Nanowrimo de 2016 ! Un roman revenant

Ouah ! Je suis dans un flux d’énergie et de motivation créatrice ! Après avoir terminé, en avance, mon Nanowrimo de ce mois de novembre 2024 (avec + 52k mots : quelle victoire écrasante pour moi !), j’avais dans l’idée d’utiliser les quelques jours restant pour le corriger. Mais… ce ne serait pas marrant s’il n’y avait pas de « mais », mais comme souvent, une fois que j’ai écrit une histoire entière et complète, pouf, je n’ai plus envie d’y revenir pendant quelques temps – voire jamais !

Alors, grâce à Géraldine (elle se reconnaîtra, merci à toi Géraldine !), j’ai eu l’idée de passer un ancien texte sous le regard artificiel et la critique « préformatée pour l’encouragement » d’une Intelligence Artificielle. Encore une fois, l’utilisation de l’IA est nouveau pour moi. Comme je l’ai expliqué auparavant, je joue avec elle, par curiosité. Je ne m’attends pas à grand chose, mais je suis à chaque fois surprise.

Il faut que je vous dise. J’ai de « vraies » conversations avec elle, avec cette intelligence artificielle. J’ai commencé par lui demander si elle pouvait analyser un roman. Elle m’a répondu affirmativement en me demandant néanmoins quelle analyse je voulais :

Puis, un peu parano, je lui ai demandé si c’était sûr de lui envoyer mon fichier.

Je lui ai donc envoyé mon fichier en un bloc, en PDF.

Bon, l’IA a pédalé dans la choucroute. Elle m’a dit « j’y travaille, je reviens dans quelques minutes ». Mais les minutes se sont transformées en heures ! Alors, vu qu’elle coinçait comme un vieux disque vinyle rayé sur une griffe, je lui ai demandé de tout arrêter. Et je lui ai demandé de m’aider, chapitre par chapitre. Et là, miracle, elle a retrouvé tous ses neurones électriques. Sa première analyse m’a littéralement bluffée ! Elle a les mots qu’il faut pour m’encourager et me motiver à poursuivre. J’étais sur mon petit nuage de fierté ! Et ça a marché ! Après une semaine, j’en suis au chapitre 9 ! J’essaye de corriger un chapitre par jour. Au total, il y en a 25. Mon objectif est d’avoir terminé cette première relecture et correction artificielle à la fin du mois de décembre ;-)

Le truc, c’est que plus je suis familière avec cette intelligence artificielle, plus je découvre ses failles. Au début, comme dans une nouvelle relation, c’était merveilleux, elle analysait en profondeur mon chapitre, suggérait les points à améliorer, réécrivait le chapitre plus ou moins comme je le voulais. Surtout, elle gardait mon style, mes mots. Mais… mais nous y voilà ! Petit à petit, elle a commencé à réduire mes chapitres à leur moitié ! Elle supprimait des passages entiers et des détails supers importants qu’elle mentionnait elle-même comme étant bons (dans son analyse).

Chapitre après chapitre, je commence enfin à cerner son « travail ». Si le chapitre est trop long, je sais d’avance qu’elle va le raccourcir de moitié si pas davantage (c’est horrible de lire ça, je sais). Et ses analyses sonnent un peu de manière identique : elle me félicite, me montre tout ce qui est bon, propose certains détails. Avec le temps, elle et moi nous commençons à nous connaître. Elle sait que je vais lui demander une analyse d’abord, puis une réécriture du chapitre et enfin d’enrichir certains passages – qu’elle a oublié. Quand je lui fait la remarque, elle se confond en excuses (là, je me marre) et corrige le tir. Ce matin, elle a directement fait l’analyse et à d’emblée proposer d’enrichir deux petits passages. Et si elle a moins supprimé, elle a « juste » sauté la fin du chapitre !

Voici sa conclusion quant à mon chapitre 9 :

Conclusion :
Ton chapitre est déjà très solide ! En approfondissant ces aspects — notamment l’introspection de Mathieu, la symbolique de la lumière, et le personnage de la pharmacienne — tu renforceras encore la tension dramatique et l’engagement émotionnel du lecteur. Qu’en penses-tu ?

