Rétrospective 2021, partie 2

Je continue ma petite rétrospective 2021. Les livres tiennent une grande place dans ces souvenirs récents, car je suis de plus en plus souvent plongée dedans 😊

Grâce à Françoise qui se reconnaîtra, qui partage ses nombreuses et génialissimes lectures sur Facebook, j’ai découvert un auteur extraordinaire : Ito Ogawa, avec deux de ses livres que j’ai dévorés : La papeterie Tsubaki et sa suite, La République du bonheur.

« Hatoko a vingt-cinq ans et la voici de retour à Kamakura, dans la petite papeterie que lui a léguée sa grand-mère. Le moment est venu pour elle de faire ses premiers pas comme écrivain public, car cette grand-mère, une femme exigeante et sévère, lui a enseigné l’art difficile d’écrire pour les autres.
Le choix des mots, mais aussi la calligraphie, le papier, l’encre, l’enveloppe, le timbre, tout est important dans une lettre. Hatoko répond aux souhaits même les plus surprenants de ceux qui viennent la voir : elle calligraphie des cartes de vœux, rédige un mot de condoléances pour le décès d’un singe, des lettres d’adieu aussi bien que d’amour. A toutes les exigences elle se plie avec bonheur, pour résoudre un conflit, apaiser un chagrin.
Et c’est ainsi que, grâce à son talent, la papeterie Tsubaki devient bientôt un lieu de partage avec les autres et le théâtre de réconciliations inattendues. »

« La vie est douce à Kamakura. Amis et clients se pressent dans la petite papeterie où Hatoko exerce ses talents d’écrivain public. Tendres, drôles ou tragiques, les destins se croisent sous son pinceau. Hatoko s’est mariée et découvre, en compagnie de Mitsurô et de sa petite fille, les joies d’être mère au sein de leur famille recomposée : elle enseigne à l’enfant l’art de la calligraphie comme le faisait sa grand-mère et partage avec elle ses recettes des boulettes à l’armoise ou du thé vert fait maison. Mais si Hatoko excelle dans l’art difficile d’écrire pour les autres, le moment viendra pour elle d’écrire ce qui brille au fond de son coeur. Après La Papeterie Tsubaki se dévoile une fois de plus tout le talent d’Ogawa Ito pour nous révéler les sources invisibles du bonheur. »

Ce premier livre, après lecture, a fait l’objet d’un petit collage créatif dans l’un de mes magnifiques carnets de Marujito Books (à lire dans un prochain article, et en attendant, vous pouvez déjà retrouver un premier article consacré à lui, ici). Ces deux livres font partie de ces rares que j’ai envie de relire une seconde fois. Dans ce livre, j’ai tout aimé, tant l’histoire que la façon dont elle est écrite, que l’ambiance qui est rendue. Et bien sûr les personnages sont attachants. Les thèmes du Japon, de la calligraphie, des traditions, du papier, de l’écriture, de la plume, tous ceux-ci me parlent, attisent ma curiosité, mon envie de découverte, d’apprentissage. Les personnages sont décrits de telle façon que j’ai pu m’identifier rapidement à la principale, l’encourageant par la pensée à faire ceci ou cela, la félicitant pour telle action, la « grondant » pour une autre.

C’est sûr, une fois que j’aurai un peu épuisé ma pile de lectures à lire, je tâcherai de me procurai un autre livre de cet auteur.


Le sumo qui ne pouvait pas grossir, d’Eric-Emmanuel-Schmitt. Ce livre, je l’ai trouvé dans une boîte à lire dans mon quartier. Ce livre s’est également retrouvé dans la liste des livres proposés à la lecture dans l’école de mon fils, l’année dernière. Il ne l’a pas choisi, mais a choisi un autre livre du même auteur (L’enfant de Noé).

