Rétrospective 2021, partie 4

Les contes, je les aime un peu, beaucoup, passionnément, à la folie 😊 Je les aime aussi en salade (voir mon avant-dernier livre publié « Raconter des salades… de contes »).

En 2021, j’ai découvert une autrice française qui écrit pour les enfants, petits et grands : Flore Vesco. J’ai dévoré D’or et d’oreillers et dégusté L’estrange malaventure de Mirella. Le premier, paru en 2021 est le conte La princesse au petit pois revisité. Revisité d’une succulente manière.

« C’est un lit vertigineux, sur lequel on a empilé une dizaine de matelas. Il trône au centre de la chambre qui accueille les prétendantes de lord Handerson. Le riche héritier a conçu un test pour choisir au mieux sa future épouse : chaque candidate est invitée à passer une nuit chez lui, à Blenkinsop Castle, dans ce lit d’une hauteur invraisemblable. Dormir chez un inconnu, sans parent ni chaperon ! Quoi de plus scandaleux pour une jeune fille de bonne famille !

Malgré tout, Mrs Watkins y envoie ses trois filles, accompagnées d’une femme de chambre. Elles se rendent en tremblant au château. Seule, l’une d’entre elles retiendra l’attention du lord… Cette dernière, pourtant, n’a rien d’une princesse au petit pois ! Et c’est tant mieux, car nous ne sommes pas dans un conte de fées mais dans une histoire d’amour et de sorcellerie où l’on apprend ce que les jeunes filles font en secret, la nuit, dans leur lit… »

Le second livre que j’ai lu d’elle a été publié en 2019. Ici, c’est le conte Le joueur de flûte d’Hamelin qui est revisité… et de quelle façon ! Extraordinaire !!  Accrochez-vous bien, car le vocabulaire utilisé va de pair avec l’époque médiévale dans laquelle se déroule l’histoire : génial !

« Moyen Age. Les rats ont envahi la paisible bourgade d’Hamelin. Vous croyez connaître cette histoire par cœur ? Vous savez qu’un joueur de flûte va arriver, noyer les rats en musique, puis les enfants d’Hamelin ? Oubliez ces sornettes : la véritable histoire est bien pire, et c’est grâce à Mirella, une jeune fille de 15 ans, qu’on l’a enfin compris. Jusqu’ici, elle passait inaperçue en ville – qui s’intéresserait à une porteuse d’eau, à une crève-la-faim, une enfant trouvée ? Seulement voilà, Mirella a un don ignoré de tous : elle voit ce que personne d’autre ne voit.

Par exemple, elle a bien repéré cet homme en noir, qui murmure à l’oreille de ceux qui vont mourir de la peste… Et ça lui donne une sacrée longueur d’avance. Y compris sur le plus célèbre dératiseur de tous les temps. »


Au rayon des livres pour adultes, j’ai été transporté avec L’été de la sorcière, de Kaho Nashiki, traduit par Déborah Watanabé, paru aux éditions Piquier.

La relation entre cette petite-fille et de sa grand-mère est très forte. Le lien qui les unit est grand. Les personnages sont attachants. L’histoire est troublante, remplie d’émotions et de mystères.

« On passe lentement un col et au bout de la route, dans la forêt, c’est là. La maison de la grand-mère de Mai, une vieille dame d’origine anglaise menant une vie solide et calme au milieu des érables et des bambous. Mai qui ne veut plus retourner en classe, oppressée par l’angoisse, a été envoyée auprès d’elle pour se reposer.
Cette grand-mère un peu sorcière va lui transmettre les secrets des plantes qui guérissent et les gestes bien ordonnés qui permettent de conjurer les émotions qui nous étreignent.
Cueillir des fraises des bois et en faire une confiture d’un rouge cramoisi, presque noir. Prendre soin des plantes du potager et aussi des fleurs sauvages simplement parce que leur existence resplendit. Écouter sa voix intérieure. Ce n’est pas le paradis, même si la lumière y est si limpide, car la mort habite la vie et, en nous, se débattent les ombres de la colère, du dégoût, de la tristesse. Mais auprès de sa grand-mère, Mai apprendra à faire confiance aux forces de la vie, et aussi aux petits miracles tout simples qui nous guident vers la lumière.
Ce livre qui prend sa source dans les souvenirs d’enfance de l’écrivaine coule en nous comme une eau claire. »


