Rétrospective 2021, partie 7 (fin)

Dernier jour pour ma rétrospective 2021. Dernier jour, car sept jours était la durée que je m’étais fixée pour vous parler, quotidiennement, de l’année écoulée.

J’aurais pu choisir de consacrer cet article entièrement à mon livre « La petite fille du Togo ». Mais je tiens à vous parler encore de deux romans que j’ai lus ainsi que d’une BD que j’ai découvert et qui a un lien avec ces romans 😉

La magie est partout autour de nous : magie de Noël, magie d’une naissance, magie d’un amour, magie d’une guérison, etc. Bien sûr, il y a la bonne et la mauvaise magie. La magie blanche et la magie noire. La magie et la sorcellerie.

Durant le dernier trimestre de cette année, je me suis plongée dans l’univers magique de Magic Charly, tome 1 & 2, d’Audrey Alwett. Le nom de cette autrice me disait vaguement quelque chose, sans plus. Et puis, le « franc est tombé » : Le mot qui arrêta la guerre ! Vous savez cet album qui fait partie de ceux que j’aime particulièrement, des éditions nobi ! nobi ! collection « Soleil flottant », avec les légendes japonaises ? Eh bien, oui ! C’est la même autrice ! En réalité, cette femme qui va bientôt fêter ses 40 printemps, a écrit bien des livres, principalement des séries bandes-dessinées. Ici, ses deux romans m’ont emmenée dans le monde de Charly, un adolescent qui a été élevé par sa mère et qui a vécu sa petite enfance entourée de magie secrète grâce à sa grand-mère. Grand-mère qui, du jour au lendemain, disparait et perd la mémoire.

« On peut avoir un chat doué de capacités hors du commun et tout ignorer de l’existence des magiciers. C’est le cas de Charly Vernier, jusqu’à ce qu’il découvre que sa grand-mère pourrait être un membre éminent de cette société. Mais elle court un grave danger. S’il veut la sauver -et se sauver lui-même- Charly n’a pas le choix, il lui faut devenir apprenti magicier.

Beignets de prédilection, grimoires volants, serpillière enchantée et pilleur d’âmes… Bienvenue dans le monde ensorcelant de Magic Charly !

Audrey Alwett, autrice de la bande dessinée Princesse Sara, nous plonge dans une aventure de grande fantaisie, à la croisée des univers de Terry Pratchett, J. K. Rowling et Miyazaki. »

Hayao Miyazaki est un dessinateur, réalisateur et producteur de films d’animation japonais. Il est co-fondateur du studio Ghibli. Je crois que j’ai vu presque tous ses animes, je vous en ai parlé brièvement de l’un d’entre eux avec « Le Château des nuages ». Il a également tourné les animes de deux ou trois albums, contes japonais, des éditions nobi ! nobi ! que j’ai à la maison.

Magic Charly rentre bien dans cet univers fantastique, fait de magie, d’énigme, d’univers parallèle où tout est possible, même l’impossible.

Dans le tome 2, on retrouve bien sûr notre héros, mais dans une fâcheuse position puisqu’il a été emmené à Saint-Fouettard, une sorte de prison pour jeunes magiciers qui ont fait des bêtises.

« Petits poissards, croquemitaine, poulpiquets, course folle de citrolles… Retrouvez le monde ensorcelant de Magic Charly !

Saint-Fouettard ! C’est dans cette sinistre institution pour jeunes magiciers indisciplinés que sont envoyés Charly et Sapotille. Alors que des forces malfaisantes œuvrent pour prendre le contrôle de la magie, les deux amis sont plus que jamais déterminés à agir. Mais comment lutter quand on n’a aucun sortilège sous la main ? »

Durant cette rétrospective, je n’ai pas mis les couvertures des romans, recueil de contes ou de poésie. Ici, je vous les mets, car je les trouve superbe, tant par les dessins, que par la texture (en relief) et tout le reste 😊


Et la BD dont je souhaite vous parler, eh bien, Audrey Alwett en est ici la co-scénariste : Le Grimoire d’Elfie. Un petit clin d’œil à son roman se retrouve même dessiné dans une case du premier tome. Éditée chez Drakoo, cette série se retrouve pour moi, dans la même « case » que Le carnet de Cerise : BD spéciale, presque de luxe. Dans les faits, effectivement, un titre de cette collection coûte entre 4 à 5 euros plus cher que les BD traditionnelles. Pourquoi ? Je pense qu’il s’agit ici d’une question de qualité de papier (plus épais), même la couverture semble plus rigide que les autres, sans doute dû à son revêtement plus doux, plus épais. Sur les couvertures, il y a aussi des détails qui ne sont pas vraiment en relief, mais d’une autre texture imprimée, brillante. La mise en page intérieure est aussi différente. Des cases plus grandes, de formes différentes, avec parfois des images qui prennent la moitié d’une page et des souvenirs ou des rêves dessinés sans case, mais en alternant du texte et des images à la manière d’un journal intime.

