Avec menace de retour du Covid-19 et le port obligatoire du masque.
Au départ, je m’étais concoctée tout un programme de 3 jours à Redu, Libin, Région Wallonne, Belgique. C’était sans compter que le Coronavirus reviendrait faire de son nez et de nouvelles mesures et contraintes nous imposer !
L’atelier d’écriture de Christian Schaubroeck a dû être annulé ainsi que l’hôtel qui organisait ce stage d’écriture ☹ J’étais bien triste, surtout pour le conteur et pour Marie-Catherine et son frère qui tiennent l’hostellerie.
Heureusement pour moi, l’atelier de reliure était bien maintenu, car… j’étais la seule participante ! Alors, ni une, ni deux secondes de réflexion plus tard, je demande à ma fille si elle ne voudrait pas m’accompagner à cet atelier, car je la savais intéressée par cette activité.
Et quelle journée inoubliable nous avons passée !
Chouette carte postale de la région, disponible sur le site internet de Redu
Dimanche matin, 8h30, on quitte notre maison. 130 kilomètres nous séparent de Redu, par l’autoroute, la voie rapide. Une heure trente de conduite automobile. Heureusement, mon compagnon me prête sa voiture, bien plus agréable et confortable à conduire que ma petite Twingo qui n’est vraiment pas faite pour les longs trajets ni pour l’autoroute.
La route est paisible, calme, tranquille. Peu de monde à cette heure. Ouf !
Je choisi ma place dans le parking. 9h55, on fait la file à la boulangerie. Masquées et distance de sécurité respectée, nous prenons notre petit déjeuner sur le pouce, dehors, loin des maisons et de la file qui ne diminue pas encore, rue de Saint-Hubert.
10h10, on entre dans la première bouquinerie : Farenheit 451. Malheureusement, cette boutique de livres d’occasion est amenée à disparaître, à être vendue ☹ J’y déniche « Le vaillant petit tailleur », de Éric Chevillard. Ma fille trouve aussi son bonheur avec 2 DVD, 1 d’horreur et 1 du Moyen-Âge, ainsi qu’un livre, roman de fiction sur les extra-terrestres. Et nous avons aussi trouvé un DVD sur la guerre pour mon compagnon ainsi qu’un livre de science-fiction.
Juste à côté, dans la « Librairie Ardennaise », j’y trouve « Contes de l’Alhambra », de W. Irving ainsi que « La bataille des oiseaux », des contes celtiques choisis et adaptés par Pierre Leyris. Angelina y déniche un livre sur les poètes du Moyen-Âge (avec traduction) et un autre d’un roman du Moyen-Âge, écrit dans la langue d’autrefois, sans traduction cette fois-ci 😊 Clic sur les images pour ouvrir en plus grand et lire le texte que ma fille a pris en photo pour vous montrer comment c’est à l’intérieur.
Le musée des imprimés en Luxembourg n’était accessible que sur rendez-vous et nous n’y sommes pas allées.
Un peu plus loin, au tournant, toujours dans la rue de Saint-Hubert, trois bouquineries côte à côte : « Bouquinerie générale » 1 et 2. Dans le numéro 1, c’est Monsieur qui tient la boutique et il s’est spécialisé dans les BD d’occasion et de collection. Juste à côté, c’est Madame, son épouse, qui tient ce magasin qui est un peu plus grand que l’autre et chez elle, on trouve des BD neuves ainsi que des romans neufs et d’occasion en tous genres. Chez Monsieur, j’ai trouvé pour mon fils une intégrale des Crannibales, le tome 1 (il avait déjà le tome 2 à la maison) et pour moi « la Flute à 6 Schtroumpfs » une ancienne édition du film (ou du feuilleton). Chez son épouse, là, on je me suis ruinée (rires). Car on a trouvé pour mon compagnon des encyclopédies particulières (4 !) ainsi que 2 BD de Walking Dead qu’il n’avait pas, pour moi, j’ai trouvé deux livres en neufs : « Merveilles & Légendes des Fantômes », de Caroline Vannier et Xavier Hussön, aux éditions « Au Bord des Continents », et « Contes aux quatre vents », de Florence Magnin. J’ai aussi trouvé, tout en haut d’une armoire, un peu moins visibles, trois contes traditionnels, ancienne édition de Casterman : « La petite fille aux allumettes », « La petite sirène » et les « Fables de la Fontaine ». Ce charmant couple est super sympathique, toujours prêt à engager la conversation, souriant, rigolant. Et chez eux, chez Madame plus précisément, on peut payer par virement électronique. Car en effet, même si j’avais prévu un peu de cash pour aller là-bas, pas moyen de payer autrement que par liquide dans aucune autre boutique. Sans cela, je n’aurais pas pu acheter autant chez eux 😉
Sur le coin, il y a encore une petite boutique « L’Archiviste » où ma fille est entrée seule, car bouquinerie spécialisée sur les livres anciens et modernes, histoires des civilisations, archéologie, héraldique. Mais elle n’a pas trouvé son bonheur pour son portefeuille…
Une petite boîte à livres bien imaginée…
La librairie que je voulais absolument montrer à ma fille, mais qui était malheureusement fermée (sauf, peut-être sur rdv ? ) : « Près d’elle », bouquinerie générale, BD et manga, rue de Transinne.
