jamais eu ça et je peux vous dire que, oui, des décharges électriques dans la face, ça fait un mal de… dragon !
Bref, les petits bobos, le stress, la fatigue s’accumulent pour le moment chez nous, dans la famille. Étant donné mon extinction de voix totale fin de la semaine dernière, j’ai pris congé début de cette semaine pour récupérer. Mon boulot consiste à 80% de mon temps à répondre au téléphone… ça ne le fait pas en chuchotant. Belle idée que j’ai eue. Même si j’ai retrouvé ma voix, le vertige et le nerf trijumeaux de m…e m’ont complètement épuisée.
Ce lundi 4 avril, j’étais bien réveillée à 5h, mais alors là, aucune mais absolument aucune envie d’écrire. J’ai fait le strict minimum pour les chats (remplir leur panse affamée), puis zou, re dodo. Et ce n’est qu’au milieu de la matinée que j’ai pu émerger et m’installer derrière mon clavier pour pianoter tranquillement mes 2000 mots du jour :-)

En plus de mon quota quotidien de mots que je pense avoir trouvé et que je vais essayer de garder un maximum afin de pallier aux jours « malade » ou « pas envie » ou « sans énergie » ou aux jours « j’en ai marre » qui vont arriver à mon avis vers la mi-avril, j’écris un article, que vous lisez en ce moment-même, sur mon blog et je partage des photos ou quelques mots dans le groupe Nano du camp d’avril sur FB qu’une copine d’écriture a ouvert.
Je ne pourrai bien sûr pas faire cela tous les jours, même si j’en aurai envie, pas sûre d’en avoir le temps quand je reprendrai le travail !
En ce 4e jour de Nanowrimo, je vous livre d’autres détails sur mon histoire :
- Une Mésange cendrée est l’un des animaux disparus que je décris
- Un château dans les nuages est le repère secret d’un couple étrange
- Mon héroïne a un pouvoir particulier extraordinaire
