Une profession que j’admire

Proposition quotidienne de rédaction
Quelle profession admirez-vous le plus et pourquoi ?

J’admire beaucoup de professions, mais celle que j’admire le plus et qui le plus « proche » de moi : auteur et autrice.

Écrire et vivre de son écriture n’est pas donné à tout le monde. J’admire le plus ces artisans des mots qui sont complètement autonomes dans la fabrication de leurs livres : les autoédités.

Non seulement, ces personnes doivent avoir l’imagination, la créativité au top, mais en plus, elles doivent tout gérer de A à Z : relecture, correction, marketing, impression, ventes, dédicaces, rencontres et salons en tous genres. Elles doivent s’entourer des bonnes personnes pour que la couverture soit toppisime, que le contenu soit sans fautes, que la qualité d’impression soit irréprochable, mais aussi pour que leur réseau multi-social soit actif et à jour, tant dans le virtuel (communication) qu’en présentiel (salons, rencontres et dédicaces).

Pour ces personnes, il faut de la motivation, de l’énergie à revendre. Comme pour tous les autoentrepreneurs.

Il ne faut pas croire que c’est un métier de tout repos et qu’une fois un livre écrit et imprimé, le boulot s’arrête là. Il faut se montrer, se vendre, entretenir une relation, parfois difficile, avec son lectorat et autres fans qui les suivent sur les réseaux sociaux.

Voilà toutes les raisons pour lesquelles j’admire cette profession, ce métier, cette passion.

Il en va de même pour les auteurs et autrices édité.e.s par une maison d’édition. Là aussi, quand « ça marche », il faut pouvoir faire montre d’une volonté de fer dans un gant de velours afin de rebondir aux desideratas des éditeurs, du service marketing et des lecteurs. La célébrité veut arriver, parfois vite, parfois plus lentement, mais elle peut tout aussi retomber à la même vitesse. Pour diverses raisons. Je me souviendrai toujours des mots d’une amie autrice, éditée par une maison d’édition reconnue :

_ Je ne choisi pas toujours ce qui va être publié. Il faut que j’écrive un livre par an pour pouvoir continuer à avoir un salaire qui me permette de vivre de mon écriture. La maison d’édition me commande parfois d’écrire sur tel sujet. Et là, c’est le plus difficile. Quand je ne suis pas à l’aise avec ce sujet, que jamais je n’aurais pensé par moi-même écrire sur ça. Mais vivre de ma passion, est ma plus belle réussite.

C’était un témoignage qui date d’une dizaine d’années à présent. Quand on sait qu’un livre publié reste en « vitrine » entre 3 et 6 mois, je pense que le rythme imposé par les maisons d’édition doit être plus soutenu encore désormais.

Capture d’écran d’un fichier PDF émis par l’ADEB (Association des Éditeurs Belges »