Côté BD, La sentinelle du petit peuple m’a littéralement envoûtée ! J’aime les histoires, illustrées ou romancées où la nature est présente, où la trame de fond concerne une grand-mère ou un grand-père, un enfant ou un animal. J’aime me perdre dans l’univers fantastique. Ça me fait toujours rêver, malgré mon âge. Et quand les dessins me transportent, je suis aux abonnées absente pour ma famille…

Scénario : Carbone et Véronique Barrau. Dessin : Charline Forns. Éditeur : Dupuis

« En visite chez sa grand-mère Adélaïde, immobilisée en maison de repos, Élina apprend qu’elle doit devenir la nouvelle sentinelle du Petit Peuple ! Sa grand-mère Adélaïde lui lègue son rôle de protectrice de ces êtres féériques, garants de l’équilibre de notre Terre.

Et justement, ils ont besoin de l’aide d’Élina au plus vite ! Elle doit suivre les conseils d’Adélaïde pour enfin voir Llyam, Nelvyna et toutes les autres créatures, mais surtout partir à la recherche d’une ondine mystérieusement disparue près du lac aux Oiseaux… »

Un premier tome « La pommade de fée » qui m’a fait penser à un film que j’ai vu il y a quelques années, mais dont je suis incapable de revenir sur le titre ! Dans ce film, un enfant devait faire un mélange avec une salive et un autre ingrédient et frotter ses yeux afin de voir le peuple fantastique qui habitait dans son jardin. Si ça vous dit quelque chose, merci de me le signaler pour que je puisse corriger cet oubli !


Au rayon manga, j’ai découvert les trois premiers tomes de Le Renard et le Petit Tanuki. J’aime bien les renards et les animaux fantastiques, créatures dotées de pouvoirs magiques.

« Il était une fois Senzo, un renard surpuissant craint de tous les animaux, qui semait la terreur sur son passage… à tel point que les dieux, pris d’une vive colère, le plongèrent dans un profond sommeil… 300 ans plus tard, à notre époque, ils décident de l’en sortir… à une condition ! Privé de sa force destructrice, le voilà chargé d’une mission spéciale : élever le petit tanuki Manpachi pour faire de lui un digne serviteur de la déesse du Soleil. Manpachi a été rejeté par sa famille car il possède des pouvoirs immenses, qu’il a encore du mal à contrôler. Allergique à toute autorité, Senzo refuse de s’embarrasser d’un disciple, aussi mignon soit-il… Sauf qu’au moindre signe de rébellion, il est parcouru d’une douleur insoutenable ! Le voilà bien obligé d’accepter le marché… »

Clic ici pour lire un extrait sur le site internet des éditions Kioon.

N’oubliez pas qu’il s’agit ici d’un manga et que même en lecture virtuelle, on commence par la fin et il vous faut donc cliquer sur les pages précédentes pour commencer votre lecture 😊


Cette année 2021, nous sommes enfin partis en vacances (voilà 4 ou 5 ans que nous n’étions pas partis et c’était pile deux années après où mon amoureux a failli ne plus être parmi nous…) Nous n’avons pas été bien loin de chez nous, mais la Mer du Nord a été un vrai bon bol d’air iodé, juste ce qu’il nous fallait entre deux vagues Covid et après les inondations. Habitant dans les hauteurs de Chaudfontaine, nous n’avons pas été personnellement touchés par les inondations, mais le choc psychologique ne nous a pas épargnés. Nous avons dû nous adapter à l’absence d’eau, de gaz et d’électricité pendant un moment. Nous avons aidé nos voisins comme nous avons pu. Nous avons vu nos rues, nos magasins, nos amis dévastés par deux mètres d’eau et de boues ! Des vitres, des portes, des maisons arrachées, explosées, brisées, détruites.

Ces 14 jours passés en vacances m’ont fait un très grand bien. Entre balades sur la plage, dans une réserve naturelle, dans les rues de La Panne, j’ai lu bien sûr, j’ai fait des puzzles aussi, mais j’ai surtout commencé à dessiner. Et je me suis amusée avec des applications photos pour rendre les photos plus agréables, à jouer avec les filtres pour les mettre, quotidiennement, sur mon compte Insta (@ecrimagine).

Pour ce faire, un livre m’a accompagnée durant ces vacances et tout au long du mois d’août. En septembre, pour mon anniversaire, j’ai reçu le deuxième livre de cette autrice, et j’ai continué à dessiner par la suite, un peu moins à cause du travail, mais de manière régulière.

