Nanowrimo 2024 : J-4

Le défi d’écriture Nanorwimo est à nos portes. Avec lui, pas mal d’autres incitations à l’écriture éclosent ici et là (Babelio, concours d’écriture, jeux d’écriture divers et variés, etc.)

Pour ne pas changer, j’ai envie d’y participer, mais ce désir est fluctuant et changeant.

Pour ne pas changer, j’ai choisi un thème (mon autobiographie sous forme de souvenirs positifs), puis il a été remplacé par un autre.

Pour ne pas changer, j’ai imaginé y jouer vraiment, officiellement, et puis, finalement, non.

Bref, tout ça pour dire que aujourd’hui, dimanche 27/10/2024, j’ai envie d’y participer, officiellement, avec l’idée de faire un deuxième tome à mon recueil « Raconter des salades … de contes ».

Votre avis « conte » pour moi ;-) Quel titre préférez-vous ?

  • Il pleut des contes comme vache qui pisse
  • Passer du coq à l’âne
  • Ne jamais s’ennuyer comme un rat mort
  • Se jeter (ou pas) dans la gueule du loup
  • Bavard comme une pie qui conte
  • Entre le cafard et le bourdon, je conte
  • Me sentir comme un poisson dans l’eau des contes
  • Tirer les vers du nez du conte

Pour ce faire, je vais utiliser ma « bible d’écriture des contes » de Mireille Pochard : « Écrire des contes, 200 propositions d’écriture », des éditions Eyrolles. Chaque jour de ce défi international, je choisirai un conte, traditionnel, connu, original ou moins connu et je l’écrirai à ma sauce.

Et, si j’y pense, si j’en ai l’énergie, chaque dimanche du mois de novembre, je partagerai avec vous mes progrès et mon avancée, mes doutes et mon enthousiasme à écrire et à participer à ce challenge fort sympathique, mais oh ! combien contraignant (rires).

Serez-vous avec moi ?

L’image mise en avant-plan a été créé par l’Intelligence Artificielle de WordPress. Elle est sympa, non ? C’est moi qui ai décrite l’image que je voulais.

Rétrospective 2021, partie 6

En 2021, j’ai lu une bonne quarantaine de livres, romans jeunesse, romans « pour les grands », contes et légendes. Je n’ai pas compté les albums illustrés, les BD et les mangas dans le tas, même si je les considère tout autant comme de la lecture. Je pense que j’ai dû lire moitié moins de ces derniers par rapport aux livres sans images.

Mais ils sont tout autant importants pour moi. D’ailleurs, pour changer la donne, je vais commencer cet article par vous présenter deux albums illustrés que j’ai reçus pour Noël.

Pourquoi le tigre ne grimpe pas aux arbres, est un livre très grand format, cartonné, illustré par He Zhihong et conté par Catherine Zarcate. Cet album est édité chez Seuil jeunesse et est accessible aux enfants dès 5 ans. C’est un livre-objet qui peut s’utiliser avec les plus petits pour être raconté devant un public. La taille des images est telle que le groupe peut regarder et admirer à loisir l’histoire pendant qu’elle est racontée.

Ce conte, je l’ai découvert à la bibliothèque de mon quartier à l’occasion d’une formation au conte par Chantal Devillez, en 2018 ! Je me le suis approprié, je l’ai aimé, je l’ai dégusté, mis en bouche. Je l’ai lu, relu, rerelu. Je l’ai adapté à « ma sauce » pour le conter à ma manière. *

Plus tard, début 2021, j’ai trouvé ce livre (le même que celui emprunté à la bibliothèque) en commande dans l’une des librairies du centre de Liège.

Fin 2021, je reçois ce superbe ouvrage et cet objet hors format qui ne rentre pas dans ma bibliothèque, je l’adore ! Un conte d’étiologie, un conte avec des animaux, un conte peint et mis en vie d’une très belle manière.


Les oiseaux conteurs, un autre album illustré hors format qui ne rentre pas droit dans ma bibliothèque (rires). Des contes d’oiseaux écrits par Rolande Causse, Nane Vézinet et Jean-Luc Vézinet, sont illustrés par Laurent Corvaisier et édités chez Circonflexe.

