Nouvelles bannières du côté de mes amis

Voilà enfin que je rajoute des bannières. Sans surprise, je rajoute bien vite celle du refuge « Animal sans toi…t » !

Je me suis largement inspirée des certains animaux de ce refuge pour mon histoire que j’écris en ce moment pour le Nanowrimo :-) Des animaux que l’on retrouve aussi dans des contes bien connus. Chuut je n’en dis pas plus, si ce n’est que je vais sans doute aller jusqu’au bout du processus d’édition, d’auto-édition, pour pouvoir reverser les bénéfices de ventes à ce refuge extraordinaire.

Puis je rajoute les deux dont j’ai parlé dans mon dernier article. Sur les librairies et papeterie « Club » et le site Internet de François Coune mieux connu sous « Livraison des mots », influenceur littéraire belge. (son compte Instagram est plus à jour que son site internet, mais moi je ne vais pas très souvent sur Insta ;-)

Mon cheminement dans les contes

Interview de La Maison du conte et de la Parole de Liège-Verviers

L’interview de Marie-Claire Desmette, de la Maison du Conte et de la Parole de Liège-Verviers, retrace mon cheminement dans les contes, depuis mes débuts. L’article complet est paru dans leur mensuel du mois de mars 2022.

Deux courts textes de ma plume font suite à cet interview : « Plus tard, je serai … libre ! » et « La petite Mamie aux boules de laines ». Ce dernier, conte revisité de « La petite fille aux allumettes », est paru dans mon recueil « Raconter des salades … de contes ».

Avant cette interview, je n’avais jamais réfléchi à la source de cet attrait pour les contes. Et il est vrai, qu’adolescente, je devais déjà baigner dans cet univers magique, puisque ma rédaction créative à partir du cadavre exquis « Un miroir sème gaiement une carte sale » était inspirée du célèbre conte de Lewis Carroll « Alice, de l’autre côté du miroir ». Ce qui est marrant, c’est que je ne me souviens pas très bien de cette suite d’Alice au Pays des Merveilles, mais très bien du moment où j’ai fait ce devoir pour le cours de français. J’avais 14 ou 15 ans et je vivais à ce moment-là chez ma maman et son deuxième mari. J’avais écrit le premier jet, le brouillon, sur une table et ses chaises en plastique rouge, sur la terrasse de l’appartement situé au troisième étage d’un immeuble HLM. Je me souviens du plaisir que j’avais eu à écrire, à imaginer cette histoire fantastique. Ensuite, avec mon stylo plume, sur du papier spécial (format A5, double page lignée, avec une ligne verticale rosée à gauche qui faisait office de marge pour le professeur), je m’étais appliquée à écrire correctement, au propre, toute cette histoire. Elle était un peu longue et j’avais eu du mal à garder une écriture lisible vers la fin. Mais cette histoire, ce devoir de français, a été le déclencheur, le tout début, de ma passion exagérée pour l’écriture créative. Le plaisir que j’avais eu à écrire, mon univers particulier, avait tellement plu à ma professeuse de français, que j’avais été « sélectionnée » pour lire mon histoire à voix haute devant toute la classe. J’avais eu une très belle note pour ce devoir ; le fond primant sur la forme, m’avait donné des ailes. Hyper timide, renfermée et n’appréciant à cette époque presque aucun camarade de ma classe, je me souviens avoir lu mon histoire pour mon professeur, pour elle seule. D’habitude, mes camarades étaient bruyants, chahuteurs, moqueurs, mais là, je me souviens du silence qui s’était fait… Un silence difficile pour moi, mais un silence respectueux pour mon travail avec, quand je m’étais rassise (j’avais lu, debout à côté de ma chaise), des applaudissements ! Nous avions été deux ou trois à avoir adoré ce devoir et à nous être impliqués à fond.

Un excellent souvenir ! Je ne me souviens plus du nom de ma prof de français, mais je me rappelle qu’elle donnait aussi cours d’espagnol.

Je n’ai pas retrouvé (si jamais, je l’ai eu en retour) ce devoir. Quel dommage !

De cette époque, j’en parlais déjà sur mon blog : ici

Après ça, une autre passion est arrivée : l’ornithologie. Et là aussi, je m’y suis impliquée à du 200 % pendant un certain nombre d’années. C’est donc tout naturellement que mes écrits, mes histoires imaginées, se sont tournées vers les oiseaux, la nature, les animaux.

Aujourd’hui, tout cela se mêle et s’assemble encore. Les contes, le fantastique, les oiseaux, la nature, l’évasion… Jusqu’il y a peu, je pensais (je crois que je me répète, c’est l’âge 😉) que je devais « choisir » l’un ou l’autre, l’autre ou l’un : l’écriture ou la lecture, l’ornithologie ou la littérature. Mais en réalité, je peux faire tout cela à la fois. La preuve avec les contes que j’aime détourner & adapter, les livres qui me choisissent, les histoires que j’écris.