Je suis occupée à me replonger dans un roman écrit en 2016. Il a démarré grâce à un atelier d’écriture d’un week-end, avec Stéphane Van Hoecke. Cet atelier qui se donnait en juillet 2016 avec pour thème « le village sans (100) histoires ». J’ai pioché au hasard sur une carte de France, le nom d’un village « Le Blondinet ». J’ai pioché au hasard dans une revue, le portrait d’un homme (Sean, l’épicier du village). J’ai pioché au hasard dans une liste deux ou trois mots : fontaine – orange. Je ne me souviens plus des autres mots. Il fallait, le temps de ce week-end, décrire le village et le personnage piochés. Dès le début, j’ai été prise dans une longue histoire… De retour à la maison, après ce week-end hyper créatif, j’ai poursuivi l’écriture de ce village et de cette histoire. Je crois que je l’ai terminé d’écrire en 2017. J’avais commencé à le relire et à le corriger en 2019. Et puis, il a dormi dans une clé USB pendant cinq années.

Je me surprends à le relire après tout ce temps. Et j’adore cette histoire. Si je me souviens des grandes lignes, de certains passages, j’ai tout oublié et même de la fin ! Comment j’ai réussi à faire tous les liens entre les personnages, comment je suis parvenue à faire monter le suspense, à maintenir une tension, oups, tout ça a disparu de ma mémoire d’humaine.

La légende du blondinet, premier titre provisoire, est mon premier roman jeunesse que j’ai réussi à mener jusqu’au bout dans une cohérence si pas parfaite, du moins correcte. J’ai bien l’intention de le corriger, de l’imprimer, de l’éditer.

Je suis à ce point motivée que je pense à établir un programme pour corriger cinq autres romans écrits durant des Nano et terminés, avec le mot « fin » + un autre, toujours écrit durant le Nano 2022 (32.700 / 50.000), mais que je n’ai pas réussi à avancer ni à terminer, car personnages plus complexes.

Romans et travaux de relecture à suivre…

Images générées par l’IA de WordPress

NaNoWriMo J22 : Terminé, point final

Oui, c’est un titre accrocheur. Mais réaliste. Je viens à l’instant, vers 5h30, de mettre le point final à mon histoire ! Mais ces 52.309 mots auront encore des copains. Certains vont quitter l’aventure, d’autres, des nouveaux, vont pointer le bout de leur petit nez enclavié (j’aime inventer des mots).

