Marcher sans but…

…  et rencontrer la bonne personne au bon moment

Et si une simple balade devenait le point de départ d’une belle rencontre ? Parfois, sans chercher, on reçoit exactement ce dont on avait besoin. Ce soir-là, j’ai suivi mon élan, et la vie m’a offert un moment suspendu, inattendu et profondément juste.

Un pas après l’autre…

Ce soir, après le souper, je me suis décidée à marcher. J’essaie d’en faire une habitude. Avant les vacances, j’étais bien partie. Pendant les vacances aussi. Mais depuis la reprise, la pluie s’est invitée et, avec elle, ma motivation a un peu glissé sous la table.

Alors ce soir, sans trop réfléchir, je me suis remise en mouvement. Objectif : 5000 pas. Pas pour une course, ni un défi. Juste pour respirer. M’aérer. Mais marcher sans but précis, ce n’est pas encore évident pour moi. Alors je choisis une direction : la boîte à livres à 2,5 km de chez moi. Un repère.

Je pars sans prendre de photos. Lentement. J’essaie.

Une rencontre inattendue

Arrivée devant la maison communale, où se trouve la boîte, je croise une dame du quartier. Plus âgée que moi. L’âge de ma maman. Nous ne nous connaissons pas, mais nous voilà toutes les deux à fouiller les livres. La boîte est bien garnie ce soir. Ce petit détail suffit pour ouvrir la conversation.

Et puis, naturellement, on parle. Beaucoup. Vraiment beaucoup ! On partage des petits bouts de nos vies. Un peu du passé. Un peu du présent. Un peu de l’avenir.

Et puis, voilà que je lui parle de mes ateliers d’écriture, de mes livres, de ce que j’appelle mon « métier cœur », mon projet, en pleine gestation. Elle m’écoute. Elle partage aussi. Et, sans même qu’on s’en rende compte, une vraie discussion s’installe. Humaine, simple, chaleureuse. Pleine de points communs et de petits échos.

En nous quittant, elle me demande si j’ai toujours été aussi pétillante.

Je souris. Oui, je prends. Merci, Madame, pour cette demi-heure de vie partagée. Vous m’avez offert une vraie bouffée d’oxygène.

En confiance, sur le bon chemin

Ce matin et cet après-midi, j’avais commencé à corriger mon prochain livre, qui devrait sortir en septembre ou octobre. Mon tout premier carnet-guide ornithothérapeutique. C’est du concret. Du vrai. Je sens que je suis enfin là où je dois être.

Moins dans les projections, plus dans l’action. Dans l’écriture, la création, la mise en forme d’outils qui accompagneront mes ateliers. Cette balade sans attente, cette rencontre pleine de douceur, sont venues me confirmer que je suis bien sur mon chemin.

Marcher m’a fait du bien. La vie m’a fait un clin d’œil. Et je l’ai vu.

💬 Et vous ?

Vous est-il déjà arrivé de sortir “sans but” et de faire une rencontre qui a résonné profondément ?

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Un jour, un matin, à Embourg

Un cri dans le ciel. Je lève la tête.  Héron cendré je pense. Mais je ne le vois pas. À la place, un rapace. Non deux. Un milan royal. Un couple ? Ils sont bas. Vol lent et gracieux. Un cercle plané pour le deuxième. Il se laisse observer. Admirer  Oui, je suis subjuguée. Tête claire, blanche, visible de la terre. Queue échancrée, caractéristique chez cette espèce. Je pars à pied chez le médecin. Je suis malade. Zut, pas de photo.

Ça crie grave. Ça discute sec. Ça fait du potin tintamarre. Au rond-point « Au Passou », dans le marronnier du coin, rassemblement de corvidés. Les corneilles s’expriment, les pies volent de-ci de-là, les geais sont discrets. Une histoire d’oiseaux. Discutent-ils de l’automne ?

Petit papillon se pose devant moi. Vite vite les derniers rayons de soleil. Souvenir  d’un été passé. Dernières chaleurs d’un automne débutant.