Mon cheminement dans les contes avance. Tout doucement. Lentement mais sûrement.


Après vous avoir partagé cette extraordinaire interview de La Maison du Contes et de la Parole de Liège-Verviers, je travaille sur une autre interview, d’autres interviews, sur des conteurs et des conteuses de ma région, d’ici et d’ailleurs.

Je réfléchis également à une animation, à des rencontres régulières, autour de cet univers conté. Partages, échanges, discussions, oralisation, lectures, écritures, répétitions, etc.

Et si j’arrive à gérer mon temps libre comme je le souhaite, je pense même à terminer d’écrire mon histoire commencée grâce au défi du camp d’avril du Nanowrimo 2022. Avril n’est pas encore terminé, il n’en est qu’à la moitié. Bien sûr, il s’agit là d’un conte. Bien sûr, il y a des animaux dans cette histoire. Bien sûr, c’est une enfant qui est l’héroïne principale.

Alors, on se dit à bientôt !

Rétrospective 2021, partie 7 (fin)

Dernier jour pour ma rétrospective 2021. Dernier jour, car sept jours était la durée que je m’étais fixée pour vous parler, quotidiennement, de l’année écoulée.

J’aurais pu choisir de consacrer cet article entièrement à mon livre « La petite fille du Togo ». Mais je tiens à vous parler encore de deux romans que j’ai lus ainsi que d’une BD que j’ai découvert et qui a un lien avec ces romans 😉

La magie est partout autour de nous : magie de Noël, magie d’une naissance, magie d’un amour, magie d’une guérison, etc. Bien sûr, il y a la bonne et la mauvaise magie. La magie blanche et la magie noire. La magie et la sorcellerie.

Durant le dernier trimestre de cette année, je me suis plongée dans l’univers magique de Magic Charly, tome 1 & 2, d’Audrey Alwett. Le nom de cette autrice me disait vaguement quelque chose, sans plus. Et puis, le « franc est tombé » : Le mot qui arrêta la guerre ! Vous savez cet album qui fait partie de ceux que j’aime particulièrement, des éditions nobi ! nobi ! collection « Soleil flottant », avec les légendes japonaises ? Eh bien, oui ! C’est la même autrice ! En réalité, cette femme qui va bientôt fêter ses 40 printemps, a écrit bien des livres, principalement des séries bandes-dessinées. Ici, ses deux romans m’ont emmenée dans le monde de Charly, un adolescent qui a été élevé par sa mère et qui a vécu sa petite enfance entourée de magie secrète grâce à sa grand-mère. Grand-mère qui, du jour au lendemain, disparait et perd la mémoire.

« On peut avoir un chat doué de capacités hors du commun et tout ignorer de l’existence des magiciers. C’est le cas de Charly Vernier, jusqu’à ce qu’il découvre que sa grand-mère pourrait être un membre éminent de cette société. Mais elle court un grave danger. S’il veut la sauver -et se sauver lui-même- Charly n’a pas le choix, il lui faut devenir apprenti magicier.

Beignets de prédilection, grimoires volants, serpillière enchantée et pilleur d’âmes… Bienvenue dans le monde ensorcelant de Magic Charly !

Audrey Alwett, autrice de la bande dessinée Princesse Sara, nous plonge dans une aventure de grande fantaisie, à la croisée des univers de Terry Pratchett, J. K. Rowling et Miyazaki. »

Hayao Miyazaki est un dessinateur, réalisateur et producteur de films d’animation japonais. Il est co-fondateur du studio Ghibli. Je crois que j’ai vu presque tous ses animes, je vous en ai parlé brièvement de l’un d’entre eux avec « Le Château des nuages ». Il a également tourné les animes de deux ou trois albums, contes japonais, des éditions nobi ! nobi ! que j’ai à la maison.

Magic Charly rentre bien dans cet univers fantastique, fait de magie, d’énigme, d’univers parallèle où tout est possible, même l’impossible.

Dans le tome 2, on retrouve bien sûr notre héros, mais dans une fâcheuse position puisqu’il a été emmené à Saint-Fouettard, une sorte de prison pour jeunes magiciers qui ont fait des bêtises.

« Petits poissards, croquemitaine, poulpiquets, course folle de citrolles… Retrouvez le monde ensorcelant de Magic Charly !