Voici un « petit » recueil de douze contes rien que sur le thème des oiseaux : chouette alors !! Douze contes de douze pays différents ! Certains sont connus, d’autres pas encore. Des contes d’étiologie, des contes illustrés, des contes qui m’ont émerveillée. Des contes traditionnels du monde entier.


Côté lectures de romans, je souhaite vous parler aujourd’hui d’Aurélie Valogne. Certaines et certains d’entre vous ont sûrement lu un, deux, trois ou davantage encore de ses livres. J’en ai lu quatre je pense d’elle. Son dernier que j’ai lu a été « Né sous une bonne étoile ».

Les personnages sont toujours attachants, bien complets, remplis d’émotions et de secrets. Ce que j’ai particulièrement aimé ici, c’est la relation difficile entre le petit frère et sa sœur. On pourrait presque croire qu’Aurélie Valogne s’est inspirée de mes enfants (sourire) ! Gustave, le petit héros de cette histoire, je l’ai vu, je l’ai suivi, encouragé. J’ai aimé le voir grandir et affronter toutes les terribles épreuves de sa vie. J’ai apprécié l’heureuse fin, le happy end entre lui et sa sœur, cela me donne un espoir pour mes enfants (rires).

Dans ses livres, l’autrice dépeint tellement bien les scènes de la vie, la vie, les gens, les injustices, les jalousies, les relations humaines, les difficultés, mais aussi l’entraide, l’amitié et l’amour.

Né sous une bonne étoile, je vais le relire. Je vais sûrement encore pleurer à certains passages.

« À l’école, il y a les bons élèves … et il y a Gustave.

Depuis son radiateur au fond de la classe, ce jeune rêveur observe les oiseaux dans la cour, ou scrute les aiguilles de la pendule qui prennent un malin plaisir à ralentir. Le garçon aimerait rapporter des bonnes notes à sa mère, malheureusement ce sont surtout les convocations du directeur qu’il collectionne.

Pourtant, Gustave est travailleur. Il passe plus de temps sur ses devoirs que la plupart de ses camarades, mais contrairement à eux ou à Joséphine, sa grande sœur pimbêche et première de classe, les leçons ne rentrent pas.

Pire, certains professeurs commencent à le prendre en grippe. À force d’entendre qu’il est un cancre, Gustave finit par s’en convaincre, sans imaginer qu’une rencontre peut changer le cours des choses.

Parfois, il suffit d’un rien pour qu’une vie bascule du bon côté…​ »

Si vous voulez lire un extrait, clic ici sur le site de l’autrice.


Un autre roman que j’ai apprécié lire : Kaimyo, le nom des morts, d’Edouard Puart, paru chez Gulf Stream Editeur. Tome 1 : Les papillons de Kobé.

Voilà un tout autre registre que j’ai lu. Une découverte, une pépite. Je crois qu’il n’y a pas de demi-mesure pour ce livre, on aime ou on n’aime pas du tout. Moi j’ai aimé tout à fait 😊

On rentre un peu dans le fantastique avec le personnage de l’adolescente, Nouria, qui prétend savoir communiquer avec les défunts. Si l’histoire prend sa source au Japon, et si le héros est un Japonais, tout se déroule en France, à Paris. Le contraste entre ces deux cultures se fait au travers les réactions et les comportements des deux personnages principaux. Ils sont tellement différents, par leur sexe, par leur pays d’origine, par leur âge, que le lien qui les unit est fort. Et c’est ce lien qui est décortiqué dans ce premier tome.