En haïkus

Un cri dans le ciel

Couple de milan royal

Migration d’automne

Dans le marronnier

Ça crie et ça discute

Plein de corvidés

La nature en déplacement

Être attentive
Rouler dans l’obscurité
Gare aux crapauds

18 mars 2023

Rouler prudemment dans l’obscurité.  C’est le soir. Je me rends à une veillée de contes dans mon quartier. Au château du Sartay. Embourg. Chaudfontaine. Liège.

La nature est présente autour de moi. Des  bois, un parc, des arbres et plein d’oiseaux qui chantent.

Il est 20h. La petite montée qui m’amène à destination, faut pas la louper. Discrète. Un peu dissimulée. Pas bien éclairée. Normal pour un samedi soir. Les écoles dans ce parc sont fermées.

Limitation de la circulation automobile limitée à 30km/h. Même à proximité d’enfants, d’écoles, ça roule souvent trop vite.

En haut de la petite montée, j’y suis arrivée.

Et là, dans les phares de ma voiture qui éclaire mon chemin, je vois des choses sur le bitume. Choses figées. Ça ne bouge pas. C’est épais. Jaunâtre.  Verdâtre. Difficile d’identifier comme ça. Du volume et de couleur semblable à des feuilles mortes recroquevillées. Y en a entre 8 et 10 à vue d’œil rapide. Pas un poil de vent.

A ma gauche, un bois. À ma droite un rond-point énorme avec en son centre une petite mare, de l’herbe, de la terre, quelques bancs. Je dois faire le tour du rond-point pour me garer. C’est ma destination. De la lumière au rez-de-chaussée. La formation aux contes. Un stage de perfectionnement. Une veillée de conte pour clôturer la première journée de formation.

Les petites choses ne bougent toujours pas. Je crois avoir reconnu une grenouille. Ou un crapaud. Autant ? C’est bientôt le printemps. Possible. En été, j’en ai entendu chanter dans la mare du rond-point. Je freine tout à fait. À l’arrêt.

Un regard dans mon rétroviseur intérieur.  Personne derrière moi. Je laisse le contact. Pour garder la lumière. 4 feux clignotant qui annoncent quelque chose d’important. Je sors de la voiture.

Avant d’aller vers la 1ere chose tétanisée, un mouvement vers la gauche, à 50-70 centimètres de moi, me fait tourner la tête. Les phares éclairent partiellement cette zone du bas-côté. Juste avant la rigole, encore sur la terre, un amas difforme, bizarre, bouge maladroitement. Peut-être un rongeur qui a été renversé ? Je n’ose pas trop m’approcher, car j’ai clairement identifié les petites choses jaunâtres, verdâtres : des crapauds. J’en compte 11 sur ma route. 11 que je sais compter grâce à mes phares. Et mon pied marche juste à côté d’une tache noire épaisse : une victime.

Moteur toujours allumé, insouciante des risques, mon attention entièrement tournée vers le danger que courent ces petites créatures, normalement bondissantes.

12 degrés dehors à 20h10, en ce 18 mars 2023. La transhumance des amphibiens a commencé sous mon nez. Une migration risquée, truffée de dangers mortels.

Je commence le sauvetage. Sans trop réfléchir, je prends un crapaud à la fois et le dirige vers là où sa tête pointe : la mare. L’un ou l’autre émet un « croa » sonore dont je ressens la vibration dans mes doigts, dans mes mains. 1,2,3,4 hors de danger de mes roues. J’avance un peu la voiture pour éclairer plus loin. Y en a encore d’autres, c’est impressionnant !

Cette fois, je coupe le contact, laisse les 4 feux clignotants et prends mon smartphone pour éclairer mes pieds.

J’en profite pour aller voir la grosse masse qui était sur ma gauche, près de la rigole : un amas de crapauds indénombrable. Un tas de petits mâles sur une seule pauvre femelle. Elle a du mal à avancer, je la laisse là pour le moment et vais aider les autres, individuellement, à traverser la rue.

4, 5, 6, …  sans les phares, j’y vois moins bien. J’avance encore de deux mètres et je relaisse le contact, les phares allumés. 

