Mes dons reversés pour mes livres autoédités

Depuis 2011, j’autoédite mes livres avec l’aide d’Atramenta. Voici un petit récapitulatif de mes commandes, de mes « gains » et des dons que j’ai pu reverser aux différentes associations choisies.

J’écris principalement pour la jeunesse et je suis sensible à la cause environnementale, de la nature, des animaux et celle des enfants malades, en situation précaire, fragilisés…

Pour les livres que j’autoédite, je choisis généralement une association locale, en Belgique à qui reverser les bénéfices des ventes.

N’étant pas de nature très extravertie, il m’est toujours difficile de me mettre en avant pour « me vendre ». La confiance en moi augmente avec le fil du temps et surtout avec les retours de mes lecteurs, fidèles pour certains depuis le début de mes pas en tant que passeuse d’histoires.

Si l’association bénéficiaire s’investit dans ma démarche et m’aide à vendre mes livres, le montant du don qui leur sera reversé peut vraiment être impressionnant (pour moi) !

Pour 2021, mon second roman jeunesse (titre provisoire) « La petite fille du Togo« , j’ai envie de déplacer des montagnes pour l’association bénéficiaires : Yalla ! En avant ! Plus j’ai de contacts avec les bénévoles, la présidente, les autres parrains et marraines des enfants, qui travaillent dans et pour cette association humanitaire, plus j’ai envie de faire exploser le compteur des ventes (rires)… mais ça, c’est une autre histoire. Et elle est pour tout bientôt ! (à suivre)

Raconter des salades de contes
  • Raconter des salades de contes

Commande de livres : 55

Association bénéficiaire : Rêve d’enfant de Liège

Montant du don : 200 euros

Livres vendus : 45



Démarrer au quart de tour

Commande de livres : 55

Association bénéficiaire : Centre de revalidation pour animaux sauvage de l’Aquascope de Virelles

Montant du don : 120 euros

Livres vendus : 40


  • Faire pousser des oiseaux

Commande de livres : 120

Association bénéficiaire : Make a wish (Sud, à Bruxelles)

Montant du don : 500 euros

Livres vendus : 139


  • Un oiseau peut en cacher un autre

    Commande de livres : 58

    Livres vendus : 32

    Reversé à moi-même : +/- 50 euros +rentrée dans mes frais d’impression, publication, envois postaux

Un oiseau peut en cacher un autre

Rien qu’avec le titre, pourriez-vous me dire quelle histoire aimeriez-vous entendre/découvrir ?

Ces histoires sont toutes dans mon premier recueil autopublié avec Atramenta : un oiseau peut en cacher un autre.

Je souhaiterais adapter mes propres histoires pour les conter oralement.

Si vous n’avez pas le livre chez vous, je vous propose de découvrir les premières histoires… je mettrai les prochaines en ligne bientôt.

Rififi chez les mésanges

Aphone

Scar l’escargot

La guerre des becs

Il est né… le terrible enfant !

Œil pour œil, bec pour bec

Le dernier des pétrels

Princesse Clématite

Une histoire de lapin.

Il faut sauver le petit Dio !

Les maisons-pomme

Martinets cherchent toit pour nidification

Le Chevalier

Grand merci pour votre réponse. :-)

Les 3 petits cochons et le chat botté

Pour ma formation contes avec Chantal, voici l’histoire que j’ai choisie pour la conter oralement : les 3 petits cochons et le chat botté.

Cette histoire, à l’origine, a été écrite à l’occasion de l’atelier d’écriture Tisser les mots.

Vous pouvez la retrouver dans mon dernier recueil auto-publié : Démarrer au quart de tour.

Je vais la retravailler légèrement afin qu’elle corresponde mieux avec ce que je souhaite transmettre aujourd’hui, à l’occasion de cette formation :

  • l’univers d’une salade de contes (héros/ennemis//situation initiale/péripéties/élément déclencheur/dénouement…)
  • l’abandon de chats
  • l’alimentation d’aujourd’hui
  • les expressions

Les 3 petits cochons et le chat botté

Il était une fois une fée marraine hyperactive qui souffrait d’hyperacousie et d’impatience, on la disait faribolistique. On lui avait confié la garde des 3 petites cochonnes qui s’appelaient Lala, Lili et Lali.

D’expérience, la fée marraine savait que les élever ne serait pas une tâche facile, elle ne se souvenait que trop bien de leurs cousins, les 3 petits cochons : Nif Nif, Naf Naf et Nouf Nouf.

