Une valise au milieu d’un petit bois

Suite à l’achat des Story cubes, j’ai trouvé une application gratuite que j’ai installée sur mon téléphone portable : Story Dice.

story dice

4 catégories possibles : général, enfants, mystère, Star Wars. Et un choix dans le nombre de dés, entre 0 et 10 ! J’ai choisi pour écrire une histoire, la catégorie kids et 6 dés…

En secouant mon téléphone (pas obligatoire de le faire, mais j’aime bien, le mouvement et le bruit font « comme si c’étaient de vrais dés »), voici ce qui est apparu…

ecrire avec des dés

Une valise au milieu d’un petit bois

Elisabeth, dix ans, rêve de devenir une danseuse. Mais sa maman n’a pas les moyens de lui acheter la robe, les bas et les chaussures typiques d’une danseuse classique. Alors, par temps ensoleillé comme aujourd’hui, Elisabeth aime se promener dans le petit bois non loin chez elle. La liberté, l’espace, le chant des oiseaux et surtout la lumière du soleil qui pénètre parmi l’enchevêtrement des branches qui bourgeonnent, tout ça lui permet de rêver en toute liberté. Le bois n’est pas bien grand, mais il a quand même son petit étang. Comme à son habitude Babeth, comme l’appelle affectueusement sa maman, se dirige vers la minuscule étendue d’eau. L’enfant aime observer et écouter les oiseaux qui viennent tantôt boire l’eau, tantôt se plonger dedans pour se laver, tantôt encore pour manger, car oui, la petite surface est assez grande pour qu’un martin-pêcheur y vienne se sustenter. La fillette n’est pas encore au bord de l’étang qu’elle aperçoit une valise boueuse à moitié ouverte à moins un mètre de la berge.

L’objet semble vieux et abîmé, pourtant Babeth est venue hier se promener ici et la valise n’y était pas ! Curieuse comme tout enfant, elle va immédiatement près de l’objet et après un rapide tour d’horizon du bois pour s’assurer qu’il n’y a personne pour l’épier, elle ouvre la valise. Immédiatement, ses yeux bleu océan s’illuminent et pétillent de joie à la découverte de son contenu :

Un boomerang, une tablette de chocolat, une boîte de puzzle avec ses pièces éparpillées et une bouée cohabitent avec… avec… une magnifique corde à sauter ainsi qu’une jolie petite paire de ballerine, pointure 34, noire avec un ruban rose saumon !

  • Hhhiiiiiii ! Elle pousse un cri de joie. Sans hésiter une seule seconde, Babeth s’empare des chaussures et les essaient : pile poil sa taille !!

Qui a dit que les vendredis treize portaient malheur ?


J’ai demandé à ma fille si elle voulait bien jouer le jeu et elle va écrire aussi un petit texte à partir de ces mêmes dés… et elle a demandé à sa meilleure amie d’en faire tout autant : Merci ma puce ;-)

Et vous, ces dés vous ont-il aussi inspiré un petit texte ?

Roald Dahl « me parle de magie »

« Si vous ne croyez pas en la magie, vous ne la trouverez jamais »

A peine ai-je écrit la citation de cet auteur que j’aime beaucoup, que mon ordinateur a planté !! Véridique, preuve à l’appui grâce à la photo que j’ai pu faire illico-presto.

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J’y vois assurément un lien ! Pas vous ?

Plus tôt ce week-end, je disais à une personne qui n’a pas trop le moral qu’il faut continuer à rêver, à croire que la vie peut encore nous réserver de belles surprises, malgré tous les problèmes que l’on peut rencontrer sur notre chemin.

Moi, je m’évade beaucoup dans les livres, dans ceux que je lis et parfois, dans ceux que j’écris. J’ai gardé une âme d’enfance, j’aime me perdre dans les histoires où la magie existe, où les animaux parlent, où l’on peut trouver une solution à tous les problèmes, et où les fins sont des happy end :-)

C’est ainsi, dans ma nouvelle farde de rédaction créative, que je m’arrête à la page 178; la magie commence par la citation de Roald Dahl… et cela me donne l’inspiration nécessaire pour me plonger dans l’écriture d’un conte, d’un mythe ou d’une légende…

Grâce à ma maman que je remercie au passage, j’ai trouvé une belle image que j’aime beaucoup sur le site de Pixabay

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Le Grand Duc du Creaves de l’Aquascope Virelles

Je vous présente le Grand-Duc en personne pour lequel je vends mon dernier recueil « Démarrer au quart de tour ». Sur cette photo, l’oiseau essaie toujours d’intimider les soigneurs qui viennent la nourrir et prendre de ses nouvelles. On pourrait presque intituler cette photo « Le hibou qui voulait se faire aussi gros que le boeuf ».

