Raconter des salades… de contes, recueil de contes détournés

Aujourd’hui, 01/08/2020, je vous présente mon dernier-né en livre papier :
Raconter des salades… de contes.

Cette idée de recueil est venue grâce au challenge du Nanowrimo, où nous, « nanobes », essayons, par plaisir, par goût du jeu, par défi, d’écrire 50.000 mots sur le seul mois de novembre. Personnellement, j’aime les histoires courtes et j’adore les contes. Et cette idée faisant son petit bout de chemin, je me suis procuré le livre de Mireille Pochard Écrire des contes, 200 propositions d’écriture. Ce livre m’a été d’un grand secours, car j’ai pu piocher, par affinité, une bonne dizaine de propositions pour écrire, tous les jours, un conte différent. Au 30 novembre, mon compteur de mots affichait près de 45.000 mots pour 21 nouvelles. Je me suis arrêtée là, assez fière de moi.

Après avoir choisi quinze histoires, Stéphane Van Hoecke m’a donné son avis et son retour sur toutes mes histoires. Stéphane a fait un travail remarquable sur mon recueil. Non seulement, il m’a donné un regard critique et constructif sur mes histoires, mais il m’a aussi donné d’excellents conseils. Ce livre ne serait pas tel qu’il est là, sans lui.

Je lui cède donc la place. Stéphane Van Hoecke a écrit la préface de mon livre avec des mots si justes, si doux, si vrais.

Il faut dire que c’est lors de son stage d’initiations aux contes (novembre et décembre 2019) que j’ai pu trouver les ingrédients nécessaires à la fabrication de trois des quinze nouvelles !


Préface

Dès qu’on parle de « salade », on pense à un mélange, un ensemble de choses très diverses assemblées de façon un peu hétéroclite, apparemment désordonnée. On entend aussi des histoires, des mensonges racontés…

Et ici, l’on trouvera bien des « contes » en salade, des histoires racontées avec pour vinaigrette un imaginaire et un merveilleux bien particuliers. Et plus encore…

Un livre de recettes ?

On pourrait dire : prenez un conte traditionnel, connu, classique. Ouvrez-le, retirez-en les personnages, séparez-les, placez-les dans un autre plat, avec d’autres ingrédients, mélangez le tout, assaisonnez de multiples petites épices émotives et… observez le résultat. Et bien, c’est comme de la magie…

C’est ce que nous présente Cécile Ramaekers, l’auteure de ces pages nées au détour de divers jeux d’écriture.

Amoureuse de l’écriture, des livres, des animaux, des histoires, Cécile nous livre là un recueil d’histoires étonnantes de force et d’émotions.

Des histoires, des contes, oui !

Les contes parlent de nous tous, de nos peurs et de nos joies, de nos rêves et de nos désirs. En cela, ils se placent dans la tradition des contes classiques, ces paroles universelles qui disent l’homme au-delà du temps et de l’espace. Et ici aussi, ils sont ancrés dans notre réalité de vie sociale autour d’un village de campagne.

Vous allez être pris dans le rythme de chacune de ces histoires, où se mêlent le goût du souvenir, le plaisir du reconnu dans cette matière des contes de notre enfance et ces nouveautés, ces tours et détours neufs qui créent la surprise et un émerveillement nouveau.

L’écriture se fait tour à tour rivière et torrent, gouttelette et vapeur, et coule et glisse, légère, sauvage, réaliste et poétique tout à la fois.

Mais il y a un plus dans ce recueil.

Chaque histoire est l’occasion d’informer, d’apprendre et aussi et surtout de revendiquer, dénoncer, défendre certaines causes.

L’auteure manifeste, à travers chacune de ses histoires, sa sensibilité et son souci pour la cause animale. Le pauvre animal, si grand et fort dans les histoires, peut se révéler petit, bafoué, rejeté, pourchassé et maltraité dans la vraie vie. En lui donnant une place, un rôle, une force, une humanité pourrait-on dire, l’auteure nous le présente comme un être vivant qui a droit à tout notre respect et égard.

Je crois même que « certaines petites bêtes poilues » — des petits chats pour ne pas les nommer — ont participé à la création des histoires : leur regard, leur mouvement, leur souffle ont aidé l’auteure dans le choix des idées et des mots.

Et au-delà du genre animal, plaçons aussi le genre humain avec toutes ses difficultés, blessures et pauvretés : les personnes âgées, les malades, les enfants, les étrangers, les sans-abris, tous ces « laissés pour compte » sont devenus sous la plume de la conteuse, des « pris en conte » : reconnus, justement remis en considération.

Écrire des contes, c’est plus que raconter des histoires : c’est comprendre que les mots ont le pouvoir de nous entraîner dans un grand voyage au fond de nous-mêmes. C’est rêver, éveiller ce bonheur de vivre en chacun. Tout simplement, célébrer la beauté de la vie. Ensemble.

L’invitation est faite…

Le livre de recettes de contes est ouvert, la table est dressée, les contes sont maintenant à déguster…

Stéphane Van Hoecke


L’idée de vendre ce livre au profit de l’association Rêve d’Enfants n’est pas récente. Généralement, dans la mesure du possible, j’essaie de soutenir une association, belge, qui me tient à cœur.

