En juin, je dévore les bouquins

En sus des livres que je lis à voix haute à mes enfants (voir article précédent), et grâce au petit carnet de lecture reçu de ma maman, je vous présente brièvement les livres que j’ai déjà lus en ce mois de juin 2018.

  • La plume empoisonnée, de Agatha Christie
  • Baby Sitter Blues, de Marie-Aude Murail
  • Frappe-toi le cœur, de Amélie Nothomb
  • La petite boulangerie du bout du monde, de Jenny Colgan
  • Un troupal de chevals, de Anne Schmauch
  • Comment un écureuil, un héron et une chouette sauvèrent le père de Casper, de Horatio Clare

J’ai oublié de le noter dans le carnet, mais quand je l’ai reçu, je venais de terminer

  • Le château des Carpathes, de Jules Verne

Enfin, mon prochain livre, pour ne pas lire dans l’immédiat la suite de La petite boulangerie du bout du monde (Une saison à la petite boulangerie), ni lire un autre de Amélie Nothomb trouvé dans une boîte à livres de mon quartier (Acide sulfurique), j’ai choisi le livre de jeunesse fantastique que ma maman m’a donné : Les Ailes d’Alexanne, tome 1 : 4h44, de Anne Robillard

Ma PAL est bien remplie et avec ces soirées claires (quand le ciel le veut bien), je lis davantage le soir avant de dormir… pour faire de beaux rêves ha! ha!

 

La vallée de la peur, Sherlock Holmes, Conan Doyle

Titre : La vallée de la peur, Sherlock Holmes
Auteur : Sir Arthur Conan Doyle
Édition : Robert Laffont
Genre : roman
Année d’impression : 1956
Nombre de pages : 254
Note personnelle : 9/10

vallee-de-la-peurDonc tout démarre le soir où un meurtre est commis dans un château entouré d’eau avec un pont levis levé et un assassin qui a utilisé une arme des plus bruyantes mais que personne n’a entendu…

Qui ? Comment ? Pourquoi ?

Une enquête de Sherlock Holmes comme on les aime.

En réalité, dans le début du livre, on n’est pas directement amené à découvrir ce meurtre étrange. Non. En fait, il y a d’abord Sherlock qui reçoit une lettre codée et qui joue avec son acolyte Watson pour résoudre cette première énigme. Puis, ces deux-là accueillent la visite d’une personne bien connu de Holmes, un inspecteur qui va aller loin s’il continue sur cette voie, un inspecteur qui admire le grand détective et qui le respecte.

La première coïncidence arrive et de là, tout démarre très vite. On ne s’ennuie jamais, on ne peut pas s’empêcher d’essayer de tenter de résoudre l’enquête, les énigmes, et puis on sourit souvent aux réactions et au comportement du grand détective.

Il y a deux parties à ce livre : la première, c’est le meurtre, l’enquête du début à la fin. La seconde, c’est une partie du passé de l’un des personnages principaux qui explique pourquoi et par qui le meurtre a été commis.

Comme dans cette série, rien que le personnage de Sherlock Holmes vaut le détour, sa façon d’enquêter, de trouver les détails, de résoudre les énigmes vaut son pesant d’or.

J’ai trouvé ce livre lors d’une « braderie » dans une bibliothèque de mon quartier LA BiLA. Celui-là et bien d’autres, dont deux autres du même auteur. Même si je suis sûre que je trouverais ces livres en numérique, il y a le livre en lui-même, un véritable objet « du passé » (rires) avec sa couverture, sa tranche rouge, son odeur de grenier. Ce livre-ci a l’âge de mon papa !

Extraits qui m’ont bien fait sourire :

« – Intéressé ? Oui, monsieur Mac ! Surpris ? Pas beaucoup. Pourquoi serais-je surpris ? Je reçois une communication anonyme provenant d’un quartier que je connais et m’avertissant qu’un danger menace une certaine personne. Dans l’heure qui suit j’apprends que ce danger s’est matérialisé et que la personne est morte. Je suis donc intéressé, comme vous le voyez, mais je ne suis pas surpris. »

 » – Vous me semblez avoir les nerfs solides. Vous n’avez pas sourcillé quand j’ai braqué ce pistolet sur vous.
-Ce n’était pas moi qui étais en danger.
-Qui donc ?
-Vous, Xxxx (je ne dévoile pas le nom)
Yyyyy tira un pistolet chargé de la poche latérale de sa veste.
… Je vous visais tout le temps. M’est avis que mon coup aurait été aussi rapide que le vôtre. »