Jefferson fait de son mieux, quiz pour enfants

En 2018, j’avais lu et adoré le livre « Jefferson« , de Jean-Claude Mourlevat. J’apprécie beaucoup cet auteur. C’est également lui qui a écrit l’extraordinaire « La ballade de Cornebique » ainsi que les deux livres sur La rivière à l’envers avec « Tomek » en tome 1 et « Hannah » pour le tome 2 (Clic sur les titres pour y lire mes avis lecture).

Jefferson nous revient donc pour mon plus grand plaisir. Ce livre, je l’ai emprunté à la bibliothèque. Dans l’attente de le relire, je me suis amusée à faire un petit quiz autour de ce deuxième tome des aventures d’un animal qui ne manque pas de piquant :-)

Attention, ne lisez pas la dernière question si vous ne voulez pas découvrir trop tôt la raison de cette nouvelle enquête.

Quiz

  1. Les deux amis, héros et enquêteurs principaux, sont des animaux.
    • Jefferson est …………
    • Gilbert est …………….
  2. Leur amie Simone est partie de chez elle. Qui est Simone (quel animal) ?
    • Simone est ………….
  3. Gilbert travaille à son propre compte. Quel est son métier ?
    • Facteur
    • Plombier
    • Électricien
  4. Qui est Titine ? Peux-tu me la décrire ?
  5. Les deux comparses qui accompagnent les héros dans cette aventure sont M. Hild et Walter Schmitt. Qui sont-ils, à quelle espèce animale appartiennent-ils ? Quelles sont leurs professions ? Peux-tu me dire quel âge ils ont ? (approximativement)
    • M. Hild est …………. Il travaille……….. Il est âgé d’environ…… ans
    • Walter Schmitt est ……………. Il travaille…………. Il est âgé d’environ…….. ans
  6. Comment aurais-tu prévenu Simone dans le message ?
    • Dans le style de Jefferson. Donne un exemple
    • Dans le style de Gilbert. Donne un exemple
  7. Te souviens-tu de l’anagramme de « SOMENA » ?
    • Que signifie anagramme ?
  8. Gontron et Denise tiennent un établissement. Quel est-il ?
    • Gontron et Denise sont tous les deux des…….. (animal)
  9. Sais-tu où est Simone ? Dans quelle région ?
    • Morgivre
    • Motgivré
    • Givremort

La dernière question qui révèle une énigme est à lire uniquement après lecture complète du livre ou si vous ne voulez pas lire le livre :-) Après l’image que voici :

  1. Simone croit qu’elle est bien soignée dans cet endroit. Pourtant, elle est bien prisonnière ! Comment ses hôtes font-ils pour la « garder » sans qu’elle ne se sente prisonnière ?
    • elle reçoit beaucoup d’amour et peut écouter toute la musique qu’elle veut. Elle est libre de faire ce qu’elle veut.
    • elle croit que personne ne l’aime et que ses amis sont morts. Cet endroit est le seul qui l’accepte telle qu’elle est.
    • elle n’a plus assez d’énergie ni de volonté pour résister, car elle ne reçoit pas beaucoup à manger et ses nuits sont trop courtes.

Jefferson, le hérisson de Jean-Claude Mourlevat :-) roman jeunesse

Titre : Jefferson
Auteur : Jean-Claude Mourlevat
Édition : Gallimard Jeunesse
Genre : roman jeunesse
Année d’impression : 2018
Note personnelle : 10/10

jeffersonJefferson Bouchard de La Poterie est un hérisson pas bien grand. Mesurant moins d’un mètre, c’est un animal gentil, poli, correct et qui a parfois beaucoup de courage. Son meilleur ami, Gilbert un jeune cochon qui a son âge, le suit partout où qu’il aille, unis par une amitié indéfectible. Tous les deux habitent un pays tranquille. Le petit hérisson adore lire les romans, surtout d’aventures, et son meilleur pote préfère étudier le code de la route…

À quelques kilomètres de là vivent les humains.

Un jour Jefferson se rend chez son coiffeur préféré, un brave blaireau qui commence à prendre de l’âge et qui est secondé dans son salon de coiffure par sa nièce, la belle Carole. Mais ce jour qui devait pourtant être un jour comme tant d’autres, va marquer le début de l’aventure la plus incroyable, la plus dangereuse et la plus terrifiante de toutes les aventures de hérisson et… de cochon !

M. Edgar, le coiffeur, est retrouvé mort et toutes les apparences (trompeuses) laissent croire que c’est Jefferson le coupable.

Que le lecteur ou la lectrice qui ne s’attache pas à ce petit hérisson se montre tout de suite ! L’auteur sait y faire pour raconter des histoires et mettre en scène des animaux (voir son génialisime autre roman jeunesse qui ne contient que des bêtes : la ballade de Cornebique). Les quelques dessins en noir et blanc présents sont tout simplement la prolongation des mots, c’est tout à fait comme ça que je m’imaginais les scènes représentées ! Merci à Antoine Ronzon pour ces belles illustrations.

