NaNoWriMo J22 : Terminé, point final

Oui, c’est un titre accrocheur. Mais réaliste. Je viens à l’instant, vers 5h30, de mettre le point final à mon histoire ! Mais ces 52.309 mots auront encore des copains. Certains vont quitter l’aventure, d’autres, des nouveaux, vont pointer le bout de leur petit nez enclavié (j’aime inventer des mots).

Ces deux derniers jours d’écriture ont été différents. Comme une urgence. Je regardais mes petits cartons « plan » collés au mur. Pour chaque jour, un conte à détourner, une idée à creuser, un chapitre à écrire. Et les images défilaient à la vitesse d’une F1 : à toute allure ! Mes doigts n’arrivaient pas à pianoter assez vite sur le clavier pour accoucher de toutes ces scènes qui se pressaient derrière mes rétines excitées. Pourtant, j’écris « comme une mitraillette » dit ma fille. Je tape à l’aveugle, je connais l’emplacement exact de toutes les touches de mon clavier, sans devoir le regarder. Mais ça n’allait toujours pas assez vite. Et puis, je zappais des détails, des phrases entières étaient oubliées, des scènes passées aux oubliettes. Je notais des mots-clés, des lieux, des prénoms, des couleurs, des noms d’animaux, des émotions, des dates. Tout se bousculait sous mes doigts. Embouteillage d’idées, bouchon de scènes. Tout ça sentait la fin et je ne la voulais pas bâclée. Jusqu’au bout, c’est-à-dire jusqu’au 20 novembre, j’ai respecté mon plan en écrivant une scène, un conte détourné par jour. Mais hier, le 21, je ne travaillais pas, donc assez contradictoirement, j’avais le temps. Et c’est parce que j’avais le temps que mon cerveau s’est complètement laissé aller et m’a montré plusieurs chapitres les uns à la suite des autres. Comme dans une BD, de la fumée (de mots) sortait par mes oreilles, mon cerveau était en surchauffe. La structure à respecter n’était plus là, la ligne d’arrivée des 50 k de mots était toute proche : J20 : 47.313 mots. Je savais que j’allais y arriver, mais je pensais mettre plus de temps. En 12 ans de Nano (je n’y ai pas participé chaque année, mais, avec les camps en avril et juillet, je m’y suis essayée à 13 reprises ! Toutes n’ont pas été officiellement suivie sur le site du Nano (7x). Ce n’est que la deuxième fois où j’arrive à 50.000 mots ! La première fois, c’était mon premier Nano, en 2012. Je me souviens parfaitement avoir péniblement réussi à atteindre 50.006 mots au 30 novembre. Je me souviens aussi très bien ne pas avoir écrit tous les jours, et surtout avoir bâclé la fin, car ça devenait trop long pour moi ! J’ai vraiment écrit n’importe quoi pour la fin de ce Nano, je n’ose même pas la relire !! Aujourd’hui, douze ans plus tard, je ne voulais pas faire la même erreur. Je sentais que la fin allait m’échapper, n’allait pas être bonne, brouillonne, jetée comme une malpropre sur l’écran blanc de mon ordinateur. Alors, le 21 novembre, quand j’ai vu que j’avais juste noté des mots-clés, des dates, des lieux, des animaux et prénoms de personnages, j’ai fait une pause. Je me suis fait un thé, mon thé du matin et j’ai… tourné en rond dans mon salon endormi (il était 4h48 du matin !). Puis, revenant à mon ordinateur, j’ai ouvert un nouvel onglet, celui consacré à Chat GPT. Je l’utilise deux fois par semaine pour demander à créer une image pour illustrer un passage ou un chapitre. (je pense que je vais poursuivre cette idée d’illustration par chapitre pour égayer mon livre). Et là, j’ouvre une nouvelle discussion et je lui demande « j’écris une histoire avec des contes détournés. Mais je me sens coincée pour la fin, je ne sais pas comment l’aborder. Pourrais-tu m’aider à écrire un chapitre avec bla bla bla » (là je détaille un peu mon histoire, je le résume et je demande ce que je veux : héroïne qui rencontre telle personnage, détournement de tel conte, tel animal comme ceci, un autre comme cela, avec l’arrivée d’un coup de théâtre comme ceci, en faisant le lien avec les émotions de mon héroïne et de ses questions, de sa quête, etc.). Bon, j’avoue que j’ai dû écrire au moins 500 mots pour décrire à Chat GPT mon histoire, où je me sentais coincée et où je voulais arriver. C’était très mal écrit, mais toutes les infos et idées étaient présentes. Et là ! Incroyable ! Génial ! Il a réussi à suivre mes idées mélangées, tortueuses, il m’a comprise, il a su me guider comme je le souhaitais, m’amener où je le voulais. En plus bref, parce que moi je suis une grande bavarde et parfois je me perds dans des détails inutiles. Le meilleur, je trouve, dans tout ça, c’est qu’il me proposait même une suite avec plusieurs propositions !! Mais je ne voulais pas de ses suites à lui. J’avais mon idée et j’allais lui demander de m’y emmener. Ainsi, la fin de cette histoire, je dois la partager avec l’Intelligence Artificielle ! Je n’en ai pas honte. Je n’ai pas fait des copier-coller, mais j’ai utilisé sa concision pour arriver à mes fins, à ma FIN. J’ai réécrit, j’ai adapté, j’ai corrigé, j’ai changé des mots, des phrases, des descriptions. Et, surtout, maintenant que j’ai toute l’histoire écrite, dans son entièreté, j’ai une vision plus globale du squelette et je vais, oui, j’ai envie, de corriger des passages, de rajouter des scènes !