« Sauvage, révolté, Jun promène ses quinze ans dans les rues de Tokyo, loin d’une famille dont il refuse de parler.
Sa rencontre avec un maître du sumo, qui décèle un « gros » en lui malgré son physique efflanqué, l’entraîne dans la pratique du plus mystérieux des arts martiaux. Avec lui, Jun découvre le monde insoupçonné de la force, de l’intelligence et de l’acceptation de soi.
Mais comment atteindre le zen lorsqu’on n’est que douleur et violence ? Comment devenir sumo quand on ne peut pas grossir ?
Derrière les nuages, il y a toujours un ciel… »

Nous revoici au Japon, dans la grande ville de Tokyo ! Ce livre m’a appelée, oui ! Non seulement pour le pays dans lequel l’histoire se déroule, mais aussi parce que le héros principal est un garçon de 15 ans qui est tout maigrichon et qui va devenir sumo. Au moment de la lecture, mon fils avait presque 14 ans et il a toujours été assez mince, pour ne pas dire aussi maigre que Jun, le garçon du livre. Loin de lui l’idée de devenir sumo, mais la force mentale de l’enfant du livre qui vit dans les rues de Tokyo est quelque peu semblable à celle de mon « petit » garçon.

Ce livre, cette histoire est vraiment un livre à mettre entre les mains de tous les ados et toutes les adolescentes pour « l’intelligence et l’acceptation de soi ».


Ici, c’est grâce à mon papa que j’ai lu et découvert avec grand plaisir ce recueil : Fables et légendes japonaises, de Ippei Otsuka.

« Aussi nombreux que fascinants, les contes du Japon et leurs enseignements traversent les âges. La sagesse, mais aussi la bravoure, la sincérité ou encore l’amitié y sont centrales. Découvrez dans cet ouvrage ces récits porteurs de valeurs, qui mettent en scène les personnages emblématiques des légendes nipponnes : Son Goku, Momotaro, Kintaro, Hanako et tant d’autres. »

Tant que je suis sur ma lancée, je reste dans le pays du soleil levant 😊

Rien que pour la couverture et les petits dessins sur la quatrième de couverture valent le détour. Je suis fan (rires). Ces illustrations sont l’œuvre de Keiko Ichiguchi et de Jean-René Derosas.

Dans ce recueil, vous pourrez lire ces délicieuses histoires :

  • Daidarabotchi, le géant tyrannique
  • Son Goku et le voyage en Occident
  • Ikkyu-san, le petit bonze de génie
  • Issunboschi, le plus petit samouraï du monde *
  • Kintaro, l’enfant d’or
  • La bande des tanuki de Shoo
  • La princesse porte-vase *
  • Momotaro, l’enfant-pêche
  • Tanabata
  • Taro Urashima *

Les contes avec une petite astérisque à côté du titre, je les ais également dans les superbes albums des éditions nobi-nobi (voir cet autre article)


Côté BD, en 2021, j’ai trouvé en occasion (chez BD Liège, à … Liège, mais aussi chez Livr’Ensemble, à découvrir également dans un prochain article consacré à ma petite rétrospective) deux titres de la série des Schtroumpfs : L’œuf et les Schtroumpfs et La flûte à six Schtroumpfs.

Petit à petit, ma collection pour cette série grandit et l’envie d’avoir tous les titres, en ce comprenant les hors-série ou les autres publications spéciales, grandit avec.

C’est ainsi qu’en 2021, j’ai acheté également le quatrième titre des Schtroumpfs et le village des filles, Un nouveau départ (paru fin 2020) ainsi que le Méga Spirou spécial sur les Schtroumpfs ! Les Spirou, ma maman et moi en offrons régulièrement à mon fils qui est fan de cette revue. Pour l’occasion et vu le prix (5,90 euros pour 192 pages de BD et de jeux), j’en ai acheté deux cette fois-ci, un pour lui et l’autre rien que pour moi 😊 Et coïncidence, dans ce Méga Spirou, je retrouve l’histoire complète de… « La flûte à six Schtroumpfs ». Mais ici, ce sont les dessins originaux. Dans l’ancien livre trouvé en occasion, ce sont les images du dessin animé, livre publié en 1975 aux éditions Dupuis.