Saint-Fouettard ! C’est dans cette sinistre institution pour jeunes magiciers indisciplinés que sont envoyés Charly et Sapotille. Alors que des forces malfaisantes œuvrent pour prendre le contrôle de la magie, les deux amis sont plus que jamais déterminés à agir. Mais comment lutter quand on n’a aucun sortilège sous la main ? »

Durant cette rétrospective, je n’ai pas mis les couvertures des romans, recueil de contes ou de poésie. Ici, je vous les mets, car je les trouve superbe, tant par les dessins, que par la texture (en relief) et tout le reste 😊


Et la BD dont je souhaite vous parler, eh bien, Audrey Alwett en est ici la co-scénariste : Le Grimoire d’Elfie. Un petit clin d’œil à son roman se retrouve même dessiné dans une case du premier tome. Éditée chez Drakoo, cette série se retrouve pour moi, dans la même « case » que Le carnet de Cerise : BD spéciale, presque de luxe. Dans les faits, effectivement, un titre de cette collection coûte entre 4 à 5 euros plus cher que les BD traditionnelles. Pourquoi ? Je pense qu’il s’agit ici d’une question de qualité de papier (plus épais), même la couverture semble plus rigide que les autres, sans doute dû à son revêtement plus doux, plus épais. Sur les couvertures, il y a aussi des détails qui ne sont pas vraiment en relief, mais d’une autre texture imprimée, brillante. La mise en page intérieure est aussi différente. Des cases plus grandes, de formes différentes, avec parfois des images qui prennent la moitié d’une page et des souvenirs ou des rêves dessinés sans case, mais en alternant du texte et des images à la manière d’un journal intime.

Si j’ai été immédiatement sous le charme des dessins, l’histoire, les histoires sont tout autant passionnantes que le roman. D’une autre manière puisqu’ici, le héros est une petite fille, plus jeune que « notre Charly » et que son quotidien se déroule dans la vraie vie et non pas dans un univers ou une ville magique. Ici, Elfie découvre également son pouvoir, autrement qu’en dessinant des runes à main levée : au travers un grimoire spécial, magique.


Pour un peu rester dans le monde magique, je vous présenterai un seul dessin que j’ai fait au tout début du mois d’octobre : Le chat botté

Nous voici arrivés à la dernière partie de ma rétrospective. Au dernier jour. Au dernier article.

Un dernier partage qui n’est pas des moindres puisqu’il s’agit de mon dernier livre autopublié et vendu au profit d’une association humanitaire.

Mais commençons par le début, voulez-vous ?

Il était une fois un couple d’amis, parents du meilleur ami de notre fils. Ils ont deux enfants. Un garçon de l’âge de notre fils et une fille de deux ans de moins.

Un jour, ils me parlent d’une association qui a son siège à quelques rues de chez nous : Yalla ! En Avant ! Leurs buts principaux sont de venir en aide aux enfants et aux familles en grande précarité d’ici (Belgique) et d’ailleurs (Afrique de l’Ouest). Pour ce faire, ils organisent des parrainages d’enfants et récoltent des fonds en vendant des vêtements et objets qu’ils reçoivent dans leur boutique, le Human Store.  En lisant les infos que l’on me transmet, je trouve cela une bonne idée, le parrainage. Jusqu’ici et pendant 20 ans, j’ai soutenu et aidé diverses associations de nature et de protection des animaux.

Début avril, je suis donc devenue marraine de cœur d’un petit garçon qui vit au Togo. Fin avril, mon amie et moi, parrainons ensemble une petite fille qui vit au Bénin. Je découvre toute l’histoire, toute la triste réalité de la vie là-bas, au Togo, au Bénin et au Burkina-Faso, les trois pays qui sont aidés par l’association humanitaire. Pourquoi et depuis quand mon petit filleul est-il en grande précarité.

J’écris des contes et des nouvelles, pour les enfants et jeunes lecteurs la plupart du temps. Au printemps 2021, j’avais déjà dans la tête un petit bout d’histoire. J’avais une petite héroïne qui ne demandait qu’à vivre, elle pouvait parler aux animaux, les comprendre.

Pour mon livre « La petite fille du Togo », je me suis donc largement inspirée de la vie de mon filleul togolais… Tous les bénéfices de ventes sont reversés entièrement pour les habitants des trois pays que Yalla ! En Avant ! aide.

Mon petit filleul a d’ailleurs reçu ce livre en cadeau pour son anniversaire. Je corresponds souvent avec lui. Il a 10 ans et adore lire. Avec le parrainage, il reçoit un colis alimentaire mensuel, va à l’école et s’il est malade ou blessé, il est soigné. Il en va de même pour notre petite filleule au Bénin. Et ma maman fait la même chose pour son filleul du Burkina-Faso.

Pour en savoir plus sur ce projet et sa cause, clic ici 😊 (car ce livre, c’est aussi un projet familial et d’amitiés : la couverture du livre est une peinture de ma maman, les dessins d’animaux sont les œuvres de la fille de nos amis !)