13 crapauds que j’aurais aidés !

Je me gare plus loin car il y a un autre événement à côté du château. Le reviens à pied, avec la lampe torche de mon téléphone toujours allumé. Une voiture arrive et emprunte la même route que moi ! Ouf ! Quel soulagement que je sois arrivée pile au bon moment pour les mettre à l’abri.

Je fais le tour du rond-point pour m’assurer qu’il n’y a pas d’autres victimes ni d’autres imprudents. Rassurée, j’entre et je salue les personnes que je connais puis je raconte ce que j’ai vu. L’une des personnes m’a dit « ah ! C’était toi qui étais là ! Je croyais que tu avais perdu un rétroviseur ou autre truc ». On me demande de leur montrer les bestioles.

On s’émerveille de la nature. On est triste pour les 3 victimes mortes écrasées avant mon arrivée.  Et puis on va voir le paquet grouillant. Il est sur la route. Dans la rigole. Comme personne n’osait les toucher, j’ai ouvert mes deux mains en grands et j’ai pris tout ce petit monde ensemble, groupir, pour les déposer non loin de la mare.

Quelle aventure mes amis !

Je me suis bien lavé les mains et tout est bien qui finit bien. Enfin, je l’espère pour les crapauds !

Info sur les crapauds sur le site de Natagora !

Atelier d’écriture créative : inventer un nouveau métier

Toujours lors de mon atelier d’écriture de décembre, au château du Sartay avec Stéphane Van Hoecke, j’ai aimé écrire sur ce nouveau métier.

Il fallait, à partir d’un métier associé à deux métiers existants, écrire une offre d’emploi et une recherche d’emploi.

Mon métier : Professeur pour fleurs sauvages

Annonce d’emploi : je cherche

Grand jardin de château cherche professeur particulier pour l’éducation des fleurs sauvages (semer, propager, protéger, nourrir, soigner). Connaissance en botanique exigée. Diplôme en expérimentation florale sauvage demandée. Formation en chuchoteur de pollen appréciée. (possibilité de suivre cette formation sur place).

Contrat à temps partiel, en toutes saisons, du lever au coucher du soleil, trois jours par semaine.

Petit plus : si vous connaissez et pratiquez la langue des insectes.

Vous vous reconnaissez dans ce profil ? Envoyez votre candidature sous pétale fermé à l’adresse du château ci-dessous

Annonce d’emploi : j’offre

Professeur pour fleurs sauvages, né dans un parterre de coquelicots, je vous propose mes services de spécialiste.

Fraîchement diplômé il y a trois hivers, je partage mes connaissances florales et mon savoir-faire avec grand plaisir. Je butine aisément, parle six langues entomologistes couramment. Je vis et virevolte avec la lumière du soleil.

Ayant fait ma thèse sur les butineuses sauvages à six pattes en Asie, les fleurs étrangères ne me font pas peur, je sais quand et comment les remettre dans leur droit chemin, les inviter à aller voir ailleurs.

Doctorat en cours de finalisation : chuchoteur-fumeur pour enfumer les frelons asiatiques.

Master complémentaire : Savoir remettre les points sur les i chez les coccinelles qui ne sont pas endémiques.


PS : l’image et le livre en couverture de l’article, n’ont rien à voir avec mon texte, c’est juste qu’à la lecture de ce métier, j’ai aussitôt repensé à ce livre que j’ai lu il y a pourtant plus d’un an !

Les fables de La Fontaine revisitées au château du Sartay (Liège)

Le week-end des 10 et 11 décembre, j’ai eu le plaisir de jouer avec les mots lors de l’atelier d’écriture de Stéphane Van Hoecke, au château du Sartay, à Embourg, Liège.

La coïncidence a voulu que mes textes préférés soient liés aux fables de Jean de La Fontaine.

Il fallait apporter deux objets de notre choix. J’avais apporté deux petites figurines en plastique représentant un renard habillé d’une salopette et d’un gilet et d’un corbeau avec un chapeau de paille et aux pattes et bec bleus. Surprise : il fallait intégrer l’un de ces objets à un texte dont la proposition d’écriture m’a bien surprise. Et lui donner un titre.