Pour rappel, cette jolie femelle a été malheureusement blessée à cause de fils de fer barbelés. Voilà des mois que le Centre de Revalidation de l’Aquascope Virelles la soigne. Elle a un tendon sectionné à une aile qui l’empêche de la relâcher dans la nature. Mais, vigoureuse, elle a montré depuis longtemps qu’elle voulait vivre, malgré son handicap. Alors, pourquoi ne pas lui construire un espace rien que pour elle, un grand endroit sécurisé où elle pourrait quand même prendre plaisir à vivre ? Fiche technique de cet oiseau sur oiseaux.net

Grand Duc d'Europe

Photo  : Thérèse BIARD

Le Grand-Duc d’Europe est le plus grand rapace nocturne de nos régions. Il a disparu de nos contrées dans la 1ère moitié du 20ème siècle et a bénéficié d’un programme de réintroduction. Début des années 80, il a enfin réapparu en Wallonie. Il est sur la liste ROUGE des espèces menacées. Pour plus d’infos sur le statut de ce magnifique rapace, je vous invite à visiter le site biodiversité wallonie

Chaque livre « Démarrer au quart de tour » vendu permet de reverser au Creaves entre 2 et 4 euros. Que ce soit en version papier (12,00 euros hors frais d’envoi) ou en numérique (2,99 euros), je m’engage à reverser entièrement tous les bénéfices de vente de mon recueil.

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4ème de couverture par Nicole Loynet, animatrice de Tisser les Mots

Une sterne noire nous révèle le mystère des statues de l’Ile de Pâques et comment cet oiseau mythique est devenu sculpteur pour protéger ses œufs, trop convoités par les îliens.
Un écureuil presque mort de faim en hiver parce qu’il ne sait pas se servir « d’un four à double fonction », fort heureusement sauvé par un pic vert qui lui en révèle le mode d’emploi.
Comment ne pas écraser un escargot en faisant un trajet dans le noir au petit matin …, une poésie tirée d’une expérience de la vie quotidienne.

17 nouvelles poétiques dans lesquelles le lecteur découvre l’univers tendre de Cécile Ramaekers peuplé d’animaux mythiques ou bien réels.

Cécile Ramaekers a conçu son recueil comme un ouvrage pédagogique dans lequel elle confie avec enthousiasme son chemin d’écriture. A chaque nouvelle, en préambule elle annonce  le thème et les consignes  et en conclusion elle partage les pépites de son inspiration  avec des références et des conseils de lectures et d’écriture.

 Nicole, animatrice de Tisser les Mots

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Logo du Creaves de l’Aquascope Virelles

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Logo de l’Aquascope Virelles

Mon recueil à naître : pré commande

YOUPIE ! mon livre est fin prêt… un petit détail, une question et hop, la machine sera lancée cette semaine !

Quelques chiffres ?
17 nouvelles rien que sur des animaux
1 texte issu d’un concours, avec comme héroïne : une adorable marguerite
200 pages environ (un peu moins je crois au final)
12 euros (à confirmer)
Format A5 (14,80 cm X 21 cm), imprimé sur du papier bouffant 1.5, crème, 80g/m
Au menu, les titres de mes textes… clic ici

Voici le titre et la couverture que j’ai imaginés … il y a aura le logo d’Atramenta bien sûr.

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La prochaine question est de savoir si je précommande 25 exemplaires ou plus ? Pour ceux qui me suivent depuis un bout de temps, vous savez que j’ai déjà utilisé le système de souscription. C’est une procédure qui permet de vendre mon livre avant l’impression. Ainsi, je regroupe les commandes et puis je lance la demande d’impression en quantité. Cela me permet d’avoir une réduction et donc, dans ce cas présent, de pouvoir récolter un peu plus d’argent pour le CREAVES de l’Aquascope de Virelles :-)

Plus j’ai de commandes, plus la réduction est importante… (25, 50, 100, 250,…)

Pour plus d’infos, envoyez-moi un mail ou postez un commentaire sous cet article.