Mais ce n’est pas tout, grâce à cette association, j’ai fait connaissance d’autres personnes, de belles personnes dont je suis si heureuse de connaître aujourd’hui : Fabienne et Renée, la Présidente de Yalla ! En Avant ! et sa maman, Christian qui est le responsable belge des parrainages pour les enfants au Togo, Dan le Burkinabé qui est le responsable belge des parrainages pour les enfants au Burkina-Faso, Kinette Delisse et bien d’autres, toutes ces marraines et tous ces parrains qui ont un grand cœur et qui aident tous ces enfants, d’ici et d’ailleurs.

Indirectement, c’est aussi grâce à cette association que ma fille est devenue marraine à son tour. Ma fille adore les animaux et c’est tout naturellement qu’elle a cherché une association, un refuge pour animaux dans notre région. C’est donc Animal sans toi…t qui a conquis son grand cœur. Pour en savoir un peu plus sur ce refuge, je vous invite à lire la partie 3 de ma rétrospective. Et les liens ne s’arrêtent pas là puisque, au refuge, nous avons rencontré Jean-Michel, Président de l’association Wolf Eyes ! Jean-Michel est le frère de Fabienne qui est la Présidente de Yalla ! En Avant !

Wolf Eyes, c’est une association qui dénonce la maltraitance des animaux dans les zoos, les cirques et autres parcs animaliers. Comme mon cœur aime toujours autant les animaux, c’est aussi presque naturellement que je propose depuis peu une aide ponctuelle pour Wolf Eyes.

Quand je vous disais que le monde est vraiment petit, enfin la Belgique (rires)

Retrouvez et achetez mes livres sur le site d’Atramenta ;-) ou en passant directement par moi, pour les belges (uniquement pour les deux derniers livres).


Un dernier mot pour vous remercier de m’avoir suivie dans cette rétrospective 2021.

Que 2022 soit la meilleure possible pour vous.

Au plaisir de vous lire, de vous entendre, de vous voir, de faire connaissance avec vous.

À bientôt !

Rétrospective 2021, partie 6

En 2021, j’ai lu une bonne quarantaine de livres, romans jeunesse, romans « pour les grands », contes et légendes. Je n’ai pas compté les albums illustrés, les BD et les mangas dans le tas, même si je les considère tout autant comme de la lecture. Je pense que j’ai dû lire moitié moins de ces derniers par rapport aux livres sans images.

Mais ils sont tout autant importants pour moi. D’ailleurs, pour changer la donne, je vais commencer cet article par vous présenter deux albums illustrés que j’ai reçus pour Noël.

Pourquoi le tigre ne grimpe pas aux arbres, est un livre très grand format, cartonné, illustré par He Zhihong et conté par Catherine Zarcate. Cet album est édité chez Seuil jeunesse et est accessible aux enfants dès 5 ans. C’est un livre-objet qui peut s’utiliser avec les plus petits pour être raconté devant un public. La taille des images est telle que le groupe peut regarder et admirer à loisir l’histoire pendant qu’elle est racontée.

Ce conte, je l’ai découvert à la bibliothèque de mon quartier à l’occasion d’une formation au conte par Chantal Devillez, en 2018 ! Je me le suis approprié, je l’ai aimé, je l’ai dégusté, mis en bouche. Je l’ai lu, relu, rerelu. Je l’ai adapté à « ma sauce » pour le conter à ma manière. *

Plus tard, début 2021, j’ai trouvé ce livre (le même que celui emprunté à la bibliothèque) en commande dans l’une des librairies du centre de Liège.

Fin 2021, je reçois ce superbe ouvrage et cet objet hors format qui ne rentre pas dans ma bibliothèque, je l’adore ! Un conte d’étiologie, un conte avec des animaux, un conte peint et mis en vie d’une très belle manière.


Les oiseaux conteurs, un autre album illustré hors format qui ne rentre pas droit dans ma bibliothèque (rires). Des contes d’oiseaux écrits par Rolande Causse, Nane Vézinet et Jean-Luc Vézinet, sont illustrés par Laurent Corvaisier et édités chez Circonflexe.

Voici un « petit » recueil de douze contes rien que sur le thème des oiseaux : chouette alors !! Douze contes de douze pays différents ! Certains sont connus, d’autres pas encore. Des contes d’étiologie, des contes illustrés, des contes qui m’ont émerveillée. Des contes traditionnels du monde entier.


Côté lectures de romans, je souhaite vous parler aujourd’hui d’Aurélie Valogne. Certaines et certains d’entre vous ont sûrement lu un, deux, trois ou davantage encore de ses livres. J’en ai lu quatre je pense d’elle. Son dernier que j’ai lu a été « Né sous une bonne étoile ».

