Rétrospective 2021, partie 4

Les contes, je les aime un peu, beaucoup, passionnément, à la folie 😊 Je les aime aussi en salade (voir mon avant-dernier livre publié « Raconter des salades… de contes »).

En 2021, j’ai découvert une autrice française qui écrit pour les enfants, petits et grands : Flore Vesco. J’ai dévoré D’or et d’oreillers et dégusté L’estrange malaventure de Mirella. Le premier, paru en 2021 est le conte La princesse au petit pois revisité. Revisité d’une succulente manière.

« C’est un lit vertigineux, sur lequel on a empilé une dizaine de matelas. Il trône au centre de la chambre qui accueille les prétendantes de lord Handerson. Le riche héritier a conçu un test pour choisir au mieux sa future épouse : chaque candidate est invitée à passer une nuit chez lui, à Blenkinsop Castle, dans ce lit d’une hauteur invraisemblable. Dormir chez un inconnu, sans parent ni chaperon ! Quoi de plus scandaleux pour une jeune fille de bonne famille !

Malgré tout, Mrs Watkins y envoie ses trois filles, accompagnées d’une femme de chambre. Elles se rendent en tremblant au château. Seule, l’une d’entre elles retiendra l’attention du lord… Cette dernière, pourtant, n’a rien d’une princesse au petit pois ! Et c’est tant mieux, car nous ne sommes pas dans un conte de fées mais dans une histoire d’amour et de sorcellerie où l’on apprend ce que les jeunes filles font en secret, la nuit, dans leur lit… »

Le second livre que j’ai lu d’elle a été publié en 2019. Ici, c’est le conte Le joueur de flûte d’Hamelin qui est revisité… et de quelle façon ! Extraordinaire !!  Accrochez-vous bien, car le vocabulaire utilisé va de pair avec l’époque médiévale dans laquelle se déroule l’histoire : génial !

« Moyen Age. Les rats ont envahi la paisible bourgade d’Hamelin. Vous croyez connaître cette histoire par cœur ? Vous savez qu’un joueur de flûte va arriver, noyer les rats en musique, puis les enfants d’Hamelin ? Oubliez ces sornettes : la véritable histoire est bien pire, et c’est grâce à Mirella, une jeune fille de 15 ans, qu’on l’a enfin compris. Jusqu’ici, elle passait inaperçue en ville – qui s’intéresserait à une porteuse d’eau, à une crève-la-faim, une enfant trouvée ? Seulement voilà, Mirella a un don ignoré de tous : elle voit ce que personne d’autre ne voit.

Par exemple, elle a bien repéré cet homme en noir, qui murmure à l’oreille de ceux qui vont mourir de la peste… Et ça lui donne une sacrée longueur d’avance. Y compris sur le plus célèbre dératiseur de tous les temps. »


Au rayon des livres pour adultes, j’ai été transporté avec L’été de la sorcière, de Kaho Nashiki, traduit par Déborah Watanabé, paru aux éditions Piquier.

La relation entre cette petite-fille et de sa grand-mère est très forte. Le lien qui les unit est grand. Les personnages sont attachants. L’histoire est troublante, remplie d’émotions et de mystères.

« On passe lentement un col et au bout de la route, dans la forêt, c’est là. La maison de la grand-mère de Mai, une vieille dame d’origine anglaise menant une vie solide et calme au milieu des érables et des bambous. Mai qui ne veut plus retourner en classe, oppressée par l’angoisse, a été envoyée auprès d’elle pour se reposer.
Cette grand-mère un peu sorcière va lui transmettre les secrets des plantes qui guérissent et les gestes bien ordonnés qui permettent de conjurer les émotions qui nous étreignent.
Cueillir des fraises des bois et en faire une confiture d’un rouge cramoisi, presque noir. Prendre soin des plantes du potager et aussi des fleurs sauvages simplement parce que leur existence resplendit. Écouter sa voix intérieure. Ce n’est pas le paradis, même si la lumière y est si limpide, car la mort habite la vie et, en nous, se débattent les ombres de la colère, du dégoût, de la tristesse. Mais auprès de sa grand-mère, Mai apprendra à faire confiance aux forces de la vie, et aussi aux petits miracles tout simples qui nous guident vers la lumière.
Ce livre qui prend sa source dans les souvenirs d’enfance de l’écrivaine coule en nous comme une eau claire. »