« Un enquêteur japonais hanté par son histoire + une jeune fille qui entend les morts = un duo improbable sur les traces d’un passé qui se dérobe
Selon une croyance japonaise, les âmes des défunts sans kaimyō errent parmi les vivants. Ce nom honorifique, Reiko n’a jamais pu l’offrir à ses parents, parce que les circonstances de leur disparition, il y a cinquante ans, n’ont jamais été élucidées. À défaut d’avoir pu leur donner un kaimyō, il a consacré sa vie à en donner aux personnes dont la mort est nimbée de mystère. Lorsqu’il débarque à Paris pour exercer son curieux métier, il rencontre Nouria, une adolescente qui prétend communiquer avec les esprits. Alors qu’il enquête sur le décès d’une vieille Japonaise, la jeune fille devine que cette affaire est liée à ce qui est arrivé aux parents de Rieko. Les chemins de celui qui fait parler les morts avec celle qui prétend les entendre se sont-ils vraiment croisés par hasard ? »

J’aime le Japon pour toutes sortes de raisons. Je n’y suis jamais allée, mais peut-être qu’un jour, ce rêve se réalisera. En attendant, je voyage à ma manière, en récoltant des informations sur ce pays du soleil levant.

Grâce aux carnets de Marujito Books (clic pour découvrir un précédent article qui parle de cet artiste installé à Bruxelles), je voyage déjà avec ce carnet consacré entièrement au Japon.

Le carnet, est entièrement relié à la main, de même que la tranche et les couvertures, tout est fait main (sauf le papier). Un papier épais, agréable au toucher comme à l’écrit. Un très bel objet pour lequel j’ai mis du temps à le toucher. J’ai plusieurs carnets à la maison. L’un d’entre eux est encore vierge, comme neuf. Trois autres sont à peine commencés. Je sais ce que j’ai envie de faire, de remplir, mais le temps me manque pour le moment. Retrouvez Marujito Books sur FB.

Un autre carnet est consacré au cheminement personnel des contes. Car j’aime les contes. Je ne pourrais faire que ça : écrire, adapter, lire, écouter des contes. J’aime écouter et regarder des conteurs en vrai, en « face à face ». J’adore participer à des formations aux contes. Mais je suis encore et toujours trop réservée pour oser conter de manière régulière, devant un public inconnu. C’est le trac. C’est ma zone d’inconfort qui est exposée aux regards et aux oreilles de gens que je ne connais pas…

Alors, en attendant, je chemine à ma façon… en remplissant ce magnifique carnet.


Pour rester dans les contes, cette année 2021, j’ai osé prendre contact avec la Maison du Conte et de la Parole de Liège-Verviers. En avril 2021, c’est par suite des confinements et aux mesures sanitaires qui ont cloué le bec à la culture que des conteurs de ma région ont pris l’initiative de conter aux balcons, comme autrefois. J’ai trouvé l’initiative extraordinaire ! Et ils sont venus chez nous, dans notre rue et dans notre quartier pour nous émerveiller et nous faire rêver.

En 2021, j’ai aussi assisté à une veillée contée par Internet et je suis allée les écouter dans un bois, au grand air, un soir de septembre.

En 2021, j’ai revu des amies conteuses et cela m’a fait grand plaisir !

En 2021, j’ai fait (plus ample) connaissance avec certains membres de la Maison du Conte et de la Parole et cela n’est que du bonheur. Ils éditent un petit journal et, de temps en temps, je leur écrit, comme ici, sur ma définition du « conte » et du « conteur ».

En 2021, j’ai aussi suivi deux week-ends de formation à l’art du conte par Stéphane Van Hoecke. Les contes ont un pouvoir insoupçonné ! Ils ont une force, une puissance en eux qu’on ne croirait pas. Les contes peuvent guérir. Les contes peuvent soigner. Les contes peuvent aimer. Les contes peuvent vous faire voyager, vous faire rire, vous faire pleurer. Les contes sont magiques, les conteurs et les conteuses sont des magiciens et des magiciennes.

Lors de cette formation « contes », j’ai fait la rencontre de belles personnes, un groupe bienveillant et excellent ! Un animateur toujours extraordinaire. Et puis, grâce à cette formation, j’ai découvert le griot Togolais Allessine Sidibé et son conte « Le Vautour et l’Epervier ». J’ai aussi choisi le conte de Chantal Devillez « Trois petits chats ».
Vous pouvez retrouver ces contes et bien d’autres sur ce site internet.


* Si vous voulez lire d’autres articles « contes » avec un Tigre dans l’histoire, clic ici

Raconter des salades… de contes, recueil de contes détournés

Aujourd’hui, 01/08/2020, je vous présente mon dernier-né en livre papier :
Raconter des salades… de contes.

