Formation : l’art du conte

Deuxième jour de ma formation d’initiation à l’art du conte avec Stéphane Van Hoecke.

Hier : les zygomatiques et les abdos ont bien travaillés. Présentations, échauffement des vocalises, jeux de voix et d’expression au programme.

Cadre génial (château), animateur en super grande forme et groupe extraordinaire.

Dans un précédent article, je vous avais dit que je voulais travailler sur un conte particulier… ça sera pour une prochaine fois, car il est long. Mais ce n’est pas la raison principale de mon changement de choix.

Cette nuit, réveil pour assouvir un besoin naturel et habituel. Chez moi, je réveille nos chatons quand je me lève à cette heure : 3h30. Ici, au château, dans cette formation, c’est mon imagination que je réveille 😆

Je me répétais les 3 contes que j’avais en-tête :

  • un très court sur un renard et un tigre,
  • un moyen sur la découverte du sirop d’érable
  • et le long sur la légende de la grue blanche.

À 4h44, je n’invente rien, j’ai une idée ! Je décide de me lever pour de bon, j’allume la lumière de ma chambre et je prends mon carnet et mon bic.

5h35, je pose mon bic. J’ai choisi d’adapter librement le plus court des 3 contes, en version plus longue, en intégrant des éléments de la formation et en le mettant au goût du jour.

C’est ce conte que je vais essayer de conter tout à l’heure.

Le renard et le loup

Il y aura encore un autre week-end consacré à cette formation. Vous aurez mon conte revisité dans 4 à 5 semaines environ.

Mise à jour à 19h :

Il n’y a pas de hasard ni de coïncidence, mais que des signes ! Le matin, après le petit cours théorique sur les différents genres d’histoires, je ne le sens pas prête pour raconter ce que j’ai écrit cette nuit, car ce n’est pas tout à fait un conte. Alors, quand viens le moment de se lancer, une autre personne souhaite prendre la parole.

Ne voilà-t-il pas qu’elle nous conte l’histoire de … la grue blanche !! D’abord jalouse et triste que je ne puisse pas travailler sur ce conte, je me dis qu’après, c’est formidable ! Non seulement, elle a bien conté, mais elle a choisi une autre version, et ça donnait très bien. Donc mon admiration a pris le dessus de la jalousie… même si après, je n’ai plus du tout eu envie de le travailler pour cette formation. Cela me donne en effet envie de corriger mon histoire pour l’adapter en version orale.

3 mots et abracadabra, une histoire arriva ! Explications.

Voici mon texte et mes 3 mots choisis au hasard de ce qui me « parlait » le plus au moment où j’ai décidé de jouer à mon jeu :-)

Je ne vous mets pas toute l’histoire, car elle n’est pas encore finie et elle a déjà trois pages sur libre office !

Comment est-ce que j’écris et comment les idées me viennent-elles ?

Mardi après-midi, j’ai choisi les mots : couleur, bottes et lapin. J’ai entouré ces mots dans ma liste. Le soir, j’ai commencé par écrire dans mon carnet ces trois mots et j’ai essayé d’en faire une phrase, un titre, bref quelque chose de « cohérent ». Cela m’a donné :

Les bottes du lapin coloré.
Les bottes de couleur du lapin.
Bottes perdues / décolorées.
Lapin a perdu ses couleurs, il les cherchent dans des/ses bottes.
Bottes magiques/couleurs = actions/lapin cherche ces bottes uniques.

Puis j’ai écrit ce qui me passait par la tête avec l’une de ces combinaisons :

Un lapin est devenu blanc de frayeur, il a entendu dire que des bottes spéciales pouvaient lui redonner ses couleurs = quête.
Pâle comme la mort, le père lapin ne peut compter que sur son fils cadet pour espérer retrouver ses/des couleurs et en même temps recouvrer une santé de fer.
Ce ne sera pas facile pour le petit lapin.

Puis, la vie de maman et d’épouse m’a absorbé… ce n’est qu’au moment de me coucher que j’ai eu d’autres idées que j’ai notées dans mon smartphone.
Le mercredi matin, je retranscrivais à la main les notes du téléphone dans mon carnet.

J’avais noté qui était le héros. Sa quêtes. Ses péripéties. Son ennemi. Son ami. Ses difficultés. Un objet magique ou une aide magique.