Les personnages sont toujours attachants, bien complets, remplis d’émotions et de secrets. Ce que j’ai particulièrement aimé ici, c’est la relation difficile entre le petit frère et sa sœur. On pourrait presque croire qu’Aurélie Valogne s’est inspirée de mes enfants (sourire) ! Gustave, le petit héros de cette histoire, je l’ai vu, je l’ai suivi, encouragé. J’ai aimé le voir grandir et affronter toutes les terribles épreuves de sa vie. J’ai apprécié l’heureuse fin, le happy end entre lui et sa sœur, cela me donne un espoir pour mes enfants (rires).

Dans ses livres, l’autrice dépeint tellement bien les scènes de la vie, la vie, les gens, les injustices, les jalousies, les relations humaines, les difficultés, mais aussi l’entraide, l’amitié et l’amour.

Né sous une bonne étoile, je vais le relire. Je vais sûrement encore pleurer à certains passages.

« À l’école, il y a les bons élèves … et il y a Gustave.

Depuis son radiateur au fond de la classe, ce jeune rêveur observe les oiseaux dans la cour, ou scrute les aiguilles de la pendule qui prennent un malin plaisir à ralentir. Le garçon aimerait rapporter des bonnes notes à sa mère, malheureusement ce sont surtout les convocations du directeur qu’il collectionne.

Pourtant, Gustave est travailleur. Il passe plus de temps sur ses devoirs que la plupart de ses camarades, mais contrairement à eux ou à Joséphine, sa grande sœur pimbêche et première de classe, les leçons ne rentrent pas.

Pire, certains professeurs commencent à le prendre en grippe. À force d’entendre qu’il est un cancre, Gustave finit par s’en convaincre, sans imaginer qu’une rencontre peut changer le cours des choses.

Parfois, il suffit d’un rien pour qu’une vie bascule du bon côté…​ »

Si vous voulez lire un extrait, clic ici sur le site de l’autrice.


Un autre roman que j’ai apprécié lire : Kaimyo, le nom des morts, d’Edouard Puart, paru chez Gulf Stream Editeur. Tome 1 : Les papillons de Kobé.

Voilà un tout autre registre que j’ai lu. Une découverte, une pépite. Je crois qu’il n’y a pas de demi-mesure pour ce livre, on aime ou on n’aime pas du tout. Moi j’ai aimé tout à fait 😊

On rentre un peu dans le fantastique avec le personnage de l’adolescente, Nouria, qui prétend savoir communiquer avec les défunts. Si l’histoire prend sa source au Japon, et si le héros est un Japonais, tout se déroule en France, à Paris. Le contraste entre ces deux cultures se fait au travers les réactions et les comportements des deux personnages principaux. Ils sont tellement différents, par leur sexe, par leur pays d’origine, par leur âge, que le lien qui les unit est fort. Et c’est ce lien qui est décortiqué dans ce premier tome.

« Un enquêteur japonais hanté par son histoire + une jeune fille qui entend les morts = un duo improbable sur les traces d’un passé qui se dérobe
Selon une croyance japonaise, les âmes des défunts sans kaimyō errent parmi les vivants. Ce nom honorifique, Reiko n’a jamais pu l’offrir à ses parents, parce que les circonstances de leur disparition, il y a cinquante ans, n’ont jamais été élucidées. À défaut d’avoir pu leur donner un kaimyō, il a consacré sa vie à en donner aux personnes dont la mort est nimbée de mystère. Lorsqu’il débarque à Paris pour exercer son curieux métier, il rencontre Nouria, une adolescente qui prétend communiquer avec les esprits. Alors qu’il enquête sur le décès d’une vieille Japonaise, la jeune fille devine que cette affaire est liée à ce qui est arrivé aux parents de Rieko. Les chemins de celui qui fait parler les morts avec celle qui prétend les entendre se sont-ils vraiment croisés par hasard ? »

J’aime le Japon pour toutes sortes de raisons. Je n’y suis jamais allée, mais peut-être qu’un jour, ce rêve se réalisera. En attendant, je voyage à ma manière, en récoltant des informations sur ce pays du soleil levant.

Grâce aux carnets de Marujito Books (clic pour découvrir un précédent article qui parle de cet artiste installé à Bruxelles), je voyage déjà avec ce carnet consacré entièrement au Japon.

Le carnet, est entièrement relié à la main, de même que la tranche et les couvertures, tout est fait main (sauf le papier). Un papier épais, agréable au toucher comme à l’écrit. Un très bel objet pour lequel j’ai mis du temps à le toucher. J’ai plusieurs carnets à la maison. L’un d’entre eux est encore vierge, comme neuf. Trois autres sont à peine commencés. Je sais ce que j’ai envie de faire, de remplir, mais le temps me manque pour le moment. Retrouvez Marujito Books sur FB.