En effet, nous ne sommes que le 22 novembre. Il me reste huit jours, pour rester dans le délai du défi, pour me relire, corriger et terminer pour de bon, cette histoire. MON histoire.

Oui, pour la première fois, j’ai l’ENVIE de relire, de corriger ce texte. Pour la première fois, j’ai envie d’aller jusqu’au bout de ce processus d’écriture. Pour la première fois, cette histoire imaginée à l’occasion d’un NaNoWriMo va réellement prendre vie dans un livre imprimé. Comme je vais y intégrer des images et des couleurs, pas sûre que je veuille le vendre (il va coûter cher). Peut-être en ferais-je alors une version numérique ou une version papier en noir et blanc.

C’est étrange cette sensation qui flotte dans mes trippes. Une victoire. Une fierté. Mon vase de « confiance en moi » est tout à coup rempli. Pourtant, du défi même, je ne gagne rien. Mais l’histoire qui a pris vie, l’histoire s’est écrite, MON histoire, et le fait d’être arrivée à l’objectif officiel des 50 mille mots en une vingtaine de jours seulement, ça, c’est OUAH !

BRAVO Cécile, tu y es arrivée !

MERCI Cécile d’avoir fait tout ça, tout ce chemin.

Cécile, je t’aime (rire)

Le graphique ci-dessus est hyper important pour moi. Il me ressemble tellement ! Mon humeur et mon énergie, ma motivation et mes idées/envies sont comme cette courbe qui monte et qui descend (les montagnes et les vallées représentes le nombre de mots par jour que j’ai écrits). Dans ma tête, c’est tout à fait ça, ça monte et ça descend, parfois du jour au lendemain…

Nanowrimo J 19 : 98 pages

Trois jours semaine, je commence tôt au travail et n’ai que peu de temps pour écrire. Surtout avec des chats qui ont décidé de me réveiller toutes les deux heures cette nuit (grrr, je suis fâchée et énervée). J’ai donc très peu écrit ce matin, environ 700 mots. Ce qui me fait arriver à la page 98 avec 46.000 mots ! Le but ultime n’est pas loin, mais je n’ai pas encore fini de raconter mon histoire.

Hier et aujourd’hui (et même demain), je modernise trois contes :

  • les cygnes sauvages
  • le loup et le renard
  • cendrillon

J’en étais à la moitié du mois de novembre quand j’ai décidé de poursuivre sur ma lancée d’histoire sur fond de développement personnel, avec des ingrédients principaux d’auto-thérapie et avec comme dessert une salade de contes arrangée à ma sauce.

