Il n’y a pas d’âge pour apprendre, se former et partager

Des études disent que le cerveau est moins souple, qu’il apprend moins facilement et qu’il commence même à se dégrader à partir de… 25 ans !

En 2023, personnellement, j’ai certaines réserves quant à ces études et recherches qui datent de plus de 15 ans. Les technologies et le savoir ne cessent d’augmenter, on le sait. Peut-être pas toujours dans le bon sens ou dans celui que l’on voudrait, mais c’est indéniable, on progresse. Ne pensez-vous pas que ces recherches et études devraient être réexaminées aujourd’hui ?

Depuis combien de temps nous dit-on que nous utilisons une infime partie de notre cerveau, soit 10 % ? J’ai envie de croire que j’utilise quotidiennement ces 10 petits pourcents de mon cerveau et j’ai envie d’essayer de voir si je peux débloquer quelques pourcentages en plus 😄

À 40 ans passés, j’ai décidé donc de reprendre une formation. Reprendre car je l’avais démarrée fin 2020. Une formation à distance : assistante bibliothécaire.

Grâce à un échange d’emails et plusieurs lectures de romans plus tard, j’ai repensé ma façon d’agir. Trouver le positif dans chaque événement difficile, tirer le bon d’une mauvaise nouvelle, remercier l’univers pour un imprévu qui ne me plait pas, etc. Eh bien! Croyez-le ou non, penser « positif », ne pas ruminer ou s’appitoyer sur soi, ne plus maudire l’univers et penser autrement, prendre du recul et sourire à la vie comme elle se présente, c’est… cool ! 😄 Je me sens plus légère, moins stressée, plus enthousiaste.

Cette formation à distance, bien qu’elle soit qualifiante et reconnue chez nous en Belgique, reste une formation « éloignée » ; elle a été préparée il y a près de 10 ans, et comme tout le monde le sait, il y en a des choses qui changent en 10 ans ! Mais elle est intéressante encore sur bien des points qui eux ne changent pas ou si peu. Elle détaille surtout les nombreuses tâches qui incombent aux assistantes bibliothécaires dans les bibliothèques publiques en Belgique, mais elle aborde aussi, brièvement, d’autres points comme les centres de documentation et les librairies.

Il y a quelques années, j’avais hésité à suivre une formation en librairie. Mais de 1) j’avais déjà un travail et l’horaire des cours ne se mettait pas bien avec celui-ci. Et de 2) j’ai immédiatement pensé qu’avec mes problèmes de dos, je ne pourrais pas réceptionner les caisses de livres qui pèsent un âne mort !

Donc cette formation, que j’avais déjà chez moi, qui était déjà payée, m’attendait les pages ouvertes :-)

Même si je réalise que retenir des informations précises, du par cœur, est une tâche ardue pour mon petit cerveau fatigué, je tâche de m’appliquer avec sérieux.

Grâce à cette formation, je vais pouvoir faire plusieurs stages et je compte bien profiter de cette occasion pour essayer le métier d’assistante bibliothécaire dans une bibliothèque de ma région et essayer aussi celui de libraire spécialisé. Et en y pensant, j’ai des tas d’idées et de projets qui arrivent dans ma tête. Une excitation de changement de carrière. Une réorientation professionnelle qui me donne des papillons dans mon ventre.

Et si… et s’il m’était donné la possibilité de travailler avec les livres. Avec/pour/dans la nature. En compagnie des mots écrits, des mots lus, des mots dits à voix haute, des mots doux et chantants comme ceux des oiseaux ? Ce serait un nouveau chapitre dans le livre de ma vie. Et quel chapitre mes amis 🤩

Reprendre une formation, qui plus est à distance, pour moi, est un vrai défi. Non pas à cause de mon âge, car j’ai l’impression de retrouver ma jeunesse en étudiant et en devant emmagasiner des tas d’infos que je ne trouve pas toujours utiles 😅, mais par le fait que ce soit sans professeur direct. Je sors de ma zone de confort. Je dois là aussi me surpasser et prendre cet inconfort comme opportunité ! Je peux gérer aussi bien mon temps et mon travail comme je le souhaite. Je dois mieux m’organiser afin de continuer à apprendre. Je dois trouver de nouvelles techniques d’apprentissage car en effet, mon cerveau n’est plus aussi malléable qu’il y a 20 ans !

Si je n’essaye pas ça, si je ne vais pas au bout, jamais je ne pourrai dire que ce n’est pas pour moi.

Prendre des décisions et oser, cela nous bouscule, nous fait peur. Mais au final, la plus grande peur que l’on puisse avoir, ce sont les regrets de ne pas avoir osé le faire. Chrystal Marcel

Petit concours de nouvelles

Parfois, je participe à de petits concours de nouvelles. Cela fait longtemps que je n’avais plus écrit dans ce cadre particulier. Et puis un jour, je « tombe » sur cette annonce de concours de nouvelles sur Instagram. C’est la Revue Nouvelle (Belgique) qui est à l’origine de ce concours. Vu le thème et la longueur demandée, je me suis sentie inspirée immédiatement.

Mon texte fait deux pages et je me suis inspirée d’une trentaine de titres de livres que j’ai chez moi (lus bien sûr) pour écrire ma nouvelle.

Nous connaîtrons les résultats vers la mi-juillet au plus tard ;-)