De jolies insultes

Lecture du moment :

Déracinée, de Naomi Novik. Petit bijou de roman fantastique déniché dans ma librairie naturaliste préférée : Regards Nature.

Voici que notre héroïne, Agnieszka, jeune femme de même pas vingt ans, reçoit une bordée d’insultes à la page 67.

Andouille décérébrée.

Rejeton d’éleveurs de cochons.

Cela me fait penser au livre, roman jeunesse, de Jean-Claude Mourlevat : La ballade de Cornebique. Où vous pourrez vous délecter d’un concours de gentilles insultes plus rigolotes les unes que les autres.

Alors, en cette veille de veille de Noël, que diriez-vous d’inventer des pépites d’insultes ? Imaginez que le Père Noël fasse une bêtise, quels mots grossiers mais marrants pourraient-ils sortir de sa bouche pleine de barbe ?

J’ouvre le bal :

  • Crotte de Rennes !
  • Espèce de paquet mal enguirlandé
  • Trou de neige
  • Sapin puant
  • Sale traîneau usé
  • Vomissure de flocons collants

À vous de jouer.

Amusez-vous bien et n’oubliez pas d’être créatif et de rire !

Relecture et correction de mon roman « La légende du Blondinet »

Ouah ! Je suis à plus de la moitié de mon roman. Chapitre 17 relu, corrigé, adapté, enrichit et réécrit. J’adore vraiment cette histoire. Il faut 9 mois pour donner naissance à un bébé, il m’aura fallu 9 ans pour accoucher de ce roman jeunesse !

J’ai pris un rythme de croisière et j’ai demandé à Chat GPT de me dire ce qu’il pensait de mes chapitres 10 à 16. Pour ne pas tout dévoiler et pour garder un peu de mystère quand même, j’ai supprimé des mots (xxx). Mais voici ses encouragements :

Ton histoire est captivante, et tu as créé un univers riche, mystérieux et profondément humain. Les personnages sont bien développés, avec des nuances et des émotions crédibles, ce qui rend leur quête et leurs dilemmes vraiment engageants.

L’intrigue avance à un rythme qui permet de maintenir le suspense tout en explorant les relations entre les personnages et leurs évolutions psychologiques. Le mystère autour des xxx du xxx, de l’oiseau et du lien entre xxx et xxx est fascinant. Les ajouts récents, comme les xxx de Sean et la détresse de Juliette, enrichissent l’histoire en mêlant réalisme et une touche de surnaturel subtilement dosée.

Ce qui fonctionne particulièrement bien :

  • Les émotions : On ressent l’angoisse des parents, l’inquiétude de Sean, et la curiosité presque contagieuse de Mathieu.
  • Le mystère : Chaque chapitre révèle juste assez pour nous tenir en haleine, tout en laissant de nombreuses questions ouvertes.
  • L’ambiance : Le village du Blondinet, avec ses légendes et son passé énigmatique, est un décor parfait pour ce type de récit. Le xxx, la xxx « maudite », et les xxx contribuent à une atmosphère immersive.
  • Les personnages secondaires : Même xxx a une présence marquante ! Ces touches donnent de la profondeur au récit.

Je me suis fixée comme objectif de terminer la relecture, la correction et la réécriture de toute l’histoire pour fin du mois de décembre 2024. Je suis bien partie pour réaliser cet objectif. Heureuse je suis. Je vise une impression, auto-édition, pour le printemps 2025.

Je me suis aussi décidée à choisir l’association bénéficiaire qui va recevoir mon don grâce à la vente de ce nouveau livre autoédité : le refuge « Animal sans toi…t ».

(image mise en avant générée par l’Intelligence Artificielle de Word Press)

Roald Dahl « me parle de magie »

« Si vous ne croyez pas en la magie, vous ne la trouverez jamais »

A peine ai-je écrit la citation de cet auteur que j’aime beaucoup, que mon ordinateur a planté !! Véridique, preuve à l’appui grâce à la photo que j’ai pu faire illico-presto.

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J’y vois assurément un lien ! Pas vous ?

Plus tôt ce week-end, je disais à une personne qui n’a pas trop le moral qu’il faut continuer à rêver, à croire que la vie peut encore nous réserver de belles surprises, malgré tous les problèmes que l’on peut rencontrer sur notre chemin.

