Le premier jour du camp NaNo, c’est aujourd’hui !
Ce n’est pas un poisson d’avril.
Quoique… Le réseau WiFi joue avec moi. Plus d’Internet ce matin, vive la 4G.
C’est donc sur mon téléphone que j’ai encodé le nombre de mes mots écrits ce matin : 1208.
Ce n’est pas grand chose. J’ai été habituée à bien plus pour un premier jour d’écriture ! Surtout quand je ne travaille pas avant l’après-midi. Mais c’est comme ça…
J’ai décrit mon personnage principal : Mélissa, dix ans. L’enfant, l’endroit où elle vit, le drame qui va bientôt se jouer dans le salon. Demain, je parlerai de son père. Le père, sa vie, son rôle dans l’histoire et dans le bouleversement que Mélissa va vivre. Au J3, j’ai prévu de décrire le frère de Mélissa. Son frère, son déménagement, sa particularité. Et ainsi de suite, chaque jour, un personnage. Un personnage, une action, un lieu. Chaque jour, une avancée dans l’histoire.
À côté de mon ordinateur, sur mon bureau (sur la table qui fait office de bureau pour le moment), mon programme d’écriture. Mon plan. Que je suis. Plus ou moins. Voyez-vous, dimanche soir, au moment de m’endormir, une idée. Mon cerveau ne fait jamais grève, même quand le pays entier se prépare à une perturbation nationale.
Si vous avez lu « L’enfant Océan », de Jean-Claude Mourlevat, vous aurez une idée d’où je veux en arriver.
C’est une nouvelle façon d’écrire pour moi. Un jeu d’écriture. Un défi énorme. Il faut savoir varier les plaisirs.
1.208 mots sur 35.000 = 3% de mon objectif atteint.