Pour moi qui ai toujours aimé jouer avec l’écriture créative, j’ai appris à me détendre d’une autre façon, par le dessin ! C’est fou comme cette activité, comme celle du coloriage, me permets de me poser, de me relaxer, d’être zen tant dans la pensée que dans l’action.


Dans un précédent article sur ma rétrospective 2021, je vous ai parlé de l’association Livr’Ensemble. Ils ont ouvert leurs portes virtuelles pendant le premier confinement, où les librairies n’étaient pas encore considérées comme magasins essentiels… Très vite, le bouche à oreille à fonctionné du tonnerre et ils se sont retrouvés avec des centaines, des milliers de dons de livres ! L’idée d’ouvrir une boutique réelle a vue le jour. Et moi, dans tout ça, j’ai été emballée par leur système de fonctionnement et je me suis proposée d’être un point de dépôt pour Chaudfontaine et environs de Liège.

Livr’Ensemble c’est une association qui reçoit des livres (des particuliers, des bibliothèques, d’autres associations) puis qui les remets en vente à prix riquiquis. Ils vendent en ligne et font des envois postaux en Belgique, en France et ailleurs. Ils vendent dans leur hangar situé en Brabant Wallon. Vente de livres au kilo, promotions en tous genres, l’association ne manque pas d’idées pour remettre dans le circuit des livres de seconde ou troisième main. Au final, ils reversent toujours une partie de leurs bénéfices à des associations locales.

Début juillet, j’avais passé une commande sur leur site internet. Je devais recevoir un peu moins de 10 livres. Sept étaient pour moi, des contes et des légendes, des livres jeunesse. Deux livres sur la Chine étaient pour ma fille. Je devais les recevoir vers la mi-juillet. Les inondations en ont décidé autrement, reportant mon envoi à une date ultérieure. Heureusement, une amie habitant tout près de chez nous a pu aller chercher mon colis chez mon libraire, car nous venions à peine d’arriver à la mer ! J’ai appris la patience et la découverte des livres n’en a été que plus grisante.

Si vous cherchez un livre qui ne vient pas de sortir d’imprimerie, si vous cherchez des livres pour donner à manger à votre enfant qui dévore littéralement toutes sortes d’histoires, si vous cherchez à faire plaisir, à vous faire plaisir avec des livres en bon état à tout petit prix, faites donc un tour sur leur site ou si vous habitez la capitale ou un peu plus loin, allez donc sur place.

Et si vous déménagez, si vous voulez faire de la place dans votre bibliothèque, si vous ne voulez pas jeter vos livres, les vôtres ou ceux de vos parents, vous pouvez déposer votre don dans un point de dépôt de votre région, en Belgique !

Rétrospective 2021, partie 2

Je continue ma petite rétrospective 2021. Les livres tiennent une grande place dans ces souvenirs récents, car je suis de plus en plus souvent plongée dedans 😊

Grâce à Françoise qui se reconnaîtra, qui partage ses nombreuses et génialissimes lectures sur Facebook, j’ai découvert un auteur extraordinaire : Ito Ogawa, avec deux de ses livres que j’ai dévorés : La papeterie Tsubaki et sa suite, La République du bonheur.

« Hatoko a vingt-cinq ans et la voici de retour à Kamakura, dans la petite papeterie que lui a léguée sa grand-mère. Le moment est venu pour elle de faire ses premiers pas comme écrivain public, car cette grand-mère, une femme exigeante et sévère, lui a enseigné l’art difficile d’écrire pour les autres.
Le choix des mots, mais aussi la calligraphie, le papier, l’encre, l’enveloppe, le timbre, tout est important dans une lettre. Hatoko répond aux souhaits même les plus surprenants de ceux qui viennent la voir : elle calligraphie des cartes de vœux, rédige un mot de condoléances pour le décès d’un singe, des lettres d’adieu aussi bien que d’amour. A toutes les exigences elle se plie avec bonheur, pour résoudre un conflit, apaiser un chagrin.
Et c’est ainsi que, grâce à son talent, la papeterie Tsubaki devient bientôt un lieu de partage avec les autres et le théâtre de réconciliations inattendues. »