Un autre carnet est consacré au cheminement personnel des contes. Car j’aime les contes. Je ne pourrais faire que ça : écrire, adapter, lire, écouter des contes. J’aime écouter et regarder des conteurs en vrai, en « face à face ». J’adore participer à des formations aux contes. Mais je suis encore et toujours trop réservée pour oser conter de manière régulière, devant un public inconnu. C’est le trac. C’est ma zone d’inconfort qui est exposée aux regards et aux oreilles de gens que je ne connais pas…

Alors, en attendant, je chemine à ma façon… en remplissant ce magnifique carnet.


Pour rester dans les contes, cette année 2021, j’ai osé prendre contact avec la Maison du Conte et de la Parole de Liège-Verviers. En avril 2021, c’est par suite des confinements et aux mesures sanitaires qui ont cloué le bec à la culture que des conteurs de ma région ont pris l’initiative de conter aux balcons, comme autrefois. J’ai trouvé l’initiative extraordinaire ! Et ils sont venus chez nous, dans notre rue et dans notre quartier pour nous émerveiller et nous faire rêver.

En 2021, j’ai aussi assisté à une veillée contée par Internet et je suis allée les écouter dans un bois, au grand air, un soir de septembre.

En 2021, j’ai revu des amies conteuses et cela m’a fait grand plaisir !

En 2021, j’ai fait (plus ample) connaissance avec certains membres de la Maison du Conte et de la Parole et cela n’est que du bonheur. Ils éditent un petit journal et, de temps en temps, je leur écrit, comme ici, sur ma définition du « conte » et du « conteur ».

En 2021, j’ai aussi suivi deux week-ends de formation à l’art du conte par Stéphane Van Hoecke. Les contes ont un pouvoir insoupçonné ! Ils ont une force, une puissance en eux qu’on ne croirait pas. Les contes peuvent guérir. Les contes peuvent soigner. Les contes peuvent aimer. Les contes peuvent vous faire voyager, vous faire rire, vous faire pleurer. Les contes sont magiques, les conteurs et les conteuses sont des magiciens et des magiciennes.

Lors de cette formation « contes », j’ai fait la rencontre de belles personnes, un groupe bienveillant et excellent ! Un animateur toujours extraordinaire. Et puis, grâce à cette formation, j’ai découvert le griot Togolais Allessine Sidibé et son conte « Le Vautour et l’Epervier ». J’ai aussi choisi le conte de Chantal Devillez « Trois petits chats ».
Vous pouvez retrouver ces contes et bien d’autres sur ce site internet.


* Si vous voulez lire d’autres articles « contes » avec un Tigre dans l’histoire, clic ici

Rétrospective 2021, partie 4

Les contes, je les aime un peu, beaucoup, passionnément, à la folie 😊 Je les aime aussi en salade (voir mon avant-dernier livre publié « Raconter des salades… de contes »).

En 2021, j’ai découvert une autrice française qui écrit pour les enfants, petits et grands : Flore Vesco. J’ai dévoré D’or et d’oreillers et dégusté L’estrange malaventure de Mirella. Le premier, paru en 2021 est le conte La princesse au petit pois revisité. Revisité d’une succulente manière.

« C’est un lit vertigineux, sur lequel on a empilé une dizaine de matelas. Il trône au centre de la chambre qui accueille les prétendantes de lord Handerson. Le riche héritier a conçu un test pour choisir au mieux sa future épouse : chaque candidate est invitée à passer une nuit chez lui, à Blenkinsop Castle, dans ce lit d’une hauteur invraisemblable. Dormir chez un inconnu, sans parent ni chaperon ! Quoi de plus scandaleux pour une jeune fille de bonne famille !

Malgré tout, Mrs Watkins y envoie ses trois filles, accompagnées d’une femme de chambre. Elles se rendent en tremblant au château. Seule, l’une d’entre elles retiendra l’attention du lord… Cette dernière, pourtant, n’a rien d’une princesse au petit pois ! Et c’est tant mieux, car nous ne sommes pas dans un conte de fées mais dans une histoire d’amour et de sorcellerie où l’on apprend ce que les jeunes filles font en secret, la nuit, dans leur lit… »

Le second livre que j’ai lu d’elle a été publié en 2019. Ici, c’est le conte Le joueur de flûte d’Hamelin qui est revisité… et de quelle façon ! Extraordinaire !!  Accrochez-vous bien, car le vocabulaire utilisé va de pair avec l’époque médiévale dans laquelle se déroule l’histoire : génial !

« Moyen Age. Les rats ont envahi la paisible bourgade d’Hamelin. Vous croyez connaître cette histoire par cœur ? Vous savez qu’un joueur de flûte va arriver, noyer les rats en musique, puis les enfants d’Hamelin ? Oubliez ces sornettes : la véritable histoire est bien pire, et c’est grâce à Mirella, une jeune fille de 15 ans, qu’on l’a enfin compris. Jusqu’ici, elle passait inaperçue en ville – qui s’intéresserait à une porteuse d’eau, à une crève-la-faim, une enfant trouvée ? Seulement voilà, Mirella a un don ignoré de tous : elle voit ce que personne d’autre ne voit.