Mon premier roman jeunesse Faire pousser des oiseaux, a soutenu Make a Wish (de Bruxelles). Le recueil de nouvelles « nature » Démarrer au quart de tour, m’a permis d’aider L’Aquascope de Virelles et son centre Creaves, hôpital pour les animaux sauvages.

J’aimerais pouvoir aider bien plus d’associations que ça, surtout avec la pandémie que nous connaissons actuellement, mais il me fallait faire un choix. Cette année, j’ai donc décidé de participer financièrement au rêve d’un enfant malade ou hospitalisé.

Si vous aussi, vous souhaitez m’aider dans ce projet, achetez un livre 😊

Pour mes amis qui sont en Belgique, sachez que j’aurai une réserve de ces livres à votre disposition et que si vous passez par moi, votre contribution à Rêve d’Enfants, sera doublée ! En remerciement à vos encouragements et soutiens, je glisserai un marque-pages personnalisé à l’occasion de votre achat. Dédicace offerte sur simple demande.

Mais vous pouvez bien sûr le commander dans toutes les bonnes librairies, en Belgique, en France ou ailleurs ! Pour ce faire, il vous suffit de mentionner le numéro ISBN. Un marque-page envoyé par la poste pourra toujours être d’actualité, les frais d’envois seront moins chers pour une simple lettre que pour un livre 😉

Sachez que pour ceux et celles qui habitent en France, si vous n’avez pas une librairie tout près de chez vous ou que celle-ci ne sait pas passer commande, vous pouvez toujours passer par Atramenta, les frais de port seront gratuits aussi !

Les dessins qui séparent le livre en 4 parties + la partie « explication » de mon imaginaire, on les doit à Venita Oberholster de Artsy Bee Digital.

Les illustrations du conte « La Princesse et l’Araignée », viennent de la magnifique, poétique et douce plume de Julie Koch.

Ecrire des contes, Mireille Pochard, éditions Eyrolles

Ce jour, j’ai reçu ce génial ouvrage sur les contes. Sur l’écriture des contes. Mais pas que !

Plein d’infos intéressantes sur les origines des contes, les changements, évolutions, les différentes sortes de contes et … 200 propositions d’écriture.

On ne pourra pas dire qu’on ne sait pas quoi écrire lors de notre challenge Nano-contes !

J’ai l’immense plaisir de vous annoncer que mes deux enfants vont participer à ce challenge. Ils ne vont peut-être pas écrire un long conte (ou deux, ou trois ? 😱) , mais je suis sûre qu’ils seront géniaux.

Écrire des contes, de Mireille Pochard

Emprunt à ma bibliothèque : écrire des contes, de Mireille Pochard, paru en 2012 aux éditions Eyrolles. Avec dans ce livre, 200 propositions d’écriture autour des contes, légendes, mythes & épopées.

écrire des contes, M. Pochards

J’aime beaucoup les contes, mais aussi les histoires dérivées des contes. Tout comme les légendes, les contes transmettent non seulement des valeurs, parfois des morales, et toujours de belles choses concernant la vie au travers des personnages imaginaires (ou pas !), ou animaux fantastiques. La magie, le rêve, la réflexion, tout ça se retrouve dans les contes et bien plus encore.

Je n’en suis qu’au début, mais déjà je souris à la mention d’Alice au pays des merveilles…

On peut analyser les contes, c’est super intéressant. Personnellement, je m’occupe actuellement à décortiquer une bande dessinée que j’aime particulièrement : Bob et Bobette. Dans le numéro 85, Lambique au bois dormant, on va traverser plusieurs contes connus. Il me faut apprendre à lire cette BD autrement, sous un autre angle, m’arrêter plus longtemps sur des détails, revenir sur une expression, étudier davantage une illustration en la décortiquant, etc.

Bon, j’ai du pain sur la planche, ma maison en pain d’épice ne s’est pas construite en un seul jour  ;-)

Je vous laisse avec la 4ème de couverture de ce livre :

« Nés à une époque où l’écriture n’existait pas encore, les contes nous sont parvenus à travers les siècles, preuve qu’ils sont universels et indémodables.

Vous trouverez dans cet ouvrage tout ce qu’il faut savoir pour vous lancer dans l’écriture de tous les types de contes:  merveilleux, étiologiques, philosophiques, fantastiques, facétieux… et des fables, comptines, devinettes, charades et blagues…

Vous pourrez également jouer avec d’autres genres issus de la littérature orale : mythes, épopées, légendes, et poursuivre par des détournements parodiques.

Que vous écriviez seul ou que vous animiez des ateliers de création, cet ouvrage vous offrira une mine de pistes individuelles et collectives et les techniques indispensables pour explorer les nombreux aspects de ce patrimoine universel issu du folklore populaire.

Les contes ont un avenir littéraire, vous avez d’illustres prédécesseurs, Lewil Carrool, Andersen… suivez la piste ! »

Mireille Pochard, médiatrice lecture jeunesse et formatrice, anime des ateliers d’écriture auprès de publics variés.