Cette idée de recueil est venue grâce au challenge du Nanowrimo, où nous, « nanobes », essayons, par plaisir, par goût du jeu, par défi, d’écrire 50.000 mots sur le seul mois de novembre. Personnellement, j’aime les histoires courtes et j’adore les contes. Et cette idée faisant son petit bout de chemin, je me suis procuré le livre de Mireille Pochard Écrire des contes, 200 propositions d’écriture. Ce livre m’a été d’un grand secours, car j’ai pu piocher, par affinité, une bonne dizaine de propositions pour écrire, tous les jours, un conte différent. Au 30 novembre, mon compteur de mots affichait près de 45.000 mots pour 21 nouvelles. Je me suis arrêtée là, assez fière de moi.

Après avoir choisi quinze histoires, Stéphane Van Hoecke m’a donné son avis et son retour sur toutes mes histoires. Stéphane a fait un travail remarquable sur mon recueil. Non seulement, il m’a donné un regard critique et constructif sur mes histoires, mais il m’a aussi donné d’excellents conseils. Ce livre ne serait pas tel qu’il est là, sans lui.

Je lui cède donc la place. Stéphane Van Hoecke a écrit la préface de mon livre avec des mots si justes, si doux, si vrais.

Il faut dire que c’est lors de son stage d’initiations aux contes (novembre et décembre 2019) que j’ai pu trouver les ingrédients nécessaires à la fabrication de trois des quinze nouvelles !


Préface

Dès qu’on parle de « salade », on pense à un mélange, un ensemble de choses très diverses assemblées de façon un peu hétéroclite, apparemment désordonnée. On entend aussi des histoires, des mensonges racontés…

Et ici, l’on trouvera bien des « contes » en salade, des histoires racontées avec pour vinaigrette un imaginaire et un merveilleux bien particuliers. Et plus encore…

Un livre de recettes ?

On pourrait dire : prenez un conte traditionnel, connu, classique. Ouvrez-le, retirez-en les personnages, séparez-les, placez-les dans un autre plat, avec d’autres ingrédients, mélangez le tout, assaisonnez de multiples petites épices émotives et… observez le résultat. Et bien, c’est comme de la magie…

C’est ce que nous présente Cécile Ramaekers, l’auteure de ces pages nées au détour de divers jeux d’écriture.

Amoureuse de l’écriture, des livres, des animaux, des histoires, Cécile nous livre là un recueil d’histoires étonnantes de force et d’émotions.

Des histoires, des contes, oui !

Les contes parlent de nous tous, de nos peurs et de nos joies, de nos rêves et de nos désirs. En cela, ils se placent dans la tradition des contes classiques, ces paroles universelles qui disent l’homme au-delà du temps et de l’espace. Et ici aussi, ils sont ancrés dans notre réalité de vie sociale autour d’un village de campagne.

Vous allez être pris dans le rythme de chacune de ces histoires, où se mêlent le goût du souvenir, le plaisir du reconnu dans cette matière des contes de notre enfance et ces nouveautés, ces tours et détours neufs qui créent la surprise et un émerveillement nouveau.

L’écriture se fait tour à tour rivière et torrent, gouttelette et vapeur, et coule et glisse, légère, sauvage, réaliste et poétique tout à la fois.

Mais il y a un plus dans ce recueil.

Chaque histoire est l’occasion d’informer, d’apprendre et aussi et surtout de revendiquer, dénoncer, défendre certaines causes.

L’auteure manifeste, à travers chacune de ses histoires, sa sensibilité et son souci pour la cause animale. Le pauvre animal, si grand et fort dans les histoires, peut se révéler petit, bafoué, rejeté, pourchassé et maltraité dans la vraie vie. En lui donnant une place, un rôle, une force, une humanité pourrait-on dire, l’auteure nous le présente comme un être vivant qui a droit à tout notre respect et égard.

Je crois même que « certaines petites bêtes poilues » — des petits chats pour ne pas les nommer — ont participé à la création des histoires : leur regard, leur mouvement, leur souffle ont aidé l’auteure dans le choix des idées et des mots.