Proposition N°4 : J’ai tué mon voisin. L’objet apporté doit se retrouver dans l’histoire. Expliquer le comment et pourquoi de ce meurtre.                      

Je n’ai rien vu venir

  • Maître Corbeau qui pêchait sur un arbre, …
  • Non ! Non ! Et non ! « Maître Corbeau sur un arbre perché tenait en son bec un fromage »
  • Oh ! ça va hein ! te fâche pas. Je recommence : « Maître Fromage sur un arbre perché tenait dans son bec un corbeau » Ha ! Ha ! Ha !
  • Dis, tu te fou de moi, là ? Sérieux ! Recommence et dans le bon ordre.
  • Pffff ! « Maître Corbeille sur un arbre perché, tenait dans son bec des groseilles. »
  • Vas-y, marre-toi ! Et tu sais quoi ? Puisque tu le prends ainsi, débrouille-toi tout seul ! Moi, je jette l’éponge. J’abandonne. Tu m’énerve !

Lui, c’est Joris, mon petit voisin de douze ans. Voisin dans la rue et voisin dans la classe. Oui, je sais, j’ai pas de bol ! C’est un Je-m’en-foutiste pas permis ! Doublé d’un égoïsme. Si le bonnet d’âne existait encore, il l’aurait en permanence sur sa tête. Je suis trop méchante… avec les ânes, je suis sûre qu’ils sont plus intelligents que ce bêta.

Je ne sais pas ce qui me retient de lui faire bouffer cette fable qu’on est censés connaître par cœur pour demain.

  • Attends Zoé ! Ne pars pas steuplait ! Me supplie-t-il en me retenant maladroitement par la manche. Promis, j’suis sérieux cette fois.
  • C’est la dernière fois que je t’écoute, si t’arrives pas à aligner la première partie sans faire le crétin, je la dirai toute seule cette fable et c’est moi qui aurai tous les points !

Joris ne dit plus rien, mais je suis sûre qu’il doit se moquer de moi. L’avantage, quand on est aveugle, c’est qu’on ne voit pas les grimaces, les insultes et les menaces faites avec les mains. Le gros inconvénient dans notre cas, c’est que parfois on ne sait pas éviter les coups, volontaires ou non.

Le silence est pire. On peut s’imaginer des tas de choses. En pire ou en mieux.

Après quelques secondes de silence mortel, où je me vois alternativement lui tordre le cou à ce voisin pas malin, et le pousser du balcon, Joris revient avec un paquet de chips. Je déteste les sachets de chips. Ce bruit est infernal pour mes oreilles sensibles. Pire que des acouphènes. Son désagréable, bruit irritant. Ça m’agace. Ça m’énerve.

« Je vais le tuer ! Je vais le tuer ! »

  • Maître Corbeau skrountch skrountch sur un arbre perché skrountch skrountch skrountch tenait dans un son bec skrountch skrountch un fromage. skrountch skrountch skrountch skrountch skrountch skrountch Maître Renard skrountch skrountch par l’odeur alléchée skrountch skrountch lui tint à peu près ce skrountch skrountch skrountch skrountch…

“Bordel de merde ! Pardon maman pour le gros mot, faites qu’il s’étouffe avec ses foutus chips. Ou je ne sais pas moi, qu’il avale de travers. Qu’il s’étouffe. Qu’il avale de travers. J’en sais rien moi, mais faites quelque chose pour qu’il se taise à jamais ! »

Je prie en silence, tout en tordant un coussin entre mes mains. Ah non ! Ce n’est pas un coussin. Trop mou. Le ballon du chien ? Son cartable ? Je devrais écouter maman. Je devrais toujours avoir une balle anti-stress avec moi. Pour malaxer. Pour me déstresser. Pour me calmer. Pour passer mes nerfs quelque part. Bon sang, c’est quoi ce truc que j’écrase depuis des plombes ?