Si j’ai été immédiatement sous le charme des dessins, l’histoire, les histoires sont tout autant passionnantes que le roman. D’une autre manière puisqu’ici, le héros est une petite fille, plus jeune que « notre Charly » et que son quotidien se déroule dans la vraie vie et non pas dans un univers ou une ville magique. Ici, Elfie découvre également son pouvoir, autrement qu’en dessinant des runes à main levée : au travers un grimoire spécial, magique.


Pour un peu rester dans le monde magique, je vous présenterai un seul dessin que j’ai fait au tout début du mois d’octobre : Le chat botté

Nous voici arrivés à la dernière partie de ma rétrospective. Au dernier jour. Au dernier article.

Un dernier partage qui n’est pas des moindres puisqu’il s’agit de mon dernier livre autopublié et vendu au profit d’une association humanitaire.

Mais commençons par le début, voulez-vous ?

Il était une fois un couple d’amis, parents du meilleur ami de notre fils. Ils ont deux enfants. Un garçon de l’âge de notre fils et une fille de deux ans de moins.

Un jour, ils me parlent d’une association qui a son siège à quelques rues de chez nous : Yalla ! En Avant ! Leurs buts principaux sont de venir en aide aux enfants et aux familles en grande précarité d’ici (Belgique) et d’ailleurs (Afrique de l’Ouest). Pour ce faire, ils organisent des parrainages d’enfants et récoltent des fonds en vendant des vêtements et objets qu’ils reçoivent dans leur boutique, le Human Store.  En lisant les infos que l’on me transmet, je trouve cela une bonne idée, le parrainage. Jusqu’ici et pendant 20 ans, j’ai soutenu et aidé diverses associations de nature et de protection des animaux.

Début avril, je suis donc devenue marraine de cœur d’un petit garçon qui vit au Togo. Fin avril, mon amie et moi, parrainons ensemble une petite fille qui vit au Bénin. Je découvre toute l’histoire, toute la triste réalité de la vie là-bas, au Togo, au Bénin et au Burkina-Faso, les trois pays qui sont aidés par l’association humanitaire. Pourquoi et depuis quand mon petit filleul est-il en grande précarité.

J’écris des contes et des nouvelles, pour les enfants et jeunes lecteurs la plupart du temps. Au printemps 2021, j’avais déjà dans la tête un petit bout d’histoire. J’avais une petite héroïne qui ne demandait qu’à vivre, elle pouvait parler aux animaux, les comprendre.

Pour mon livre « La petite fille du Togo », je me suis donc largement inspirée de la vie de mon filleul togolais… Tous les bénéfices de ventes sont reversés entièrement pour les habitants des trois pays que Yalla ! En Avant ! aide.

Mon petit filleul a d’ailleurs reçu ce livre en cadeau pour son anniversaire. Je corresponds souvent avec lui. Il a 10 ans et adore lire. Avec le parrainage, il reçoit un colis alimentaire mensuel, va à l’école et s’il est malade ou blessé, il est soigné. Il en va de même pour notre petite filleule au Bénin. Et ma maman fait la même chose pour son filleul du Burkina-Faso.

Pour en savoir plus sur ce projet et sa cause, clic ici 😊 (car ce livre, c’est aussi un projet familial et d’amitiés : la couverture du livre est une peinture de ma maman, les dessins d’animaux sont les œuvres de la fille de nos amis !)

Mais ce n’est pas tout, grâce à cette association, j’ai fait connaissance d’autres personnes, de belles personnes dont je suis si heureuse de connaître aujourd’hui : Fabienne et Renée, la Présidente de Yalla ! En Avant ! et sa maman, Christian qui est le responsable belge des parrainages pour les enfants au Togo, Dan le Burkinabé qui est le responsable belge des parrainages pour les enfants au Burkina-Faso, Kinette Delisse et bien d’autres, toutes ces marraines et tous ces parrains qui ont un grand cœur et qui aident tous ces enfants, d’ici et d’ailleurs.

