Séraphin et les animaux de la forêt

Un petit passage dans ma boutique BD, m’a permis de trouver cette superbe bande dessinée, magnifiquement illustrée :

Séraphin et les animaux de la forêt. Scénario : David Chauvel & Jérôme Lereculey. Dessins : Jérôme Lereculey et mise en couleurs par Cédrine Louise. Album paru aux éditions Delcourt, 2008.

Une 60taine de pages où Séraphin le petit lutin nous donne plein d’infos sur la vie de ces animaux en forêt : leur durée de vie, ce qu’ils mangent, comment ils vivent, comment ils chassent, combien certains peuvent courir très vite, etc. Les illustrations sont tout simplement féériques, justes, précises, belles, et les couleurs collent à la réalité. Un très joli ouvrage. Les explications ne sont pas compliquées et adaptées aux jeunes lecteurs (collection jeunesse)

Un vrai coup de coeur pour cette « BD » que je classerais davantage dans les ouvrages d’informations, superbement illustrés.

Merci BD Liège ;-)

BD Seraphin ani (2)BD Seraphin ani (3)BD Seraphin ani (1)BD Seraphin ani (5)BD Seraphin ani (4)

L’évolution de la BD Bob et Bobette

L’évolution des Bob et Bobette

Roulement de tambours… J-5 : le nouveau visage de ma BD préférée !

Eh oui ! Il faut s’adapter à tout, même à l’évolution de nos personnages imaginaires que l’on aime tant. Voici quelques photos avec des albums de bandes dessinées que j’ai chez moi.

Je parle en tant qu’amatrice, fan de cette série de BD. Je ne vais pas parler chiffres ou statistiques ici, des photos et quelques infos pour expliquer les différences, les changements dans la vie de cette bande dessinée qui existe depuis 1945 !

Le papa d’une amie de ma fille m’a donné les quelques Bob et Bobette qu’il avait encore chez lui. Dans ceux-ci, un album en bichromie édité en juillet 1966 : Le singe volant. En page d’introduction, les visages des héros : contents, fâchés, surpris, rigolant, réfléchissant, etc. Les pages sont numérotées et sont au nombre de 56 en tout. La dernière case est celle reconnaissable entre toutes , la fin de l’aventure avec le clin d’œil de Bobette. En 4ème de couverture, seuls Bob et Bobette sont représentés et un cadre avec les titres des albums et leur numéro correspondant ainsi que ceux de la série à part « Jérôme », du même auteur.

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Album édité par les éditions Standaard

Ensuite, deux albums de 1977 : un numéro « normal « : La fleur de la jungle et un spécial (55 pages), un supervolume (80 pages) : Le Rapin de Rubens. Editions Erasme cette fois-ci.

Le supervolume aurait pu être édité en « hors série » tant les différences de couverture et de visuel sont grandes : en 3 mois qui séparent l’impression de ces 2 albums, les numéros de pages ont disparu, la page d’introduction représente une fois Bobette et Bob, et Bob et Bobette, la 4ème de couverture est une « normale » représentant la célèbre pyramide des héros avec la liste des titres dans un cadre blanc, tandis que l’autre est une vraie illustration supplémentaire avec un résumé de l’histoire et la présentation des personnages spéciaux. La dernière page montre toujours Bobette et son clin d’oeil mais dans le supervolume, le rêve de Lambique représente une pleine et magnifique page, je devine presque le plaisir qu’à eu le dessinateur de faire cette planche spéciale qui est reprise en couverture.

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Les 2 albums suivants sont aussi différents. On pourrait croire qu’il s’agit ici aussi d’une occasion spéciale, d’un supervolume, mais non. Celui dont la couverture est différente, mais ce n’est pas sans rappeler celle du Rapin de Rubens a été édité en 1985 : Panique sur « l’Amesterdam », édition Erasme. L’autre, aux éditions Standaard, date de 1993 : le harpon d’or.

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Apparaît une page d’introduction différente avec une image-résumée.