Côté BD, La sentinelle du petit peuple m’a littéralement envoûtée ! J’aime les histoires, illustrées ou romancées où la nature est présente, où la trame de fond concerne une grand-mère ou un grand-père, un enfant ou un animal. J’aime me perdre dans l’univers fantastique. Ça me fait toujours rêver, malgré mon âge. Et quand les dessins me transportent, je suis aux abonnées absente pour ma famille…

Scénario : Carbone et Véronique Barrau. Dessin : Charline Forns. Éditeur : Dupuis

« En visite chez sa grand-mère Adélaïde, immobilisée en maison de repos, Élina apprend qu’elle doit devenir la nouvelle sentinelle du Petit Peuple ! Sa grand-mère Adélaïde lui lègue son rôle de protectrice de ces êtres féériques, garants de l’équilibre de notre Terre.

Et justement, ils ont besoin de l’aide d’Élina au plus vite ! Elle doit suivre les conseils d’Adélaïde pour enfin voir Llyam, Nelvyna et toutes les autres créatures, mais surtout partir à la recherche d’une ondine mystérieusement disparue près du lac aux Oiseaux… »

Un premier tome « La pommade de fée » qui m’a fait penser à un film que j’ai vu il y a quelques années, mais dont je suis incapable de revenir sur le titre ! Dans ce film, un enfant devait faire un mélange avec une salive et un autre ingrédient et frotter ses yeux afin de voir le peuple fantastique qui habitait dans son jardin. Si ça vous dit quelque chose, merci de me le signaler pour que je puisse corriger cet oubli !


Au rayon manga, j’ai découvert les trois premiers tomes de Le Renard et le Petit Tanuki. J’aime bien les renards et les animaux fantastiques, créatures dotées de pouvoirs magiques.

« Il était une fois Senzo, un renard surpuissant craint de tous les animaux, qui semait la terreur sur son passage… à tel point que les dieux, pris d’une vive colère, le plongèrent dans un profond sommeil… 300 ans plus tard, à notre époque, ils décident de l’en sortir… à une condition ! Privé de sa force destructrice, le voilà chargé d’une mission spéciale : élever le petit tanuki Manpachi pour faire de lui un digne serviteur de la déesse du Soleil. Manpachi a été rejeté par sa famille car il possède des pouvoirs immenses, qu’il a encore du mal à contrôler. Allergique à toute autorité, Senzo refuse de s’embarrasser d’un disciple, aussi mignon soit-il… Sauf qu’au moindre signe de rébellion, il est parcouru d’une douleur insoutenable ! Le voilà bien obligé d’accepter le marché… »

Clic ici pour lire un extrait sur le site internet des éditions Kioon.

N’oubliez pas qu’il s’agit ici d’un manga et que même en lecture virtuelle, on commence par la fin et il vous faut donc cliquer sur les pages précédentes pour commencer votre lecture 😊


Cette année 2021, nous sommes enfin partis en vacances (voilà 4 ou 5 ans que nous n’étions pas partis et c’était pile deux années après où mon amoureux a failli ne plus être parmi nous…) Nous n’avons pas été bien loin de chez nous, mais la Mer du Nord a été un vrai bon bol d’air iodé, juste ce qu’il nous fallait entre deux vagues Covid et après les inondations. Habitant dans les hauteurs de Chaudfontaine, nous n’avons pas été personnellement touchés par les inondations, mais le choc psychologique ne nous a pas épargnés. Nous avons dû nous adapter à l’absence d’eau, de gaz et d’électricité pendant un moment. Nous avons aidé nos voisins comme nous avons pu. Nous avons vu nos rues, nos magasins, nos amis dévastés par deux mètres d’eau et de boues ! Des vitres, des portes, des maisons arrachées, explosées, brisées, détruites.

