Le succès n’est pas la destination, c’est le voyage (Zig Ziglar)

Camp Nanowrimo J11. J’ai écris 500 mots ce matin. Un peu plus : 522. Un point c’est tout ! J’ai un peu d’avance. Je peux me le permettre. Et puis, la journée ne fait que commencer.

La réussite est la somme de petits efforts répétés jour après jour – Robert Collier

J’étais un peu coincée, dans mon histoire. Suite à ma demande, sur FB, deux personnes m’ont proposé des mots à intégrer dans mon texte du jour : « Abbaye d’Aulne » & « Rivière ». Eh ben, grâce à elles, j’ai avancé de 522 mots ce matin ! Merci Irma ! Merci Fabienne !

La motivation vous tire vers le haut. L’inspiration vous emmène plus loin – Zig Ziglar

Une petite erreur s’est glissée dans le nombre de mots comptabilisé : 17.750 mots.

Je ne suis pas à deux cents mots près (rires)

S’exprimer en silence

Le cerveau qui fonctionne à tout bout de neurones, matin, midi, soir et nuit. Vous connaissez ? Pour une raison ou une autre, il nous arrive de cogiter, de ressasser, de réfléchir, de se poser mille et une questions sur des choses importantes et parfois, cela concerne même des détails, des choses que l’on croit sans importance, mais auxquelles on y accorde justement beaucoup d’importance, beaucoup de temps, beaucoup d’attention. A tort ou à raison, là n’est pas la question ;-)

Je passe souvent par des moments pareils. Et le week-end dernier, j’ai décidé de laisser venir les choses. Comment ? Je me suis assise sur une chaise, devant une table, au salon, face aux fenêtres pour voir les oiseaux qui vont et viennent sur les branches de l’arbre, pile devant moi. J’ai mis de la musique dans mes écouteurs, sur mes oreilles. Un casque qui diminue le bruit ambiant et qui donne un très bon son. Une musique calme. Inspirante et relaxante. A côté de moi, mon compagnon regardait la télévision tout en repassant; les enfants étaient dans leur chambre, à s’occuper chacun de son côté. Mais moi, j’étais dans ma bulle. Bien installée, avec une couverture sur les jambes pour ne pas avoir trop froid. J’ai pris mes deux boîtes de puzzles, vide de pièces, mais remplie tantôt l’une d’un tas d’images différentes, tantôt l’autre de plusieurs centaines de mots. Images et mots ont été découpés dans différentes et nombreuses revues. Ensuite, sans trop réfléchir, j’ai coupé dans des feuilles cartonnées, que j’ai assemblées avec du collant coloré. Enfin, j’ai laissé mon regard s’exprimer au travers des mots et des images. Sans rien dire, ni réfléchir, j’ai choisi plusieurs mots, lettres, images, illustrations. J’ai assemblé le tout, par paquets. J’ai dû trouver des lettres solitaires pour que le mot choisi se mette bien avec le reste, pour que ça fasse un ensemble, une suite que j’aimais bien. Et j’ai collé par-ci, par-là. Sur un côté, puis sur un autre. Jusqu’à remplir toutes les faces de mon « dépliant cart’créative ».

J’ai fait tout ceci en une fois, entrecoupé d’une pause pipi et d’une pause thé, dans l’ordre ou inversement (sourire), en silence, sans me dire « je veux dire ceci, je veux lire cela ». Cela m’a pris près de deux heures ! Mais il y a eu le déclic, le truc qui me fallait, le mot précis, le ressenti libéré ! Je me suis senti libérée d’un poids. Difficile à expliquer. Compliqué à raconter.

Avant de coller tous ces mots, toutes ces images, dans ma tête, c’était le brouillard. Un champ de cotons. Une purée de pois. Un gribouillis d’idées, d’envies. Un ras-le-bol de tout. Une fatigue intense. Une lassitude pesante. Oui, c’était tout ça à la fois !
Après le collage et le résultat observé, admiré, oui, c’était plus clair dans ma tête. Le brouillard s’est dissipé. Les boules de cotons se sont posées. Les idées se sont organisées. Le bol qui était à raz s’est apaisé, n’a pas débordé. La fatigue était toujours là, mais plus de lassitude pesante, plutôt une fatigue légère.

Les nuages qui flottent au-dessus de ma tête ne sont plus annonciateurs de pluie ou de mauvais temps; ils parsèment mon ciel de jolies couleurs au coucher de soleil.
Rabindranath Tagore

Ce sont les livres qui m’ont appris que les choses qui tourmentaient le plus étaient celles-là mêmes qui me reliaient à toutes les personnes existantes ou ayant existé.
James Baldwin

Le temps est un moyen merveilleux de nous montrer ce qui compte vraiment.
Margaret Peters

La sécurité est avant tout une superstition. Elle n’existe pas dans la nature. La vie est une aventure audacieuse ou rien du tout.
Helen Keller

Le meilleur moyen de réussir, c’est d’arrêter de parler et de commencer à faire.
Walt Disney

On ne peut pas changer tout ce que l’on affronte, mais rien ne peut changer tant qu’on ne l’affronte pas.
James Baldwin

Nos sentiments sont les chemins les plus authentiques vers la connaissance. Ils sont chaotiques, parfois douloureux, parfois contradictoires, mais ils viennent du plus profond de nous.
Audre Lorde

Des citations de gens connus, célèbres. Des citations qui ont résonné en moi ce samedi-là.


Et puis, après , il y a eu des extraits que j’ai changé, des mots que j’ai assemblés. Voici ceux qui m’ont aidés.

Tout est déjà là, arrête de chercher.

Une envie de bouger de mission, de vivre mon travail autrement.

À la recherche de mes ailes.

Le pouvoir de décider à petit pas.

Être à fleur de page.

La page est mon remède. Quand j’y vais pour méditer, je me sens toujours mieux quand j’en reviens.

Être pas comme les autres.

Prendre le temps d’errer.

La petite bibliothèque pleine de bonheur.

Retour vers la vie passionnante et insaisissable avec mes lectures et bien plus encore…

Les maîtres des voyages intérieurs (les livres)

Au pays des ailes, je me sens comme un oiseau.

La voix, une voie pour un nouvel univers.

L’idée ! Elle était si petite. Si parfaite. Sui légère et si forte à la fois. Là où elle brille, au bord de la rivière.