En 2021 est paru également un nouveau titre, le numéro 39, « Les Schtroumpfs et la tempête blanche ». Je suis toujours admirative de ces illustrateurs et scénaristes qui parviennent à sortir des titres d’une série au fil des ans. Pour les petits lutins bleus, j’ai aimé cette idée de faire apparaître de nouveaux personnages et une nouvelle série « Le village des filles », tout en gardant le même graphisme pour les héros. Il faut sans cesse se renouveler, faire preuve d’imagination pour garder une fidélité dans les fans et les collectionneurs tout en attirant un nouveau lectorat. Ce sont là des prouesses que je salue et respecte, c’est un travail colossal de rester dans la course après tout ce temps.

Alors que chez certains auteurs/illustrateurs ce sont les enfants qui ont repris le flambeau, chez d’autres, ce sont de nouveaux duos, de nouveaux talents qui poursuivent les aventures de nos amis en bande dessinée.

Chapeau mes amis. Et merci de toujours m’emmener loin dans ces pays imaginaires extraordinaires.


En manga, faut-il le rappeler, c’est ma fille qui m’a fait découvrir ces BD orientales en noir et blanc. Si je me suis adaptée rapidement au sens de la lecture différente, je n’ai pas encore appris à « fouiner » dans les milliers de mangas qui existent pour en découvrir d’autres. C’est donc ma fille qui me conseille et qui me propose des lectures (rires).

En 2021, elle a découvert et moi aussi donc par la même occasion, la série Deep Sea Aquarium MagMell, de Kiyomi Sugishita. Le tome 6 est paru il y a peu et jusqu’ici, on les aime tous 😉

« Ouverture d’un aquarium dans la baie de Tokyo, à 200 m sous l’eau !

Le Deep Sea Aquarium MagMell est un lieu unique au monde où la faune abyssale peut être observée de près. Kôtarô Tenjô, jeune balayeur timide, adore les créatures sous-marines. Sa rencontre avec Minato Osezaki, directeur de l’établissement, va changer sa vie.

Ce que j’apprécie dans cette série, ce sont l’histoire bien sûr, mais aussi les dessins justes, précis, détaillés. À chaque fois que l’on rencontre une espèce animale abyssale, il y a une petite fiche descriptive et scientifique. Il y a tout un tas de personnages qui gravitent autour de Kôtarô, et beaucoup sont intéressants.


Mon deuxième dessin que j’aime beaucoup est celui-ci. Un calmar en noir et blanc.  Je ne l’ai pas colorié, par crainte qu’il soit moins joli. Je ne maîtrise pas encore toutes les techniques du coloriage et du dessin, mais je trouve cet animal bien réussi. Je l’aime beaucoup, pas vous ?

Les outils qui m’accompagnent sur le chemin du dessin, sont deux livres de Anne Kubik, trois petits livres « dessiner des… super mignons » de Ai Kakikusa, différentes revues sur le dessin et les aquarelles ainsi que des photos personnelles. (livres que vous pourrez découvrir dans un prochain article)

En septembre 2021, c’était mon anniversaire. Et j’ai reçu un superbe carnet de la part de ma belle-maman. C’est dans ce carnet que je dessine depuis tous mes dessins 😊  

Merci belle-maman.


Alors, oui, la pandémie mondiale a eu un impact sur ma vie, sur la vie de tout le monde. Et si j’avoue en avoir ras-le-bol d’entendre parler Covid à tout bout-de-champ, (je suis secrétaire médicale dans un cabinet de médecins généralistes et donc mon « record » d’appels téléphoniques Covid a explosé en ce dernier trimestre 2021 avec une centaine d’appels en quatre heures !!), il faut dire que certaines choses découlant de ce changement de vie, sont positives !

D’abord, c’est grâce à ce ras-le-bol que j’ai eu l’idée de faire cette rétrospective. Car oui, il n’y a pas que ce virus dans la vie, même s’il bouleverse nos habitudes, même s’il nous a arraché des vies.