« La vie est douce à Kamakura. Amis et clients se pressent dans la petite papeterie où Hatoko exerce ses talents d’écrivain public. Tendres, drôles ou tragiques, les destins se croisent sous son pinceau. Hatoko s’est mariée et découvre, en compagnie de Mitsurô et de sa petite fille, les joies d’être mère au sein de leur famille recomposée : elle enseigne à l’enfant l’art de la calligraphie comme le faisait sa grand-mère et partage avec elle ses recettes des boulettes à l’armoise ou du thé vert fait maison. Mais si Hatoko excelle dans l’art difficile d’écrire pour les autres, le moment viendra pour elle d’écrire ce qui brille au fond de son coeur. Après La Papeterie Tsubaki se dévoile une fois de plus tout le talent d’Ogawa Ito pour nous révéler les sources invisibles du bonheur. »

Ce premier livre, après lecture, a fait l’objet d’un petit collage créatif dans l’un de mes magnifiques carnets de Marujito Books (à lire dans un prochain article, et en attendant, vous pouvez déjà retrouver un premier article consacré à lui, ici). Ces deux livres font partie de ces rares que j’ai envie de relire une seconde fois. Dans ce livre, j’ai tout aimé, tant l’histoire que la façon dont elle est écrite, que l’ambiance qui est rendue. Et bien sûr les personnages sont attachants. Les thèmes du Japon, de la calligraphie, des traditions, du papier, de l’écriture, de la plume, tous ceux-ci me parlent, attisent ma curiosité, mon envie de découverte, d’apprentissage. Les personnages sont décrits de telle façon que j’ai pu m’identifier rapidement à la principale, l’encourageant par la pensée à faire ceci ou cela, la félicitant pour telle action, la « grondant » pour une autre.

C’est sûr, une fois que j’aurai un peu épuisé ma pile de lectures à lire, je tâcherai de me procurai un autre livre de cet auteur.


Le sumo qui ne pouvait pas grossir, d’Eric-Emmanuel-Schmitt. Ce livre, je l’ai trouvé dans une boîte à lire dans mon quartier. Ce livre s’est également retrouvé dans la liste des livres proposés à la lecture dans l’école de mon fils, l’année dernière. Il ne l’a pas choisi, mais a choisi un autre livre du même auteur (L’enfant de Noé).

« Sauvage, révolté, Jun promène ses quinze ans dans les rues de Tokyo, loin d’une famille dont il refuse de parler.
Sa rencontre avec un maître du sumo, qui décèle un « gros » en lui malgré son physique efflanqué, l’entraîne dans la pratique du plus mystérieux des arts martiaux. Avec lui, Jun découvre le monde insoupçonné de la force, de l’intelligence et de l’acceptation de soi.
Mais comment atteindre le zen lorsqu’on n’est que douleur et violence ? Comment devenir sumo quand on ne peut pas grossir ?
Derrière les nuages, il y a toujours un ciel… »

Nous revoici au Japon, dans la grande ville de Tokyo ! Ce livre m’a appelée, oui ! Non seulement pour le pays dans lequel l’histoire se déroule, mais aussi parce que le héros principal est un garçon de 15 ans qui est tout maigrichon et qui va devenir sumo. Au moment de la lecture, mon fils avait presque 14 ans et il a toujours été assez mince, pour ne pas dire aussi maigre que Jun, le garçon du livre. Loin de lui l’idée de devenir sumo, mais la force mentale de l’enfant du livre qui vit dans les rues de Tokyo est quelque peu semblable à celle de mon « petit » garçon.

Ce livre, cette histoire est vraiment un livre à mettre entre les mains de tous les ados et toutes les adolescentes pour « l’intelligence et l’acceptation de soi ».


Ici, c’est grâce à mon papa que j’ai lu et découvert avec grand plaisir ce recueil : Fables et légendes japonaises, de Ippei Otsuka.

« Aussi nombreux que fascinants, les contes du Japon et leurs enseignements traversent les âges. La sagesse, mais aussi la bravoure, la sincérité ou encore l’amitié y sont centrales. Découvrez dans cet ouvrage ces récits porteurs de valeurs, qui mettent en scène les personnages emblématiques des légendes nipponnes : Son Goku, Momotaro, Kintaro, Hanako et tant d’autres. »

Tant que je suis sur ma lancée, je reste dans le pays du soleil levant 😊

Rien que pour la couverture et les petits dessins sur la quatrième de couverture valent le détour. Je suis fan (rires). Ces illustrations sont l’œuvre de Keiko Ichiguchi et de Jean-René Derosas.