Projet recueil n°3 : encore des zanimos !

Pour mon projet de recueil de textes n° 3, j’ai créé une nouvelle page sur mon blog, c’est ICI

Cette page sera consacrée à chaque nouveau projet d’écriture. Je suis motivée pour compiler, créer et terminer ce nouveau recueil de textes. Après, peut-être que j’aurai envie de changer de style et de me pencher sur mon roman écrit en juillet… qui sait ? :-)

Et je viens d’ouvrir une nouvelle catégorie pour suivre, presque au jour le jour, l’évolution de ce projet.

En ce 24 septembre, j’ai choisi le thème de ce recueil : animaux ! Eh oui, encore et toujours les bêbêtes… pour ne pas que mon livre soit trop gros, j’ai dû couper dans le nombre de textes. Étant donné la qualité du papier (bonne qualité, comme j’aime, agréable dans les mains, au toucher et à la lecture, papier bouffant, couleur crème), si je gardais mon idée de départ, cela faisait plus de 300 pages pour 2,2 cm d’épaisseur… même si ce nouveau livre sera différent des 2 autres recueils par son côté « pédagogique » où j’explique mon travail d’écriture, la plupart des nouvelles sont pour les enfants et donc je ne veux pas d’un livre trop gros, mais plutôt petit et pratique.

 

L’ours colère

Je joue avec Tisser les mots, avec sa proposition numéro 65 :-)

L’ours colère

Dans un hôpital pour enfants, une fillette de 5 ans annonce à l’infirmière du matin venue lui prendre sa température que l’ours colère lui a parlé cette nuit. Il lui aurait dit que c’était bientôt la fin. L’infirmière pense tout de suite que l’enfant délire. S’il est vrai que Charlotte fait un peu de température aujourd’hui, les brûlures à son bras gauche et à sa main droite sont moins vives, la peau pique moins et les plaies deviennent moins laides. L’enfant va même pouvoir bientôt rentrer chez elle, si la fièvre n’est pas annonciatrice d’une infection ou d’un vilain virus.

Pour égayer un peu la salle des grands brûlés, des ours polaires ont été peints sur les murs. L’artiste, un infirmier aux multiples talents, a fait des ours souriants, avec de grands yeux malicieux et des visages ronds. Le peintre les a imaginés dans un paysage de glace avec des icebergs et bonhommes de neige. Les ours sont joyeux, ils font du toboggan sur une petite montagne, des galipettes pour les oursons, ils pêchent le phoque dans un trou de banquise, ils se reposent dans un igloo rigolo… Il y en a même un qui a été construit en 3D : quand on serre sa patte et qu’on dit « bonjour », une petite porte au ventre de l’ours s’ouvre et libère une glace à l’eau au parfum fruité.

Les enfants aiment bien ces dessins, ils pensent un peu moins à leur douleur, surtout quand ils mangent la glace et qu’ils jouent à « cherche et trouve » l’intrus : un ours blanc aux pattes brunes et aux yeux de panda a été dissimulé quelque part.

Charlotte a passé la matinée de la veille dans cette salle de jeux, avec d’autres enfants. Elle a donc côtoyé durant deux heures ces grands mammifères blancs et tout cet univers rafraîchissant.

coloriage oursUn infirmier, celui qui passe le soir et qui lui prend ses derniers paramètres de la journée, arrive. Pendant qu’il prend note de tous les chiffres qui montrent que Charlotte guérit lentement mais sûrement, cet infirmier lui raconte une petite histoire pour l’apaiser et la préparer au sommeil. Lucas, cet homme jovial et dynamique, fait ça avec tous les enfants de son service. Il met un peu plus de temps que ses collègues à faire son travail, mais on ne le rouspète pas, car les petits patients passent de meilleures nuits, plus sereines, plus tranquilles, grâce à lui. Lucas est aussi un artiste, c’est lui qui, quotidiennement, avant de commencer son horaire de nuit, rajoute un petit détail aux illustrations qui égaient son service : une étoile supplémentaire dans un coin, une oreille à un ourson qui est dissimulé derrière un glaçon, une tache brune qui entoure un œil, puis un autre, sur l’ours « intrus », une queue de phoque qui apparaît discrètement dans un nouveau trou sur la glace,… Lucas adore son métier et ne compte pas les heures supplémentaires. Ses journées, et ses nuits, sont variées et bien remplies. Les sourires des enfants valent pour lui les plus belles récompenses.