Ces deux derniers jours d’écriture ont été différents. Comme une urgence. Je regardais mes petits cartons « plan » collés au mur. Pour chaque jour, un conte à détourner, une idée à creuser, un chapitre à écrire. Et les images défilaient à la vitesse d’une F1 : à toute allure ! Mes doigts n’arrivaient pas à pianoter assez vite sur le clavier pour accoucher de toutes ces scènes qui se pressaient derrière mes rétines excitées. Pourtant, j’écris « comme une mitraillette » dit ma fille. Je tape à l’aveugle, je connais l’emplacement exact de toutes les touches de mon clavier, sans devoir le regarder. Mais ça n’allait toujours pas assez vite. Et puis, je zappais des détails, des phrases entières étaient oubliées, des scènes passées aux oubliettes. Je notais des mots-clés, des lieux, des prénoms, des couleurs, des noms d’animaux, des émotions, des dates. Tout se bousculait sous mes doigts. Embouteillage d’idées, bouchon de scènes. Tout ça sentait la fin et je ne la voulais pas bâclée. Jusqu’au bout, c’est-à-dire jusqu’au 20 novembre, j’ai respecté mon plan en écrivant une scène, un conte détourné par jour. Mais hier, le 21, je ne travaillais pas, donc assez contradictoirement, j’avais le temps. Et c’est parce que j’avais le temps que mon cerveau s’est complètement laissé aller et m’a montré plusieurs chapitres les uns à la suite des autres. Comme dans une BD, de la fumée (de mots) sortait par mes oreilles, mon cerveau était en surchauffe. La structure à respecter n’était plus là, la ligne d’arrivée des 50 k de mots était toute proche : J20 : 47.313 mots. Je savais que j’allais y arriver, mais je pensais mettre plus de temps. En 12 ans de Nano (je n’y ai pas participé chaque année, mais, avec les camps en avril et juillet, je m’y suis essayée à 13 reprises ! Toutes n’ont pas été officiellement suivie sur le site du Nano (7x). Ce n’est que la deuxième fois où j’arrive à 50.000 mots ! La première fois, c’était mon premier Nano, en 2012. Je me souviens parfaitement avoir péniblement réussi à atteindre 50.006 mots au 30 novembre. Je me souviens aussi très bien ne pas avoir écrit tous les jours, et surtout avoir bâclé la fin, car ça devenait trop long pour moi ! J’ai vraiment écrit n’importe quoi pour la fin de ce Nano, je n’ose même pas la relire !! Aujourd’hui, douze ans plus tard, je ne voulais pas faire la même erreur. Je sentais que la fin allait m’échapper, n’allait pas être bonne, brouillonne, jetée comme une malpropre sur l’écran blanc de mon ordinateur. Alors, le 21 novembre, quand j’ai vu que j’avais juste noté des mots-clés, des dates, des lieux, des animaux et prénoms de personnages, j’ai fait une pause. Je me suis fait un thé, mon thé du matin et j’ai… tourné en rond dans mon salon endormi (il était 4h48 du matin !). Puis, revenant à mon ordinateur, j’ai ouvert un nouvel onglet, celui consacré à Chat GPT. Je l’utilise deux fois par semaine pour demander à créer une image pour illustrer un passage ou un chapitre. (je pense que je vais poursuivre cette idée d’illustration par chapitre pour égayer mon livre). Et là, j’ouvre une nouvelle discussion et je lui demande « j’écris une histoire avec des contes détournés. Mais je me sens coincée pour la fin, je ne sais pas comment l’aborder. Pourrais-tu m’aider à écrire un chapitre avec bla bla bla » (là je détaille un peu mon histoire, je le résume et je demande ce que je veux : héroïne qui rencontre telle personnage, détournement de tel conte, tel animal comme ceci, un autre comme cela, avec l’arrivée d’un coup de théâtre comme ceci, en faisant le lien avec les émotions de mon héroïne et de ses questions, de sa quête, etc.). Bon, j’avoue que j’ai dû écrire au moins 500 mots pour décrire à Chat GPT mon histoire, où je me sentais coincée et où je voulais arriver. C’était très mal écrit, mais toutes les infos et idées étaient présentes. Et là ! Incroyable ! Génial ! Il a réussi à suivre mes idées mélangées, tortueuses, il m’a comprise, il a su me guider comme je le souhaitais, m’amener où je le voulais. En plus bref, parce que moi je suis une grande bavarde et parfois je me perds dans des détails inutiles. Le meilleur, je trouve, dans tout ça, c’est qu’il me proposait même une suite avec plusieurs propositions !! Mais je ne voulais pas de ses suites à lui. J’avais mon idée et j’allais lui demander de m’y emmener. Ainsi, la fin de cette histoire, je dois la partager avec l’Intelligence Artificielle ! Je n’en ai pas honte. Je n’ai pas fait des copier-coller, mais j’ai utilisé sa concision pour arriver à mes fins, à ma FIN. J’ai réécrit, j’ai adapté, j’ai corrigé, j’ai changé des mots, des phrases, des descriptions. Et, surtout, maintenant que j’ai toute l’histoire écrite, dans son entièreté, j’ai une vision plus globale du squelette et je vais, oui, j’ai envie, de corriger des passages, de rajouter des scènes !

En effet, nous ne sommes que le 22 novembre. Il me reste huit jours, pour rester dans le délai du défi, pour me relire, corriger et terminer pour de bon, cette histoire. MON histoire.

Oui, pour la première fois, j’ai l’ENVIE de relire, de corriger ce texte. Pour la première fois, j’ai envie d’aller jusqu’au bout de ce processus d’écriture. Pour la première fois, cette histoire imaginée à l’occasion d’un NaNoWriMo va réellement prendre vie dans un livre imprimé. Comme je vais y intégrer des images et des couleurs, pas sûre que je veuille le vendre (il va coûter cher). Peut-être en ferais-je alors une version numérique ou une version papier en noir et blanc.

