Animatrice dans une ludothèque adaptée

Je suis très heureuse de vous annoncer que j’ai trouvé Le Job ! Pour 3 mois, je suis animatrice dans une ludothèque adaptée et itinérante.

Quelques explications s’imposent  :-)

Ludothèque adaptée : ludothèque dans laquelle on adapte des jeux pour des enfants et adultes porteurs de différents handicaps. Le matériel peut être plus grand comme des dés ou des cartes, on peut remplacer des pions pour qu’ils soient plus facilement préhensibles, on met un tapis antidérapant pour que la base ne bouge pas, on facilite des règles de jeux, on stimule certains sens, etc.

Ludothèque itinérante : nous nous déplaçons dans les institutions et amenons les jeux au public. On observe et on joue avec nos petits et grands participants de façon à trouver le ou les jeux qui leur conviennent le mieux, qui leur donne du plaisir, qui les aide dans une réflexion. On les écoute beaucoup aussi et on tente de trouver de nouveaux jeux pour lesquels il y a une demande.

J’ai quelques idées de jeux et d’adaptation.

Si j’avais su un jour que je pourrais faire de l’un de mes centres d’intérêt, mon métier, je n’aurais pas osé y croire. Même si celui-ci est pour une durée déterminée, je vais apprendre et faire plein de choses que j’aime ! Top :-)

Il y a beaucoup de travail et beaucoup de possibilités.

Je suis occupée à temps partiel, mais cela me convient parfaitement, car après la première semaine et quatre jour de travail continu, le dernier soir, j’étais épuisée d’avoir eu tous mes sens sollicités non-stop (rires).

Une fatigue saine et heureuse. Il m’a suffit d’une bonne nuit de sommeil et d’un week-end libre pour me reposer et recharger mes batteries.

A très vite pour d’autres nouvelles aussi réjouissantes.

Belle semaine à vous toutes et à vous tous qui passez par chez moi.

S’émerveiller à la vie : les oiseaux

Je dois paraître bien bête (l’air ne fait pas la chanson), mais dans la semaine, en rentrant du boulot, je me suis mise à sourire et même rire légèrement, toute seule. Oui, toute seule. Heureusement, il n’y avait personne près de moi pour me voir si béate devant un spectacle pourtant insignifiant, mais moi, ça m’a fait sourire et ça m’a fait du bien de sourire à la vie pour si peu.

C’était donc le soir (plutôt fin d’après-midi, mais en cet hiver, il fait noir tôt), le soleil se couchait, je le voyais descendre à l’horizon, au loin, et j’étais contente de ne plus revenir dans l’obscurité totale. Je grimpe à pied la montée qui me sépare de ma rue (10 à 11 degrés la pente, quand même ! je ne sais pas encore la faire en vélo), traverse une rue, et commence à monter sur un second chemin un peu pentu. Là, à cet endroit se trouve à ma droite, un terrain de foot et … des corneilles… quoi de plus banal que des corneilles ? Eh bien moi, j’aime beaucoup ces oiseaux noirs, ils sont intelligents et super intéressant à observer. Ils ont un comportement qui font qu’ils ne se gênent pas pour jouer et pour montrer qu’ils aiment ça.

Corneille

Il y en a 2 au sol et une vingtaine de leurs cousins, des choucas des tours, coassent dans le ciel, sur la route de leur dortoir. Ils ne sont pas l’un près de l’autre et l’un de ces corvidés s’occupe à taper du bec sur quelque chose que je ne distingue pas. La chose est fermement coincée sous l’une de ses pattes par ses doigts solides aux griffes rigides et pointues. L’autre arrive rapidement vers celui-ci. Mais il n’arrive pas en volant ou en marchant comme savent si bien faire ces oiseaux-là, non, il court ! Et sur une bonne distance, il garde la cadence. Un rythme soutenu, il court tant et si bien que ses pas finissent par faire de petits bonds. On dirait qu’il est monté sur des ressorts. Il parcourt ainsi la distance le séparant de son congénère que j’estime à vue de nez d’humain à quelques dizaines de mètres. Le but, je suppose, à le voir ainsi rejoindre à la hâte son ami (ou son amie, difficile à dire chez cette espèce), est d’essayer d’attraper la chose qui se trouve entre les pattes de l’autre. Sans méchanceté aucun, le premier oiseau, lui tourne le dos tout en veillant à bien garder enfermé sa chose dans ses doigts articulés et musclés. Ils se tournent littéralement autour pendant un court instant avant que le premier, lassé de ce jeu qu’il considère peut-être comme stupide ou puéril, ne s’envole avec sa chose.

Son « jouet » ou son « ami » parti, envolé, la seconde corneille prend ses ailes à son corps et s’envole lui courir après. En l’air, leur chemin se sépare et je les perds de vue par la suite.

Et bien cette simple observation m’a fait sourire. Et oui, rire un peu. Je me demandais si la seconde corneille parviendrait à attraper la « chose » et si la première se laisserait faire ou non…

Cela n’a duré que 2 ou 3 minutes, mais j’étais contente de pouvoir regarder cela, petit moment de légèreté et de total oubli du reste du monde.

Être dur à la détente

La mémoire, ça se travaille… il n’y a pas d’âge pour apprendre. Je suis un peu dure à la détente… tout ça pour vous dire que les noms des Pokemon, bah, j’ai du mal à les retenir :-)

Ces grandes vacances d’été pour les enfants sont sous le signe de ces petits monstres « de poche ». A défaut d’être partis en vacances, on a voyagé dans notre région, on s’est baladé, on a marché, on a rigolé, on a discuté, etc. bref, sans doute pas très excitant pour les enfants, mais je crois qu’ils vont quand même apprécier ces 8 semaines davantage que celles de l’année passée où diverses tuiles nous sont tombées sur la tête.

Quant à moi, j’ai beau avoir détourné le jeu Pokemon Go en bricolage de jeu de cartes et de jeu de société pour enfants, j’ai beau me balader tous les jours avec mes enfants pour qu’ils puissent attraper ces bê-bêtes colorées, j’ai beau jouer plus que de raison au Monopoly Pokemon que notre fils a reçu pour son anniversaire, je n’arrive décidément pas à retenir plus que 10 noms ha ha

Hier, ma fille a reçu un livre, un « pokedex », un genre de recueil où sont répertorié tous les pokemon (d’une région !), ça a la taille d’un dictionnaire ! Au secours ! Je crois savoir qu’il y a 150 pokemon dans le jeu « Go » qui se trouve sur mon téléphone, et qu’en tout, il en existe pas moins de 750, gloups… j’ai encore beaucoup de pain sur la planche.

J’avais déjà remarqué que depuis que le gsm est arrivé sur le marché, nous sommes beaucoup à ne plus faire l’effort de retenir des numéros de téléphones… Tout est enregistré quelque part, sauf dans notre mémoire. Il existe pourtant des tas d’astuces pour faire travailler notre mémoire et la « forcer » à retenir davantage… allez, on y crois :-)