Grâce au confinement, j’ai parlé davantage par Internet. Grâce à ma maman, grâce à Françoise (dont je vous ai parlé plus haut avec ses partages de lecture), j’ai découvert les haïkus, leurs bienfaits, la zenattitude qu’ils offrent en les lisant ou en leur donnant vie. Ces petits poèmes japonais (encore ce pays ! 😉 ) ont plein de propriétés bénéfiques. Si je ne maîtrise pas entièrement toutes leur subtilité, j’aime me perdre dans cette magie créatrice et j’aime profiter de ces instants « sur mon petit nuage », entièrement déconnectée du monde stressant tout en restant connectée à la force et l’apaisement de la nature.  

Faisant suite au confinement de 2020, j’ai ouvert et animé un petit atelier virtuel consacré aux haïkus. Nous étions 5 dans le groupe et durant toutes ces semaines, ça a été un vrai bonheur pour moi de lire l’univers des autres et d’imaginer les thèmes.

1000 Mercis gigantesques à ma maman, à Françoise, à Fabienne et à Christine d’avoir été présentes tout au long de cet atelier avec votre imaginaire, votre sensibilité, votre enthousiasme et vos partages.

Un petit recueil d’haïkus et de quelques dessins personnels verra le jour en 2022.

Blaise présente sa BD : L’empoté

Voici une BD originale : Les aventures mobiles et immobiles de l’Empoté.

J’ai découvert cet illustrateur, Blaise, grâce à la créatrice de Witlove : Teresa Oger. C’est lui qui fait les visuels pour cette nouvelle entreprise textile Bruxelloise ;-) J’y consacrerai un autre article aussi, car j’ai le bonheur d’avoir chez moi des produits de chez elle aussi !

Donc la BD :-) Très beau produit de qualité, avec une couverture en dur et du papier épais, doux et agréable au toucher. C’est vraiment un livre-objet. Un livre, plus qu’un livre. On y découvre au début la naissance, l’idée de ce projet. Lors du 1er confinement en Belgique, les idées ont fusées et quelle belle naissance ça a donné ! Et puis, il y a des histoires, de nombreuses histoires, des histoires généreuses, souriantes, surprenantes, aimées. À la fin, il y a l’histoire de la BD, son projet, ses idées. La rencontre entre deux univers, entre deux personnes qui ont permis de concrétiser bien des choses. Et encore des histoires, racontées, écrites, partagées, échangées. Quelle belle relation, trait-d’union : love :-)

C’est presque une BD sans texte, presque. On suit les aventures, réelles et imaginaires, d’un homme : l’Empoté. Un personnage qui ne peut se passer de son pot. Normal, il est né dans un pot, il a grandit, évolué, mûri. Les techniques y sont diverses et variées, mais l’humour prend une belle place.

Ce que j’ai préféré ?

  • l’humour
  • les dessins des animaux, car j’adore les oiseaux (surtout les oiseaux)
  • les couleurs et les dessins
  • la combinaison des dessins colorés sur fond de photo en noir et blanc : j’adooore l’effet, genre 3D, plus vivant, contrasté
  • ma dédicace, extraordinaire, magnifique, belle, j’adore, j’adore, j’adore

BD : Les oiseaux en bande dessinée

Lors d’une balade « librairies » au centre de Liège, avec ma fille, j’ai trouvé une BD géniale. Extraordinaire. Ornithologiquement à me donner des ailes :-)

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Éditée par Bamboo édition, elle donne un max d’infos sur les oiseaux. C’est d’ailleurs un petit oiseau bien sympathique, prénommé Max, qui est le guide. Max fait un super prof, nous expliquant d’où viennent les oiseaux, comment on les classe, pourquoi ils migrent, comment ils se reproduisent, lesquels ne volent pas, etc. Mais il raconte aussi pourquoi le rouge-gorge s’appelle ainsi, quelle est la capacité extraordinaire des moineaux, quel oiseau bat le record de vitesse en vol piqué, et encore un tas d’informations toutes plus intéressantes les unes que les autres.

