cou – coup – coût, plein d’homonymes

Un petit coup de pouce pour s’en sortir dans ces homonymes ? :-)

cou –> c’est la partie du corps qui se trouve en-dessous de la tête et au-dessus des épaules.
J’ai mal au cou, c’est peut-être un torticolis !

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FAUTE
dans cette BD de l’agent 212
: ici il s’agit de « tordre le cou à… »

coup –> blessure quand on se cogne, ou quand on cogne quelqu’un. Bruit que peut faire une cloche, une arme ou un marteau.
J’ai entendu un coup de feu. Les coups de marteau m’ont réveillé. Cendrillon doit être rentrée avant le douzième coup de minuit

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CORRECT

coût –> par rapport à l’argent.
Ce jeu coûte les yeux de la tête !

coud(s) –> du verbe coudre.
Je couds une trousse pour ma fille. Ma maman coud mieux que moi ;-)

coucou –> terme amical et familier pour dire « bonjour ». Coucou gris : oiseau de la famille des cuculidés qui doit son nom à son cri qui fait kou-kou. Ou encore terme utilisé pour désigner un avion vétuste qui n’a pas l’air en bon état de fonctionnement.
Coucou, comment tu vas ?
Durant ma promenade dans la forêt, j’ai entendu le coucou chanter.
Je tiens à la vie, je ne monte pas dans ce vieux coucou !

coup de main, coup de pouce –> terme utilisé pour apporter de l’aide (un coup qui ne fait pas mal) avec une main. Ou si l’aide est toute petite, on n’a pas besoin d’une main entière mais le pouce suffit ha ha
J’ai besoin d’un coup de main dans la cuisine. Tu veux un coup de pouce pour démarrer la côte en vélo ?

Le lièvre et la tortue, jeu d’écriture

Pour la 11ème fois, déjà !, je joue avec Rébecca, merci à toi !
Réécrire une fable de La Fontaine en incluant une série d’ homonymes.

Le Lièvre et la Tortue

Tout le monde le sait : il est inutile de se presser, il faut partir à temps.

Le Lièvre, maire de son village, et la Tortue, mère courageuse de six enfants, en sont un témoignage.

–          Gageons, dit celle-ci, que vous n’atteindrez point, sitôt que moi, ce pin situé non loin d’ici.

–          Sitôt ? Êtes-vous sage ? demanda l’animal d’un ton enjoué. Ma commère, il vous faut purger avec quatre mûres bien mûres.

–          Sage ou non, je parie encore, lui répondit-elle en crachant sur un mur.

Ainsi le pari fut lancé et accepté par les deux parties.

De tous deux, on mit près du but les enjeux : savoir quoi, ne nous regarde pas, ni de quel arbitre l’on convint.

Notre Lièvre n’avait que trois bonds à faire ; j’entends de ceux qu’il fait lorsqu’il est pourchassé par des renards affamés !

–          Ayant, dit-il, largement le temps pour brouter, pour me préparer un pain pour demain, pour dormir, pour écouter d’où vient le vent, et pour rêver des vagues salées de la mer, je laisse la Tortue, cette pauvre vieille mère, démarrer gentiment et tranquillement, tout à son aise. Je suis quand même bon joueur…

Elle part, elle s’évertue, elle se hâte avec lenteur.

Lui cependant, méprise une telle victoire, tient la gageure à peu de gloire. Il croit qu’il y va de son honneur de partir tard. Il ne se presse pas. Il ne court pas. Non, il grignote de l’herbe, déguste des pâquerettes, il se repose, il fait la cour à des demoiselles lièvres, il donne des cours de sauts aux levrauts, il s’amuse à toute autre chose qu’au défi. Sot qu’il est !

À la fin, quand il vit que son adversaire touchait presque au bout de la carrière, il partit comme une flèche. Hélas, les élans qu’il fit furent vains : la mère Tortue arriva la première en levant une patte en l’air en signe de victoire !

– Eh bien ! lui cria-t-elle, n’avais-je pas raison ? De quoi vous sert votre vitesse ? J’ai remporté l’épreuve. Que serait-ce si vous aviez une maison sur votre dos ?

Tout le monde applaudissait la Tortue, même un cygne, qui était de passage.