Indirectement, c’est aussi grâce à cette association que ma fille est devenue marraine à son tour. Ma fille adore les animaux et c’est tout naturellement qu’elle a cherché une association, un refuge pour animaux dans notre région. C’est donc Animal sans toi…t qui a conquis son grand cœur. Pour en savoir un peu plus sur ce refuge, je vous invite à lire la partie 3 de ma rétrospective. Et les liens ne s’arrêtent pas là puisque, au refuge, nous avons rencontré Jean-Michel, Président de l’association Wolf Eyes ! Jean-Michel est le frère de Fabienne qui est la Présidente de Yalla ! En Avant !

Wolf Eyes, c’est une association qui dénonce la maltraitance des animaux dans les zoos, les cirques et autres parcs animaliers. Comme mon cœur aime toujours autant les animaux, c’est aussi presque naturellement que je propose depuis peu une aide ponctuelle pour Wolf Eyes.

Quand je vous disais que le monde est vraiment petit, enfin la Belgique (rires)

Retrouvez et achetez mes livres sur le site d’Atramenta ;-) ou en passant directement par moi, pour les belges (uniquement pour les deux derniers livres).


Un dernier mot pour vous remercier de m’avoir suivie dans cette rétrospective 2021.

Que 2022 soit la meilleure possible pour vous.

Au plaisir de vous lire, de vous entendre, de vous voir, de faire connaissance avec vous.

À bientôt !

La petite fille du Togo, grand conte pour petits enfants

Comme certaines et certains le savent déjà, c’est la dernière ligne droite pour mon prochain livre qui va bientôt sortir : La petite fille du Togo.

Partez à la découverte du Togo grâce à ma petite héroïne de cinq ans. Bineta vous dévoilera une partie de sa vie et de son secret. C’est au travers de plusieurs ren’cont(r)es d’animaux, qu’elle progressera dans sa quête. Hélas, nous ne vivons pas au pays des Bisounours; la vie n’est pas un long fleuve tranquille pour cette petite fille née en Afrique.

La petite fille du Togo est un conte. Un grand conte pour petits enfants. Mais aussi pour les plus grands. Les plus grands vont d’abord lire pour eux et après, pourquoi pas, partager leur lecture avec les plus petits ? Car ce qui arrive à Bineta est vrai. Du moins, en partie. En effet, je me suis basée sur l’une des raisons qui fait que des milliers d’enfants se retrouvent en grande précarité en Afrique : l’absence des parents. Des parents qui partent, qui se battent, pour chercher un travail, pour gagner un maigre revenu afin de nourrir leur petite ou grande famille. Des enfants en grande précarité, il y en a des milliers en Afrique de l’Ouest. Des parents perdus, décédés, assassinés. Des parents malheureux, malades, impuissants et leurs enfants… Des familles affamées, qui dorment à dix dans une pièce, souvent à même le sol, qui n’ont ni électricité ni eau courante. Des familles qui doivent se battre pour survivre et qui ne réussissent pas toujours à gagner cette bataille.

Au travers l’histoire de Bineta, je partage une tranche de vie d’un enfant que j’apprends petit à petit à connaître. Un vrai enfant, en chair et en os. Un petit garçon de bientôt 10 ans.

Vous allez me demander pourquoi avoir choisi comme héros une petite fille si l’enfant que je parraine est un garçon. Et je vous répondrai que j’avais déjà une histoire avec une petite fille en tête, une histoire avec des animaux, des contes et des proverbes, avant d’écrire. J’avais l’idée générale, mais pas encore le lieu ni la quête, le but, l’objectif de cet enfant. La prise de connaissance de la vie de mon filleul m’a donné toutes ces réponses. Et puis, peu de temps après avoir fait connaissance avec mon filleul, j’ai parrainé avec une amie un autre enfant. Une petite fille de l’âge de Bineta ! Alors comme ces deux enfants que je parraine sont tous les deux en Afrique de l’Ouest, dans deux pays différents, mais proche l’un de l’autre, j’ai décidé de garder l’héroïne comme clin d’œil à ma petite filleule. Ainsi, ce livre, est le leur, à tous les deux.

Tous les bénéfices reçus à l’occasion de la vente de ce livre iront à l’association qui aide ces enfants : Yalla ! En Avant !

Je peux déjà vous confier qu’une partie des bénéfices ira à l’une des personnes responsables des enfants du Togo. Cet argent servira à la fabrication d’un moulin. Ce moulin sera générateur de revenu. Du temps supplémentaire sera dès lors dégagé pour les activités des enfants parrainés.

