J’aime les signes, les coïncidences et autres clins d’œil de la vie. Que ces signes soient petits, aussi visibles que le nez au milieu du visage, aucun n’est insignifiant pour moi. Même si « trois fois rien ». Pour découvrir cette coïncidence, il vous faudra tout lire. Et je suis bavarde. Courage :-)
Le 19 avril, je postais sur mon compte FB l’idée d’un jeu d’écriture. Le « démarreur », la « contrainte », m’est venue en feuillant dans ma PAL un livre en attente d’être choisi. Si ce livre n’a pas été l’élu de l’instant, il m’a donné l’inspiration pour me lancer dans un jeu d’écriture :
Imagine que tu as la possibilité extraordinaire, exceptionnelle de chevaucher un dragon ! Raconte cette expérience unique avec tes cinq sens. Attention, n’en oublie aucun !
Le samedi qui suit, au petit matin, je me fais chauffer de l’eau pour boire une tisane. PAF ! Le sachet de ma tisane me donne l’idée d’une histoire !

Le lendemain matin, très tôt, pleine d’énergie d’avoir rangé et trié mes bibliothèques la veille, je suis en forme dès potron-minet. J’ai retrouvé un carnet à peine entamé. Je déchire les trois premières feuilles qui ne sont plus utiles et je personnalise ce carnet avec des images et des mots piochés à la va-vite dans un magazine.


Une heure plus tard, j’ai les doigts qui me démangent. J’ai envie d’écrire. Au stylo plume. Il doit être sept heures trente quand je relève la tête et découvre par ma fenêtre le vol d’un héron. PAF ! Des images pour une histoire de dragon se forment. Elles naissent et prennent vie sans que je doive leur demander de faire un effort. J’essaie même de les ralentir, car je n’écris pas à la main aussi vite que sur le clavier d’un ordinateur. Les idées sortent de ma tête, passent dans mon bras droit et donnent l’impulsion à ma main et à mes doigts. Les premiers mots sont là. Tout s’enchaîne. D’une fluidité impressionnante. Je ne cherche jamais l’inspiration, c’est elle qui vient à moi.
Je ne regarde pas ma montre, mais quand mon ventre crie famine, il est midi. Une quinzaine de pages ont été remplies ! Et je n’ai même pas réussi à écrire tout ce que je voulais, les idées et les images changeaient, évoluaient. L’histoire a grandi toute seule.
Nous étions donc le dimanche 23 avril. J’ai laissé reposé. J’ai travaillé pour gagner ma croûte. Et ce jeudi, jour de congé pour moi, je décide de réécrire mon histoire pour la partager ici sur mon blog.
27 avril, j’ouvre mon ordinateur. Je lis mes mails. Une newsletter de Babelio me scotche :



Résultat des courses : j’ai écrit cet article, fait des photos de mon carnet et des captures d’écran de la newsletter de Babelio et… et… je n’ai pas réécrit mon histoire (rires).
Ce n’est pas grave. Cela me permet quand même de vous parler de ce jeu d’écriture. J’aimerais que l’un ou l’une d’entre vous écrive un tout petit quelque chose sur ce thème : chevaucher un dragon. Ce n’est pas grave si les cinq sens ne sont pas repris. Mais j’aimerais bien vous lire. Une histoire suivie, une poème, une chanson, un truc trois fois rien du tout. Tout est bon pour écrire. Tout est bon à lire. Tout est bon pour partager.
D’ici ce week-end, promis, vous pourrez lire mon texte.
Mais si vous aimez lire et que vous aimez les histoires de dragons, je ne peux que vous recommander cette extraordinaire petite série : Une histoire naturelle de dragons. Clic clic, cela vous redirigera vers un article que j’ai écrit pendant le confinement ;-) le tome 2, ici (clic)
En y repensant, il y a aussi ce très chouette livre : Wonderlandz





