Il a réussit parce qu’il le voulait

Proposition quotidienne de rédaction
Quand vous pensez au mot « réussite », quelle est la première personne qui vous vient à l’esprit et pourquoi ?

Aussitôt, je pense à mon compagnon. En 2015, quand nous avons déménagé de la capitale en périphérie de la ville de Liège, soit à une centaine de kilomètres, nous avons joué avec toute une série d’imprévus et de malchance.

4 mois après notre installation, mon compagnon apprenait une grande restructuration dans l’entreprise pour laquelle il travaillait depuis 16 ans. Il perdait son premier job. Il ne s’y attendait pas. Ce fut un coup dur pour lui.

5 ans plus tard, la même chose se reproduisait dans la nouvelle fonction qu’il exerçait depuis cinq années ! Pour le même motif ! Après avoir digéré cette seconde mauvaise nouvelle, il m’a dit un soir « moi, je veux trouver un nouveau travail qui me challenge, un travail qui paie bien et où je dois réfléchir. » En cela, niveau salaire, nous n’avons absolument la même attente. Quand moi je cherchais un travail dans le « social », dans une fonction qui me plaît, qui donne du sens à ma vie, lui il cherchait plus grand, plus loin, plus haut.

Et il a réussit ! Il n’a jamais lâché. Il a toujours visé ce qu’il voulait, où il voulait (ou presque). Quand il veut quelque chose, il l’a ! Je suis tellement admirative, fière, subjuguée par lui, par sa volonté de fer, par sa motivation sans faille, par sa réussite.

Je devrais prendre exemple sur lui, mais j’ai encore du pain sur la planche « confiance en soi », sur celle de « sortir de sa zone de confort » et même sur la planche « oser aller ce l’avant ». Je ne parle même pas de celle qui accumule toutes les miettes de « peur de ne pas être à la hauteur ». Tous ces pains doivent encore être travaillés, malaxés, mis en forme avant que je puisse les découper, les tartiner, les avaler et les digérer ;-)