Alors, quand l’infirmière du jour lui passe le mot sur Charlotte et son ours colère qui lui a parlé la nuit en rêve, Lucas décide de changer son histoire du soir en séance de discussion. Peut-être la petite Charlotte ressent-elle de la colère mais qu’elle n’arrive pas à bien l’exprimer.

— Bonsoir Charlotte. Virginie m’a dit que l’ours colère t’a parlé la nuit dernière ? Peux-tu m’en dire un peu plus sur cet ours ? lui demande-t-il en souriant tout en ôtant son pansement pour vérifier l’état de la cicatrice à sa main.

L’enfant a un regard triste. Voilà près de dix jours qu’elle est là, dans cet hôpital, loin de sa maman qui travaille trop et qui ne sait pas rester avec elle, loin de son papa qui a horreur des hôpitaux et qu’elle n’a pas revu depuis son admission dans cette unité, loin de Igor, son labrador, son meilleur ami, son confident. Alors, d’une toute petite voix tremblante, Charlotte ouvre son cœur à Lucas, cet infirmier sympathique qu’elle voit depuis 5 soirs de suite.

— J’ai un chien, il s’appelle Igor. Avant, j’avais aussi un chat, Gribouille, mais un jour, il est parti et n’est plus jamais revenu. J’ai rêvé de Igor. J’aime mon chien, il me manque. Je veux le revoir.

— Oh ! Je comprends. Igor doit être gentil avec toi. C’est un petit ou un grand chien ? De quelle couleur est-il ?

— Il est grand, maman dit qu’il est un peu gros, c’est comme l’arbre à eau.

— Un arbre à eau ? répète Lucas qui croit avoir mal entendu.

— Oui, l’arbre à eau. Il est blanc, mais pas comme la neige, pas comme un ours colère, il est plus jaune. Mais pas jaune comme de l’or, plus clair.

Lucas ne comprend pas de quelle race est ce chien ni d’où vient cet arbre à eau, mais il pense avoir compris d’où vient l’ours colère.

— Un chien blanc-jaune pâle. Je vois. Un grand chien. Un gentil chien. Mais dis-moi princesse, dirais-tu que Igor est aussi grand qu’un ours polaire ?

— Oh non, les ours colères sont beaucoup plus grands, Igor est plus petit. Igor est un chien. Pas un ours.

— Ah oui, tu as tout à fait raison. Et que faisait Igor dans ton rêve ?

— Il était avec les ours blancs. Il devait retrouver le petit ours qui a les pattes brunes. Car sa maman l’attendait à la maison, dans son igloo. Igor et moi on joue souvent à cache-cache. Il est trop fort. Il est le meilleur. Il me trouve tout le temps. Dans mon rêve, il a tout de suite trouvé l’ours aux pattes foncées. Mais la maman de l’ours, la grande ourse colère, n’était pas contente qu’il était parti. Elle lui criait dessus parce qu’il avait sali ses pattes. Elle lui disait qu’il devait faire plus attention, qu’elle n’était pas là tout le temps pour voir les bêtises qu’il faisait.

Charlotte continuait d’expliquer son rêve avec tant de détails que Lucas comprit immédiatement ce que ressentait la petite fille. Charlotte se sentait coupable d’avoir voulu préparer toute seule le thé du petit déjeuner et de s’être brûlée avec la bouilloire ; elle pensait qu’elle était punie et qu’elle méritait que sa maman ne vienne pas la voir à l’hôpital parce qu’elle avait fait une grosse bêtise. Dans son rêve, la maman ours était en colère contre son petit, car il s’était sali les pattes en tombant dans de la boue.

— Tu sais Charlotte, cet ours blanc aux pattes brunes, il existe vraiment. Et ce n’est pas de la boue qu’il a sur lui. Il est différent, c’est tout.