Une autre partie des bénéfices servira aussi à aider l’association qui est sur place. Je souhaite aider concrètement et non pas en donnant de l’argent « comme ça ». Je me réfère à cette citation que j’apprécie beaucoup et qui a tout son sens pour moi :

Si tu donnes un poisson à un homme, il mangera un jour. Si tu lui apprends à pêcher, il mangera toujours. Lao-Tseu

Une partie des bénéfices ira pour le Bénin donc, pays de ma petite filleule que je co-parraine avec la maman de Lili. Lili qui a illustré chaque chapitre consacré aux contes d’animaux !

Enfin, comme ma maman est désormais marraine d’un petit garçon, mais dans le troisième pays aidé par Yalla ! En Avant !, je souhaite aussi qu’une partie des bénéfices aide l’association qui est au Burkina Faso. Car après tout, la superbe image de couverture, je la dois à ma maman !

Je compte donc sur vous pour m’aider à vendre 3 x 50 livres. Ainsi, je pourrai remettre à chacun des trois pays, un don. Pour ne pas faire de jaloux, la somme remise sera identique :-) Et je reviendrai vers vous un peu plus tard, pour vous décrire les projets que nous aiderons concrètement avec vos dons, avec votre argent.

La petite fille du Togo en chiffres :

  • 10 euros (hors frais d’envoi)
  • 148 pages, impression en noir et blanc
  • papier recyclé, bouffant, 90 gr
  • une 10zaine de dessins
  • 3 jeux en fin de livre
  • Quantité à vendre (en Belgique) : 150

Quelques précisions :

Le but de vendre 150 livres en Belgique, c’est parce que je vais pouvoir commander une belle quantité de livres à un tarif préférentiel en tant qu’autrice. Pour vous, mes amies françaises et amis français, vous pourrez aussi directement passer par Atramenta pour commander votre exemplaire. L’avantage est que, pour la France, les frais de port vous seront offerts. L’inconvénient, vous n’aurez pas de dédicace ni de marque-pages fait pour l’occasion. Mais si vous souhaitez ces deux bonus et si vous êtes prêts à rajouter quelques euros pour les frais d’envoi, je pourrai vous faire parvenir le livre dédicacé et avec le marque-pages :-)

Le lien pour commander mon livre directement sur Atramenta sera disponible dans quelques jours.

À ce jour, 10/10/2021, j’ai déjà 25 livres réservés ! N’hésitez pas à parler de mon livre, de ce projet d’aide humanitaire, autour de vous.

Je reviendrai régulièrement vous donner des nouvelles de l’avancement des ventes et des projets en cours dans l’Afrique de l’Ouest.

Merci pour votre lecture, pour votre soutien, pour vos partages.

Projet d’écriture : roman jeunesse

Je n’avais plus trop envie d’écrire depuis quelques mois. De fait, je dévorais les bouquins ! Aujourd’hui, je ressens l’effet inverse : j’ai une énergie pour écrire, mais plus pour lire (rires).

En réalité, je savais déjà qu’il me fallait un objectif, une « adresse » où aller pour titiller mon inspiration. Et je l’ai enfin trouvée, sans la chercher !!

Depuis peu, je parraine un enfant en Afrique de l’Ouest. De discussion en discussion avec le responsable des parrainages dans cette région et après découverte de la vie de mon premier filleul de cœur, j’ai une énergie folle pour écrire un roman jeunesse, mon deuxième. En effet, jusqu’ici, j’ai beaucoup écrit des recueils, de nouvelles, de contes. Et un seul roman avec « Faire pousser des oiseaux ».

Mais ce sera un roman un peu particulier, car vous pourrez y lire des contes des animaux de la savane et y découvrir la vie difficile d’une petite fille. Si l’histoire et le personnage principal sont inventés, ceux-ci sont basés sur des faits réels et des enfants bien vivants !

Ce livre sera une nouvelle fois autoédité, mais mes économies étant un peu au ras des pâquerettes, je choisirai le système de souscription avant impression et envois des livres. Les bénéfices de ventes seront, bien sûr, reversés dans leur intégralités à l’association humanitaire que je viens de rejoindre.

Mon objectif est transparent : vendre assez de livres pour pouvoir payer tous les frais nécessaires et importants pour mon filleul, pour une durée d’un an. (scolarité, médicaments de soins et de prévention contre la malaria et le paludisme, moustiquaire, dentifrice, nourriture, vêtements, etc.)

Mais, chuut, je ne vous en dis pas plus pour le moment.