Par exemple, elle a bien repéré cet homme en noir, qui murmure à l’oreille de ceux qui vont mourir de la peste… Et ça lui donne une sacrée longueur d’avance. Y compris sur le plus célèbre dératiseur de tous les temps. »


Au rayon des livres pour adultes, j’ai été transporté avec L’été de la sorcière, de Kaho Nashiki, traduit par Déborah Watanabé, paru aux éditions Piquier.

La relation entre cette petite-fille et de sa grand-mère est très forte. Le lien qui les unit est grand. Les personnages sont attachants. L’histoire est troublante, remplie d’émotions et de mystères.

« On passe lentement un col et au bout de la route, dans la forêt, c’est là. La maison de la grand-mère de Mai, une vieille dame d’origine anglaise menant une vie solide et calme au milieu des érables et des bambous. Mai qui ne veut plus retourner en classe, oppressée par l’angoisse, a été envoyée auprès d’elle pour se reposer.
Cette grand-mère un peu sorcière va lui transmettre les secrets des plantes qui guérissent et les gestes bien ordonnés qui permettent de conjurer les émotions qui nous étreignent.
Cueillir des fraises des bois et en faire une confiture d’un rouge cramoisi, presque noir. Prendre soin des plantes du potager et aussi des fleurs sauvages simplement parce que leur existence resplendit. Écouter sa voix intérieure. Ce n’est pas le paradis, même si la lumière y est si limpide, car la mort habite la vie et, en nous, se débattent les ombres de la colère, du dégoût, de la tristesse. Mais auprès de sa grand-mère, Mai apprendra à faire confiance aux forces de la vie, et aussi aux petits miracles tout simples qui nous guident vers la lumière.
Ce livre qui prend sa source dans les souvenirs d’enfance de l’écrivaine coule en nous comme une eau claire. »


Côté BD, La sentinelle du petit peuple m’a littéralement envoûtée ! J’aime les histoires, illustrées ou romancées où la nature est présente, où la trame de fond concerne une grand-mère ou un grand-père, un enfant ou un animal. J’aime me perdre dans l’univers fantastique. Ça me fait toujours rêver, malgré mon âge. Et quand les dessins me transportent, je suis aux abonnées absente pour ma famille…

Scénario : Carbone et Véronique Barrau. Dessin : Charline Forns. Éditeur : Dupuis

« En visite chez sa grand-mère Adélaïde, immobilisée en maison de repos, Élina apprend qu’elle doit devenir la nouvelle sentinelle du Petit Peuple ! Sa grand-mère Adélaïde lui lègue son rôle de protectrice de ces êtres féériques, garants de l’équilibre de notre Terre.

Et justement, ils ont besoin de l’aide d’Élina au plus vite ! Elle doit suivre les conseils d’Adélaïde pour enfin voir Llyam, Nelvyna et toutes les autres créatures, mais surtout partir à la recherche d’une ondine mystérieusement disparue près du lac aux Oiseaux… »

Un premier tome « La pommade de fée » qui m’a fait penser à un film que j’ai vu il y a quelques années, mais dont je suis incapable de revenir sur le titre ! Dans ce film, un enfant devait faire un mélange avec une salive et un autre ingrédient et frotter ses yeux afin de voir le peuple fantastique qui habitait dans son jardin. Si ça vous dit quelque chose, merci de me le signaler pour que je puisse corriger cet oubli !


Au rayon manga, j’ai découvert les trois premiers tomes de Le Renard et le Petit Tanuki. J’aime bien les renards et les animaux fantastiques, créatures dotées de pouvoirs magiques.

« Il était une fois Senzo, un renard surpuissant craint de tous les animaux, qui semait la terreur sur son passage… à tel point que les dieux, pris d’une vive colère, le plongèrent dans un profond sommeil… 300 ans plus tard, à notre époque, ils décident de l’en sortir… à une condition ! Privé de sa force destructrice, le voilà chargé d’une mission spéciale : élever le petit tanuki Manpachi pour faire de lui un digne serviteur de la déesse du Soleil. Manpachi a été rejeté par sa famille car il possède des pouvoirs immenses, qu’il a encore du mal à contrôler. Allergique à toute autorité, Senzo refuse de s’embarrasser d’un disciple, aussi mignon soit-il… Sauf qu’au moindre signe de rébellion, il est parcouru d’une douleur insoutenable ! Le voilà bien obligé d’accepter le marché… »

Clic ici pour lire un extrait sur le site internet des éditions Kioon.