–> J’avais mon idée, mon histoire, mon fil rouge.

Avant de partir pour conduire mes enfants à l’école, je décide de prendre mes notes, mon ordinateur et mon téléphone pour aller petit-déjeuner dans un café, avant de faire les courses. No comment sur le contenu hyper-sucré que je me suis enfilée ha ! ha!

petit dejeuner inspirant

J’étais prête, motivée, j’avais des idées, je voulais vite les écrire et faire naître un début d’histoire. La voici… en partie  :-)

3 mots tirés de mes contes « souvenirs »

couleur – bottes – lapin

Il était une fois un lapin. Un papa lapin. Un père lapin tout ce qu’il y a de plus normal. Il avait treize enfants. Treize enfants nés le même jour ! Pas exceptionnel chez cette espèce animale, mais quand même remarquable, car les treize étaient en pleine santé. Tous, sauf un. Le troisième des garçons. Il était presque au milieu de toute la fratrie : le septième. Il n’était pas malade, mais il ne grandissait pas beaucoup, ne prenait que difficilement du poids. Il avait froid en été et chaud en hiver. Il n’aimait pas les jeux qui lui demandait beaucoup d’énergie. Il aimait les activités calmes, surtout celles-ci se passaient non loin de sa maman.

La vie n’était pas tous les jours un long fleuve tranquille. Treize marmots à nourrir, dont il faut s’occuper jour et nuit, nuit et jour… ça en fait un sacré boulot. Surtout pour la mère. Mais dans cette famille, le père jouait un rôle important. Il n’aidait pas dans le ménage, il n’aidait pas en cuisine. Non. Il nettoyait et faisait à manger parce qu’il aimait ça ! Tout comme s’occuper de ses enfants. Naturel. Tâches faites avec plaisir et envie.

Un jour, alors que le papa lapin travaillait au jardin, grignotant une rangée de carottes orange pour leur donner la même taille, pour pas qu’il y ait de jaloux chez ses enfants, il vit non loin de leur terrier la silhouette des oreilles du Grand Dévoreur : Maître Renard ! Vite, il recracha ce qu’il avait en bouche et poussa un formidable hurlement pour prévenir sa femme et leurs treize enfants. Quand il ne vit aucun mouvement dans le terrier, il prit peur. Vraiment peur. Très très peur ! Terrorisé à l’idée de perdre ses précieux enfants et sa chère femme, ses grandes et hautes oreilles tombèrent et il perdit toute couleur. Comprenez-moi bien, papa lapin était tout gris. Pas gris souris, mais plutôt bleu-gris. C’est d’ailleurs cette teinte particulière qui avait fait fondre le cœur de sa femme quand ils s’étaient rencontrés pour la première fois dans le champ, non loin de la forêt bleue. Et là, il était devenu tout blanc, pâle comme la mort.

Papa lapin avait une voix de ténor. Vous savez cette voix grave et puissante qui peut s’entendre à des kilomètres à la ronde. Aussi, quand il a crié « au renard », le renard-même eut peur et pris ses quatre pattes à son cou pour s’enfuir en toute hâte.

Devant son terrier, papa lapin priait le dieu des lapins pour que sa femme et aucun de ses enfants ne soient là. Il dut marcher longtemps, tourner plusieurs fois dans son labyrinthe de terrier, pour trouver sa femme et sept de ses enfants dans la dernière cavité de leur terrier adoré ! C’était leur cachette en cas d’alerte. Au moindre danger, au premier cri grave et puissant du papa, ils avaient pour consigne de tout s’y cacher.

Quand papa lapin fit le compte de ses enfants et vit qu’il en manqua six, il tomba dans les pommes.

Quelques instants plus tard, une éternité pour les parents, les six enfants manquant apparurent un à un, sortant de leurs nouvelles cachettes. Inspirés par le conte du loup et des sept chevreaux, ils s’étaient dissimulés l’un derrière l’horloge, l’autre dans une armoire, un troisième dans un pouf riquiqui, une quatrième et cinquième derrière la porte de la cuisine et le dernier s’était accroché au lustre qui pendait au plafond et qui tanguait encore quand il avait bondi à terre pour rejoindre ses frères et sœurs.