Dans ce livre, Jean-Claude Mourlevat nous dévoile son engagement contre une activité que tout le monde connaît, que certaines personnes essaient de dénoncer tant bien que mal et que d’autres s’en foute complètement. Je ne dévoilerai pas cette activité sous peine de révéler le cœur de l’histoire de ce roman jeunesse à nouveau superbement bien écrit !

J’admire, je respecte et j’encourage ces auteurs jeunesse qui parviennent à parler de sujets délicats, à expliquer des faits difficiles de façon telle que ceux-ci ne paraissent pas comme une horreur alors que c’est justement tout à fait ça dont il est question. Le « message » passe, le lecteur aussi jeune soit-il comprend ce qu’il se déroule sous ses yeux, et pris par la plume de l’auteur poursuit la découverte de son histoire, parce qu’il veut savoir, parce qu’il sait que le bien triomphera du mal, car c’est comme ça que ça doit être !

4ème de couverture :

« Une histoire qui ne manque pas de piquants.

En ce radieux matin d’automne, le hérisson Jefferson décide d’aller chez son coiffeur se faire rafraîchir la houppette. Comment pourrait-il imaginer, alors qu’il arrive plein d’entrain au salon Défini-Tif, que sa vie est sur le point de basculer ? Accusé d’un meurtre qu’il n’a pas commis, le brave Jefferson, 72 cm de frousse et de courage, est jeté dans une aventure qui le mènera, pour le meilleur et pour le pire, au pays des êtres humains.

Dans un polar haletant, parfois féroce, mais où dominent la tendresse, l’amitié et le bonheur de vivre, Jean-Claude Mourlevat aborde de façon inédite la question de notre apport aux animaux. »

Site internet de l’auteur

Je pique les livres de mes enfants

En avance à un rendez-vous, j’ai marché un peu dans les environs pour ne pas être trop en avance… c’est qu’avec mon bus, soit j’étais 25 minutes trop tôt, soit 5 minutes en retard et je déteste être en retard.

Me voilà donc qui arrive sur une place et oh! bonheur ! Une librairie… aie aie aie, je ne peux jamais mettre les pieds dans une librairie sans en ressortir les mains vides… Et pour ne pas me faire trop culpabiliser, et me dire que de toute façon je n’ai plus de place dans ma bibliothèque, je me décide d’acheter un livre pour mon fils. Oui, mais j’ai deux enfants, il en faut alors aussi un pour ma fille… Mon fils adore les histoires drôles, décalées, mais il a du mal à choisir lui-même un livre. Quand j’ai vu la couverture et le titre de celui-ci, je n’ai pas hésité.

photo mysterebis

Puis, pour ma fille qui est dans sa série mythologie avec les livres de Percy Jackson et les héros de l’Olympe, je me dirige d’abord vers un petit roman sur l’histoire du minotaure quand je vois ce livre ! Rien que le nom de l’auteur et l’image de couverture m’a fait comprendre que je devais le choisir. J’aime beaucoup cet auteur, « une valeur sûre » comme je dis. Et ma fille a adoré un autre de ses livres. Je le prends.

photo mystere

Le soir après l’école, quand mes enfants reviennent à la maison, je leur offre à chacun « son » livre en disant que les livres, ils peuvent se l’échanger entre eux s’ils le veulent. Immédiatement, mon fils commence la lecture du sien, car « ça lui parle ». Ma fille par contre délaisse le petit hérisson, car elle est trop dans sa série qu’elle ne veut pas lâcher.

Vous ai-je déjà dit que mon genre de lecture préféré est la littérature jeunesse ? Ce n’est pas parce que je suis déjà dans la lecture de 2 3 livres que cela m’empêche d’en ouvrir un 3ème 4ème, juste par curiosité ha!ha!ha!

Et comme j’ai complètement accroché à celui-ci, voilà qu’en quelques jours, il est déjà presque terminé. Je vous en parlerai bien sûr plus longuement plus tard :-)

Cliquez sur les images de couverture des livres pour en savoir un peu plus…

La bique et le loir

Petit texte pour le jeu du mois d’octobre de la petite fabrique, dont le thème était : « rencontre« 

 

La petite bique se sentait si seule. Elle voyageait depuis si longtemps, quand tout à coup, elle trébucha sur un livre. D’abord, elle rouspéta, mais seule comme cette bique savait le faire : « crotte de bique », fallait que je tombe et que je me torde le sabot. Ensuite, elle ramassa le livre, auteur de sa chute, et lu le titre « La Ballade de Cornebique ».

–          Qu’est-ce que c’est encore que cette histoire de rien du tout ? dit le malchanceux.

Un petit loir qui passait par là, et qui s’ennuyait à dormir, entendit la biquette rouspéter à tout vent. Celui-ci s’approcha discrètement de la bique et lui souffla :

–          Eh mon ami ! Toi et moi, on peut devenir célèbres.

La petite bique, se gratta la barbe et lui répondit :

–          Cesse donc de raconter des histoires, les carabistouilles, c’est bon pour les nouilles, petit loir sans espoir !

Le petit loir, aimait les rimes. Aussi, quand son nouvel ami lui répondit, il vit son sourire grandir, grandir.