Ce n’est pas une seule histoire qui part dans tous les sens, mais plutôt des petites séances ornithologiques, pédagogiques et humoristiques sur chacune des 42 pages. Chaque page a ses petits héros en plumes. Les infos sont claires, précises et la touche d’humour est vraiment bien dosée.

Le personnage du prof et toutes les informations ornithologiques, on les doit à Jean-Luc Garréra pour le scénario. Les chouette dessins humoristiques, mais néanmoins fidèles à l’apparence des oiseaux, sont de la plume de Alain Sirvent. La mise en couleur a été faite par David Lunven.

Petite interview du scénariste et de l’illustrateur sur le site d’ornithomedia

À la fin du livre, il y a même un petit cahier pédagogique qui donne encore plein d’autres infos sur l’anatomie des oiseaux, les différents becs, leurs plumes, leurs voix… Le tout entre texte sérieux, mais à portée de tous, dessins humoristiques et photographies.

Entre Môeuh !, Les animaux marins, Les Petits Mythos et bien d’autres, dont Les oiseaux en bande dessinée, il n’y a pas à dire, je kiffe cette collection Bamboo :-)

Et non, ce n’est pas que pour les enfants, même si j’avoue être restée une grande enfant…

Si vous aimez ce genre de dessin ornitho rigolos, je vous invite à aller visiter le site de Laurent Zagni que j’ai découvert il y a déjà quelques années.

L’évolution de la BD Bob et Bobette

L’évolution des Bob et Bobette

Roulement de tambours… J-5 : le nouveau visage de ma BD préférée !

Eh oui ! Il faut s’adapter à tout, même à l’évolution de nos personnages imaginaires que l’on aime tant. Voici quelques photos avec des albums de bandes dessinées que j’ai chez moi.

Je parle en tant qu’amatrice, fan de cette série de BD. Je ne vais pas parler chiffres ou statistiques ici, des photos et quelques infos pour expliquer les différences, les changements dans la vie de cette bande dessinée qui existe depuis 1945 !

Le papa d’une amie de ma fille m’a donné les quelques Bob et Bobette qu’il avait encore chez lui. Dans ceux-ci, un album en bichromie édité en juillet 1966 : Le singe volant. En page d’introduction, les visages des héros : contents, fâchés, surpris, rigolant, réfléchissant, etc. Les pages sont numérotées et sont au nombre de 56 en tout. La dernière case est celle reconnaissable entre toutes , la fin de l’aventure avec le clin d’œil de Bobette. En 4ème de couverture, seuls Bob et Bobette sont représentés et un cadre avec les titres des albums et leur numéro correspondant ainsi que ceux de la série à part « Jérôme », du même auteur.

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Album édité par les éditions Standaard

Ensuite, deux albums de 1977 : un numéro « normal « : La fleur de la jungle et un spécial (55 pages), un supervolume (80 pages) : Le Rapin de Rubens. Editions Erasme cette fois-ci.

Le supervolume aurait pu être édité en « hors série » tant les différences de couverture et de visuel sont grandes : en 3 mois qui séparent l’impression de ces 2 albums, les numéros de pages ont disparu, la page d’introduction représente une fois Bobette et Bob, et Bob et Bobette, la 4ème de couverture est une « normale » représentant la célèbre pyramide des héros avec la liste des titres dans un cadre blanc, tandis que l’autre est une vraie illustration supplémentaire avec un résumé de l’histoire et la présentation des personnages spéciaux. La dernière page montre toujours Bobette et son clin d’oeil mais dans le supervolume, le rêve de Lambique représente une pleine et magnifique page, je devine presque le plaisir qu’à eu le dessinateur de faire cette planche spéciale qui est reprise en couverture.

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Les 2 albums suivants sont aussi différents. On pourrait croire qu’il s’agit ici aussi d’une occasion spéciale, d’un supervolume, mais non. Celui dont la couverture est différente, mais ce n’est pas sans rappeler celle du Rapin de Rubens a été édité en 1985 : Panique sur « l’Amesterdam », édition Erasme. L’autre, aux éditions Standaard, date de 1993 : le harpon d’or.