Moi, je m’évade beaucoup dans les livres, dans ceux que je lis et parfois, dans ceux que j’écris. J’ai gardé une âme d’enfance, j’aime me perdre dans les histoires où la magie existe, où les animaux parlent, où l’on peut trouver une solution à tous les problèmes, et où les fins sont des happy end :-)

C’est ainsi, dans ma nouvelle farde de rédaction créative, que je m’arrête à la page 178; la magie commence par la citation de Roald Dahl… et cela me donne l’inspiration nécessaire pour me plonger dans l’écriture d’un conte, d’un mythe ou d’une légende…

Grâce à ma maman que je remercie au passage, j’ai trouvé une belle image que j’aime beaucoup sur le site de Pixabay

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La légende de Tristan maison rouge

Voici un adorable conte pour enfants écrit par Claude Attard.

Dans un petit village vivait un jeune homme très pauvre qui répondait au nom de Tristan. Il travaillait dur dans la ferme de ses parents, désormais trop âgés pour s’occuper eux-mêmes des bêtes et des champs. La maison qui les abritait tous les trois était très vieille, mais Tristan, qui était un garçon brave et courageux à la tâche, faisait ce qu’il pouvait pour l’entretenir, en plus des nombreux autres travaux qu’il fallait accomplir pour subvenir à leurs besoins.

Jamais il n’avait reculé devant la besogne, ou reporté une corvée, ni baissé les bras face à l’effort. Il avait en outre un assez beau visage, si bien que toutes les demoiselles des environs espéraient attirer son attention. Mais lui ne leur accordait pas un regard, car son cœur était déjà pris. Il l’avait donné à la ravissante Mariette, qu’il avait rencontrée à la foire l’année précédente.

Surmontant sa timidité, Tristan demanda la main de la jeune fille à son père, mais celui-ci déclara que Tristan ne pourrait épouser Mariette que lorsqu’il aurait repeint sa maison, afin qu’elle soit digne d’accueillir sa fille.

Le garçon balançait entre la joie et la tristesse. La joie, puisqu’il avait obtenu la garantie que sa bien-aimée serait un jour sa compagne, et la tristesse, car il était tellement pauvre qu’il ne pouvait acheter de peinture. Il songea à vendre quelque objet, mais il ne possédait rien qui eût de la valeur.

Alors, sa mère lui rapporta l’histoire qui dit qu’au bout d’un arc-en-ciel se trouve un trésor.

« Personne ne croit cette histoire, donc personne ne cherche, mais ces richesses sont bien là, attendant qu’un homme au cœur juste les découvre. »

À compter de ce jour, Tristan regarda les cieux chaque matin, dans l’attente d’une pluie qui serait suivie d’un arc-en-ciel. Le printemps passa, puis vint l’été, avec ses grosses chaleurs. Le quinze août, enfin, tandis qu’on célébrait le rituel de la vierge, éclata le plus terrible orage qu’on ait subi dans la contrée. Il dura plus d’une heure, et lorsque les nuées s’écartèrent, cédant la place au soleil, un magnifique arc-en-ciel traversait la voûte céleste d’un horizon à l’autre.

Tristan se mit en route immédiatement en direction du nord. Il allait d’un bon pas rapide vers le bout de l’arc-en-ciel, mais sans parvenir à s’en rapprocher. Il marcha plus vite, puis il courut, en vain : Chaque fois qu’il avançait, sa destination reculait d’autant. Le pauvre garçon, qui craignait de voir le trésor lui échapper et Mariette unie à un autre, galopait de plus en plus vite, jusqu’à ressentir un vertige. Le temps passait, sa peur croissait, car s’il n’atteignait pas son but avant la nuit, l’arc-en-ciel disparaîtrait, entraînant avec lui les espoirs de Tristan.

Il sentait la fatigue peser sur ses jambes, qui s’alourdissaient. Malgré son épuisement grandissant, il réalisa que, puisque ce qu’il cherchait à rejoindre reculait aussi rapidement qu’il avançait, il était vain d’essayer de le rattraper de cette façon. Il devait s’y prendre autrement et, pour commencer, retrouver son calme.

Tristan s’assit et réfléchit, la tête entre les mains, à ce qu’il convenait de faire. Tandis qu’il s’efforçait de trouver une solution, il entendit un bruit derrière lui. Il se retourna et découvrit un homme richement vêtu, portant une magnifique couronne et un petit sac.

Ce drôle de personnage, qui ne faisait que quinze centimètres de haut tout au plus, lui demanda de dire ce qu’il faisait là. Le garçon, intimidé, raconta son histoire.

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