Dans mon jardin d’automne, quelques oiseaux et…

Dans mon jardin d’automne
Ça vole, ça vole !
Un rouge-gorge familier
Des moineaux domestiques
Des mésanges bleues et charbonnières
Un accenteur mouchet
Un troglodyte mignon
Des tourterelles turques
Des pigeons ramiers
Des pies bavardes
Des corneilles noires
Des étourneaux sansonnets
Et, au bout de mon jardin, dans le haut cyprès, une quarantaine de frelons asiatiques.

— Même pas peur, dit le rouge-gorge.
— Ça se mange ? demande la pie.
— En tout cas, ça pique ! répond mon chat Loki.

Dans mon jardin d’automne,
Ça vole, ça vole !
Un rouge-gorge familier,
Qui vient, chaque jour, me saluer.

Les moineaux domestiques,
Se font plus discrets quand souffle le vent frais.
Les mésanges bleues et charbonnières,
Viennent toquer à mes fenêtres.

Un accenteur mouchet,
M’émerveille par son chant parfait.
Un troglodyte mignon,
Se glisse au cœur des buissons.

Deux couples de tourterelles,
Quelles tendres demoiselles !
Quelques pigeons ramiers,
Portent au cou un blanc collier.

Des pies bavardes,
Aux chansons criardes.
Des corneilles et des choucas,
Noirs comme Orion, mon chat.

Des étourneaux sansonnets,
Aux reflets changeants, quel ballet !
Et, au bout du jardin, dans le haut sapin
Une armée de frelons, volant, zigzaguant sans fin
Leurs couleurs brillent au soleil magique,
Mais, ces créatures volantes, je les trouve… bien moins sympathiques !


Quelques photos personnelles des oiseaux (la plupart prises dans mon jardin, mais pas uniquement cet automne).

Je n’ai pas parlé du pic épeiche qui nous rend parfois visite, comme une flèche.

Ni du merle qui pourtant est un fidèle visiteur.

Enfin, le geai des chênes aussi, avec ses belles couleurs, qu’est-ce que je l’aime !

Des insectes de toutes les couleurs

Regardez vos pieds

Dans un jardin sauvage

La vie en couleurs


Ici (Chaudfontaine) ou ailleurs (Bomal-sur-Ourthe), je vous présente les minuscules que j’ai rencontrés en ce mois de mai (et début juin).

Un mois de mai parsemé d’averses, de vent parfois violent, de généreux soleil le temps d’un trop bref instant.

Les jardins ne sont pas entretenus. À peine tondus une fois quand on y pense, quand il ne pleut pas (facile de ne pas tondre durant le mois de mai, tellement il a plu très régulièrement).


Un matin nuageux mais sec, je me suis accroupie dans le jardin et j’ai observé la vie qui grouille à mes pieds. J’ai été impressionnée de voir un nombre incalculable de petites araignées noires et blanches. Ma première réflexion a été : Bon sang, je dois en écraser tout plein quand je marche dans le jardin !

J’ai commencé à vouloir les compter, mais cela m’étais un peu difficile tellement il y en avait. Celles-ci sont très timides et se réfugient sous les herbes à une belle vitesse. Je n’osais plus bouger de peur d’en écraser. Puis, j’ai réalisé que l’herbe était tellement haute et les brins, nombreux, qu’elles pouvaient sûrement trouver refuge sur la terre et que les pieds n’arriveraient pas à les aplatir.

Ces jolies petites araignées de moins d’un centimètre sont des Pardosa spec.  Ce n’est pas moi qui le dit,  mon application ObsIdentify.

L’application

ObsIdentify a été installée en août 2022. Par curiosité, pour apprendre à découvrir les noms des insectes que je rencontre. Il n’y a pas que les insectes qu’elle peut identifier : fleurs, plantes, champignons, oiseaux, etc. Tout ce qui est sauvage.

C’est sympa et relativement facile à utiliser. Mais il y a encore quelques bugs et fonctionnalités absentes ou défectueuses. Je dis ça, pour moi. Je ne suis jamais arrivée à télécharger une photo prise avec mon smartphone, avec position activée, et à l’intégrer dans l’application, après l’observation. Il me dit que les donnés géographiques ne sont pas localisées et donc il est incapable de faire l’identification. Car la photo n’est pas toujours bonne, nette, sans la « macro » de mon smartphone. Dommage.

Bref, j’apprends ainsi à identifier les insectes. Mais les noms sont parfois compliqués et je ne les retiens pas tous.

Quand l’application n’est pas certaine de l’identification à 100%, un administrateur, expert, peut apporter ses connaissances et ainsi valider l’identification, la corriger, déterminer le sexe ainsi que le stade (l’âge) de la bête. Mais, les corrections arrivent parfois tardivement.

Et dernièrement (hier), j’ai voulu aller trop vite et l’application a reconnu à 100% l’espèce photographiée, mais elle a choisi d’identifier la plante plutôt que le magnifique insecte posé sur une de ses feuilles !! J’espère qu’un administrateur va pouvoir corriger cela rapidement, car « mon » Agrion est vachement plus intéressant et plus beau que le lierre 😂

Je vais donc vous présenter quelques insectes colorés que j’ai aperçus dans mon jardin ou dans celui de ma maman.

Si vous découvrez une erreur d’identification, merci de me le signaler pour que je puisse corriger cela dans cet article.

Un très bel insecte aux couleurs métalliques et voyantes : la Cétoine dorée

Je poursuis avec un autre insecte tout aussi coloré et aux couleurs vives électriques : l’Oedémère noble. J’ai découvert que le spécimen en photo est un mâle, reconnaissable à ses « cuisses » épaisses.

Une photo un peu floue pour le Cardinal à tête rouge.

Pour rester dans cette couleur, je crois que Gendarme est déjà bien connu…

Mais connaissez-vous le Rhophale faux-gendarme ? Plus grand, plus haut sur pattes, tête rouge… À s’y méprendre si on ne fait pas attention.

Un peu moins rouge mais plus orangé, deux insectes de la même famille : le Téléphore sombre

Et son frère, le Téléphore livide. Photo recadrée et un peu floue, la bestiole ne voulait pas poser pour moi, s’envolant rapidement à la moindre approche.

La belle demoiselle au corps flamboyant : la Nymphe au corps de feu

Et son cousin Agrion gracieux que l’application a zappé, préférant identifier le lierre…

Un insecte moins coloré, mais si l’application à raison quant à son identification, ce serait un insecte rare qui était dans mon jardin. Je vous le présente donc aujourd’hui. Mesdames, Messieurs, applaudissez le Podops européen.

Un administrateur a approuvé mon observation, avec preuve (photo). La photo n’est pas très nette.

Pour terminer le choix de ces premières présentations entomologistes, voici le Charançon damier. Encore un autre insecte moins coloré mais pas moins intéressant.

Oh ! Au temps pour moi. Une chenille se rappelle à moi. Pardon futur papillon.

C’est sous un soleil présent, à quelques trente centimètres du sol, que j’ai remarqué ce magnifique Bombyx du chêne

Le pays des minuscules est à portée de nos yeux. Il suffit de s’accroupir, de se baisser, de patienter.


Depuis août 2022 :

246 observations enregistrées

129 espèces différentes (tout confondu, insectes, fleurs, champignons, oiseaux)