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Apparaît une page d’introduction différente avec une image-résumée.

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On retrouve les numéros de page sur l’un, mais plus sur l’autre.
On passe également de 220 planches à 180, soit de 58 pages à 47 pages.
Le clin d’oeil de Bobette signe toujours la fin de l’histoire et on retrouve également la pyramide de nos amis ainsi que la liste des titres et numéros dans un cadre blanc. Un code barre apparaît également.

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1995 : 50ᵉ anniversaire de nos amis ! Tous les albums futurs seront édités par les éditions Standaard. 1990, le papa de Bob et Bobette, Willy Vandersteen nous quitte. Entre 1989 et 2001, les albums seront signés Paul Geerts. La 1ère de couverture ne change pas, mais le dos oui : nos amis ne changent pas de position dans la pyramide, mais leurs vêtements prennent des couleurs plus modernes. Et c’est là que je remarque que Lambique (l’homme chauve en nœud papillon) retrouve son bras gauche (rires). Effectivement sur les autres albums, les 2 mains de Lambique sont bien dessinées, mais il n’y a pas de bras derrière la fine cheville de la tante Sidonie :-)

La couleur de fond de couverture a également changé : elle est toute en dégradé et le titre Bob et Bobette est en noir (et non plus en rouge/orange).

Depuis 2002, les albums sont signés Peter Van Gucht pour les textes et Luc Morjaeu pour les dessins.

L’album de 2006 que j’ai ici, L’intrus de la Ronde de Nuit, il y a juste la pyramide des personnages qui change : des vêtements pour Bob et Bobette encore plus modernes avec pour Bobette une robe identique mais sans manche, les enfants qui ont grandit en maturité, la poupée Franfreluche est rouge et non plus verte, et Lambique a vieilli, car quelques petites rides se sont rajoutées sur son visage. La tante Sidonie a vu sa longue jupe noire se raccourcir légèrement : Lambique lui tient ses chevilles nues :-) Jérôme semble également avoir pris du poids au niveau des jambes et du torse, il fait encore plus « armoire à glace ». Habillé ainsi et les proportions de ses muscles redessinés, on dirait qu’il est plus petit : un bloc de muscle. Ah oui, je remarque également chez lui, et ce depuis les années ‘90, une barbe blanche (sans couleur avant, ou couleur peau)
46 pages

2007 : année du grand changement graphique pour toute la couverture, avant et arrière. Explications avec photos de l’album 336, paru en 2016 : Le pays sens dessus dessous.

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L’illustration de la 1ère de couverture est en pleine page. La mention des éditions Standaard ne ressort que grâce à sa couleur : blanche (couleur qui avait déjà changé quelques années auparavant). Le titre de la série est toujours en blanc et le titre de l’aventure toujours en jaune. Le nom du papa des personnages, Willy Vandersteen, toujours en noir également, mais tout cela tient à présent dans un encart blanc sur fond rouge, pour rappeler l’univers bien connu de cette série.

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La 4ème de couverture n’a plus rien à voir avec celle que l’on connaît si bien : la pyramide n’est plus, à la place Tante Sidonie conduit la petite Vitaminette, Jérôme se tient debout sur l’arrière de la voiture et porte sur chacune de ses épaules Bob et Bobette qui fait son clin d’œil. Lambique, lui, le sot veut faire croire qu’il peut en faire autant, mais il ne tient pas debout et il est « croqué » à mi-chemin de la chute. Bobette a retrouvé ses manches, mais elle garde ses baskets devenues blanches. On peut à présent lire un petit résumé de l’histoire à l’arrière et une mini image des derniers numéros parus en vignette. Le tout sur fond rouge intégral.

On retrouve tous les titres et numéros, dans leur intégrité, à l’intérieur de la 4ème de couverture, en caractères minuscules et blancs.