Heureuse que tout le monde soit saint et sauf, maman lapin gronda gentiment les six petits qui s’étaient – mal – cachés puis embrassa chacun de ses treize enfants.

Malgré l’heureuse fin de cette mésaventure, cela ne rendit pas la couleur à leur papa et époux.

Blanc comme neige, il ne pouvait plus sortir en plein jour sans risquer une insolation. Même la nuit lui était interdit, car clair comme ça, il se ferait vite repérer par le Grand Dévoreur, renard, loup ou chasseur.

Depuis ce jour, papa loup déprima. Il était triste et malheureux comme les pierres.

Son épouse ne pouvait rien pour lui. Il rêvait sans cesse de retrouver sa couleur et de pouvoir sortir au grand jour, prendre l’air frais du matin, patauger les pattes dans une flaque de pluie revigorante, creuser la terre et cueillir les légumes pour toute sa famille.

Le temps passa. Les enfants grandirent. Tous sauf un. Le troisième garçon, le septième arrivé. Il resta plus longtemps près de son papa, car cela lui faisait beaucoup de peine de le voir sans énergie, presque sans vie.

(…) à suivre  (clic)


Bon, au départ, je voulais faire un court texte, et pas spécialement un conte. Oui, mais voilà, je suis plongée dans cet univers jusqu’au cou… c’est venu presque naturellement.

Les ingrédients pour faire un conte :

  • une situation initiale
  • un imprévu, une rupture
  • une quête, un but à atteindre
  • des péripéties
  • situation finale en lien avec celle de départ bien sûr

Les personnages et matériel pour un conte

  • un héros
  • un ami du héros qui va l’aider
  • un méchant
  • un objet magique (ou pas, tout dépend du style du conte)

Ce n’est pas que ça, il faut plusieurs autres petites choses, mais en gros, si vous avez déjà tout ça, votre histoire peut rentrer dans le thème du conte.

Haïku sur photo de pleine lune

Un jour ma maman m’envoie une belle photo qu’elle a faite de la pleine lune… et voici ce que cela m’a inspiré :-)

haiku sur photo de lune

Ma maman écrit beaucoup d’haïkus. Ma fille aime beaucoup en faire (et lire ceux de sa mamy). Pas d’autre choix que de m’y mettre moi aussi :-)

Une personne qui écrit des haïkus peut s’appeler un haijin ou haïkiste.

Un haïku est un poème court, composé généralement de 17 syllabes, coupé en 3 vers de 5/7/5 syllabes.

Une histoire qui n’est pas de moi

Lesfaitsplumes a trouvé l’inspiration pour écrire un petit texte à partir de ma photo (clic). Avec son aimable autorisation, je vous le mets ici afin de vous faire passer un chouette petit moment de lecture et qui sait, peut-être cela va-t-il déclencher chez vous une envie irrésistible d’écrire une autre histoire vous aussi  :-)

Merci d’avoir joué le jeu :-)

« C’est l’histoire de 2 petits explorateurs en herbe qui vont se promener dans la forêt. Là ils aperçoivent une roche majestueuse qui semble représenter un cheval à la crinière verte, 2 poissons bruns, un chien bizarre, deux humains e un poisson aux oreilles dressées. Nos petits loulous décident de mener l’enquête. De péripéties en péripéties ils finissent par se rendre à l’AMEF, l’association mondiale des espèces fabuleuses menacées qui va les mettre sur une piste qui va changer l’état des connaissance scientifique sur la biodiversité fantasmatique! La roche s’avère être un fossile témoin de l’existence de créatures chimériques déjà connues: le grand cheval de mer, le Hoga poisson à tête de chien etc et moins connu mais ayant fait l’objet de multiples recherches : l’oreilleau, le poisson à grande oreilles régulateur du courant des océans ! Il semblerait même que l’oreilleau ait été la bouche et les oreilles des hommes dans l’espace sous-marin… Le fossile retrouvé semble attester de la réalité des hypothèses longtemps faites par les scientifique du muséum national de l’histoire des animaux fantasmatiques! Bon ben voilà…. Peux donner plus de détails si besoin imagination au beau fixe! Bonne soirée!« 

Les auteurs qui m’inspirent dans mon écriture

Dernièrement, on m’a demandé quels sont les auteurs qui m’inspirent pour écrire mes histoires. Sur le moment, je n’ai pas su répondre, ayant en tête que lorsque j’écris, c’est souvent pour les enfants, que les thèmes se rapportent régulièrement à la nature, aux animaux et que je tâche de faire passer un message, soit une sorte de morale, soit une information sur les animaux.