Dynamique comme elle était, elle avait réussi, à force de persévérance, à ce que l’un des trois finisse architecte maçon et influence les autres. Elle avait donc cru qu’elle y arriverait chez ces demoiselles et avait poursuivit ses efforts en se concentrant sur l’éducation de l’aînée qui semblait la plus intelligente, la plus posée et la plus débrouillarde.

Mais les années passant, la fée marraine vieillissant, elle devenait plus sensible au bruit et sa patience fondait comme neige au soleil.

Un jour, Lala et Lili se disputaient en poussant des grognements aigus de petit cochon qu’on égorge. Elles n’étaient pas d’accord sur la façon d’habiller la cadette, Lali, et celle-ci était prise à partie par l’une, puis par l’autre. Et c’est au moment où la salopette rose avec des paillettes mauves se déchira que Lali se mit à pleurer comme une fontaine et que la fée marraine explosa.

— Je n’en peux plus de vos disputes, de vos cris, de vos jérémiades, de votre comportement de vilaines petites cochonnes !

Les mots éclataient dans l’air, grondant, menaçant, et fouettant les oreilles des 3 petites sœurs. La marraine joua de sa baguette magique et en un tour d’étincelles et de poudre magique volante, elle se retrouva au milieu de la forêt bleue[1] avec les 3 petites cochonnes sous les bras.

HOP ! Elle les jeta à terre, lança un tourbillon de feuilles mortes et disparu aussi vite qu’elle était venue.

Dans la forêt bleue, un silence noir s’abattit sur les 3 petites créatures roses. Plus un cri ne perça, plus une larme ne roula. Lali renifla comme seuls les petits cochons savent si bien le faire et osa un timide « où sommes-nous ? »

Lala, l’aînée réfléchit très vite et lui répondit :

— Nous sommes dans la forêt bleue, en Belgique, la forêt la plus étrange qu’il soit où les arbres sont bleus.

— En quoi est-ce qu’elle est bizarre cette forêt ? demanda Lili.

— Les arbres se ressemblent tous ; en journée, ils se confondent avec le bleu du ciel et la nuit, le noir les engloutis, expliqua Lala d’une voix mystérieuse et envoûtante.

— Ma… Ma… Marraine nous a… a… abandonnées ! pleurnicha Lali.

Nous sommes dans l’après-midi. Le ciel est d’un bleu chaleureux, et les arbres, en tenue de camouflage, sont parsemés de petites taches blanches ressemblant à des nuages de beau temps. De fait, ils se ressemblent tous ; certains sont un peu plus petits ou un peu plus gros que d’autres, mais aucun n’a de caractéristique particulière.

C’est pour cette raison que ceux qui pénètrent, de gré ou de force, dans cette forêt, n’en ressortent que très rarement. Ils s’y perdent et par épuisement, par défaite, ils décident de s’installer dans cette forêt pour l’éternité.

Nos 3 petites cochonnes ne savent pas que le peuple de cette forêt est condamné à ne jamais sortir du couvert de ces arbres. Lala s’en doute, mais elle ne veut pas faire peur à ses sœurs et se tait donc. Lili réfléchit à sa nouvelle situation et commence à ramasser tout ce qu’elle trouve à terre pour marquer son chemin. Quant à Lali, son groin coulant de morve, c’est comme si le monde s’écroulait sous ses pattes. Elle n’aime pas cette forêt, elle est fatiguée et elle veut rentrer à la maison.

Cinq minutes s’écoulent avant qu’un nouveau malentendu n’éclate entre les frangines. Chacune se rejetant la faute, accusant l’autre d’avoir crié trop fort et d’avoir provoqué la colère de la fée marraine.

Tout à coup, attirée par les cris et les grognements, une petite créature presque toute de noir vêtue, fait son apparition : c’est un chat, pas très grand ni très gros. Il se déplace sur ses deux pattes arrière et les interrompt :

— Excusez-moi mesdemoiselles, auriez-vous vu mon autre botte ? Mon maître m’a pris pour un chien quand il l’a lancée pour que j’aille la chercher… enfin, je crois, ces derniers temps, il avait l’air d’en avoir marre que je traîne entre ses pattes. Enfin bref, je ne vais pas vous raconter toute ma vie, il paraît que je suis trop bavard… Avez-vous donc aperçu une botte comme celle-ci ? dit-il en montrant celle qui lui restait.

À la vue de ce petit chat, trop mignon, trop bavard, on entendit d’une seule et même voix :

— Oooh ! Il est trop chou.

