Ma boîte à histoires : Jeux d’écriture créatifs

Je profite que mon énergie, mon envie, ma créativité et mon plaisir d’écrire remontent tout doucement pour vous montrer ma boîte à histoires.

Je crois que j’ai commencé à bricoler le jeu de cartes pour inventer des contes en 2009 ou 2010, pour mes enfants. C’était pour raconter à voix haute, au moment d’aller les coucher. Je leur lisais, à chacun, une histoire et s’ils étaient encore un peu trop éveillés, on s’amusait, ensemble, à inventer une histoire à partir de ces cartes qu’ils piochaient à tour de rôle.

Et voilà tout ce que ma boîte à trésors contient : des heures et des heures de jeux d’écriture.

De temps à autres, je piocherai dans cette boîte et, d’un coup de clavier, abracadabra, une histoire apparaîtra. Et si vous aussi vous souhaitez y jouer, il me ferait plaisir de recevoir vos textes que je partagerai (en lien vers votre blog/site si vous en avez, ou en texte directement sous le mien).

Je vais essayer d’être régulière et de jouer une fois par semaine. Je mettrai le jeu en ligne en début de semaine et je publierai mon texte le dimanche soir qui suit. Si j’oublie et que vous me suivez, n’hésitez pas à me rappeler à l’ordre ;-)

Je sens que je vais bien m’amuser, et j’espère que vous aussi !

Mon atelier d’écriture créative, mes textes

  1. Décrire un lieu où je me sens bien, lieu de ressourcement

La mer du Nord

Mes pieds, nus. Le sable chaud sous le soleil, le sable frais à l’ombre, entre mes orteils, les grains se faufilent. Mes pieds, nus, parsemés de sable glissent dans les vagues. Les grains sont noyés, mes pieds, eux, nettoyés.

Le parfum de la mer pénètre mes narines. Hum ! Respire. Hum ! Profite.

Les yeux fermés pour mieux écouter le littoral : rires des mouettes, sifflements des Huitriers-pie et le « kiou kiou » des choucas.

La brise du vent caresse mes cheveux. Le volet de mon regard s’ouvre alors à l’horizon. Dépliées, grandes et offertes à l’air marin, les ailes des cormorans sèchent après la pêche.

Mes pieds, nus, empreintes éphémères de ma visite ; mes pieds, nus, aussi en profitent.

Au loin, dans la mer, le soleil se lève et colore ma vue d’écorces d’orange. Tout près, sur le sable, un Bernard-l’Hermite s’active et me fait sourire. En vol, dans les hauteurs, les goélands se rassemblent en cris et chalutage.

Moi, pendant ce temps-là, je contemple et j’en profite.


2. Ecrire une scène d’après une image piochée dans un magazine

Assis sur une chaise, un homme. Marc. Sur la table devant lui, son ordinateur, son outil de travail. Dans sa main, un livre. Dans l’autre, une tasse de café.

Il est dix heures du matin. L’heure de la pause. Pause méritée après avoir bien travaillé.

Marc ne semble ni épuisé, ni ennuyé. Tranquillement installé, il se prélasse avec un livre et un café. A-t-il mis du sucre dans son café ? Du lait ? Nul ne le sait.

Son livre est un recueil de poèmes. Des poèmes sur le Temps. Le temps qui passe, le temps qui glisse, le temps qui file et qui se faufile, le temps qui file et se défile.

Un sourire se dessine sur les lèvres de l’homme. Marc sourit, ses yeux sourient avec lui. Ding. C’est son ordinateur. Une notification. La pause est terminée. Marc dépose sa tasse, vide sur la table. Marc referme son livre, y glisse un signet qui ressemble à une photo ou à une carte postale. Tasse vide et livre plein, l’homme se prépare à la seconde visio-conférence de la matinée. Il ne sourit plus, mais il gère son temps. Il est content.


3. Une phrase bizarre est arrivée aux jets de dés du jeu Story Dice©. Ecrire un texte à partir de cette phrase :

Sur le sommet d’une pyramide, j’entends une libellule crier et un piranha hésite à la manger

Dans un parc, un étang. Dans l’étang, en son centre, une pyramide en pierres a été érigée. Sur le sommet de cette pyramide, une libellule. Une belle et grande libellule bleu turquoise-vert. Un des insectes les plus grands que j’ai pu observer jusqu’ici. La libellule me fait penser à un dinosaure, surtout quand elle vole. Son vol est bruyant. Au début, posée sur le sommet de cette pyramide, je croyais que la libellule criait. Hurlait même. Mais je l’ai mieux observée : ce sont ses ailes qui vibrent et qui créent ce bruit métallique ressemblant, pour moi, à un cri.

Tout à coup, un mouvement dans l’eau attire mon attention. La libellule semble regarder dans la même direction. Un énorme, un gigantesque, un incroyable et horrible piranha pointe le bout de sa gueule pleine de dents acérées ! Clairement, il hésite à la manger, il dévore littéralement la libellule du regard. Aucun doute possible. Mais, au moment où je me pose alternativement deux questions (d’où sort ce piranha ? et est-ce que la libellule va s’en sortir ?), un TRAMM émerge de l’étang et passe, sans difficulté aucune, sur le corps du poisson prédateur, le coupant, net, en trois parties égales. Les essais du prototype amphibie m’étaient complètement sortis de la tête. Ce TRAMM : Transport Rapide pour tout Animal Mini à Medium est donc arrivé à point nommé. Arrivé à temps pour me donner la réponse à l’une de mes deux questions. Mais qu’en est-il de l’origine de ce piranha à la taille démesurée ? Ce piranha, pirate parmi les poissons ?

Ça, c’est une autre histoire.

Toutes les images sont issues de l’IA de WordPress.

Écrire un texte d’après une image

Tout est dans le titre.

Voici l’image proposée. Vous pouvez la recadrer, la rogner, la tourner, etc. Libre à vous et à votre imagination de la retravailler comme vous voulez.

Chacun et chacune peut y voir une image différente, un objet, un mot, un animal, un mouvement, un logo, …

Cela peut illustrer une citation, une expression, ou être le début d’une belle histoire. Poème, chanson ? Tout est bon, pourvu que vous le partagez avec nous.

À votre plus belle plume. Prêt.e ?

Partez !


Un haïku de Cigalette, ma maman

Dans l’eau turquoise

Chorégraphie de poissons

Luminescence