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On retrouve les numéros de page sur l’un, mais plus sur l’autre.
On passe également de 220 planches à 180, soit de 58 pages à 47 pages.
Le clin d’oeil de Bobette signe toujours la fin de l’histoire et on retrouve également la pyramide de nos amis ainsi que la liste des titres et numéros dans un cadre blanc. Un code barre apparaît également.

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1995 : 50ᵉ anniversaire de nos amis ! Tous les albums futurs seront édités par les éditions Standaard. 1990, le papa de Bob et Bobette, Willy Vandersteen nous quitte. Entre 1989 et 2001, les albums seront signés Paul Geerts. La 1ère de couverture ne change pas, mais le dos oui : nos amis ne changent pas de position dans la pyramide, mais leurs vêtements prennent des couleurs plus modernes. Et c’est là que je remarque que Lambique (l’homme chauve en nœud papillon) retrouve son bras gauche (rires). Effectivement sur les autres albums, les 2 mains de Lambique sont bien dessinées, mais il n’y a pas de bras derrière la fine cheville de la tante Sidonie :-)

La couleur de fond de couverture a également changé : elle est toute en dégradé et le titre Bob et Bobette est en noir (et non plus en rouge/orange).

Depuis 2002, les albums sont signés Peter Van Gucht pour les textes et Luc Morjaeu pour les dessins.

L’album de 2006 que j’ai ici, L’intrus de la Ronde de Nuit, il y a juste la pyramide des personnages qui change : des vêtements pour Bob et Bobette encore plus modernes avec pour Bobette une robe identique mais sans manche, les enfants qui ont grandit en maturité, la poupée Franfreluche est rouge et non plus verte, et Lambique a vieilli, car quelques petites rides se sont rajoutées sur son visage. La tante Sidonie a vu sa longue jupe noire se raccourcir légèrement : Lambique lui tient ses chevilles nues :-) Jérôme semble également avoir pris du poids au niveau des jambes et du torse, il fait encore plus « armoire à glace ». Habillé ainsi et les proportions de ses muscles redessinés, on dirait qu’il est plus petit : un bloc de muscle. Ah oui, je remarque également chez lui, et ce depuis les années ‘90, une barbe blanche (sans couleur avant, ou couleur peau)
46 pages

2007 : année du grand changement graphique pour toute la couverture, avant et arrière. Explications avec photos de l’album 336, paru en 2016 : Le pays sens dessus dessous.

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L’illustration de la 1ère de couverture est en pleine page. La mention des éditions Standaard ne ressort que grâce à sa couleur : blanche (couleur qui avait déjà changé quelques années auparavant). Le titre de la série est toujours en blanc et le titre de l’aventure toujours en jaune. Le nom du papa des personnages, Willy Vandersteen, toujours en noir également, mais tout cela tient à présent dans un encart blanc sur fond rouge, pour rappeler l’univers bien connu de cette série.

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La 4ème de couverture n’a plus rien à voir avec celle que l’on connaît si bien : la pyramide n’est plus, à la place Tante Sidonie conduit la petite Vitaminette, Jérôme se tient debout sur l’arrière de la voiture et porte sur chacune de ses épaules Bob et Bobette qui fait son clin d’œil. Lambique, lui, le sot veut faire croire qu’il peut en faire autant, mais il ne tient pas debout et il est « croqué » à mi-chemin de la chute. Bobette a retrouvé ses manches, mais elle garde ses baskets devenues blanches. On peut à présent lire un petit résumé de l’histoire à l’arrière et une mini image des derniers numéros parus en vignette. Le tout sur fond rouge intégral.

On retrouve tous les titres et numéros, dans leur intégrité, à l’intérieur de la 4ème de couverture, en caractères minuscules et blancs.

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Je ne vais pas détailler les hors série qu’il peut exister. Autrefois, il était possible de recevoir gratuitement des albums en collectionnant des timbres postes, des timbres d’une marque pour pellicules d’appareils photo argentique, ou en achetant certaines marques bien connues de produits commerciaux. Mais ces hors série sont aussi de tailles variées, allant du format plus petit que poche au format habituel mais avec un nombre de page équivalant à la moitié d’un album normal actuel.