  • Joris, c’est quoi ce truc que m’as donné pour m’apaiser ? Joris ! J’te cause. Joris ? Et mec, tu pourrais au moins répondre. Joris ! Réponds !

« Bordel de merde, pardon maman pour le gros mot, l’enfoiré, il s’est barré ! »

Zoé ne le voit pas, normal pour une non-voyante, mais elle vient de tuer son voisin de ses propres mains !

L’avantage quand on a ce handicap, c’est qu’on ne sera pas, enfin Zoé ne sera pas hantée par cette image horrible d’yeux exorbités, de bouche ouverte avec sa langue bleue qui dépasse et de bave qui a coulé sur le cou. Elle ne fera pas des cauchemars sur cette vision de meurtre à l’insu de son plein gré. Mais l’inconvénient dans ce cas-là, dans son cas, c’est qu’elle risque bien de ne plus jamais osé manger de chips.


Proposition N°6 : décrivez le rituel du petit-déjeuner de, au choix :

Fumée de fruits
Odeur d’orange
Ustensiles uminscules (synonyme de minuscule)
Repas de reine
Montagne de miel
Ivresse intérieure

C’est petit. C’est rapide. Vite avalé.
Sans fioriture, tout est dans la nature.
Fraîcheur, diversité, tout est consommé. Rien n’est laissé. Rien n’est jeté.
Partagé, apporté ou volé, tout est bon à manger.
Sur place ou à emporter, aucune ne va râler.
Dégusté, avalé, absorbé, le petit-déjeuner se prend en équipe, dès que le soleil s’est levé.
Aucune cuisson. Aucune transformation. Les aliments ne subissent aucun changement.
Stock possible. Réserve souhaitée. Approvisionnement exigé. Travail particulier, bien déterminé.
Chacune à sa tâche. Du travail pour tous les âges.
Il faut mériter sa pitance à tout moment. Contribuer au ravitaillement à tout bout de champ.
Pas bien difficile de faire la file. Tout le monde sera servi, là-bas, ailleurs ou ici.
Quand tout a été vidé, le dépôt peut être alors visité. Uniquement par mauvais temps, intempérie et grand vent.
Rien à se mettre sous les mandibules ? Inventer des bidules, des brols, qu’importe, il n’y a pas de ridicule.

Le petit-déjeuner est le moment le plus important de la journée : énergie, dynamisme, intelligence et force sont partagées tout au long des heures écoulées.


Proposition N°7 : écrire la lettre d’amour d’une tortue à un lapin (mon choix) + 3 mots imposés :

Rouge – Cresson – Tambour

Mon cher petit Lapin au Cresson,

Si tu savais comme mon cœur tambourine encore et toujours au rythme de ta course folle contre moi.
Quand je pense à toi, mon cœur fait : Boum ! Boum !
Boum ! Boum !

Mon cher petit Lapin au Cresson,

Si tu savais comme je rougie encore et toujours à la pensée de ton amour pour moi.
Quand je pense à toi, mon bec fait : Smack ! Smack !
Smack ! Smack !

Mon cher petit Lapin au Cresson,

Si tu savais comme mon sang bouille, comme mes pattes tremblent encore et toujours quand tu joues à saute-mouton avec moi.
Quand je pense à toi, quand je pense à tes grandes oreilles au vent, à tes bonds étonnants, mon amour pour toi galope comme un lièvre qui file dans un champ : Je t’aime ! Je t’aime !
Je t’aime ! Je t’aime !

Signé : Ta tendre Tortue Tourbillonnante

Le Renard et le Loup

Voici un conte original que j’ai écrit en 2019, à l’occasion d’une formation aux contes par Stéphane Van Hoecke, au Château du Sartay, à Liège.

Je pensais qu’il était déjà en lecture sur mon blog, mais je viens de me rendre compte que ce n’est pas le cas… j’y remédie donc.

Pour la petite histoire, ce conte a été écrit directement au château, dans l’une des chambres du dortoir à l’étage, par une nuit d’automne brumeuse. Pour la trame, je me suis inspirée du conte « Tigre derrière, Renard devant » provenant du recueil 13 contes de Chine, de Moss Roberts.