Et sans lui laisser le temps de comprendre, les 3 sœurs se jettent sur le chat, le prennent dans leurs bras, le caressent, lui donnent des bisous tout doux. Il en perd sa deuxième botte et sa voix. Finalement, ce n’est pas si mal de se faire dorloter par ces filles… il en oublie vite la raison de sa venue et se laisse choyer tout le reste de l’après-midi.

Pour une fois que Lala, Lili et Lali sont d’accord sur une chose, personne n’oserait interrompre cet élan d’affection et cette solidarité fraternelle.

Arrive le soir. Les ventres crient famine. Les petites cochonnes se décident de bouger leur popotin pour chercher à manger. Emmitouflé dans les vêtements que les filles ont assemblés rien que pour lui, le chat botté, qui n’est plus chaussé, attend patiemment qu’on vienne lui apporter à manger. C’est qu’il aime se faire servir le coquin !

Lala, Lili et Lali partent dans trois directions diffé­rentes.

Aie aie aie, elles se perdent rapidement et ne retrouvent plus leur chemin !

Trois heures passent quand le chat, affamé, décide lui aussi de bouger un peu son derrière. Il parle, parle, parle… tout seul. Il miaule, miaule, miaule, toujours tout seul. On ne voit pas très bien ce qu’il fait, mais il fait quelque chose. En grattant le sol, il miaule encore et toujours. Puis, après avoir creusé et retourné la terre sur un bon morceau de terrain, il regarde derrière lui, puis à gauche, enfin à droite. Il n’y avait personne. Rassuré, il lève la patte et se soulage. Il fait pipi ! Partout ! C’est qu’il en a une grande vessie à vider. Une fois son besoin terminé, il se réinstalle au centre de son nouveau territoire et patiente. Il ne doit pas attendre bien longtemps, car très vite, quelque chose pousse de la terre. Partout où il a gratté (et pissé), un mur se dresse ! Et, étrangement, un parfum épicé (é-pissé) envahit la forêt.

Au même instant, une note de musique perce le silence relatif de la forêt à moitié endormie. Les habitants habitués savent ce que cette mélodie signifie : le grand méchant loup va à la pêche au cochon. Tel un magicien, le loup souffle dans sa flûte enchantée. Attirées par la musique envoûtante tel un moustique par le sang, les 3 petites cochonnes, perdues, marchent dans la même direction : celle du loup ! Mais, mais… le loup s’arrête tout à coup de souffler dans son instrument. Il a senti une odeur bien meilleure que celle des 3 petites sœurs. Une odeur qui lui fait baver, légèrement épicée, légèrement sucrée ; ça fait si longtemps qu’il n’a plus goûté à une telle gourmandise. Il marche un peu, renifle, puis siffle dans la flûte. Il marche, renifle, siffle. Il renouvelle cette combinaison quinze minutes durant. Puis, il s’arrête définitivement. Les 3 petites cochonnes aussi. Sans le faire exprès, il a ramené les sœurs tout près de leur ami botté. Et ce qu’il voit, ce que les filles voient, est ahurissant. Devant cette petite troupe étrange se dresse un véritable château en pain d’épices !

Lala, qui n’en revient pas, est la première à retrouver la parole :

— Mais, tu es un magicien ? Tu aurais pu nous dire que tu savais faire pousser de la nourriture, cela nous aurait évité de nous perdre en pleine forêt, rouspète-t-elle l’estomac dans les talons.

Le chat a perdu sa langue, il ne répond pas, car derrière Lala, Lili et Lali, le grand méchant loup se lèche les babines. Le chat se serait bien caché sous sa cape d’invisibilité, mais il l’a prêtée la semaine dernière à Riz Pot’Heure (lire à voix haute). Alors, il pointe le loup avec une griffe tremblante et marche à reculons s’enfermer dans son abri délicieux.

Face à face, le loup ne mâche pas ses mots envers les petites cochonnes :

— Le deal est simple. Vos vies sauves à toutes les trois contre le pont en pain d’épices et ses chaînes en sucette.

— Pardon ? Osa demander Lili. Vous nous délaissez pour du sucre ? C’est du délire !

Le loup, un peu rouge de honte, avoue :

— Oui, je préfère les friandises à la viande.

— Par mes moustaches, j’ai tout entendu ! Bien sûr que je lui offre volontiers le pont, s’il vous laisse saines et sauves. J’ai besoin de vous, mesdemoiselles, j’ai un ronron dans la gorge qui veut sortir. Et puis, j’ai plein d’histoires à vous raconter.