Il existe bien sûr de nombreuses rééditions particulières : les albums de vacances, ceux qui regroupent 4 ou 5 histoires, avec ou sans jeux, réédité pour un journal ou autre, publicitaire, etc.

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Pour les fans encore plus mordus que moi, qui suivent les aventures de nos amis Bob et Bobette, j’ai sûrement oublié de parler de l’un ou l’autre changement,m que je n’aurais pas remarqué d’un premier coup d’œil, n’hésitez pas à ma le dire, cet article sera top grâce à vous !

Enfin, aujourd’hui, pour le 15 ou 17 mai 2017, il est annoncé de nouveaux albums ! Le mystère a été long/est long ! Nous sommes plusieurs à nous demander comment ça va être. Est-ce que ça va encore nous plaire ? Va-t-on accrocher à ces nouveaux visages, à ces évolutions, à ces changements graphiques ? Nous avons pu entendre qu’il était question d’un album cartonné rigide, comme la plupart des BD. En bleu ? comme la série rééditée du Prince Riri   ou comme les 8 titres réédités dans cette série et ce format ?

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Évidemment, à tous ces changements une hausse du prix est envisageable.

Je n’ai pas tous les détails, mais je crois comprendre qu’il y aura 2 événements à la mi-mai : le nouveau relooking des albums à paraître ET une réédition d’anciens titres également dans un nouveau format ?

Je nage un peu dans le flou, mais ce n’est pas grave, dans moins de 10 dodos, ma curiosité sera enfin satisfaite ha ! ha !

Je consacrerai un autre article sur les personnages eux-mêmes, car là aussi, differents visages, differents styles. 

Le Prince Riri, Willy Vandersteen

Willy Vandersteen est le « papa » des bandes dessinées que j’aime : Bob et Bobette. Mais il est aussi l’auteur, le créateur de bien d’autres séries. Il est décédé voilà 25 ans, mais que cela ne m’empêche pas de découvrir Les aventures de son altesse Le Prince Riri !

Une petite photo pour vous présenter la série des 4 titres… réédités dans 4 beaux livres à la couverture rigide, d’un beau bleu, et à la tranche écrite en lettres dorées.

Riri est né sous la plume de Willy Vandersteen dans les années 50 et ses gags ont d’abord été édités dans le magazine Tintin entre 1953 et 1959, avant d’être compilés dans des albums dans les années 1990. Riri est un prince adorable qui ne manque de rien, mais qui aime beaucoup rire. La longueur des petites histoires drôles varient entre 1/2 page et 2 pages environ (je n’ai pas encore tout lu)

Dans Riri, je trouve un peu du caractère de Bobette et certains personnages secondaires me font indubitablement penser à Lambique !

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Le blog de Bob et Bobette et compagnie (partie 2) en parle très bien. (partie 1 ici)

Bob et Bobette, souvenirs, enfance

Bob et Bobette, une histoire d’enfance qui se poursuit

Quand je pense aux Bob et Bobette, qu’est-ce qui me vient à l’esprit ?

La poupée Franfreluche qui est vivante, Bob qui se change en daim, Jérôme qui perd sa force quand on lui coupe les cheveux, Lambique qui ne cesse de faire des bêtises, Tante Sidonie qui soigne un arbre, le frère de Lambique qui vole dans les airs avec ses bras, l’âne qui dresse la queue car c’est l’antenne de la radio qu’il a dans le ventre, et bien d’autres images.

Quand je pense aux personnages, j’aime le côté de Bobette qui protège et sauve tous les animaux qu’elle rencontre, mais je peste contre son foutu caractère de miss je-suis-la-seule-qui-compte. J’aime ce Bob courageux qui parvient à supporter Bobette malgré tout ce qu’elle lui fait subir, car au fond, il aime bien sa « petite sœur ».

Je rigole toujours sur les farces de Lambique et ses maladresses. Je lui en veux un petit peu de ne pas être plus gentil avec Sidonie, elle fait tellement pour lui (sourire).