Juste à côté, la librairie était fermée, terminée, vide…
C’est dans cette rue, Rue de Transinne, que se trouve l’atelier de reliure, d’Anne Cuvelier. Mais ça, c’est une autre histoire (un autre post spécifique à l’atelier). Dans cette attente, je vous montre quand même déjà les carnets que ma fille et moi avons pu réaliser grâce à cet activité géniale. Le tout noir, dos rouge et reliure blanche appartient à ma fille. L’autre, plus coloré, à moi :-) Les photos de ma fille sont bien plus jolies que les miennes pour présenter son carnet. Je lui demanderai d’en faire aussi de mon carnet pour le second article consacré à cet atelier.
Juste avant manger, histoire de déposer tous nos trésors dans la voiture, nous sommes allées faire un tour « A la barque saoule », place de l’Esro. Cette boutique a sauvé ma fille côté manga, car elle y a déniché (fouillé et trouvé) deux manga ainsi que 2 DVD sur les manga ! C’est là aussi que j’ai trouvé une chouette carte pour Maximillian avec son héros de BD préféré : Game Over.
Au coin de la rue de Transinne et de la rue d’Averdis, nous sommes allées manger au « Le fournil » chez qui il restait encore de la place pour 2, sans avoir réservé au préalable (vu Covid). Personnel super sympa et à l’écoute de ses clients (humains comme animaux : un adorable et magnifique Golden Retriever a eu droit à sa propre gamelle d’eau + quelques biscuits et un « bar à chiens » était disponible également pour nos amis à quatre pattes). Nous avons été servies rapidement pour pouvoir être à l’heure à l’atelier de reliure de 14h : top.
Durant tout le trajet et notre visite, pas une seule goutte de pluie est venue nous enquiquiner. Il n’y avait pas foule dans les boutiques, mais tous les restaurants et brasseries affichaient complets !
Et à l’atelier de reliure, il y avait juste la relieuse Anne, ma fille et moi. (sans oublier Baloo, le chat de Anne). Ces moments ont été extraordinaires. J’en garde un excellent souvenir. Je pense que c’est surtout la relieuse et le couple de libraires où j’ai bien dépensé je me suis fait bien plaisir, qui ont rendu cette journée exceptionnelle, malgré l’ombre menaçante du Covid…
Des carnets reliés de différentes manières, des armoires en bois, ambiance cocoon et chaleureuse
A cause du virus, mais pas uniquement à cause de lui, certains magasins ont malheureusement dû fermer leur porte et d’autres encore vont fermer. L’avenir de bouquiniste, comme celui du libraire qui ne vend exclusivement que des livres, n’est pas brillant. Au fil du temps, le nombre de visiteurs diminue malheureusement. (J’attends la confirmation ou non de cette hypothèse)
Je ne pense pas que ça soit la faute aux liseuses et aux livres numériques, bien que le Covid et le confinement ont poussé certaines gens à lire dans ce format faute de trouver des livres papiers disponibles près de chez eux.
Baloo, Angelina et moi vous remercions pour votre lecture ;-)