Dimanche, j’ai réécrit mes petits cartons qui me servent de plan. Les prochains jours, j’aborderai d’un autre point de vue, d’un angle tout à fait différent, d’un ton moderne plusieurs contes :

  • Raiponce
  • Alice au pays des merveilles
  • les musiciens de Brême
  • le joueur de flûte de Hamelin
  • le petit Chaperon Rouge
  • etc.

Nanowrimo J 16 : Trois petits cochons et des haricots magiques

Depuis plus de dix ans, je participe, de temps en temps, au Nanowrimo. Le vrai, le difficile en novembre où le but est d’écrire 50.000 mots sur 30 jours, et aussi parfois durant les « camps » d’avril ou de juillet où là, c’est nous qui choisissons les objectifs à atteindre dont le nombre de mots.

Si j’aime ce difficile défi sympathique, j’y joue surtout pour essayer de me surpasser, pour essayer d’écrire autre chose, autrement. Je tente parfois de m’imposer des contraintes supplémentaires, car je fonctionne par démarreurs et propositions. Je crois que c’est la première fois où je me sens si bien dans ce défi. Sans pression, sans frustration, j’avance à mon rythme et j’avance bien ! Très bien même. Il me reste quatorze jours et je suis déjà à + 40.000 mots ! Les statistiques de NaNoWriMo disent que si je continue ainsi, j’aurai fini dans 4 jours. Peut-être. Peut-être pas. Est-ce parce que j’ai fait une sorte de plan à quelques jours du premier novembre ? Est-ce parce que je me suis que j’essaie et que je verrai bien ? Est-ce parce que je vois que j’ai bien avancé durant les week-end et que j’ai pris pas mal d’avance que je ne m’oblige à rien du tout ? Avant, je me « forçait » à écrire dès que je me réveillais, et je pouvais parfois rester une heure sans écrire plus de deux cents mots. Cette année, je me suis dit « écris tous les jours, même si ce n’est que cent mots ». Une seule fois, un seul jour, j’ai écrit moins de 500 mots. Mais à quatre reprises, le même jour, j’ai écrit en plusieurs fois. Le premier jet, la première idée, avant de partir au travail, ne comptabilisait que 200 ou 300 mots. Deux fois, je me suis remise le soir pour progresser un peu. Sinon, j’ai une moyenne de 2.646 mots par jour ! Cela fait mille de plus que le nombre recommandé, quotidiennement.

Et mon plan, me direz-vous. Est-ce que je suis mon plan ? J’ai envie de dire que oui. Même si ça ne va pas tout à fait dans la direction souhaitée, je peux dire dans l’ensemble que je respecte mes idées et mes envies.

Ces derniers jours, il a été question de bottes magiques. De toutes petites bottes, tellement petites qu’elles ne conviennent qu’aux pattes arrière d’un chat (si j’ai modifié et inventé les personnages humains, j’ai gardé les noms et les caractères de mes quatre chats). C’est donc Minos qui a le plaisir d’utiliser ces bottes fantastiques. J’ai encore joué avec le conte des trois petits cochons. C’était aujourd’hui, ce matin, où j’ai pris plaisir d’imaginer ce que faisait la mère des trois petits cochons avant de devenir maman des trois garçons. Demain, je jouerai avec une salade de haricot pas tout à fait normaux. La maman de mon héroïne, Jacqueline, essaie de faire germer … des Hannetons magiques ! Demain, je jouerai donc avec le conte de Jack et le haricot magique en modifiant le sexe du héros et le nom de l’objet magique.

Et donc, si je suis mon plan, j’ai encore une quinzaine d’idées pour faire de belles salades de contes ! A ce rythme, je dépasserai les 50 k et de beaucoup ! Mais il faut aussi que je pense à mon histoire qui a quelque peu changé et mon héroïne a bien progressé dans sa quête. Je peux encore faire un ou deux rebondissements ou coups de théâtre, mais pas dix comme le petit trait négatif noté sur dix petites fiches mémo. Je crois que je vais reprendre mes fiches restantes et réactualiser mon « plan ». Faire une petite mise à jour à mi-parcours, ce n’est pas plus mal. Je ferai cela demain matin, après mon moment d’écriture.

