Une lecture jeunesse à conseiller à tous les adultes en quête d’aventures :-)
La fleur perdue du chaman de K., par Davide Morosinotto, traduit de l’italien par Marc Lesage et édité dans la collection Medium de l’école des loisirs.

Mais avant tout, laissez-moi vous présenter le livre, un « objet », un véritable petit bijou graphique : plans sommaires divers, dessins d’animaux pour démarrer chaque chapitre (un coup d’œil à cette image et on sait d’office qui parle), polices de caractère variées, caligrammes et autres jeux d’écriture en forme de dessin, fond étoilé, etc.








L’histoire
Laila n’est encore qu’une enfant quand elle rentre à l’hôpital. Elle doit passer un tas d’examens, les médecins ne savent pas encore quel est le mal qui la ronge depuis plus d’un an.
Le cadre est posé. Une enfant. À l’hôpital. Une maladie inconnue ou mal connue qui semble grave.
Laila est la fille d’un diplomate. Ses parents veulent les meilleurs soins. Originaire de la Finlande, sa famille vit depuis un bon moment en Argentine. Et c’est dans un hôpital du Pérou que tout commence. En 1986.
L’aventure commence très tôt, dans la bibliothèque même de l’hôpital. Laila et son nouvel ami, El Rato, vont découvrir un journal extraordinaire, tenu par un médecin. Lors d’une expédition scientifique, ce médecin a découvert une fleur très rare et très exceptionnelle. Exceptionnelle par ses vertus thérapeutiques que seul un étrange chaman d’un village perdu quelque part en amazonie connaîtrait. Seulement voilà, ce journal date de près de 40 ans, Laila n’est pas certaine qu’il soit encore en vie. Ni si la fleur existe vraiment, pas plus que la réalité sur ses pouvoirs guérisseurs.

Voici un voyage littéraire qui va me laisser des traces ! Un petit bijou de 520 pages. Entre aventures, inquiétudes, exploits teintés d’inconscience, amitiés et maladie, j’ai suivi Laila dans sa quête impossible, quête de l’impossible. J’ai ressenti ses émotions, ses doutes, ses espoirs. J’étais auprès d’elle en toutes circonstances. J’ai même versé des larmes, oui, je suis une grande sensible.
Et la fin est remarquable. Un soupçon de chamanisme expliqué simplement, fidèlement. Cela ne m’ a fait qu’apprécier ce livre encore plus !
Une leçon de courage, de patience et de résilience à faire lire au plus grand nombre.
Emprunté à la bibliothèque, quand j’irai le remettre, j’irai en quête d’un autre livre de cet auteur, véritable conteur moderne.

Coup de cœur véritable. ❤
