Camp NaNoWriMo : en avril, le défi est facile

Décompte pour avril : J-22

Chaque mois de novembre, un défi un peu fou me motive à remplir des pages et des pages de texte : le Mois National de l’Écriture de Roman*. Depuis 2012, ce challenge est un rendez-vous incontournable pour moi, un moment où je me lance tête baissée dans une aventure littéraire effrénée.

Le principe est simple : écrire 50 000 mots en un mois. Cela peut sembler énorme (et ça l’est !), mais c’est justement ce qui me plaît. Pour moi, ce défi est un jeu, une activité ludique qui me pousse à produire sans me censurer. Pas question de peaufiner chaque phrase ou de traquer les fautes à la loupe, l’important est d’avancer, d’accumuler les mots et de laisser libre cours à l’imagination.

Je n’y participais pas chaque année, mais ça va changer … Je ne gagnais pas à tous les coups, mais ça aussi, ça va changer :-)

Ce défi me permet d’écrire beaucoup en peu de temps et stimule ma créativité. En mettant de côté mes doutes et mes hésitations, je découvre des idées que je n’aurais peut-être jamais explorées autrement. Loin de me brider, cette contrainte de rapidité m’offre une liberté précieuse : celle d’oser, de tester, de plonger sans filet dans des histoires inédites.

Mais l’écriture ne s’arrête pas à novembre ! Il existe aussi les camps d’écriture d’avril et de juillet, qui permettent une approche plus souple. Ces sessions sont l’occasion de fixer soi-même son objectif, ce qui me convient parfaitement. Mon nombre de mots est souvent inférieur au défi de novembre, ce qui me permet de me concentrer sur des projets spécifiques. Cette fois-ci, je me suis décidée à rejouer à écrire et à réécrire un roman jeunesse.

Ce défi m’a également appris à écrire directement sur ordinateur, ce qui n’était pas une évidence au départ. Avec la pression du nombre de mots quotidien, taper vite est devenu une seconde nature, et j’ai gagné en aisance. Cet entraînement intensif m’aide aussi à aller de l’avant dans mes projets d’écriture, à ne plus rester bloquée sur une idée trop longtemps.

Chaque année et à chaque session, je me réjouis à l’idée de ce moment où tout devient possible. Peu importe si le texte final est imparfait, l’essentiel est d’avoir raconté une histoire et d’avoir vécu cette immersion totale dans l’écriture. Car au-delà des mots accumulés, ces défis sont avant tout une formidable aventure créative et un booster d’inspiration.

Et vous, avez-vous déjà tenté l’expérience d’un de ces défis d’écriture ?

* Ce défi est devenu International avec le temps et il a donc aussi de nouveaux challenges avec les camps