C’est étrange cette sensation qui flotte dans mes trippes. Une victoire. Une fierté. Mon vase de « confiance en moi » est tout à coup rempli. Pourtant, du défi même, je ne gagne rien. Mais l’histoire qui a pris vie, l’histoire s’est écrite, MON histoire, et le fait d’être arrivée à l’objectif officiel des 50 mille mots en une vingtaine de jours seulement, ça, c’est OUAH !

BRAVO Cécile, tu y es arrivée !

MERCI Cécile d’avoir fait tout ça, tout ce chemin.

Cécile, je t’aime (rire)

Le graphique ci-dessus est hyper important pour moi. Il me ressemble tellement ! Mon humeur et mon énergie, ma motivation et mes idées/envies sont comme cette courbe qui monte et qui descend (les montagnes et les vallées représentes le nombre de mots par jour que j’ai écrits). Dans ma tête, c’est tout à fait ça, ça monte et ça descend, parfois du jour au lendemain…

Nanowrimo J 19 : 98 pages

Trois jours semaine, je commence tôt au travail et n’ai que peu de temps pour écrire. Surtout avec des chats qui ont décidé de me réveiller toutes les deux heures cette nuit (grrr, je suis fâchée et énervée). J’ai donc très peu écrit ce matin, environ 700 mots. Ce qui me fait arriver à la page 98 avec 46.000 mots ! Le but ultime n’est pas loin, mais je n’ai pas encore fini de raconter mon histoire.

Hier et aujourd’hui (et même demain), je modernise trois contes :

  • les cygnes sauvages
  • le loup et le renard
  • cendrillon

J’en étais à la moitié du mois de novembre quand j’ai décidé de poursuivre sur ma lancée d’histoire sur fond de développement personnel, avec des ingrédients principaux d’auto-thérapie et avec comme dessert une salade de contes arrangée à ma sauce.

Dimanche, j’ai réécrit mes petits cartons qui me servent de plan. Les prochains jours, j’aborderai d’un autre point de vue, d’un angle tout à fait différent, d’un ton moderne plusieurs contes :

  • Raiponce
  • Alice au pays des merveilles
  • les musiciens de Brême
  • le joueur de flûte de Hamelin
  • le petit Chaperon Rouge
  • etc.

Nanowrimo J 16 : Trois petits cochons et des haricots magiques

Depuis plus de dix ans, je participe, de temps en temps, au Nanowrimo. Le vrai, le difficile en novembre où le but est d’écrire 50.000 mots sur 30 jours, et aussi parfois durant les « camps » d’avril ou de juillet où là, c’est nous qui choisissons les objectifs à atteindre dont le nombre de mots.

Si j’aime ce difficile défi sympathique, j’y joue surtout pour essayer de me surpasser, pour essayer d’écrire autre chose, autrement. Je tente parfois de m’imposer des contraintes supplémentaires, car je fonctionne par démarreurs et propositions. Je crois que c’est la première fois où je me sens si bien dans ce défi. Sans pression, sans frustration, j’avance à mon rythme et j’avance bien ! Très bien même. Il me reste quatorze jours et je suis déjà à + 40.000 mots ! Les statistiques de NaNoWriMo disent que si je continue ainsi, j’aurai fini dans 4 jours. Peut-être. Peut-être pas. Est-ce parce que j’ai fait une sorte de plan à quelques jours du premier novembre ? Est-ce parce que je me suis que j’essaie et que je verrai bien ? Est-ce parce que je vois que j’ai bien avancé durant les week-end et que j’ai pris pas mal d’avance que je ne m’oblige à rien du tout ? Avant, je me « forçait » à écrire dès que je me réveillais, et je pouvais parfois rester une heure sans écrire plus de deux cents mots. Cette année, je me suis dit « écris tous les jours, même si ce n’est que cent mots ». Une seule fois, un seul jour, j’ai écrit moins de 500 mots. Mais à quatre reprises, le même jour, j’ai écrit en plusieurs fois. Le premier jet, la première idée, avant de partir au travail, ne comptabilisait que 200 ou 300 mots. Deux fois, je me suis remise le soir pour progresser un peu. Sinon, j’ai une moyenne de 2.646 mots par jour ! Cela fait mille de plus que le nombre recommandé, quotidiennement.

