Je dévoile un secret

J’ai un secret, oui j’ai une confidence à vous faire… je sais que je ne dois pas être la seule à agir de la sorte, en catimini, faire croire que, faire semblant… faut toujours montrer son meilleur profil, garder la tête haute… Du plus loin que je me souviens, j’ai toujours agis de la sorte, déjà à l’école, pour les contrôles et les examens… même lors de mon premier entretien professionnel.

On dit de moi que je suis spontanée, que je ne vais pas par 4 chemins même si parfois la vérité est dure à entendre. Petite, je pouvais blesser mon entourage rien qu’avec des mots, parfois cela m’arrive encore aujourd’hui, sans le faire exprès, je dis ce que je pense, et puis oups, pardon, je ne voulais pas te faire du mal en disant cela, mais il fallait que je te le dise. Ne dit-on pas les paroles s’envolent alors que les écrits restent ? Oui, mais les paroles, une fois lâchées, on ne sait pas les effacer, parfois, malgré toute la bonne volonté du monde, on ne sait même pas les oublier. Tandis que les écrits, bah, si on se relit, ben on peut corriger.

Voilà, j’en viens tout doucement à mon secret… l’écriture, la relecture, la correction. Dans mes textes, mes jeux d’écriture, mes histoires d’un soir (ou d’un matin), je suis très imaginative. J’ai l’écriture facile (demandez donc à mon entourage qui reçoit mes mails, hum hum, ce sont souvent des romans pour pas grand chose ha ha), comme maintenant… sauf que maintenant, c’est fait exprès, pour vous faire languir :-) car tout le monde sait qu’il n’y a rien de plus difficile que de résister à la curiosité. Alors quand je vous dis que j’ai un secret, que je vais vous dévoiler quelque chose… roulement de tambour, on prend son mal en patience, on lit tout ce blabla, pour espérer, à la fin, satisfaire notre appétit de petit curieux hihi

Donc je disais, que j’ai l’écriture facile, surtout en compagnie d’un clavier qui a de vraies touches, pas comme sur une tablette où tout est tactile, car, en effet, j’ai appris à taper à l’aveugle. Mes cours remontent à ma première année d’adulte, ma première année de formation spécialisée pour devenir secrétaire… la dactylographie. Et j’ai vite appris. Une fois que l’emplacement des touches sur un clavier AZERTY était connu, je me lançais des défis de rapidité. L’année passée, je me suis encore amusée à calculer la vitesse de ma frappe à l’aveugle, j’adore ça, de temps en temps, un petit jeu auquel je suis la seule à jouer à la maison (rires).

Mais revenons à nos moutons… grâce à la tape à l’aveugle, je n’ai donc pas besoin de regarder les touches pour taper et donc mes pensées sont immédiatement retranscrites, et quand je dis immédiatement, c’est vachement rapide… moi qui ai une écriture manuscrite horrible, je crois que je profite de cette occasion qui m’est offerte tous les jours pour ne presque plus écrire avec un stylo, un bic ou un crayon… et dire qu’adolescente, un peu plus tard et encore parfois, mais rarement, maintenant, j’aime observer, détailler, étudier les écritures manuscrites qui peuvent révéler tant de choses sur la personne qui écrit.

Vous me suivez toujours ? Vous avez toujours envie de connaître mon secret ?

Car, plus j’y pense, plus je me dis que je crois que je vous ai déjà parlé de mon point faible dans mon écriture. Non ? Vous êtes sûr ?

Bon, je mets fin à cette attente qui a dû vous paraître interminable. Quand même, je me demande combien d’entre vous ont sourit en me lisant et combien ont râlé en zappant la moitié de mon article pour aller directement à la fin où je dis simplement qu’en réalité, je ne me relis pas quand j’écris mes textes. Voilà, c’est dit. C’est vrai. J’écris, comme maintenant, parfois de vraies tartines, et puis je clic sur « envoyé » ou « publié » ou « enregistré » et je n’y reviens plus…pourquoi je fais ça ? Car j’ai peur. Oui, peur. Peur que je n’aime plus ce que j’ai écrit, peur que je doive trop corriger en cas de nombreuses fautes, peur qu’au final, je trouve ce que j’écris nul, moche, horrible, peur qu’en réalité je découvre que mon idée n’est pas si nouvelle et qu’elle a déjà été abordée des dizaines de fois, peur de devoir supprimer tout ce que j’ai écrit, peur d’avoir perdu mon temps, peur de la critique trop méchante, peur d’avoir peur… bon il est vrai que parfois quand même, histoire de ne pas me donner mauvaise réputation, je relis très brièvement, souvent en diagonale, juste pour corriger des coquilles, car mes doigts ne sont pas très disciplinés et font parfois ce qu’ils veulent sur le clavier : oublier une lettre car pas appuyé assez fort sur la touche, inverser deux lettres – ça arrive plus souvent qu’on ne le croit car le cerveau va trop vite et pense déjà à la fin de la phrase alors que mes doigts n’en sont qu’au début – oublier un mot carrément car une pause de réflexion a brisé le rythme de la lancée des tap tap tap, etc. C’est pour cela que j’adore les logiciels qui corrigent tout seul les grosses fautes.

Bref, tout ce long article pour pas dire grand chose, pour publier quelque chose aujourd’hui, enfin demain, car j’essaie de publier au moins un article par jour (en forme pour toujours), et pour aujourd’hui, samedi, vous avez déjà eu le minuscule poème avec la petite fleur :-) donc l’article est programmé pour demain, dimanche.

Voilà, vous connaissez mon secret. C’est horrible quand j’y pense car quand j’ai une idée qui vaut le coup comme une bonne histoire, je dois me forcer à briser mon secret et à faire ce que je ne fais jamais… et ça, ça peut prendre des plombes, un temps infini, mais pourtant c’est très précieux, nécessaire et même obligatoire.

Je pense maintenant à ceux qui sont passés directement en fin d’article, ils ne vont pas directement découvrir de quoi j’ai parlé, donc s’ils ont du courage, s’ils sons trop curieux, ils vont revenir un peu en arrière.

C’est le matin où j’ai des idées d’écriture… j’ai écrit ceci en quelques minutes le samedi à 6h30… j’espère que ceux qui sont abonnés à mon blog se déconnectent la nuit des alertes d’avertissement pour les nouveaux articles parus sur leur blog préféré :-) quoique être réveillé par « moi », par mon blog, cela peut être un chouette réveil… sauf si on aime pas lire car j’ai écrit ici une belle tartine, mais alors celui qui n’aime pas lire ne me suivrait pas, n’est-ce-pas ?

Bon, je vous laisse pour ce… dimanche car oui, souvenez-vous, j’ai dis que j’avais programmé cet article.

MERCI simplement de me lire, de me suivre, et de commenter mes articles fous, comme celui-ci.

Et BISOUS pour toutes celles (oui il n’y a que des femmes qui commentent régulièrement, elles se reconnaîtront)  que je connais un peu, beaucoup ou passionnément haha