Ces 14 jours passés en vacances m’ont fait un très grand bien. Entre balades sur la plage, dans une réserve naturelle, dans les rues de La Panne, j’ai lu bien sûr, j’ai fait des puzzles aussi, mais j’ai surtout commencé à dessiner. Et je me suis amusée avec des applications photos pour rendre les photos plus agréables, à jouer avec les filtres pour les mettre, quotidiennement, sur mon compte Insta (@ecrimagine).

Pour ce faire, un livre m’a accompagnée durant ces vacances et tout au long du mois d’août. En septembre, pour mon anniversaire, j’ai reçu le deuxième livre de cette autrice, et j’ai continué à dessiner par la suite, un peu moins à cause du travail, mais de manière régulière.

Pour moi qui ai toujours aimé jouer avec l’écriture créative, j’ai appris à me détendre d’une autre façon, par le dessin ! C’est fou comme cette activité, comme celle du coloriage, me permets de me poser, de me relaxer, d’être zen tant dans la pensée que dans l’action.


Dans un précédent article sur ma rétrospective 2021, je vous ai parlé de l’association Livr’Ensemble. Ils ont ouvert leurs portes virtuelles pendant le premier confinement, où les librairies n’étaient pas encore considérées comme magasins essentiels… Très vite, le bouche à oreille à fonctionné du tonnerre et ils se sont retrouvés avec des centaines, des milliers de dons de livres ! L’idée d’ouvrir une boutique réelle a vue le jour. Et moi, dans tout ça, j’ai été emballée par leur système de fonctionnement et je me suis proposée d’être un point de dépôt pour Chaudfontaine et environs de Liège.

Livr’Ensemble c’est une association qui reçoit des livres (des particuliers, des bibliothèques, d’autres associations) puis qui les remets en vente à prix riquiquis. Ils vendent en ligne et font des envois postaux en Belgique, en France et ailleurs. Ils vendent dans leur hangar situé en Brabant Wallon. Vente de livres au kilo, promotions en tous genres, l’association ne manque pas d’idées pour remettre dans le circuit des livres de seconde ou troisième main. Au final, ils reversent toujours une partie de leurs bénéfices à des associations locales.

Début juillet, j’avais passé une commande sur leur site internet. Je devais recevoir un peu moins de 10 livres. Sept étaient pour moi, des contes et des légendes, des livres jeunesse. Deux livres sur la Chine étaient pour ma fille. Je devais les recevoir vers la mi-juillet. Les inondations en ont décidé autrement, reportant mon envoi à une date ultérieure. Heureusement, une amie habitant tout près de chez nous a pu aller chercher mon colis chez mon libraire, car nous venions à peine d’arriver à la mer ! J’ai appris la patience et la découverte des livres n’en a été que plus grisante.

Si vous cherchez un livre qui ne vient pas de sortir d’imprimerie, si vous cherchez des livres pour donner à manger à votre enfant qui dévore littéralement toutes sortes d’histoires, si vous cherchez à faire plaisir, à vous faire plaisir avec des livres en bon état à tout petit prix, faites donc un tour sur leur site ou si vous habitez la capitale ou un peu plus loin, allez donc sur place.

Et si vous déménagez, si vous voulez faire de la place dans votre bibliothèque, si vous ne voulez pas jeter vos livres, les vôtres ou ceux de vos parents, vous pouvez déposer votre don dans un point de dépôt de votre région, en Belgique !