Dans ce recueil, vous pourrez lire ces délicieuses histoires :

  • Daidarabotchi, le géant tyrannique
  • Son Goku et le voyage en Occident
  • Ikkyu-san, le petit bonze de génie
  • Issunboschi, le plus petit samouraï du monde *
  • Kintaro, l’enfant d’or
  • La bande des tanuki de Shoo
  • La princesse porte-vase *
  • Momotaro, l’enfant-pêche
  • Tanabata
  • Taro Urashima *

Les contes avec une petite astérisque à côté du titre, je les ais également dans les superbes albums des éditions nobi-nobi (voir cet autre article)


Côté BD, en 2021, j’ai trouvé en occasion (chez BD Liège, à … Liège, mais aussi chez Livr’Ensemble, à découvrir également dans un prochain article consacré à ma petite rétrospective) deux titres de la série des Schtroumpfs : L’œuf et les Schtroumpfs et La flûte à six Schtroumpfs.

Petit à petit, ma collection pour cette série grandit et l’envie d’avoir tous les titres, en ce comprenant les hors-série ou les autres publications spéciales, grandit avec.

C’est ainsi qu’en 2021, j’ai acheté également le quatrième titre des Schtroumpfs et le village des filles, Un nouveau départ (paru fin 2020) ainsi que le Méga Spirou spécial sur les Schtroumpfs ! Les Spirou, ma maman et moi en offrons régulièrement à mon fils qui est fan de cette revue. Pour l’occasion et vu le prix (5,90 euros pour 192 pages de BD et de jeux), j’en ai acheté deux cette fois-ci, un pour lui et l’autre rien que pour moi 😊 Et coïncidence, dans ce Méga Spirou, je retrouve l’histoire complète de… « La flûte à six Schtroumpfs ». Mais ici, ce sont les dessins originaux. Dans l’ancien livre trouvé en occasion, ce sont les images du dessin animé, livre publié en 1975 aux éditions Dupuis.

En 2021 est paru également un nouveau titre, le numéro 39, « Les Schtroumpfs et la tempête blanche ». Je suis toujours admirative de ces illustrateurs et scénaristes qui parviennent à sortir des titres d’une série au fil des ans. Pour les petits lutins bleus, j’ai aimé cette idée de faire apparaître de nouveaux personnages et une nouvelle série « Le village des filles », tout en gardant le même graphisme pour les héros. Il faut sans cesse se renouveler, faire preuve d’imagination pour garder une fidélité dans les fans et les collectionneurs tout en attirant un nouveau lectorat. Ce sont là des prouesses que je salue et respecte, c’est un travail colossal de rester dans la course après tout ce temps.

Alors que chez certains auteurs/illustrateurs ce sont les enfants qui ont repris le flambeau, chez d’autres, ce sont de nouveaux duos, de nouveaux talents qui poursuivent les aventures de nos amis en bande dessinée.

Chapeau mes amis. Et merci de toujours m’emmener loin dans ces pays imaginaires extraordinaires.


En manga, faut-il le rappeler, c’est ma fille qui m’a fait découvrir ces BD orientales en noir et blanc. Si je me suis adaptée rapidement au sens de la lecture différente, je n’ai pas encore appris à « fouiner » dans les milliers de mangas qui existent pour en découvrir d’autres. C’est donc ma fille qui me conseille et qui me propose des lectures (rires).

En 2021, elle a découvert et moi aussi donc par la même occasion, la série Deep Sea Aquarium MagMell, de Kiyomi Sugishita. Le tome 6 est paru il y a peu et jusqu’ici, on les aime tous 😉

« Ouverture d’un aquarium dans la baie de Tokyo, à 200 m sous l’eau !

Le Deep Sea Aquarium MagMell est un lieu unique au monde où la faune abyssale peut être observée de près. Kôtarô Tenjô, jeune balayeur timide, adore les créatures sous-marines. Sa rencontre avec Minato Osezaki, directeur de l’établissement, va changer sa vie.

Ce que j’apprécie dans cette série, ce sont l’histoire bien sûr, mais aussi les dessins justes, précis, détaillés. À chaque fois que l’on rencontre une espèce animale abyssale, il y a une petite fiche descriptive et scientifique. Il y a tout un tas de personnages qui gravitent autour de Kôtarô, et beaucoup sont intéressants.


Mon deuxième dessin que j’aime beaucoup est celui-ci. Un calmar en noir et blanc.  Je ne l’ai pas colorié, par crainte qu’il soit moins joli. Je ne maîtrise pas encore toutes les techniques du coloriage et du dessin, mais je trouve cet animal bien réussi. Je l’aime beaucoup, pas vous ?