Et au-delà du genre animal, plaçons aussi le genre humain avec toutes ses difficultés, blessures et pauvretés : les personnes âgées, les malades, les enfants, les étrangers, les sans-abris, tous ces « laissés pour compte » sont devenus sous la plume de la conteuse, des « pris en conte » : reconnus, justement remis en considération.

Écrire des contes, c’est plus que raconter des histoires : c’est comprendre que les mots ont le pouvoir de nous entraîner dans un grand voyage au fond de nous-mêmes. C’est rêver, éveiller ce bonheur de vivre en chacun. Tout simplement, célébrer la beauté de la vie. Ensemble.

L’invitation est faite…

Le livre de recettes de contes est ouvert, la table est dressée, les contes sont maintenant à déguster…

Stéphane Van Hoecke


L’idée de vendre ce livre au profit de l’association Rêve d’Enfants n’est pas récente. Généralement, dans la mesure du possible, j’essaie de soutenir une association, belge, qui me tient à cœur.

Mon premier roman jeunesse Faire pousser des oiseaux, a soutenu Make a Wish (de Bruxelles). Le recueil de nouvelles « nature » Démarrer au quart de tour, m’a permis d’aider L’Aquascope de Virelles et son centre Creaves, hôpital pour les animaux sauvages.

J’aimerais pouvoir aider bien plus d’associations que ça, surtout avec la pandémie que nous connaissons actuellement, mais il me fallait faire un choix. Cette année, j’ai donc décidé de participer financièrement au rêve d’un enfant malade ou hospitalisé.

Si vous aussi, vous souhaitez m’aider dans ce projet, achetez un livre 😊

Pour mes amis qui sont en Belgique, sachez que j’aurai une réserve de ces livres à votre disposition et que si vous passez par moi, votre contribution à Rêve d’Enfants, sera doublée ! En remerciement à vos encouragements et soutiens, je glisserai un marque-pages personnalisé à l’occasion de votre achat. Dédicace offerte sur simple demande.

Mais vous pouvez bien sûr le commander dans toutes les bonnes librairies, en Belgique, en France ou ailleurs ! Pour ce faire, il vous suffit de mentionner le numéro ISBN. Un marque-page envoyé par la poste pourra toujours être d’actualité, les frais d’envois seront moins chers pour une simple lettre que pour un livre 😉

Sachez que pour ceux et celles qui habitent en France, si vous n’avez pas une librairie tout près de chez vous ou que celle-ci ne sait pas passer commande, vous pouvez toujours passer par Atramenta, les frais de port seront gratuits aussi !

Les dessins qui séparent le livre en 4 parties + la partie « explication » de mon imaginaire, on les doit à Venita Oberholster de Artsy Bee Digital.

Les illustrations du conte « La Princesse et l’Araignée », viennent de la magnifique, poétique et douce plume de Julie Koch.

Contes virtuels : programme, idées

J’avais dans l’idée de faire un petit programme pour le challenge Contes Virtuels (inspiré par le challenge NaNoWriMo) que j’ai envie de faire cette année sur le thème des contes.

Musiciens De Brême, Âne Commun, Chien, Cat, Hahn

Plus on est de fous, plus on s’amuse :-)  venez nous rejoindre, virtuellement ou réellement pour ce projet un peu fou d’écrire plusieurs contes afin d’atteindre les 50.000 mots (+/- 125 pages format word/open office) rien que sur le mois de novembre.

Pour vous donner une idée du temps, du nombre que ça peut faire, voici quelques chiffres approximatifs concernant une nouvelle que j’ai écrite le week-end dernier :

  • 2 heures d’écriture sur mon clavier tactile de smartphone (donc pas à l’aveugle, et plus lent pour moi)
  • 11.000 caractères, espaces inclus soit 1.850 mots soit 5 pages avec Times New Roman 12 et interligne 1,15 (texte aéré)
  • 2 heures de relecture avec corrections, rajouts, modifications, etc. = 14.000 caractères soit 2.350 mots qui font 6 pages

Les habitués du challenge Nanowrimo calculent qu’ils doivent écrire, chaque jour, 1667 mots pour arriver aux 50.000 à la fin du mois.