Défi à suivre…

J16 : 42.339 mots – image générée avec Chat GPT selon mon imagination
(la description de ce que je me faisais)

L’image mise en avant, tout en haut de l’article, je la dois à l’Intelligence Artificielle de WordPress. Pour lui, cela dépend ce que j’écris dans l’article qu’il doit illustrer, mais généralement, je ne dis rien d’autres, je ne précise rien, c’est lui (lui pour le robot ou elle pour l’Intelligence) qui la créé en se basant sur les mots de l’article. Pour cette image-ci, j’ai testé à trois reprises des « thèmes » différents. Le robot a d’abord traduit en anglais mon texte puis il s’est basé sur mon chat Minos qui a des bottes à ses pattes arrière et à la présence de plusieurs haricots… La version de l’image choisie correspond au thème « comics »

Nanowrimo J7 : le carnet secret

YES ! J’ai atteint les 20 K de mots ! Presque la moitié du Nanowrimo. Contente je suis.

Ces derniers jours ont été comme des montagnes russes : deux matinées sans écrire beaucoup et deux autres où mes doigts pianotaient à une allure folle sur le clavier. Toujours sans plan si ce n’est, chaque jour, une idée de conte que je tourne en salade ou que je détourne à ma sauce.

Le chapitre de ce jour est néanmoins plus long que prévu. Chaque chapitre fait plus ou moins quatre pages, sauf celui-ci qui en fait déjà six et pour lequel je rentre tout juste dans le sujet !

Au menu de ces derniers jours, il y a :

  • un carnet mystérieux
  • la cabane de Baba Yaga
  • une grenouille qui doit être embrassée pour pouvoir, enfin, se transformer

L’image que voici a été générée par Chat GPT,

et celle du haut de l’article, par l’Intelligence Artificielle de WordPress.

édit 18h00 : je voulais terminer mon « chapitre du jour ». Alors, j’ai repris le clavier et j’ai rajouté quelques centaines de mots :-)

Quelques images, deux générées par Chat GPT et une capture d’écran des badges que j’ai gagnés depuis le début de ce défi d’écriture.

J’ai improvisé une variante de la fable de La Fontaine avec « La grenouille qui voulait se faire aussi grosse qu’une pie (et qui la dépassa) »

Nanowrimo J3 : trois salades de contes

Je suis bien mon « plan », je commence chaque jour (le troisième aujourd’hui) avec le thème du conte que je souhaite détourner ou mettre en salade.

J1 : Le petit Prince découvre une nouvelle planète

J2 : Le petit bonhomme en pain d’épices sont sept et se sont transformés en Petits Chats en pain d’épices

J3 : Le Loup et les 7 chevreaux, bref point de vue de la mère des chevreaux qui est partie en forêt pour nourrir sa marmaille pendant que le loup mangeait sa progéniture

Je n’ai fait qu’aborder le conte J3. Il reviendra un peu plus tard dans l’histoire. J’ai été surprise par la tournure que prend ma Salade de Contes. C’est un savoureux mélange de contes et de détournements, d’imagination et de … développement personnel ! Incroyable. Pour rappel, en septembre si ma mémoire est bonne, je voulais écrire le début de mon autobiographie pour le NaNo. Mais pas une autobiographie « standard », pas classique, non, je voulais faire ça de manière positive en répondant à des questions-souvenirs du style « Quel a été ton moment préféré à l’école primaire ? » ou « Enfant, quel était ton plat préféré ? » ou encore « Tes trois meilleurs amis, qui sont-ils ? » et même du genre « Un événement qui t’a joyeusement marqué avec ton père/ta mère/un grand-parent »… Et donc, c’est une agréable surprise de « me » découvrir, de voir comment l’histoire, mon personnage, mon héroïne évolue.

J’ai bien avancé ces trois premiers jours de congé. J’ai pris de l’avance, car je sais que je vais moins écrire quand je vais reprendre le boulot. Mais je suis motivée comme rarement je l’ai été pour un NaNo.