[1] Forêt bleue : elle existe bel et bien ! Elle s’appelle plutôt le Bois de Hal, il se situe en Belgique, à 30 minutes de Bruxelles. Entre le printemps et l’été, le sol se couvre de jacinthes sauvages, donnant le nom féerique de forêt bleue.

Don au Creaves de Virelles

Grâce à mon recueil « Démarrer au quart de tour », j’ai déjà pu verser un 1er don d’un montant de 120 euros pour le Creaves de Virelles. Tout ceci n’est possible que grâce à vous ! MERCI !

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Il servira à ce projet, car le centre reçoit de plus en plus d’animaux blessés, malades, perdus, accidentés, etc.

Je ferai un second versement plus tard, fin de l’année 2017 et j’espère qu’il sera aussi important que ce premier :-) Je n’ai actuellement plus de livre en stock, chez moi, mais vous pouvez toujours le trouver sur Atramenta (commande en ligne), ou à la Maison Liégeoise de l’Environnement , à l‘Aquascope de Virelles bien sûr, ainsi qu’à la Ligue Royale Belge pour la Protection des Oiseaux. Il reste également quelques exemplaires chez mon libraire, à Liège.

N’hésitez pas à me contacter pour tout renseignement !

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Je vous rappelle que mon livre est également disponible en multi formats numériques ;-) c’est moins cher et pourtant la même somme est reversée dans l’action ! Pensez-y : pratique, facile et rapide.

Démarrer au quart de tour reçoit le soutien de la LRBPO

Après la Boutique Verte de la Maison Liégeoise de l’Environnement, c’est au tour de la Ligue Royale Belge pour la Protection des Oiseaux de soutenir mon recueil « Démarrer au quart de tour » :-)  Que de bonnes nouvelles ces derniers jours, on dirait qu’elles viennent avec le soleil.

Et parce que je vais commencer un petit cahier de pensées positives, je ne vais parler que des bonnes nouvelles qui m’entourent, ainsi, les mauvaises ondes n’auront aucune emprise sur moi…

Dans les prochains jours, je vais donc m’appliquer à créer de petites bannières jolies, colorées et pétillantes pour ces associations. Un peu plus de nature sur mon blog d’écriture  ;-)

Et une petite photo d’un oiseau plusieurs petites photos d’oiseaux que j’aime beaucoup, rien que pour me faire plaisir, et j’espère faire plaisir à vos yeux aussi ! Photos que j’ai faites moi-même… j’essaie d’apprivoiser le nouvel appareil photo que je me suis offert il y a presque un an déjà !

Geai des chênes
Geai des chênes

Foulque macroule
Foulque macroule

Pie bavarde
Pie bavarde

Pie bavarde qui voulait ressembler à un avion
Pie bavarde en vol

Poule d'eau
Poule d’eau

Grèbe huppé
Grèbe huppé

Démarrer au quart de tour en boutique

Après un dépôt dans une petite librairie de mon quartier, voilà que « Démarrer au quart de tour » trouve sa place sur les étagères de la Boutique Verte de la Maison Liégeoise de l’Environnement ! Et il va aussi bientôt se retrouver avec ses 2 autres petits frères : « Faire pousser des oiseaux » et « Un oiseau peut en cacher un autre ». Si ça, ce n’est pas chouette ! Cette bonne nouvelle fait du bien au moral et me donne vraiment envie de poursuivre mon petit chemin d’écriture.

J’espère que ça va « marcher », car pour le moment, les ventes ne décollent pas bien haut. Mais je vois dans ma boule de cristal que d’autres bonnes nouvelles vont suivre pour ce dernier recueil.

Je ne vous en dis pas davantage pour aujourd’hui… quand ça se confirmera, je mettrai un nouvel article sur mon blog.

MLE boutique

Le bazar des mauvais rêves, Stephen King

bazar-des-mauvais-reve-st-kingTitre : Le bazar des mauvais rêves
Auteur : Stephen King
Traduction : Océane Bies et Nadine Gassie
Édition : Albin Michel
Genre : recueil de nouvelles
Année d’impression : septembre 2016
Nombre de pages : 600
Note personnelle : 7/10

20 nouvelles se partagent les 600 pages ! Il y en a certaines que j’ai moins bien aimées, d’autres adorées… je vous mets ici mon avis sur mes préférées. Avec un petit extrait « clin d’oeil » pour la passionnée des oiseaux que je suis :-)

Ces avis ne sont pas dans l’ordre des nouvelles dans le livre. Petit détail sur ce recueil : avant chaque nouvelle, l’auteur nous raconte comment il en est arrivé à écrire cette histoire ! J’aime ça.

