Mes envies, mon temps et ma motivation pour le camp de Nano de juillet, jouent au yoyo : un coup, je veux, un autre, je ne veux pas.
Je programme cet article jeudi matin, au J4 donc de cé défi d’écriture tout à fait personnel. Le temps et la fatigue n’aident pas à me booster, que du contraire, ce serait plutôt l’effet inverse. Je pense à m’expatrier dans un pays où la luminosité chasse tout ce gris déprimant. Mais ce n’est qu’un rêve… pas ma réalité.
J’ai mis trois jours à décrire les personnages. Ce jeudi matin, j’ai terminé les présentations et j’ai commencé l’histoire, le premier chapitre. Et j’ai aimé ça. Alors qu’hier, je pensais non pas abandonner, mais étaler le challenge sans date butoir, ce matin, je suis repartie, motivée. C’est un peu déstabilisant ces changements d’humeur et d’envies, même pour moi.

Je pensais aussi continuer d’écrire, sans mettre à jour le compteur de mots, officiellement, sur Nanowrimo. Mais je me rends compte que cela m’aide à avancer. Je me suis fixée, comme pour le camp d’avril, un objectif d’écriture de 1000 mots quotidiens. Pour arriver, sans encombre, à la fin du mois à 30K. Mille mots chaque matin, c’est le minimum que je peux faire avant d’aller travailler. La première moitié de la semaine est chargée et donc limitée en temps disponible pour le Nano. Je mise donc sur l’autre moitié pour me donner, parfois, un peu d’avance.
Ce qui est marrant, c’est qu’en quatre jours, j’ai réussi à écrire deux fois le même nombre de mots ! Je l’aurai cherché, je n’y serais sans doute pas arrivée « spontanément » !