J’ai changé le tigre par un loup, car chez nous, en Belgique, un couple de loups venait de faire son grand retour et que ceux-ci faisaient la une des actualités de mon petit pays.

Tous les ingrédients sont là pour un chouette moment conté, partagé, aimé :-)

Vous pouvez le télécharger et le lire ici dessous


Pour lire d’autres histoires, c’est

–> ici

Vision board, mes projets pour 2022

Bonjour à vous lectrices et lecteurs de mon blog,

Après ma rétrospective 2021, j’avais envie de vous présenter mon vision board, mes projets pour 2022 et mes bonnes résolutions.

Et puis, un mois est déjà passé et je ne m’y suis toujours pas mise.

Cependant, au fil des jours qui filent et se défilent, un constat s’impose. Un constat, une conclusion, un fait : Facebook est un virus. Il grignote mon temps, il me distrait sournoisement, il s’immisce dans ma vie et ronge mes envie et mon énergie. Depuis que je l’ai attrapé, je consacre beaucoup moins de temps (voire plus de temps du tout) à mon blog !

Certes, c’est quand même grâce à ce virus que j’ai réussi à vendre près d’une centaine de mon dernier livre  » La petite fille du Togo ». C’est aussi grâce à lui que j’ai fait connaissance avec deux ou trois nouvelles personnes… FB n’est pas un méchant virus égoïste, mais il prend trop de place dans ma vie.

Donc zou, bye bye FB et bonjour WP 😄

2022 sera l’année où je commencerai à conter pour de vrai. Devant un public, devant des inconnus, devant un éventail d’oreilles et de yeux curieux. Des contes d’animaux, des contes d’étiologie, d’ornithologie… j’en ai actuellement trois dans mon sac de contes. Trois, mon chiffre préféré. Un bon début pour 2022. 2+0+2+2 = 6 que je divise par le 1er chiffre (ou le dernier) de l’année = 3 !

2022 sera aussi une année où je m’amuserai avec des dessins. Progresser à mon rythme, trouver un petit personnage « fétiche » pour lequel je prendrai plaisir à le mettre dans d’improbables postures et dans des situations cocasses. Un personnage avec toute sa personnalité, ses mimiques, ses émotions. Ce sera un animal assurément ! Peut-être bien un oiseau…

Mais en 2022, j’ai aussi envie de retrouver le plaisir d’écrire. Écriture créative, partage de petites histoires, jouer avec les mots et les sons. Au travers d’une palette de haïkus, de jeux d’écriture, d’histoires kamishibaï. Pourquoi pas essayer d’illustrer mes propres contes pour qu’ils passent dans un kamishibaï ? En voilà une idée intéressante. Il y a peu de temps, j’étais plutôt partie dans l’idée de conter puis de proposer, en fin de spectacle, un petit livret avec quelques dessins provenant de mon conte. Un dessin à gauche et une petite explication sur sa page de droite. Maintenant que je vous écrit mes envies, mes projets pour 2022, je me demande si un « souvenir » de mes contes ne serait pas sympa sous forme de kamishibaï « tout-en-un », planches illustrées du conte sur une face et texte au verso, le tout dans un butaï portatif…

2022 pourrait aussi bien être l’année où je me remets à l’ornithologie. Deux nouvelles rencontres vont peut-être pouvoir m’aider à envisager de faire des balades régulières.

Je me demande si la photo (nature, animaux et paysages) fera aussi son grand retour cette année, mais je crois que je l’utiliserai plutôt comme support pour mes dessins !

Bref, comme vous le lisez, c’est encore un foisonnement d’idées et d’envies qui me titille.

Vous qui me lisez, qu’avez-vous, qu’auriez-vous envie de lire, de voir, de découvrir sur mon blog ?

  • des livres sur divers sujets et thèmes
  • des jeux d’écriture
  • des dessins
  • des photos
  • des infos sur la nature
  • des contes à lire ou écrire
  • des histoires kamishibaï
  • de l’art-thérapie (collage créatif et journal créatif)
  • autres idées ?