
Je prépare un article pour vous en parler, en mots et en images, plus longuement, bientôt.

Je prépare un article pour vous en parler, en mots et en images, plus longuement, bientôt.
un groupe d’oiseau
pouillots et mésanges bleues
c’est bien l’automne
un autre oiseau
tiens voilà un grimpereau
fin de septembre
plein de passereaux
une famille de moineaux
la pluie arrive
un arc-en-ciel
soleil après averse
automne coloré

Larme de lune
La rosée dans les nuages
Croissant de la nuit


La tourterelle
Dans l’arbre côté rue
Me regarde
Dans le brouillard
Arrive discrètement
Une tourterelle
Eclair à minuit
Grognement du tonnerre
Orage sec

Photo réutilisée, ne date pas de cette nuit, couleurs modifiées :-)
Mars 2022
Introduction
Ce petit recueil de haïkus est né d’une envie de partager un peu de poésie entre plusieurs femmes.
A distance, cinq femmes de différents âges ont participé à un atelier virtuel et ont ainsi écrit plusieurs centaines de vers.
Les haïkus sont venus naturellement à nous, sans s’imposer, en totale liberté. Ces petits poèmes venus du Japon sont comme autant de poésie, hymnes à la vie, symboles d’une nature vivante, vivifiante.
Les haïkus nous ont permis de faire connaissance, d’agrandir notre bulle d’amitié, de connaissances et de partages.
Aucune de nous trois ne sommes des professionnelles que ce soit dans la poésie, dans la peinture, le dessin ou la photographie. Nous nous considérons simplement comme des femmes heureuses de partager de petits moments de bonheur, de complicité, de bienveillance au travers de ces quelques pages d’un recueil collectif.
Puissiez-vous vous évader, sourire, voyager, vous reposer à la lecture de nos mots.
La photographie est source d’inspiration pour l’écriture de mes haïkus.
Ce sont mes clichés qui m’inspirent, tout en étant un moyen d’immortaliser un moment unique et précieux.
Comme le ferait un instantané en capturant le premier sourire d’un enfant.
La nature est la muse de mes compositions.
Mes yeux observent et mon cœur écrit ce que je ressens au plus profond de moi-même.
Au fil des jours, des mois et des années, écrire des haïkus est devenu un moyen de transmettre mes ressentis face à la beauté de la nature. »Desterck Francine (c’est ma maman ! clic pour aller sur son blog)
J’ai découvert le haïku il y a un peu plus d’un an, à l’occasion d’un cours de déclamation, à l’académie. Cette forme de poésie brève m’a tout de suite plu car elle en dit beaucoup en peu de mots. Elle capte l’instantané, évoque l’évanescence des choses et permet d’aiguiser le sens de l’observation
À la Maison Mieux-être
de Charleroi, lieu de ressourcement pour personnes atteintes de cancer, j’anime depuis peu un atelier « Découverte et écriture de haïkus ». Je pense que ce travail créatif peut influencer le ressenti de la maladie, diminuer la souffrance qui y est associée et libérer les émotions. Il peut être en soi une thérapie.
L’aquarelle est un autre de mes récents hobbys. Je remercie Cécile d’avoir proposé d’insérer quelques-unes de mes réalisations dans ce recueil.
Christine
Pour moi, un haïku est une composition personnelle, mêlant image instantanée, poésie et brièveté. Durant ces instants où je me retrouve avec moi-même, dans une bulle légère, douce et lumineuse, je me fais alors interprète de la nature. Un paysage, un animal, une saison, une ambiance, autant de moments où je m’émerveille devant la Vie. Autant de moments que je partage en exprimant mes émotions au travers de quelques syllabes contées (comptées).
Cécile
Disponible sur le site de l’imprimeur Le Livre en papier
Le livre est vendu, 100 % des bénéfices, au profit de La Maison Mieux-Être, de Charleroi.
En ce samedi 19 février 2022, l’ouragan baptisé Eunice est en Belgique depuis la veille. Des rafales soufflant à plus de 120 km/h font des dégâts. La dernière tempête de ce genre, avec des vents aussi violents, datait de 1990. Je me souviendrai toujours de cette époque, car un petit camarade d’école est mort écrasé par un arbre qui est tombé sur la voiture. Ses parents, lui et sa petite sœur… tous morts. J’avais 10 ans…
Ce samedi matin, une tête presque entièrement ronde et lumineuse apparaît derrière le sapin du fond du jardin. Le vent fait danser les branches. Un jeu d’ombres et de lumière, de contrastes, me fascine. Petite série de photos tantôt dehors, le nez au vent, tantôt à l’intérieur, bien à l’abri et bien au chaud.
Le soir, on ressort l’appareil photo pour visionner les images. Et la technologie actuelle me surprend encore. Séparées de milliers de kilomètres, la lune m’apparaît aussi proche qu’un visage familier. L’on peut voir ses cratères. L’on devine ses rêves. Un appareil photo, un bridge, avec un super zoom et voilà que j’avale la distance et le ciel d’un simple « clic ».

Grâce au club francophone du « Petit Monde de Willy Vandersteen », je découvre les livres de Jean-Hugues Malineau, frère de Hervé qui est un grand passionné des Bob et Bobette et de bien d’autres choses :-)

Jean-Hugues Malineau un auteur, poète et éditeur français né en 1945. Il est malheureusement décédé en 2017, à Paris. Je fais donc sa connaissance au travers ses livres, ses poèmes et surtout par son frère qui me parle de lui avec beaucoup de tendresse.
J’ai pu commander « Mon livre de Haîkus à dire, à lire et à inventer ». Dans ce beau et grand livre, vous retrouvez pas moins de 100 haïkus, certains de grands maîtres connus, d’autres un peu moins célèbres et même de magnifiques productions d’enfants !
L’auteur nous explique ce qu’est un haïku, d’où il vient, comme il s’est petit à petit « transformé » pour être celui que l’on connaît aujourd’hui : 3 vers de 5-7-5 syllabes qui s’arrête sur le Temps et qui est le témoin d’une saison, de la nature, d’un souvenir plein d’émotions.
Jean-Hugues Malineau a cette fibre pédagogique qui nous parle à tous, petits et grands. Il démystifie et rend accessible la poésie dès 6 ans. Loin d’infantiliser cet art, il permet à l’adulte et aux plus grands de rentrer dans cet univers poétique et enchanté des haïkus. Avec lui, on ne risque pas d’être ridicule, on a envie d’essayer (puisque même des enfants y arrivent), on prend plaisir à lire et à découvrir cette poésie courte, douce et passionnée.
J’aime aussi beaucoup les illustrations, qui sont de Janik Coat. Des petits extraits en passant.
Le site internet de l’auteur, Jean-Hugues Malineau, est encore accessible : découvrez-le !