N’oubliez pas qu’il s’agit ici d’un manga et que même en lecture virtuelle, on commence par la fin et il vous faut donc cliquer sur les pages précédentes pour commencer votre lecture 😊


Cette année 2021, nous sommes enfin partis en vacances (voilà 4 ou 5 ans que nous n’étions pas partis et c’était pile deux années après où mon amoureux a failli ne plus être parmi nous…) Nous n’avons pas été bien loin de chez nous, mais la Mer du Nord a été un vrai bon bol d’air iodé, juste ce qu’il nous fallait entre deux vagues Covid et après les inondations. Habitant dans les hauteurs de Chaudfontaine, nous n’avons pas été personnellement touchés par les inondations, mais le choc psychologique ne nous a pas épargnés. Nous avons dû nous adapter à l’absence d’eau, de gaz et d’électricité pendant un moment. Nous avons aidé nos voisins comme nous avons pu. Nous avons vu nos rues, nos magasins, nos amis dévastés par deux mètres d’eau et de boues ! Des vitres, des portes, des maisons arrachées, explosées, brisées, détruites.

Ces 14 jours passés en vacances m’ont fait un très grand bien. Entre balades sur la plage, dans une réserve naturelle, dans les rues de La Panne, j’ai lu bien sûr, j’ai fait des puzzles aussi, mais j’ai surtout commencé à dessiner. Et je me suis amusée avec des applications photos pour rendre les photos plus agréables, à jouer avec les filtres pour les mettre, quotidiennement, sur mon compte Insta (@ecrimagine).

Pour ce faire, un livre m’a accompagnée durant ces vacances et tout au long du mois d’août. En septembre, pour mon anniversaire, j’ai reçu le deuxième livre de cette autrice, et j’ai continué à dessiner par la suite, un peu moins à cause du travail, mais de manière régulière.

Pour moi qui ai toujours aimé jouer avec l’écriture créative, j’ai appris à me détendre d’une autre façon, par le dessin ! C’est fou comme cette activité, comme celle du coloriage, me permets de me poser, de me relaxer, d’être zen tant dans la pensée que dans l’action.


Dans un précédent article sur ma rétrospective 2021, je vous ai parlé de l’association Livr’Ensemble. Ils ont ouvert leurs portes virtuelles pendant le premier confinement, où les librairies n’étaient pas encore considérées comme magasins essentiels… Très vite, le bouche à oreille à fonctionné du tonnerre et ils se sont retrouvés avec des centaines, des milliers de dons de livres ! L’idée d’ouvrir une boutique réelle a vue le jour. Et moi, dans tout ça, j’ai été emballée par leur système de fonctionnement et je me suis proposée d’être un point de dépôt pour Chaudfontaine et environs de Liège.

Livr’Ensemble c’est une association qui reçoit des livres (des particuliers, des bibliothèques, d’autres associations) puis qui les remets en vente à prix riquiquis. Ils vendent en ligne et font des envois postaux en Belgique, en France et ailleurs. Ils vendent dans leur hangar situé en Brabant Wallon. Vente de livres au kilo, promotions en tous genres, l’association ne manque pas d’idées pour remettre dans le circuit des livres de seconde ou troisième main. Au final, ils reversent toujours une partie de leurs bénéfices à des associations locales.

Début juillet, j’avais passé une commande sur leur site internet. Je devais recevoir un peu moins de 10 livres. Sept étaient pour moi, des contes et des légendes, des livres jeunesse. Deux livres sur la Chine étaient pour ma fille. Je devais les recevoir vers la mi-juillet. Les inondations en ont décidé autrement, reportant mon envoi à une date ultérieure. Heureusement, une amie habitant tout près de chez nous a pu aller chercher mon colis chez mon libraire, car nous venions à peine d’arriver à la mer ! J’ai appris la patience et la découverte des livres n’en a été que plus grisante.

Si vous cherchez un livre qui ne vient pas de sortir d’imprimerie, si vous cherchez des livres pour donner à manger à votre enfant qui dévore littéralement toutes sortes d’histoires, si vous cherchez à faire plaisir, à vous faire plaisir avec des livres en bon état à tout petit prix, faites donc un tour sur leur site ou si vous habitez la capitale ou un peu plus loin, allez donc sur place.

Et si vous déménagez, si vous voulez faire de la place dans votre bibliothèque, si vous ne voulez pas jeter vos livres, les vôtres ou ceux de vos parents, vous pouvez déposer votre don dans un point de dépôt de votre région, en Belgique !

Sacha et le printemps, Kamishibaï à imprimer

Avis à tous les passionnés des histoires kamishibaï, des butaïs et autres histoires pour les tout-petits :

Une histoire à imprimer, à jouer, à lire, à faire lire, à … partager !

Sacha et le printemps, textes et photos, est à télécharger et à imprimer ci-dessous

Pour savoir comment faire tout cela, il suffit de lire ce fichier en-dessous

Et pour remercier la personne derrière ce travail formidable

c’est par là : merci Hervé ! Hervé, c’est « Kamishibaï Promotion »