Lucas expliqua à l’enfant que les prizzlys étaient un mélange entre un ours polaire qui est blanc, et un grizzly qui est un ours brun. P comme Polaire et le reste vient du mot « grizzly ». Un nouvel ours, différent, mais qu’on allait apprendre à découvrir et qu’on aimerait comme les autres. L’infirmier lui montra également que ses bras à elle étaient différents, mais que ce n’était pas pour autant que sa maman ne l’aimerait plus.

A cet instant précis la porte de la chambre s’ouvrit et Elizabeth, la maman de Charlotte, entra avec une petite valise en main.

— Voilà mon poussin. J’ai pu me libérer à mon travail, je viens dormir avec toi, et normalement, on pourra même rentrer ensemble demain ou après-demain à la maison. Ça c’est une bonne nouvelle, non ? lui dit-elle en l’embrassant.

Charlotte ne faisait plus de fièvre et elle sécha très vite ses larmes quand sa maman lui montra sur son gsm une vidéo d’Igor qui dormait sur son lit, dans sa chambre, à la maison. Il l’attendait.

— Un labrador, mais oui évidemment, dit Lucas en se frappant gentiment le front

« Labrador, L’arbre-à-eau… logique, non ? Comme ours polaire, ours-colère, comment n’y ai-je pas pensé plus tôt ? » se dit-il en notant dans un petit carnet que le prochain dessin qu’il rajoutera sur un des murs de la salle de jeux sera un arbre dont les feuilles seront des gouttes d’eau.

Sur la page suivante du carnet, Lucas y inscrivit tous les mots qui pouvaient ressembler, phonétiquement à OURS POLAIRE :

ours peau l’air – ours Paul air – bol d’air – colère – plaire – pair – plaie – polar – loir – peau claire,…

A cette allure, Lucas n’avait pas fini d’embellir les murs de l’unité des grands brûlés :-)

Telle mère, telle fille ?

Je me souviens d’une réflexion que je me suis faite quand mes enfants étaient âgés de 6 et 8 ans : est-ce que je vais un jour pouvoir partager l’une de mes passions avec eux ?

J’adore marche, j’adore observer la nature, les oiseaux principalement, mais aussi tous les autres animaux sauvages, et avec appareil photo en mains. J’aime aussi beaucoup lire, bien sûr, mais aussi écrire quand l’envie m’en prend :-)

Durant nos vacances, il y a quelques années, j’ai eu l’envie de « mélanger » mes enfants, de les secouer pour voir si l’un d’entre pourrait en ressortir et avoir les mêmes envies que moi car, en effet : mon fils adore marcher, mais il n’est pas patient pour l’observation, les animaux l’intéresse que moyennement, il lit trop vite et n’aime pas écrire. Et ma fille adore les animaux, mais déteste marcher, veut bien observer mais faut que ça soit devant elle et qu’on ne reste pas « planté là comme une statue » et elle aime bien la photo mais n’écoute pas les conseils ou ne lit pas le mode d’emploi.

Mais à présent, oui, ça y est, puis-je espérer ? Notre puce qui grandit (10 ans) aime lire, si si, peu importe le support mais faut que l’histoire l’intéresse rapidement, de préférence avec des animaux (ouah, elle tient vraiment ça de moi ha ha) et depuis peu, elle s’est attardé sur un texte de sa propre invention, suite au concours dont je vous ai parlé (Plumes et Talents). Comme elle a eu une période où elle dessinait les personnages de ses BD préférées, je l’encourage donc maintenant à créer sa propre BD à partir de ses mots, de son histoire et de ses photos ou de ses dessins… mais ce n’est pas encore ça (rires)… faut pas trop en demander quand même haha

Mais qu’est ce que j’ai aimé l’aider à travailler sur la fin de son texte, je lui donnais les idées, lui suggérais une piste, etc. C’était vraiment chouette.

Du coup, je pense que je vais programmer un jeu d’écriture par mois, pour elle, pour moi, pour vous, que je mettrai ici sur mon blog.

Et puis, petit clin d’oeil à ma môman : pourquoi pas un jour imaginer une histoire à trois générations : grand-mère, mère, et fille ? des mots, des photos, des dessins à 6 mains !