–          Regarde donc le livre, ouvre-le. Tu verras, il est magique ! Il ne tient qu’à nous de le remplir de mots féeriques ! D’ailleurs, tu en es le héros principal, car tu es déjà dans le titre !

–          De mots féeriques ? N’importe quoi ! Tu ferais mieux de te rendormir au lieu de dire des âneries.

–          Je ne suis pas un âne, moi, Môsieur, je suis un Loir, un grand petit loir.

–          Grand petit ? Petit petit, et même minuscule, tête de mule.

–          T’es nul de dire ça, espèce de bique à face de rat !

Et ainsi de suite, ils se chamaillaient en s’envoyant des gros mots tout gentil tout le temps. Soudain, l’un d’eux se mit à rigoler et à pointer du doigt le livre qui se tenait à présent tout droit.

–          Regarde ! Qu’est-ce que je te disais : c’est un livre magique. Il se remplit tout seul. Lit, ordonna le petit loir en essuyant ses larmes de rires.

–          En plus d’être sans espoir, tu es un analphabète, espèce de pauv’ petite bête ! continua la petite bique en se marrant tout autant.

–          Je ne sais pas ce que tu veux dire, je sais lire, mais pas déchiffrer les pattes de bique, car c’est bien de ton écriture qu’il s’agit.

–          Des pattes de bique ! T’as déjà essayé de tenir un crayon entre deux ongles seulement ? Bon ! Trêve de plaisanterie, face de loir qui rit. Voyons-voir ce qui se dit dans ce stupide livre qui s’écrit tout seul.

Voilà comment est né le petit roman « La Ballade de Cornebique », de Jean-Claude Mourlevat. Bien sûr, afin que tout animal puisse le lire, il a fallu demander à un auteur  de le ré-écrire en langage humain, car le petit loir n’a pas tort : déchiffrer une écriture de bique, ce n’est pas une mince affaire !

Pour ceux qui n’ont pas encore lu ce livre, je les encourage, à se tordre de rire :-)

J-Cl. Mourlevat, la rivière à l’envers et la ballade de Cornebique

A nouveau deux petites fiches de lecture (pas récentes), d’un auteur que j’apprécie beaucoup. Jean-Claude Mourlevat est l’auteur de nombreux livres pour enfants et adolescents. Je ne les connais pas tous et je n’ai certainement pas la moitié de ses livres dans ma bibliothèque :-)

La rivière à l’envers. Tome 1 : Tomek.

Cette histoire se passe il y a si longtemps. Du temps où les téléphones n’existaient pas et où des enfants pouvaient être orphelins et vivre seuls ou tenir des boutiques sans l’aide de personne.

C’est l’aventure d’un jeune épicié de treize ans qui succombe au charme d’une fillette de douze ans. Celle-ci lui demande s’il vend une certaine eau (car ce jeune gaçon a vraiment de tout dans sa boutique, si si, je vous l’assure). Cette eau magique a le pouvoir de donner vie éternelle à celui qui la boit. Mais cette eau « coule » à l’envers d’une rivière et elle ne trouve repos qu’au sommet d’une montagne étrange. Avant d’arriver à cette montagne, il faut encore pouvoir traverser la forêt de l’oubli et ses ours et des champs de fleurs étonnantes !

Et voici le second tome de « la rivière à l’envers ». Tome 2 : Hannah.

Dans le premier livre, c’était l’histoire et l’aventure de Tomek que l’on suivait. Ici, c’est du côté de Hannah, jeune orpheline qui cherche désespérement l’eau magique pour son petit oiseau. Comme le premier volume, j’ai été transportée dans ce monge imaginaire d’une manière totalement légère et enchantée.
On retrouve la forêt de l’oubli, bien sûr, et les petits parfumeurs mais on découvre aussi de nouvelles contrées comme la traversée du désert ou de l’océan.

A lire sans modération.

Ces deux livres se lisent si aisément qu’on est transporté dans ce monde merveilleux de l’imagination sans la moindre difficulté. Ils sont rafraîchissants, innocents et sans véritable méchant ! Néanmoins ils savent tenir le lecteur en haleine et donnent du « gentil » suspens.

La ballade de Cornebique

 Ne vous y trompez pas, il s’agit bel et bien de l’histoire d’une bique qui part en balade suite à une peine de coeur et qui emporte avec elle son banjo car elle adore pousser la chansonnette. Sur son chemin, alors que Cornebique se sent seul, une minuscule boule de poils lui tombe littéralement du ciel. La petite bête, c’est Pié, un loir encore bébé qui dort profondément en cette saison froide. Pié a beau être riquiqui, cela ne l’empêche pas d’être poursuivi par une armée de fouines. Et ces deux-là, ils vont devenirs les meilleurs amis. Plus rien ne pourra les séparer… mais pour pouvoir rester en vie, il va leur falloir traverser bien des épreuves. Cornebique et Pié – et plus tard – un troisième personnage incroyable mais vrai – vont à coup sûr vous faire rire, vous surprendre, vous émouvoir.

Pour les enfants à partir de 8-9 ans et aussi pour les plus grands qui aiment s’évader et qui veulent rigoler un bon coup.

A lire, à relire, à conseiller absolument.

Site Internet de l’auteur