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Je ne vais pas détailler les hors série qu’il peut exister. Autrefois, il était possible de recevoir gratuitement des albums en collectionnant des timbres postes, des timbres d’une marque pour pellicules d’appareils photo argentique, ou en achetant certaines marques bien connues de produits commerciaux. Mais ces hors série sont aussi de tailles variées, allant du format plus petit que poche au format habituel mais avec un nombre de page équivalant à la moitié d’un album normal actuel.

Il existe bien sûr de nombreuses rééditions particulières : les albums de vacances, ceux qui regroupent 4 ou 5 histoires, avec ou sans jeux, réédité pour un journal ou autre, publicitaire, etc.

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Pour les fans encore plus mordus que moi, qui suivent les aventures de nos amis Bob et Bobette, j’ai sûrement oublié de parler de l’un ou l’autre changement,m que je n’aurais pas remarqué d’un premier coup d’œil, n’hésitez pas à ma le dire, cet article sera top grâce à vous !

Enfin, aujourd’hui, pour le 15 ou 17 mai 2017, il est annoncé de nouveaux albums ! Le mystère a été long/est long ! Nous sommes plusieurs à nous demander comment ça va être. Est-ce que ça va encore nous plaire ? Va-t-on accrocher à ces nouveaux visages, à ces évolutions, à ces changements graphiques ? Nous avons pu entendre qu’il était question d’un album cartonné rigide, comme la plupart des BD. En bleu ? comme la série rééditée du Prince Riri   ou comme les 8 titres réédités dans cette série et ce format ?

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Évidemment, à tous ces changements une hausse du prix est envisageable.

Je n’ai pas tous les détails, mais je crois comprendre qu’il y aura 2 événements à la mi-mai : le nouveau relooking des albums à paraître ET une réédition d’anciens titres également dans un nouveau format ?

Je nage un peu dans le flou, mais ce n’est pas grave, dans moins de 10 dodos, ma curiosité sera enfin satisfaite ha ! ha !

Je consacrerai un autre article sur les personnages eux-mêmes, car là aussi, differents visages, differents styles. 

Bob et Bobette, expressions, jeux de mots

Les bandes dessinées Bob et Bobette, c’est toute mon enfance et même plus. Oh, ce n’est pas La BD géniale, avec un script (ou scénario) super intéressant, des dessins détaillés ou recherchés, des personnages cohérents et intéressants, mais à l’âge adulte, elle me plaît toujours et me procure une demi-heure d’évasion car je lis chaque phylactère (bulle), chaque insert. Même si il y a encore parfois des fautes dû à une mauvaise traduction en langue française, je souris toujours à la jalousie excessive de la jeune Bobette, aux bêtises de Lambique, à la façon de parler de Jérôme, aux crises d’hystérie de Sidonie, etc.

Je ne sais pas si c’est moi aujourd’hui qui fais plus attention ou c’est devenu une habitude dans cette BD, mais dans le numéro 312, j’ai pu relever une 15zaine d’expressions, et je suis sure que j’ai pu passer à côté d’autres termes familiers, imagés.

Rien que dans l’image d’intro, le fil rouge de l’histoire est illustré ;-)

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Les expressions relevées qui m’ont amusée :

  • né de la dernière pluie
  • bonne poire
  • se faire la malle
  • se couper en 4
  • être tiré à 4 épingles
  • prendre racine
  • être dans la lune
  • être le dindon de la farce

Il y a même un clin d’œil au réchauffement climatique (on sensibilise comme on peut :-) ) :

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Les personnages n’ont pas vieilli en 70 ans : Bobette a toujours la même robe, Lambique a toujours ses 6 cheveux, Jérôme n’a rien perdu de sa force et même Franfreluche n’a pas pris un trou hihi

Un jour peut-être, j’aimerais bien assister à la création d’une BD, de A à Z : de l’idée, à l’image et aux textes, du passage sur pc, du montage, de l’impression, de la distribution et de découverte d’un fan qui lit le dernier numéro tant attendu ;-)