Et mon plan, me direz-vous. Est-ce que je suis mon plan ? J’ai envie de dire que oui. Même si ça ne va pas tout à fait dans la direction souhaitée, je peux dire dans l’ensemble que je respecte mes idées et mes envies.

Ces derniers jours, il a été question de bottes magiques. De toutes petites bottes, tellement petites qu’elles ne conviennent qu’aux pattes arrière d’un chat (si j’ai modifié et inventé les personnages humains, j’ai gardé les noms et les caractères de mes quatre chats). C’est donc Minos qui a le plaisir d’utiliser ces bottes fantastiques. J’ai encore joué avec le conte des trois petits cochons. C’était aujourd’hui, ce matin, où j’ai pris plaisir d’imaginer ce que faisait la mère des trois petits cochons avant de devenir maman des trois garçons. Demain, je jouerai avec une salade de haricot pas tout à fait normaux. La maman de mon héroïne, Jacqueline, essaie de faire germer … des Hannetons magiques ! Demain, je jouerai donc avec le conte de Jack et le haricot magique en modifiant le sexe du héros et le nom de l’objet magique.

Et donc, si je suis mon plan, j’ai encore une quinzaine d’idées pour faire de belles salades de contes ! A ce rythme, je dépasserai les 50 k et de beaucoup ! Mais il faut aussi que je pense à mon histoire qui a quelque peu changé et mon héroïne a bien progressé dans sa quête. Je peux encore faire un ou deux rebondissements ou coups de théâtre, mais pas dix comme le petit trait négatif noté sur dix petites fiches mémo. Je crois que je vais reprendre mes fiches restantes et réactualiser mon « plan ». Faire une petite mise à jour à mi-parcours, ce n’est pas plus mal. Je ferai cela demain matin, après mon moment d’écriture.

Défi à suivre…

J16 : 42.339 mots – image générée avec Chat GPT selon mon imagination
(la description de ce que je me faisais)

L’image mise en avant, tout en haut de l’article, je la dois à l’Intelligence Artificielle de WordPress. Pour lui, cela dépend ce que j’écris dans l’article qu’il doit illustrer, mais généralement, je ne dis rien d’autres, je ne précise rien, c’est lui (lui pour le robot ou elle pour l’Intelligence) qui la créé en se basant sur les mots de l’article. Pour cette image-ci, j’ai testé à trois reprises des « thèmes » différents. Le robot a d’abord traduit en anglais mon texte puis il s’est basé sur mon chat Minos qui a des bottes à ses pattes arrière et à la présence de plusieurs haricots… La version de l’image choisie correspond au thème « comics »

Nanowrimo J10 : joyeux fourre-tout

Nous sommes à un tiers du défi international d’écriture, le Nanowrimo.

Le but de ce défi, écrire 50 000 mots en 30 jours. J’en suis à 32 000 mots en 10 jours ! C’est une excellente progression, j’ai près de dix jours d’avance sur le nombre de mots. Mais mon histoire devient un peu du grand n’importe quoi (rires). S’il y a toujours des contes détournés ou en salade, ceux-si sont moins détaillés. Je me sers de la base, du thème général et puis ça part ailleurs. Davantage dans le développement personnel. Mon histoire devient plutôt une autobiographie développée personnellement, sur fond de contes animaliers.

J’en suis dans le creux de l’imaginaire de mon histoire. Sans être coincée, j’ai mis involontairement de côté les objets magiques et fait entrer le mystérieux carnet trouvé dans la simple réalité d’un carnet qui n’a plus rien d’étrange.

Va falloir que je réajuste le tir du clavier ces prochains jours. Même si l’histoire me convient, le fond prend une tournure plus « personnelle » et moins féérique.