Les outils qui m’accompagnent sur le chemin du dessin, sont deux livres de Anne Kubik, trois petits livres « dessiner des… super mignons » de Ai Kakikusa, différentes revues sur le dessin et les aquarelles ainsi que des photos personnelles. (livres que vous pourrez découvrir dans un prochain article)

En septembre 2021, c’était mon anniversaire. Et j’ai reçu un superbe carnet de la part de ma belle-maman. C’est dans ce carnet que je dessine depuis tous mes dessins 😊  

Merci belle-maman.


Alors, oui, la pandémie mondiale a eu un impact sur ma vie, sur la vie de tout le monde. Et si j’avoue en avoir ras-le-bol d’entendre parler Covid à tout bout-de-champ, (je suis secrétaire médicale dans un cabinet de médecins généralistes et donc mon « record » d’appels téléphoniques Covid a explosé en ce dernier trimestre 2021 avec une centaine d’appels en quatre heures !!), il faut dire que certaines choses découlant de ce changement de vie, sont positives !

D’abord, c’est grâce à ce ras-le-bol que j’ai eu l’idée de faire cette rétrospective. Car oui, il n’y a pas que ce virus dans la vie, même s’il bouleverse nos habitudes, même s’il nous a arraché des vies.

Grâce au confinement, j’ai parlé davantage par Internet. Grâce à ma maman, grâce à Françoise (dont je vous ai parlé plus haut avec ses partages de lecture), j’ai découvert les haïkus, leurs bienfaits, la zenattitude qu’ils offrent en les lisant ou en leur donnant vie. Ces petits poèmes japonais (encore ce pays ! 😉 ) ont plein de propriétés bénéfiques. Si je ne maîtrise pas entièrement toutes leur subtilité, j’aime me perdre dans cette magie créatrice et j’aime profiter de ces instants « sur mon petit nuage », entièrement déconnectée du monde stressant tout en restant connectée à la force et l’apaisement de la nature.  

Faisant suite au confinement de 2020, j’ai ouvert et animé un petit atelier virtuel consacré aux haïkus. Nous étions 5 dans le groupe et durant toutes ces semaines, ça a été un vrai bonheur pour moi de lire l’univers des autres et d’imaginer les thèmes.

1000 Mercis gigantesques à ma maman, à Françoise, à Fabienne et à Christine d’avoir été présentes tout au long de cet atelier avec votre imaginaire, votre sensibilité, votre enthousiasme et vos partages.

Un petit recueil d’haïkus et de quelques dessins personnels verra le jour en 2022.

Jeu d’écriture : il était une fois

Nouvelle idée de jeu d’écriture. J’ai pioché une carte des 5 éléments du jeu « Il était une fois ». Normalement, ce jeu ce joue à l’oral. « Un jeu de conte à la carte ».

Nous avons donc :

  • un lieu
  • un objet
  • un personnage
  • un aspect
  • un événement

Dans l’ordre de pioche, cela me donne :

  • une église
  • une hache
  • un mendiant
  • aveugle
  • qui se séparent

Mon histoire débutera dans une église. L’objet magique sera une hache. Mon personnage principal, un mendiant. Quelqu’un sera ou deviendra aveugle. Et des choses, des objets ou des personnes vont se séparer…

À vous de jouer. Quelle serait votre histoire avec ces éléments ?

Imaginez, créez, inventez, écrivez et surtout… partagez :-)

Mon histoire sera mise en ligne, sous cet article, cet après-midi.

Amusez-vous bien.

Mes dons reversés pour mes livres autoédités

Depuis 2011, j’autoédite mes livres avec l’aide d’Atramenta. Voici un petit récapitulatif de mes commandes, de mes « gains » et des dons que j’ai pu reverser aux différentes associations choisies.

J’écris principalement pour la jeunesse et je suis sensible à la cause environnementale, de la nature, des animaux et celle des enfants malades, en situation précaire, fragilisés…

Pour les livres que j’autoédite, je choisis généralement une association locale, en Belgique à qui reverser les bénéfices des ventes.

N’étant pas de nature très extravertie, il m’est toujours difficile de me mettre en avant pour « me vendre ». La confiance en moi augmente avec le fil du temps et surtout avec les retours de mes lecteurs, fidèles pour certains depuis le début de mes pas en tant que passeuse d’histoires.