Quant à Sidonie, cette pauvre tante, qui fait grand-mère, se plie en 4 pour ses petits qu’elle adore plus que tout. Rien n’est jamais de trop pour attirer Lambique à la maison, même si parfois, son comportement l’exaspère, elle en pince toujours pour lui.

Et Jérôme, toujours pareil à lui-même, sauveur du monde et de toutes les vies en danger. Il a toujours les yeux fermés, j’aimerais bien une fois le voir avec les yeux ouverts ! Mais ça risque de devenir dangereux, alors… tant pis, on s’y fait (sourire)

Je serais dans l’incapacité de dire quel album je préfère, car il y en a un tas que je n’ai pas encore relus !

Petite, j’avais tous les albums, je crois, je ne sais plus. J’ai oublié. Mais ce dont je me souviens encore très bien et avec tristesse, c’est que j’ai perdu tous ces livres (et d’autres, mais quand j’évoque ce moment, c’est toujours aux Bob et Bobette que je pense) lorsque ma tante Sidonie à moi est décédée. J’avais 12 ou 13 ans quand elle est partie et avec ce départ, tous mes souvenirs liés à la lecture de ces bandes dessinées se sont aussi envolés.

Aujourd’hui, plus de 20 ans plus tard, je relis ces bandes dessinées et certains souvenirs se mêlent, d’autres se créent, d’autres changent. Par exemple, je viens de relire La kermesse aux singes, le numéro 77. Je me souviens très bien que j’avais eu un peu peur des singes et j’avais cru que Bobette garderait à jamais sa tête de chimpanzé quand elle avait enlevé son (premier) masque. Je me souviens également que j’avais eu peur pour cette petite enfant singe qui était coincée sur un rocher au milieu de la mer en furie. Adulte, ce sont les références aux gadgets et aux noms empruntés de James Bond 007 qui m’ont les plus frappées ainsi que bien sûr l’univers de la Planète des singes.

Bien sûr, j’ai développé, avec l’âge, un certain goût pour les jeux de mots, expressions et autres dictons et c’est un vrai petit bonheur pour moi d’en lire tout plein dans mes BD préférées ! C’est d’ailleurs en commençant à les recenser que j’ai commencé par faire des fiches pour chacun des numéros de B&B que j’ai chez moi. Je ne les ai pas tous, mais ça en fait déjà un bon petit paquet. J’essaie de me fixer comme objectif de réaliser et de remplir deux fiches par semaine.

Statistique Nano2016, pas bien loin

Bon, ben au J11, je ne suis guère loin, mais je ne m’en fais pas… je ne me mets pas la pression. J’ai une nouvelle idée d’histoire à partir de héros de BD  ;-)  Je pense que ça va plaire à Ombeline… si elle me lit, ici ou ailleurs…

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4983 mots…

Mot d’enfant, des cigognes ?

Alors que je suis dans un autre monde que le mien (celui des bandes dessinées Bob et Bobette), je demande à ma fille de retrouver un titre avec le fantôme dont j’ai oublié le nom. Sans chercher le livre (car je n’ai pas l’île d’Amphoria), elle m’annonce « Antigone, le fantôme Bob Antigone ? ». -Exact, c’est lui que je cherche.

Elle trouve le livre « L’homme à la chaise volante » et là je vois le personnage que je cherche. Mon fils, qui était occupé à son programme informatique mais dont les oreilles traînent toujours partout nous dit « hein, c’est qui ça Bob aux cigognes ? » ha ha ha

Expression dans BD, Bob et Bobette

Aah encore une expression imagée dans une bande dessinée : j’adore ! Pour ne pas changer, c’est dans Bob et Bobette, le dernier numéro paru dernièrement avec Le pays sens dessus dessous.

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« Sortir par les oreilles« … en avoir marre de quelque chose… pour en avoir marre de quelqu’un, on peut aussi dire « je ne peux plus le voir en peinture« … quoique ces deux expressions-ci valent aussi bien pour une chose que pour une personne.