Nanowrimo, le camp de juillet, êtes-vous prêt ?

Juillet arrive à grand pas ensoleillés. Juillet. La fin de l’école, le début des vacances pour certaines et certains d’entre nous. Mais le mois de juillet est aussi synonyme du premier jour pour le camp du défi d’écriture (inter)national de nouvelles, soit le NaNoWriMo en abrégé et en anglais. Pas le mois officiel qui se situe en novembre, mais un des deux camps.

Quelle est la différence entre un camp « nano » et l’officiel de novembre ? Durant les camps, c’est plus souple, on met ce qu’on veut comme but à atteindre, le nombre de mots qu’on veut. Mais la règle principale reste la même : écrire beaucoup plus uniquement durant ce mois.

J’ai participé – et gagné – à celui du mois d’avril. Si je relève le défi de ce mois de juillet, je vais pouvoir dire que je suis davantage une spécialiste des camps que de celui de novembre. En automne, j’ai souvent le bourdon. Si je fais mon petit train-train quotidien, je n’ai plus envie de rien d’autres. Déprime et fatigue sont mes compagnons d’automne et d’hiver.

Donc le camp de juillet. Comme pour celui d’avril, je me suis mise au défi d’écrire 30.000 mots rien que durant ce mois d’été. Le sujet de ce camp : une fanfiction toute personnelle d’une bande dessinée de mon enfance : Bob et Bobette. Je dis toute personnelle, car si les personnages principaux vont être ma source d’inspiration, si la trame d’un album va être le fil rouge de mon histoire, je vais changer les noms des personnages. Je vais leur donner une véritable vie imaginaire, basée sur l’originale, adaptée à ma sauce.

L’histoire éditée par les éditions Standaard n’a pas été traduite en français. Elle est en néerlandais. Il y a quelques temps (septembre 2022), j’avais déjà eu envie de la traduire. Mais je ne suis pas traductrice ni bilingue. Et j’ai arrêté ce travail à la planche 48/188 !

Jeudi soir, j’ai eu une idée. Je ne l’ai pas notée. Elle m’a tenue éveillée un petit bout de temps et je me suis endormie dessus. Le lendemain matin, je me suis mise derrière mon ordi et j’ai commencé à dresser le portrait des six personnages principaux. Je leur ai donné un prénom, une description psychologique, physique et leur ai prêté déjà un passé, des passions, des liens.

L’album original a pour titre « Cygnes blancs cygnes noirs ». Il y a une légende derrière ce titre. J’ai lu l’album, en néerlandais, j’ai compris l’histoire, j’ai fait des recherches, j’ai cherché aussi certains mots/phrases à traduire, et ça m’a bien plu. Beaucoup. J’ai eu envie d’écrire cette histoire, rien qu’avec des mots, sans dessin. Une histoire qui me corresponde, avec des oiseaux et une légende, une histoire qui raconte l’aventure de cette famille peu ordinaire. J’ai envie d’une histoire plausible, qui pourrait réellement se passer, une histoire qui raconte une légende d’autrefois, avec des personnes réelles d’aujourd’hui. Même si je reste dans le fantastique, avec sans doute des animaux qui parlent, avec un soupçon de magie, avec des enfants d’une dizaine d’années fort autonomes et avec un homme super fort digne d’un Avengers, j’ai envie d’écrire ma première « longue » fanfiction.

J’avais déjà écrit « Fanchie« . Une mini fanfiction sur le personnage de Fanfreluche, la poupée fétiche de Bobette. J’avais adoré écrire ce court texte, de base pour un concours de nouvelles.

Cette série BD, belge, née grâce à Willy Vandersteen (15/02/1913 – 28/08/1990), est toujours éditée actuellement. Elle a été repris par d’autres scénaristes, illustrateurs et encreurs, mais elle vit toujours. Elle a évolué, elle a changé avec le temps, les personnages ont été redessinés, vieillis. On aime ou pas. Je l’apprécie moins pour ma part, même si je découvre encore de belles histoires. Et comme j’aime écrire, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie… bah ! J’écris (rires).

Je ne sais pas si je l’imprimerai ou auto-éditerai en tirage privé. Je ne sais pas si cette histoire sera suivie d’autres… D’abord écrire celle-ci et puis… qui vivra, verra.