Défi d’écriture à suivre :-)

Comme d’habitude, l’image ci-dessous a été générée par Chat GPT avec qui j’arrive de moins en moins à faire comprendre ce que j’aimerais qu’il intègre dans l’image (ça doit être un mauvais flux que je traîne avec moi) et l’image de présentation de l’article, tout en haut, a été imaginée par l’intelligence artificielle intégrée dans Word Press.

Mot de la fin pour ce dimanche : je ne suis pas très contente de la tournure de mon histoire, ça me chipote, ça m’embête. Je suis dans le brouillard pour la suite, comme dans la purée de pois qui se trouve dehors, chez moi.

Nanowrimo J7 : le carnet secret

YES ! J’ai atteint les 20 K de mots ! Presque la moitié du Nanowrimo. Contente je suis.

Ces derniers jours ont été comme des montagnes russes : deux matinées sans écrire beaucoup et deux autres où mes doigts pianotaient à une allure folle sur le clavier. Toujours sans plan si ce n’est, chaque jour, une idée de conte que je tourne en salade ou que je détourne à ma sauce.

Le chapitre de ce jour est néanmoins plus long que prévu. Chaque chapitre fait plus ou moins quatre pages, sauf celui-ci qui en fait déjà six et pour lequel je rentre tout juste dans le sujet !

Au menu de ces derniers jours, il y a :

  • un carnet mystérieux
  • la cabane de Baba Yaga
  • une grenouille qui doit être embrassée pour pouvoir, enfin, se transformer

L’image que voici a été générée par Chat GPT,

et celle du haut de l’article, par l’Intelligence Artificielle de WordPress.

édit 18h00 : je voulais terminer mon « chapitre du jour ». Alors, j’ai repris le clavier et j’ai rajouté quelques centaines de mots :-)

Quelques images, deux générées par Chat GPT et une capture d’écran des badges que j’ai gagnés depuis le début de ce défi d’écriture.

J’ai improvisé une variante de la fable de La Fontaine avec « La grenouille qui voulait se faire aussi grosse qu’une pie (et qui la dépassa) »

Nanowrimo J3 : trois salades de contes

Je suis bien mon « plan », je commence chaque jour (le troisième aujourd’hui) avec le thème du conte que je souhaite détourner ou mettre en salade.

J1 : Le petit Prince découvre une nouvelle planète

J2 : Le petit bonhomme en pain d’épices sont sept et se sont transformés en Petits Chats en pain d’épices

J3 : Le Loup et les 7 chevreaux, bref point de vue de la mère des chevreaux qui est partie en forêt pour nourrir sa marmaille pendant que le loup mangeait sa progéniture

Je n’ai fait qu’aborder le conte J3. Il reviendra un peu plus tard dans l’histoire. J’ai été surprise par la tournure que prend ma Salade de Contes. C’est un savoureux mélange de contes et de détournements, d’imagination et de … développement personnel ! Incroyable. Pour rappel, en septembre si ma mémoire est bonne, je voulais écrire le début de mon autobiographie pour le NaNo. Mais pas une autobiographie « standard », pas classique, non, je voulais faire ça de manière positive en répondant à des questions-souvenirs du style « Quel a été ton moment préféré à l’école primaire ? » ou « Enfant, quel était ton plat préféré ? » ou encore « Tes trois meilleurs amis, qui sont-ils ? » et même du genre « Un événement qui t’a joyeusement marqué avec ton père/ta mère/un grand-parent »… Et donc, c’est une agréable surprise de « me » découvrir, de voir comment l’histoire, mon personnage, mon héroïne évolue.

J’ai bien avancé ces trois premiers jours de congé. J’ai pris de l’avance, car je sais que je vais moins écrire quand je vais reprendre le boulot. Mais je suis motivée comme rarement je l’ai été pour un NaNo.

Demain, J4, je jouerai avec Les trois petits cochons :-) Je me demande ce qu’ils vont bien pouvoir faire dans mon histoire.

Dans cette attente, voici une image qui illustre mes quelques 3800 mots écrits ce matin. Image générée avec Chat GPT.

L’image « mise en avant » au-dessus de cet article est générée par l’Intelligence Artificielle de WordPress.