De deux jours l’un

Locution que j’invente pour évoquer deux jours distincts comme un seul et unique…

Je parle bien sûr de deux jours d’écriture.

C’est toujours le Nanowrimo !

_ Quoi ? Encore ?

Bah oui, le mois d’avril n’est pas encore terminé.

_ Tu nous bassines avec ce défi depuis des mois ! Tu n’en as pas marre ?

D’abord, ça ne fait pas des mois, mais seulement quinze jours. Mais je conviens que ça peut paraître plus long avec le temps.

_ Comment fais-tu pour continuer, jour après jour, ce défi complètement dingue ?

Justement, depuis hier, j’ai un peu de mal. Je tarde de m’installer devant mon ordinateur. Je dors mal et je suis davantage tentée de poursuivre ma nuit, plutôt que d’écrire. Mais vois-tu, j’ai dit que j’y arriverais. Alors, aucune excuse bidon pour abandonner maintenant, si près du but !

_ Soit, c’est ton droit. Ton problème. Ta folie. Abrège un peu, veux-tu ?

En haut, nous avons une Corneille noire dans le brouillard. En bas, deux sternes différentes : la Pierregarin (plus petite) et Caugek (je crois)

Camp Nano avril 2024 : J2

Il est toujours bon d’avoir un peu d’avance, car tu ne sais jamais comment sera ta nuit.

Je me couche relativement tôt, car je suis une lève très tôt ! 21h30 au lit, avec un peu de lecture, le meilleur remède pour s’endormir rapidement. Bardaf ! Le printemps est là et mes voisins d’en face laissent à nouveau leur grand chien (style chien de garde) dans le jardin. Toutes les trente minutes environ, il aboie !!

23h30, je n’en peux plus d’être réveillée, je descends mes affaires et m’en vais dormir au salon.

Miracle, je me rendors assez rapidement. Ma montre connectée me dit que j’ai dormi de 23h41 à 4h56.

Le temps de donner à manger aux fauves (4 chats), je marche comme un canard (j’ai mal au dos et ma sciatique me fait un mal de dinosaure) jusqu’à ma table de travail où m’attend mon ordinateur.

De 5h06 à 5h45, j’écris 973 mots. Je quitte à regrets mon histoire, mon monde imaginaire. Il est temps de prendre ma douche, de mettre la table pour le petit déjeuner, puis de conduire les enfants à l’école, enfin de me rendre à mon travail.

Il est 15h30 quand je pense au NaNoWriMo, à l’article que j’aimerais écrire sur mon blog et à la photo que je vais choisir pour partager mon avancée.

Ce soir, je reprendrai mon clavier. J’ai envie de poursuivre mon histoire, car le chapitre prévu n’est pas terminé. Je n’irai pas marcher étant donné mon mal de dos. Quelle bonne excuse ! Mais il me faut marcher. Pour m’aérer. En plus, il pleut. Non, vraiment, tant pis, je n’arriverai pas à dépasser 2000 pas aujourd’hui. Alors, pour me consoler, je vais écrire 2000 mots. 2000 ou davantage si mon personnage prend le dessus :-)

édit : + environ 930 mots le soir ! Nouvelle image avec le compteur de mots mis à jour.

Camp d’avril, faut pas que j’me défile

Bonjour matinal,

Y a-t-il dans la place des fous de camp ? Avril approche à petits bonds de 🐸 ça tombe bien, il pleut, il fait 7 degrés minimum le soir, leur migration a commencé (levez le pied en 🚗 pour ne pas les écraser)… Et moi, je suis prête à me lancer en mots et en idées pour une histoire imaginée 😄

Il paraît que les camps Nanowrimo, c’est encore plus gai que ze défi, car on choisit ce qu’on veut, tant qu’on écrit : 15.000, 20.000, 30.000 ou 100.000 mots, c’est vous qui choisissez … Ou pas 😅
Perso, j’ai choisi d’écrire un peu tous les jours, sans limite, mais tous les jours obligatoirement. ET mon défi ultime : terminer l’histoire, boucler la boucle, mettre un point final. Le tout, sans râler, sans me plaindre, sans pleurer, sans crier. Surtout, surtout, sans abandonner !

J’me prépare tout doucement, et j »entasse mots d’encouragement et citations positives en tous genres.

J’avais des idées plein la tête depuis décembre. Janvier a tout balayé. Février a tout ressassé. Et en mars, ça repart.

Je ne sais pas où je vais, mais j’y vais. Cela dit, il reste plus de quinze jours, alors d’ici le départ, il peut en arriver, des choses, des idées et des désirs épuisés, essoufflés… 🫣

Cherche, trouve et compte les crapauds