Si l’association bénéficiaire s’investit dans ma démarche et m’aide à vendre mes livres, le montant du don qui leur sera reversé peut vraiment être impressionnant (pour moi) !

Pour 2021, mon second roman jeunesse (titre provisoire) « La petite fille du Togo« , j’ai envie de déplacer des montagnes pour l’association bénéficiaires : Yalla ! En avant ! Plus j’ai de contacts avec les bénévoles, la présidente, les autres parrains et marraines des enfants, qui travaillent dans et pour cette association humanitaire, plus j’ai envie de faire exploser le compteur des ventes (rires)… mais ça, c’est une autre histoire. Et elle est pour tout bientôt ! (à suivre)

Raconter des salades de contes
  • Raconter des salades de contes

Commande de livres : 55

Association bénéficiaire : Rêve d’enfant de Liège

Montant du don : 200 euros

Livres vendus : 45



Démarrer au quart de tour

Commande de livres : 55

Association bénéficiaire : Centre de revalidation pour animaux sauvage de l’Aquascope de Virelles

Montant du don : 120 euros

Livres vendus : 40


  • Faire pousser des oiseaux

Commande de livres : 120

Association bénéficiaire : Make a wish (Sud, à Bruxelles)

Montant du don : 500 euros

Livres vendus : 139


  • Un oiseau peut en cacher un autre

    Commande de livres : 58

    Livres vendus : 32

    Reversé à moi-même : +/- 50 euros +rentrée dans mes frais d’impression, publication, envois postaux

Conte détourné : Blanche Neige et Grise Pluie

Blanche Neige et Grise Pluie
Histoire : Grégoire Solotareff
Illustrations : Nadja Solotareff
Éditions : école des loisirs

Je dirais que cette histoire est une salade de contes détournés 😊 On y retrouve « nos » personnages de Blanche-Neige et Rose-Rouge, les nains sont plutôt ingrats, la marâtre est très méchante et n’hésite pas à faire tuer sa belle-fille pour qu’elle soit la plus jolie. Enfin, il y a bien un prince qui va venir sauver l’une des deux enfants et des mariages sont prévus en fin pour clore l’histoire de douce façon.

Les deux filles vont être perdues dans la forêt par le chasseur et les pauvres petiotes vont trouver la maison des nains dans la forêt.

La méchante belle-mère va venir plusieurs fois déguisée pour tenter de tuer elle-même Blanche-Neige.

Les nains sont d’avares personnes qui ne vont pas hésiter à utiliser les enfants pour faire le ménage. Ils iront même jusqu’à gronder Blanche Neige lorsqu’elle ira ouvrir la porte à son ennemie jurée.

Blanche Neige est telle qu’on la connaît dans les contes : belle, douce, gentille et un peu naïve (pour ne pas dire complètement sotte) et sa demi-sœur, Grise Pluie, n’est peut-être pas jolie, mais qu’est-ce qu’elle est intelligente, futée et courageuse.

Les dessins collent parfaitement au texte et sont assez nombreux pour pouvoir lire l’histoire tout en découvrant l’illustration qui vient compléter le texte de façon harmonieuse. Ces illustrations rendent les personnages vivants, dynamiques et attachants malgré leur long nez disproportionné (rires).

J’ai découvert ce livre tout à fait par hasard et à présent, je n’ai plus qu’une seule envie : découvrir les autres titres de cet auteur, dans la même catégorie des contes détournés.

Présentation de ce livre sur le site d’école des loisirs 

La Princesse qui n’avait plus rien : lecture coup de coeur

La Princesse qui n’avait plus rien
Shannon Hale
Traduit de l’anglais par Cécile Moran
Edition Pocket jeunesse (octobre 2005)

Partie de la 4è de couverture qui m’a poussé à acheter ce livre dans une brocante, dans une église, au centre de Liège.

« Héritière du trône de Kildenrie, la princesse Anidori-Kiladra grandit sans jamais voir sa mère. Sa mystérieuse tante prend soin d’elle et lui apprend à parler aux oiseaux et, notamment, aux cygnes du palais. Mais il n’y a pas de place, à la cour, pour les contes merveilleux ! (…) »

Pourtant, il s’agit bien de ça : d’un conte merveilleux ! Et comment ! J’ai adoré ce livre, je l’ai aimé à un point tel qu’il a réussi à me faire quitter mon corps et ma tête. L’histoire m’a emportée, emmenée avec elle dans un voyage extraordinaire, à mille lieues du présent. Un voyage, une déconnexion totale, un moment de pur plaisir et bonheur.