Vous connaissez sans doute tous cette situation où l’on vous pose une question et pour laquelle vous éprouvez des difficultés à répondre alors qu’au fond de vous, vous avez cette réponse ! C’est ce qui m’est arrivé. Je me sentais mal pour les auteurs que j’apprécie, dont je lis leurs ouvrages et qui m’inspirent… Je veux citer Bernard Friot pour ses textes courts, dits « pressés », son humour ainsi que pour la façon dont il a d’aborder les choses sous un angle décalé, imaginatif, nouveau. (voir mon dernier texte sur le verre à thé)

Je pense également à Jean-Claude Mourlevat qui avec sa « Ballade de Cornebique » m’a fait rire aux éclats (moi qui n’aime pas les insultes ou injures répétées dans les livres, là, il a fait fort avec son concours de gentilles insultes, pas du tout agressives mais plutôt rigolotes) et puis ce lien d’amitié improbable qui se tisse entre cette bique et ce loir, cette peur de « réveiller » le loir à tout instant… Et puis surtout, c’est LUI qui m’a inspirée ma longue histoire « La légende du Blondinet » que je n’ose pas encore mettre en lecture publique son histoire complète, car je ne suis pas satisfaite du résultat. Je m’étais inspirée de cet auteur et de ses romans en deux volumes de « La rivière à l’envers ». Ici encore, c’est l’imaginaire, l’impossible qui devient possible, qui m’ont attirée. Et bien sûr, la quête de cet enfant, de ces enfants à aller jusqu’au bout de leurs idées m’a séduite à plusieurs reprises (et c’est peu dire, je crois que ce sont les seuls livres que j’ai relu 3 fois).

J’ai lu également, et je lis encore à présent, beaucoup de Gudule (avec qui je correspondais et qui me manque bien sûr et dont l’un de ses enfants je crois continue à faire vivre son blog), il se peut que ce soit elle qui m’a, d’une manière ou d’une autre, inspirée mes petites histoires avec Mérédith et ses peurs phobiques des insectes (à lire sur Atramenta).

Je crois que Roald Dahl n’est pas non plus innocent non plus dans mon travail d’écriture. Grâce à son pélican, sa girafe, sa tortue, sa chocolaterie, sa potion magique et sa pêche géante, il a injecté dans mon cerveau l’imaginaire nécessaire pour que je puisse m’envoler dans un monde impossible, tout en restant bien à terre, dans mon lit d’enfant.

Finalement, quand je réfléchis à mon aise, à côté de ma bibliothèque, il y a beaucoup d’auteurs qui m’inspirent, et dont je ne suis pas toujours consciente du pouvoir qu’ils ont encore sur moi quand j’écris. Je pense ainsi à Lewiss Caroll, Daniel Pennac et les frères Grimm pour ne citer que ceux qui me viennent immédiatement à l’esprit.

Et je dois avouer que deux personnes m’inspirent presque quotidiennement : mes enfants. Car ce sont en effet eux qui sont à l’origine de bien des histoires, que ce soit par une réaction, un « mot d’enfant », un trait de caractère. Ma fille en est bien consciente. En effet, lorsqu’elle se trompe dans un mot, qu’elle répète une expression « à son goût », ou que sa langue fourche, elle me demande aussitôt si je vais le mettre sur mon blog ou si je vais en faire une histoire ! Elle ne perd pas le Nord…

La flaque de boue meurtrière

Comme à mon habitude, je marche tranquillement sur le trottoir de ma rue. Je parcours quelques centaines de mètres, en cet hiver froid, tantôt sur des graviers, tantôt sur des pavés carrés, tantôt sur du bitume, tantôt encore sur un chemin balisé par les nombreux passages de pieds courageux, tout ça pour rejoindre mon abri bus.

Il ne gèle plus, mais on nous annonce de la neige et en belle quantité pour la fin de semaine, pour le week-end.