Rétrospective 2021, partie 1

2021, pour moi, cela a été :

  • Des lectures
  • Des photos
  • Des activités créatives
  • Des découvertes
  • Des rencontres

Durant 7 jours, entre Noël et Nouvel An, je vous parlerai de mon année 2021.

Ce n’est pas un « bilan », mais simplement des souvenirs de bons moments que je souhaite partager. N’essayez pas d’y retrouver un ordre ou un classement quelconque.


  • La petite fille de Monsieur Linh, par Philippe Claudel. Un livre pour adulte ou adolescent que je recommande vivement ! La fin est tout à fait inattendue. Les personnages, ou plutôt le personnage principal, Monsieur Linh et sa petite fille, sont attachants. L’histoire est bouleversante.

« C’est un vieil homme debout à l’arrière d’un bateau. Il serre dans ses bras une valise légère et un nouveau-né, plus léger encore que la valise. Le vieil homme se nomme Monsieur Linh. Il est seul désormais à savoir qu’il s’appelle ainsi. Debout à la poupe du bateau, il voit s’éloigner son pays, celui de ses ancêtres et de ses morts, tandis que dans ses bras l’enfant dort. Le pays s’éloigne, devient infiniment petit, et Monsieur Linh le regarde disparaître à l’horizon, pendant des heures, malgré le vent qui souffle et le chahute comme une marionnette. »

A l’école, mon fils a reçu cette année une liste de livres à lire durant cette année scolaire. Parmi eux, ce livre ! Il n’y a pas d’étranges coïncidences, juste des signes du destin 😊


  • Le château des Nuages, par Diana Wynne Jones. Ce livre est le second tome, sur trois si je me souviens bien. Le premier, Le château de Hurle, je l’ai lu en 2020. L’animé de Myazaki a été tiré de ce roman. J’ai vu l’animé avant de lire le livre, chose que je ne fais habituellement jamais. Eh bien ! J’ai adoré autant l’un que l’autre. Bien sûr, j’ai voyagé davantage dans les livres au pays de l’imaginaire, mais je n’ai pas ressenti le moindre ennui en lisant ces deux livres. De la magie, de l’incroyable, du fantastique. Que demander de plus ?

« La suite tant attendue du Château de Hurle vous emmène cette fois au sud d’Ingarie, dans les mondes imaginaires des Mille et Une Nuits !

Loin du pays d’Ingarie, dans le sultanat du Rajpout, un jeune marchant se plaît à rêver à une vie différente. Il s’imagine ainsi fils de prince, promis depuis sa naissance à une belle héritière, bien loin de sa vie miséreuse et de son père ingrat, bien loin de son petit étal de tapis. Lorsqu’un beau jour, un étranger lui vend un tapis volant, la vie d’Abdallah prend un tournant pour le moins inattendu. Les péripéties s’enchaînent et le destin de notre héros semble soudain lié à celui de la superbe princesse Fleur-dans-la-Nuit. Pour la retrouver, il part pour une incroyable odyssée, semée de djinns légendaires, de sorciers, de prophéties anciennes… et d’un mystérieux château dans les nuages. »


Des livres, j’en emprunte aussi à la bibliothèque de mon quartier. Et c’est ainsi que j’ai découvert trois livres de Henry Brunel sur « Les plus beaux contes zen ». Zenattitude, contes d’ici et d’ailleurs, histoires d’animaux, sagesse et conseils sages.

Le premier tome s’intitule « Le bonheur zen ». Le deuxième, « La grue cendrée ». Le troisième, « Les plus beaux contes zen, suivis de l’art des haïkus »

Je ne les ais plus sous la main, mais cela ne saurait tarder 😉


  • Dans le bonheur d’aller, est un recueil de plusieurs haïkus des plumes de Jean-Hugues Malineau (1945-2017) et de son épouse Françoise Naudin-Malineau. Ici, je remercie Hervé Malineau, le frère de Jean-Hugues, pour m’avoir fait dédicacer ce magnifique recueil de petits poèmes par Françoise : un vrai bonheur !

