Une petite fille. Une petite fille qui grandit. Et puis, tout à coup, elle se retrouve en prison. Enfermée dans son propre corps, suite à une maladie. Aveugle. Sourde. Muette. Du jour au lendemain, elle n’est plus rien. Elle n’a pas deux ans. Elle ne comprend rien à ce qui lui arrive. C’est tout le temps la nuit. C’est tout le temps le silence.
Alors, la petite Helen développe de manière extraordinaire un autre sens : celui du toucher.
À cinq ou six ans, ses parents hésitent : on l’enferme chez les fous (son père) ou on essaye de l’aider, car elle semble très intelligente (sa mère) ?
Les parents essaient tout, en vain. On leur recommande untel spécialiste ou untelle autre. Et puis, un jour, quand Helen à 5 ou 6 ans, débarque Anne, une jeune femme à peine adulte. Atteinte elle aussi d’une déficience visuelle progressive, la jeune femme veut à tout prix sortir Helen de sa prison. Ce sera sans doute long et difficile, mais elle veut y arriver. Pour elle. Pour pas que cette enfant souffre comme elle a souffert, elle.
Et elle y arrivera.
Quelle leçon de vie !
Helen Keller est une histoire vraie. Quand j’ai vu ce titre dans une librairie, je n’ai pas hésité. Le nom me disait quelque chose, mais impossible de m’en souvenir. Peut-être avais-je entendu parler d’elle, à l’école ?
Helen Keller est née en 1880 et est décédée en 1968. Elle a eu une vie difficile, compliquée, mais extraordinaire et passionnante. Grâce à sa volonté, à sa force de caractère, à son intelligence et à sa détermination, elle a été une autrice reconnue et une conférencière qui a voyagé énormément. Elle vivait de passion, elle apprenait avec avidité et rapidité, elle adorait les animaux et forcément, de par sa condition, sa situation, sa santé, elle a défendu et aidé de nombreux enfants et femmes.
« Cela peut vous paraître incroyable, mais jusqu’ici, avant cette lecture, avant de faire connaissance avec cette enfant, cette femme extraordinaire, je ne savais pas que répondre quand on me disait « à qui voudrais-tu ressembler ? Qui est-ce que tu admires ? Quelle est ton héroïne célèbre ? »
Aujourd’hui, j’ai une réponse : Helen Keller !