Comme tous les jours de la semaine quand je ne suis pas en congé, j’aime marcher durant ces 19 minutes, dans le silence du matin, où je croise davantage d’oiseaux, de chats ou de renards que d’humains. Ce n’est pas le chemin le plus court, mais c’est tout droit, enfin, droit comme le dos d’un serpent. Il doit être 6h15 environ quand je vois une lumière projeter mon ombre devant moi, c’est la voiture du facteur, une utilitaire, qui roule doucement dans le jour qui tarde à poindre le bout de son nez en ce début janvier. Le facteur fera plusieurs arrêts sur ma route, il connait les numéros des maisons par cœur, pas besoin d’illuminer la boîte aux lettres pour déposer le premier courrier de sa tournée. Parfois, nous mettons presque le même temps, le facteur et moi, pour aller d’un point A au point B : lui s’arrêtant par-ci, par-là, moi marchant tranquillement, perdue dans mes pensées, mais sans jamais m’arrêter.

Vers 6h15 donc, il arrive derrière moi et il me dépasse, doucement, presque silencieusement, et ne fera halte que bien plus loin. Le temps qu’il arrive à ma hauteur, ses phares illuminent un peu mon chemin et, coïncidence, j’ai juste le temps de faire un pas de côté pour ne pas me prendre une flaque de boue qui s’était bien camouflée sous un pavé instable. Tout à coup, un flash, un souvenir de lecture, un rêve… et je souris. Mon imagination déborde de son cadre, je n’ai pas de papier, pas le temps de me poser pour écrire l’incroyable film que je viens d’imaginer en une fraction de seconde…  mon pied gauche s’écarte du pavé qui bouge se pose juste à côté du piège éclaboussant, salissant. Pas assez loin ! La fiction est dépassée par une réalité brutale ! Un bras de boue immense, lisse, sale, humide sort comme d’un cauchemar et me happe le pied, la jambe, la hanche gauche. Le bras boueux se noue autour de ma poitrine, le liquide court s’enfoncer dans les moindres interstices de mon visage ahuri : bouche, nez, oreille, yeux. Le pavé se soulève à peine, je l’imagine plus que je ne le vois, et le trottoir m’avale tout entier ! Rapide, même pas le temps de crier. Ni vu, ni connu. Adieu.

Jamais personne ne le saura.

Pas même le facteur.

Petit délire passager… voilà ce que cela fait de lire du Stephen King, matin et soir, soir et matin !

Quand un mot d’enfant devient inspiration

Ce matin, mon fils m’a raconté son rêve et c’est en y reparlant ce midi que j’ai réalisé que je pourrais intégrer un élément de son rêve dans le roman que j’écris ! L’inspiration vient d’où elle veut :-) Il y a un oiseau rare dans mon histoire, au vrai sens du terme…

Son rêve dans lequel il y a un lapsus, une confusion.

J’ai rêvé que j’avais un oiseau rien qu’à moi : un colibri. Et toi tu avais aussi ton oiseau, c’était une chouette aigrette. Ma soeur avait une mésange bleue. Mamy plein de petits oiseaux : des mésanges, de différentes sortes, des moineaux, et tout et tout. Papa, lui n’en voulait pas. Parrain et nanou avaient un oiseau pour eux deux : un grand perroquet rouge. Et papy une poule qui bouffe tout… elle mangeait même ses mégots de cigarettes. Mon cousin, un petit oiseau, un moineau, qui volait partout dans sa chambre, il volait partout autour de lui. Ma petite cousine n’en avait pas, elle est trop petite, mais elle pouvait jouer avec celui de son frère. Marraine et Philippe un bébé ara bleu. Même grand’Mamy en avait un : un hibou. Et moi, je visitais toute la famille. J’ai vu tous les oiseaux que vous aviez. Mais moi, j’avais le plus beau, un colibri !

C’est trop chou et très révélateur  :-) J’ai rigolé pour la poule de papy… papy est une bonne fourchette ha ha Et j’ai eu aussi un pincement au cœur quand il m’a dit qu’il a même vu Grand’Mamy avec un oiseau… elle est décédée il y a un peu plus de 4 ans.

A part cela, avez-vous remarqué le lapsus ? l’erreur ?

Merci à ma maman pour ce petit montage photo !

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