« Vous en avez assez de courir sans cesse après le temps ? Ce recueil de haïkus est pour vous. La vie s’y écoule plus lentement, plus doucement, plus intensément aussi. On y croise des nuages rêveurs, des rivières qui musardent, un papillon en prière, des volubilis tourbillonnant comme des derviches tourneurs, des sentiers buissonniers où l’ombre n’en finit pas de jouer à cache-cache avec la lumière…

Ces poèmes, Jean-Hugues et Françoise Malineau les ont écrits ensemble, côte à côte, durant presque trente ans. Le plus souvent, c’était l’été, en Charente, dans ces mêmes paysages hors du temps qui avaient vu éclore les couleurs de leur enfance. (extrait de la préface de Thierry Cazals)

Nos haïkus s’écoutent et se répondent, se font parfois écho. C’est une conversation ininterrompue que chaque lecture renouvelle. (Françoise Nadin-Malineau) »


  • Les oiseaux en BD, tome 2 ! Oui, il est paru, je l’ai lu, et je l’ai tellement aimé que je ne peux que vous le recommander. Je suis certaine que vous allez l’adorer autant que moi. Vous allez apprendre des tas d’informations, certaines vont vous étonner, d’autres vous surprendre, et certaines vont même vous faire rire.

« Ils sont partout autour de nous, dans les airs, dans nos arbres, dans nos jardins. Ils ont même envahi notre langage quotidien : bavard comme une pie, cervelle de moineau, gai comme un pinson…

Qu’ils soient migrateurs, pêcheurs, chasseurs, avec cet album entre humour et vérité scientifique, vous saurez enfin tout ce que vous avez toujours rêvé de savoir sur nos amis à plumes. »


  • Côté manga, en 2021, j’ai lu le 4e tome de Magus of the library. Je vous en parle dans cet article, même si j’ai un peu moins aimé ce dernier tome paru. Disons qu’en réalité, je m’attendais à une autre histoire pour la suite. Elle n’est pas inintéressante, loin de là, mais différente et cela m’a un peu surpris. Dans ce manga, les dessins sont extraordinaires ! Plein de détails, de délicatesse, de poésie !

« Protéger les livres, c’est protéger le monde !

Lors de la dernière épreuve du concours, Shio et ses camarades ont été confrontés à un problème de taille : parvenir à déterminer l’origine d’un texte en un temps record… Grâce à leurs efforts conjoints, et malgré bien des disputes, le petit groupe a réussi à résoudre l’énigme ! Hélas, le trio a perdu de précieuses minutes et a été finalement disqualifié.

Convaincu d’avoir échoué, le jeune garçon retourne dans son village natal et, alors qu’il est sur le point d’abandonner son rêve, les résultats tombent : le voilà désormais apprenti kahuna ! Pour Shio, c’est une toute nouvelle aventure qui débute…

Magus of the library est une ode à la lecture et un formidable appel à l’aventure. Au carrefour des Mille et une Nuits, des récits de pirates et de l’heroic fantasy, c’est un terrain de jeu rêvé pour l’enfant qui sommeille en nous ! »


  • Certaines et certains d’entre vous savez déjà que depuis le mois d’août, je me suis mise au dessin. De manière tout à fait autodidacte, j’apprends à donner vie à des animaux, des paysages ou des bâtiments en les croquant, en les coloriant et/ou en les peignant. Mon préféré de ma première série qui date du mois d’août, est le Lucane Cerf-volant.

A mon travail, j’ai croisé une dame. Une charmante personne avec laquelle je corresponds par courrier depuis quelques mois. Nous avons trouvé plusieurs points en commun et adorons nous donner des nouvelles par la voie traditionnelle du courrier postal ! Avec le petit courrier, elle m’envoie une carte postale d’une série que j’adore. Je les collectionne ainsi. Ne sont-elles pas magnifiques ?

Merci Josiane :-)