Anidori-Kiladra, appelée plus simplement Ani est une princesse différente. Aînée d’une fratrie de quatre enfants, elle est contrainte de quitter le palais pour se marier à un prince d’une autre contrée qu’elle ne connaît pas. Un mariage arrangé comme il s’en passe encore aujourd’hui, ailleurs que chez nous ! A dix-huit ans, rejetée depuis toujours par les siens parce qu’elle est un peu bizarre (elle parle aux oiseaux), Ani commence un voyage de plusieurs mois à dos de cheval. Et quand le convoi arrive à un peu plus de la moitié du voyage, elle va découvrir la trahison, la haine, la convoitise.

La Princesse échappe de peu à un assassinat et elle se réfugie dans la forêt. Une forêt qu’elle ne connaît pas, avec un paquet d’ennemis à ses trousses. Heureusement pour elle, Ani va se faire de nouveaux amis, pas beaucoup, mais assez pour survivre. Déterminée à faire éclater la vérité, elle va changer d’identité, devenir quelqu’un d’autre, dormir par terre, manger de la soupe froide, …

Cette histoire est un conte. Avec une Princesse. Un ennemi terrible. Des amis, anciens et nouveaux, mais aussi des amis des ennemis… et puis une quête principale et des obstacles, des coups de théâtre, des rebondissements. Et de la magie aussi. Mais ce dernier élément est tellement distillé avec parcimonie qu’elle passe presque comme étant naturel, normal. Et c’est ça que j’ai fort apprécié. J’ai lu/bu toute l’histoire comme un délicieux petit thé. En me brûlant parfois, mais en la dégustant avec plaisir, à mon aise pour mieux m’en imprégner.

Ce conte avec une Princesse ne serait rien sans l’amour. Et de l’amour, il y en a. D’abord un méchant qui aime un autre méchant ; c’est cet amour qui va permettre à l’ennemi d’être effroyable, sanguinaire, violent, horrible. Mais il y a aussi un doux, un interdit, un mystérieux, un vrai. Celui-là, il est pour la Princesse, mais il faudra attendre presque la fin de l’histoire pour qu’il soit révélé au grand jour.

Je me suis attachée au personnage principal dès le début. Tout est fait bien sûr pour qu’on l’aime : La Princesse est belle, douce, attentionnée et… elle parle aux oiseaux !! (rires) Mais pas que…

Ensuite, j’ai aimé ce pouvoir qui naît en chacun de nous dès la naissance et qui nous permet d’avancer dans la vie une fois qu’on le connaît et qu’on le maîtrise. Ce pouvoir peut, s’il est utilisé à bon escient, nous faire déplacer des montagnes. Malheureusement, ce pouvoir peut aussi aider les méchants et les mauvaises personnes mal intentionnées.

Du début, à la fin, j’ai aimé lire, découvrir, avancer dans cette histoire. J’ai versé une larme. J’ai été surprise d’encourager la Princesse à ne pas baisser les bras. J’ai crié à la victoire à la fin…

Même si j’ai pu deviner deux retournements de situation (à 40 ans, il serait temps, après tout ce que je lis, d’anticiper certaines choses dans des livres, surtout quand il s’agit ici d’un livre jeunesse ha ! ha !), ce livre fait partie des rares que j’ai envie de relire !!

Que du bonheur et du plaisir dans cette lecture que je recommande vivement à tous les amoureux de contes, d’histoire avec une Princesse, et à toutes celles et tous ceux qui aiment les animaux.

Et oh ! Je viens de découvrir, en faisant une recherche sur cette auteure, que celle-ci a écrit bien d’autres livres « merveilleux ». Dont un avec une couverture similaire à « La Princesse qui n’avait plus rien » et qui raconte l’histoire d’un autre personnage du livre que je viens de terminer.

nouvelle bannière du côté de mes amis

Les contes de Myrtille : contes et spectacles pour les petits (et les plus grands aussi) en Belgique, du côté du Brabant Wallon :-)

J’ai eu le grand plaisir de rencontrer Myrtille à l’occasion d’une formation sur les contes, ici à Liège. Une conteuse, musicienne, chanteuse à la voix magnifique qui emporte son public dans un univers féérique.

Vous pouvez la retrouver en cliquant sur l’image ci-dessus, mais aussi bien sûr dans la page « Du côté de mes amis«