UR : un prof de lettres reçoit par la poste une liseuse pas comme les autres. Et pour montrer qu’il n’est pas hasbeen, il décide de montrer à ses élèves et à son ex petite copine qu’il n’est pas un dinosaure en se promenant partout avec cette machine. Mais celle-ci s’avère être très spéciale et unique. Comment va réagir ce professeur quand il découvrira que son auteur préféré a écrit un autre livre qu’il n’a jamais lu ? Et si le monde littéraire était bien plus vaste qu’on veut bien nous le faire croire ?

Une nouvelle écrite au lancement des Kindle (liseuse d’Amazon)… un passage moins aimé, mais histoire fort appréciée.
Extrait bref  » Il lui vient à l’esprit que la rancune était une sorte de méthadone pour amants, mieux en tout cas que le sevrage brutal et le manque ».

Necro : un journaliste pas fort doué pour ce métier parvient un jour à décrocher un job pour un journal on-line. Il est rédacteur de la rubrique On dit du Mal des Morts. Et là, il excelle dans cette rubrique même si lui pense l’inverse. Un jour, suite à un conflit, il écrit avec colère la nécrologie de la personne avec laquelle il s’est disputé… et celle-ci décède !

Le petit dieu vert de l’agonie : un riche homme d’affaire se fait soigner depuis 18 mois suite au crash de son avion. Il est le seul survivant de cet accident. Son infirmière particulière ne supporte plus ses plaintes et surtout le fait qu’il ne fasse aucun effort pour aller mieux. Elle s’est tue jusqu’ici, trouvant qu’elle est plutôt bien payée. Mais le jour où le malade fait appel à un prêtre qui prétend pouvoir le libérer du démon de la douleur qui l’habite, l’infirmière crie au charlatan… pourtant la bestiole qui se repaît de la douleur de son patron est bien réelle…

Plus jamais, vous ne verrez une balle de tennis de la même façon :-)

À la dure : un publicitaire coach un stagiaire sur leur nouvelle campagne quand il se rappelle tout à coup un détail sur les post-it qu’il a laissés à la maison comme autant de messages d’amour à sa femme. Sa femme souffrant d’une vilaine bronchite, il ne veut pas qu’on la dérange pour un stupide rat crevé qui pue. Et ce n’est pas parce qu’il a un odorat déficient que le concierge peut se permettre de rentrer chez lui n’importe quand.
Super bien tourné ! J’ai presque été bernée jusqu’à la fin.

Batman et Robin : un 60tenaire et son père atteint de la maladie d’Alzheimer vont dîner tous les dimanches dans un petit restaurant. Un jour, en sortant de ce resto, sur la route, il y a un accident impliquant père et fils. L’autre conducteur n’est pas très gentil, et il s’en fout de ne pas avoir d’assurance…
Le père a peut être des trous de mémoires, mais il n’a pas tout perdu !

Mile 81 : Pete 10 ans ne peut pas accompagner son grand frère dans un circuit à vélo « de la mort qui tue »… alors il va s’amuser tout seul sur une ancienne aire d’autoroute, fermée aujourd’hui. Cet endroit abandonné sera la scène de crimes aussi horribles qu’incroyables, impensables et irréels.
Une nouvelle genre de la voiture Christine, du même auteur…

La dune : un vieux juge de 90 ans se rend encore tous les matins en kayak jusqu’à sa petite île, sa dune. Il y est accro. Il ne peut pas s’en empêcher malgré les terribles souvenirs qui y sont liés. Un jour il presse son avocat de rédiger son testament. Pourquoi ce soir et pas demain ou la semaine prochaine ?

Fin géniale ! 😊
Mots de l’auteur pour introduire cette nouvelle : l’esprit d’un écrivain est un dépotoir d’informations bizarres
Extrait : « Ouste ! » s’écrie-t-il de cette voix qu’à présent il déteste – cassée et tremblotante, la voix d’une vieille mégère en robe noire. « Ouste, ouste, salopiot de malheur ! Va t’occuper de tes affaires ! »
Après avoir brièvement ébouriffé ses ailes déguenillées, le vautour reste exactement où il est. Ses yeux perçants semblent dire : Mais, monsieur le Juge… aujourd’hui, c’est vous mon affaire.