Se consumer par tous les bouts,
Être dépassée par absolument tout.
Ne pas comprendre ce qu’il se passe,
La moindre chose, le souffle qui lasse.
L’énergie qui me traverse un jour,
L’espoir qui voyage, et puis qui passe son tour.
Le lendemain, c’est déjà terminé,
L’envie, le désir, s’est envolé.
Ne plus comprendre le monde,
De mes réactions, en avoir tout le temps honte.
La force, la confiance en moi,
Tout doucement, sûrement, elle s’en va.
La foule, le bruit, le toucher,
Tout cela ne fait que m’irriter.
Les cris étouffés, les angoisses enfouies, les pleurs libérés,
Ne sont que le reflet de toutes mes peurs,
De toutes mes questions,
Dont je ne trouve aucune solution.
Et les larmes, en silence, recommencent,
Je me noie dans une indescriptible souffrance.
Je porte une nouvelle étiquette,
Un fardeau qu’il faut admettre.
Il faut parfois savoir accepter,
Qu’il y a des moments, dans la vie, qu’on ne plus supporter.
Il paraît que cela ne dure qu’un temps,
Que ça va passer, tout comme la pluie ou le vent.
Alors, je découvre la patience,
Qui n’est jamais facile, ce n’est pas une science.
Mais plutôt un trait de caractère,
Que j’aimerais taire.
Tout comme la perfection et la maîtrise de tout,
Sont des choses dont je ne viens plus à bout.
Et reviennent les sanglots,
Tout cela, aujourd’hui, est mon lot,
De mes journées, de mes nuits coupées,
De mes cauchemars, de mes idées, de mes pensées avortées.