Pour notre défi « Contes », nous ne sommes pas obligés d’écrire tous les jours, et surtout, ce chiffre total est à divisé par le nombre de personnes qui se joignent à moi pour écrire. Disons que si j’écris trois ou quatre contes d’environ 2.000 mots chacun, il restera 42.000 mots à écrire entre vous tous et vous toutes. Aujourd’hui (25/09/2019), j’ai trois personnes qui m’ont confirmé leur participation. Plus on est, plus facile ça sera.

Pour ne pas perdre du temps en novembre, j’expliquerai durant le mois d’octobre, ce qu’est le challenge Nanowrimo, qu’est-ce qu’un conte et comment écrire un conte. Ceci pour que les trente jours de novembre ne soient consacrés qu’à l’écriture.

Grâce au livre que j’ai reçu de mon amoureux (voir précédent article), je suis sûre que je pourrai nous donner autant d’idées différentes qu’il y a de jours différents dans ce mois de novembre ! ha ! ha !

Alors, soit vous avez déjà une idée de conte et c’est super, soit si on coince, si on bloque, si on fait du surplace, on pourra piocher dans ce livre pour déverrouiller notre imaginaire :-)  Sans oublier les jeux de dés et de cartes que j’ai déjà à disposition pour débrider notre créativité.

Je ne sais pas si j’aurai le temps, l’envie et le courage de venir poster tous les jours un petit billet sur mon blog et sur les réseaux sociaux, mais si c’est ce qu’il vous faut pour vous motiver à poursuivre l’aventure et à continuer à écrire, je trouverai tous ces petits trésors… pour vous  ;-)

Écrire des contes, de Mireille Pochard

Emprunt à ma bibliothèque : écrire des contes, de Mireille Pochard, paru en 2012 aux éditions Eyrolles. Avec dans ce livre, 200 propositions d’écriture autour des contes, légendes, mythes & épopées.

écrire des contes, M. Pochards

J’aime beaucoup les contes, mais aussi les histoires dérivées des contes. Tout comme les légendes, les contes transmettent non seulement des valeurs, parfois des morales, et toujours de belles choses concernant la vie au travers des personnages imaginaires (ou pas !), ou animaux fantastiques. La magie, le rêve, la réflexion, tout ça se retrouve dans les contes et bien plus encore.

Je n’en suis qu’au début, mais déjà je souris à la mention d’Alice au pays des merveilles…

On peut analyser les contes, c’est super intéressant. Personnellement, je m’occupe actuellement à décortiquer une bande dessinée que j’aime particulièrement : Bob et Bobette. Dans le numéro 85, Lambique au bois dormant, on va traverser plusieurs contes connus. Il me faut apprendre à lire cette BD autrement, sous un autre angle, m’arrêter plus longtemps sur des détails, revenir sur une expression, étudier davantage une illustration en la décortiquant, etc.

Bon, j’ai du pain sur la planche, ma maison en pain d’épice ne s’est pas construite en un seul jour  ;-)

Je vous laisse avec la 4ème de couverture de ce livre :

« Nés à une époque où l’écriture n’existait pas encore, les contes nous sont parvenus à travers les siècles, preuve qu’ils sont universels et indémodables.

Vous trouverez dans cet ouvrage tout ce qu’il faut savoir pour vous lancer dans l’écriture de tous les types de contes:  merveilleux, étiologiques, philosophiques, fantastiques, facétieux… et des fables, comptines, devinettes, charades et blagues…

Vous pourrez également jouer avec d’autres genres issus de la littérature orale : mythes, épopées, légendes, et poursuivre par des détournements parodiques.

Que vous écriviez seul ou que vous animiez des ateliers de création, cet ouvrage vous offrira une mine de pistes individuelles et collectives et les techniques indispensables pour explorer les nombreux aspects de ce patrimoine universel issu du folklore populaire.

Les contes ont un avenir littéraire, vous avez d’illustres prédécesseurs, Lewil Carrool, Andersen… suivez la piste ! »

Mireille Pochard, médiatrice lecture jeunesse et formatrice, anime des ateliers d’écriture auprès de publics variés.