Demain, J4, je jouerai avec Les trois petits cochons :-) Je me demande ce qu’ils vont bien pouvoir faire dans mon histoire.

Dans cette attente, voici une image qui illustre mes quelques 3800 mots écrits ce matin. Image générée avec Chat GPT.

L’image « mise en avant » au-dessus de cet article est générée par l’Intelligence Artificielle de WordPress.

Nanowrimo 2024 : J-4

Le défi d’écriture Nanorwimo est à nos portes. Avec lui, pas mal d’autres incitations à l’écriture éclosent ici et là (Babelio, concours d’écriture, jeux d’écriture divers et variés, etc.)

Pour ne pas changer, j’ai envie d’y participer, mais ce désir est fluctuant et changeant.

Pour ne pas changer, j’ai choisi un thème (mon autobiographie sous forme de souvenirs positifs), puis il a été remplacé par un autre.

Pour ne pas changer, j’ai imaginé y jouer vraiment, officiellement, et puis, finalement, non.

Bref, tout ça pour dire que aujourd’hui, dimanche 27/10/2024, j’ai envie d’y participer, officiellement, avec l’idée de faire un deuxième tome à mon recueil « Raconter des salades … de contes ».

Votre avis « conte » pour moi ;-) Quel titre préférez-vous ?

  • Il pleut des contes comme vache qui pisse
  • Passer du coq à l’âne
  • Ne jamais s’ennuyer comme un rat mort
  • Se jeter (ou pas) dans la gueule du loup
  • Bavard comme une pie qui conte
  • Entre le cafard et le bourdon, je conte
  • Me sentir comme un poisson dans l’eau des contes
  • Tirer les vers du nez du conte

Pour ce faire, je vais utiliser ma « bible d’écriture des contes » de Mireille Pochard : « Écrire des contes, 200 propositions d’écriture », des éditions Eyrolles. Chaque jour de ce défi international, je choisirai un conte, traditionnel, connu, original ou moins connu et je l’écrirai à ma sauce.

Et, si j’y pense, si j’en ai l’énergie, chaque dimanche du mois de novembre, je partagerai avec vous mes progrès et mon avancée, mes doutes et mon enthousiasme à écrire et à participer à ce challenge fort sympathique, mais oh ! combien contraignant (rires).

Serez-vous avec moi ?

L’image mise en avant-plan a été créé par l’Intelligence Artificielle de WordPress. Elle est sympa, non ? C’est moi qui ai décrite l’image que je voulais.

Autoéditer ses livres

En attendant la réception de mon prochain recueil de contes, à paraître tout prochainement, je vous présente l’histoire, la naissance et la vie de mes trois livres autoédités avec l’aide de la plateforme Atramenta.

Par ordre de parution : 2011, 2013 et 2017

Un oiseau peut en cacher un autre, un recueil 100 % nature avec 13 petites histoires sur des animaux, dont 9 sur des oiseaux. 😁 Il est le premier livre avec lequel non seulement j’ai réfléchi à une thématique (je ne l’ai pas autoédité juste pour voir mes histoires imprimées sur du papier), mais il est aussi mon premier livre qui m’a donné envie de continuer à écrire et à poursuivre mes aventures imaginaires. (+/- 50 livres vendus offerts). Quand je le relis aujourd’hui, je constate qu’il reste certaines petites erreurs dans l’écriture, mais j’aime toujours autant les histoires qui sont nées de mon imagination. Je souhaite d’ailleurs revenir vers ce genre de textes, davantage orientés nature, avec des informations réelles sur les animaux et les végétaux.

Faire pousser des oiseaux, mon seul et unique roman jeunesse. Histoire écrite grâce à la talentueuse et pétillante Evelyne Wilwerth qui a donné régulièrement un atelier d’écriture sur plusieurs mois, qui a corrigé nos textes, qui nous a motivé à poursuivre et à atteindre le but final. Le thème était « un bazar bizarre ». À chaque rencontre, il y avait une consigne. Le but final était de transformer cette histoire en livre objet. J’en ai fait plusieurs choses : un jeu de cartes-puzzle, une histoire illustrée et un livre en papier. Je suis trop contente du résultat de tout ça. C’était il y a déjà plusieurs années, à Bruxelles. Tant les moments partagés que les objets nés de ces rencontres me resteront à jamais gravés dans mes souvenirs. Je ne pourrais terminer cette présentation sanas parler de l’extraordinaire et magnifique IzaCat qui a dessiné rien que pour moi toutes ces illustrations que l’on retrouve dans mon livre papier ! J’avais, pour ce livre, lancé un message sur Internet afin d’illustrer ce livre. J’ai choisi IzaCat et j’ai intégré tous les autres dessins en bonus à la fin du livre. Grâce à la vente de ce livre, j’ai eu l’occasion de reverser près de 500 euros à l’association Make a Wish de Bruxelles. (+/- 190 livres vendus)

Démarrer au quart de tour, recueil de courtes histoires, toutes imaginées sur base de consignes/propositions d’écriture. Entre des ateliers en ligne, mes cours d’écriture créative par correspondance et autres matériels pour débrider ma créativité, j’ai choisi un peu moins de 20 textes et j’ai essayé d’expliquer à chaque fois comment je suis arrivée là tout en notant la consigne au-préalable. J’adore le titre, car il explique à lui seul comment je démarre une histoire, un texte, un conte : je démarre au quart de tour. La photo, personnelle, utilisée pour la couverture est bien sûr un clin d’œil, car si je suis rapide pour écrire, je suis plutôt lente, très lente, en ce qui concerne les corrections et la réécriture. Ce n’est pas pour rien que des trois plus longs romans que j’ai écrit, je n’en ai encore corrigé aucun, et encore moins passé (même imaginé) le cap de la publication (rires). Ce livre a été vendu au profit du Creaves de Virelles, cet hôpital pour animaux sauvages. J’ai choisi celui-là, car Virelles est le premier endroit qui m’a poussé à m’intéresser davantage aux oiseaux et à la photo et où j’ai eu la chance, le bonheur et l’immense plaisir de voir un oiseau rare, en 2001 : la marouette ponctuée. J’ai pu reverser 250 euros pour le centre de revalidation. C’est peu, mais à cette époque, j’ai malheureusement traversé une tempête émotionnelle liée à mon travail et celle-ci m’a littéralement vidée de mon énergie. Je n’ai fait aucune pub, ou si peu, pour vendre ce livre ;-( (+/- 55 livres vendus).


Le prochain recueil à paraître aura donc comme titre « Raconter des salades… de contes« . Il aura dans son ventre une dizaine d’histoires, de contes détournés. Pour tous ces textes, je me suis inspirée du livre de Mireille Pochard : écrire des contes, 200 propositions d’écriture. Et, en même temps, je les aurai tous écrits, sauf un conte, durant le challenge du Nanowrimo qui constitue à écrire 50.000 mots sur le seul mois de novembre. Si ce livre passe toujours par Atramenta, il va être imprimé – toujours à la demande – et distribué par … Hachette ! Pourquoi ? Vu les illustrations en couleurs, pas beaucoup, elles sont 7 je pense, il était plus avantageux financièrement de passer par eux. Je pourrai ainsi vendre le livre de 158 pages à moins de 20 euros tout en reversant 3 euros à l’association Rêve d’enfants. Ce livre sera disponible en commande dans toutes les bonnes librairies. Les frais d’envoi seront gratuits pour mes amis les français. Je me chargerai par contre des envois belges pour éviter des frais de port excessif. Ils seront disponibles à la vente (en dépôt) dans certaines librairies liégeoises.

Je viens de recevoir la couverture : j’adore !

Il sera vendu au prix de 18 euros. Je vous rappelle que les 3 euros que je me « fais » en vendant ce livre iront directement pour l’association Rêve d’Enfants.

Pour mes amis belges, si vous voulez déjà en réserver un, vous pouvez dès à présent m’en informer afin que je puisse prévoir un nombre suffisant lors de ma première commande.

Pour mes autres amis, vous pourrez commander ce livre soit directement chez Atramenta ou chez votre libraire.