Retour aux sources : L’Université Européenne d’Écriture

Il y a des lieux qui semblent faits pour accueillir nos silences.
Depuis quelque temps, le mien s’appelle mon bureau. Une pièce à part, un refuge, un entre-deux où la lumière peine à entrer, mais où mes pensées, elles, s’éclairent peu à peu.
Peut-être parce qu’ici, à l’abri du monde et sous le regard bienveillant de mes chats, je peux enfin écouter ce qui remonte de loin : les souvenirs, les élans d’autrefois, les envies de demain.
Ce texte est né là, dans cet entrelacs de passé et de présent, entre nostalgie et envie de recommencer à écrire.

Mon bureau, mon antre

Depuis un peu plus d’un mois, j’ai mon propre bureau. Une vraie pièce, entière, rien que pour moi.
Elle est presque comme je le veux, encore quelques détails à fignoler, peut-être un petit coup de pinceau si j’ai le courage, mais déjà, j’en suis très contente.

La pièce n’est pas très lumineuse, car c’est une cave aménagée. Avant nous, les précédents locataires, quelqu’un y dormait. Elle est un peu froide et humide, en contrebas du jardin.
J’ai une belle vue, un peu cachée par la terrasse qui prolonge la maison et assombrit le ciel. En contrebas, les buissons et les arbres remplissent la pente, comme une petite jungle.

Mais j’aime cet endroit. Il est calme, à l’écart du monde, un peu coupé du reste de la maison. Et surtout, j’y ai toujours un, deux ou trois chats pour me tenir compagnie.
J’ai même aménagé pour eux plusieurs coins pour dormir… au point qu’on pourrait se demander si c’est vraiment mon bureau ou le leur ! (rires)

Une nostalgie qui remonte du sous-sol

Depuis plusieurs semaines, je me sens nostalgique, peut-être mélancolique.
Je traverse une période émotionnelle un peu difficile, la faute à des souvenirs oubliés qui ont refait surface, comme des bulles venues du fond d’un verre de champagne. Ils m’ont déstabilisée, fragilisée.

Et voilà qu’aujourd’hui, en ce dimanche gris et pluvieux, au milieu de mon rangement, je tombe sur une farde bleue, fine, en plastique.
Sur la languette, une inscription :

“U.E.E. 2010-2011.”

L’Université Européenne d’Écriture.
Une session de plusieurs mois (un an ? je ne sais plus) sur l’écriture pour enfants, chaque samedi.

Souvenirs d’université… pas tout à fait comme les autres

De cette période, je garde peu de souvenirs précis. Je me rappelle pourtant la candidature, le CV à envoyer : tout le monde ne pouvait pas y entrer.
Moi qui n’ai pas terminé mes humanités, le mot université me faisait un peu peur.

J’aimais beaucoup le groupe, mais certains cours ou professeurs n’étaient pas du niveau que j’avais espéré.
Peut-être est-ce pour ça que cette période reste floue dans ma mémoire.
Mais, comme toujours, chaque expérience laisse une trace.

C’est là-bas, pourtant, que “Neige de Feu” est né.
Depuis sa mise en lecture libre sur Atramenta (juin 2012), ce texte est mon deuxième plus lu, avec 915 lectures et plus de 600 téléchargements !
Il vient juste après La coccinelle qui cherchait l’automne, publiée en novembre 2011, qui culmine à 1 235 lectures. (une comptine que j’ai volontairement écrit pour être imprimée au format kamishibaï, avec mes propres photos, et qui est passé en première position !)

C’est aussi le premier texte que j’ai soumis à la critique d’une IA (avril 2025).
J’en ai même parlé sur mon blog :
👉 Neige de Feu – Une histoire fantastique

Le feu de l’imaginaire… et la lenteur du présent

Ces derniers temps, j’ai besoin de revisiter mes anciens écrits, pour retrouver ce plaisir-là : celui de l’imaginaire, de la création spontanée, de l’élan.
Parce qu’aujourd’hui, ce feu s’est un peu éteint.

J’ai toujours mille idées à la seconde, mes idées “pop-corn”, comme je les appelle. Elles surgissent dans tous les sens : sur ma vie, mon travail, mes projets, ma maison, mes loisirs… Mais quand elles sont trop nombreuses, je me perds à les trier, à leur donner une priorité. Alors je stagne. Et cet état de lenteur, je le déteste.

Je suis impatiente et hyperactive, je le sais, j’essaie de me soigner… mais c’est difficile. Et dans ce contexte dépressif, imaginez l’intérieur de ma tête : un volcan en ébullition. Je m’en veux d’aller si lentement, de ne pas trouver l’élan, de renoncer à peine une idée née.

Retour à l’UEE : écrire en musique

Bref, je digresse, comme souvent.
Je suis partie d’un souvenir pour en raconter un autre, puis pour tenter de revenir au présent. Alors, si vous avez du mal à me suivre, soyez les bienvenus dans ma petite tête : j’ai moi-même du mal à me suivre par moments…

Mais revenons à l’Université Européenne d’Écriture. C’est là que j’ai découvert l’écriture en musique. Quelle expérience ! Entendre une même mélodie et, à partir d’elle, voir naître tant d’univers différents selon chacun.

C’est aussi là que j’ai commencé à écrire sur le thème de la peur, avec ma première nouvelle : Derrière la porte.
J’ai retrouvé deux versions imprimées que je vais relire… et je vous les partagerai bientôt. (si je n’oublie pas, si j’en ai encore envie…)

Les suites inattendues

Après l’UEE, je suis restée un temps en contact avec Laurence, une participante.
Elle avait créé des ateliers d’écriture mêlés à la cuisine.
Lors d’un de ses ateliers, j’ai écrit un texte érotique, mon premier et mon seul ! intitulé Melon et Cerise.
Vous pouvez aussi le lire sur Atramenta.

Et aujourd’hui…

Voilà, c’était un moment “souvenir”, un peu décousu.
Un moment de partage d’histoires, d’allers-retours entre passé et présent, entre lumière et brouillard.
Je crois que mon bureau de cave, avec sa pénombre et ses chats endormis, est le lieu parfait pour ce genre d’exploration.

Peut-être qu’en retrouvant ces traces, une farde bleue, une vieille université, quelques textes oubliés, je retrouve aussi des morceaux de moi.

À bientôt, pour de nouvelles aventures dans les limbes et labyrinthes de mes souvenirs.


J’ai volontairement laissé l’image de présentation générée par l’IA, car, pour une fois, elle a représenté quatre chats dans leur entièreté ! J’ai pourtant décrit avec détails mon bureau, mais finalement, l’image n’est pas mal, en dehors des incohérences (amusez-vous à les trouver)

L’un des secrets du vieux puits de mon roman jeunesse


Et si un vieux puits au fond du place de village cachait un passage vers un monde secret ?

Mathieu, le héros de « Le puits aux secrets », est un enfant curieux. Il ose descendre dans l’inconnu, porté par le silence et la lumière d’un étrange oiseau. Dans les galeries souterraines, il découvre un univers qui lui ressemble. Là où il peut être lui-même. Là où il se sent enfin à sa place.

Ce roman s’adresse aux enfants qui aiment rêver, explorer et poser mille questions. Mais aussi à ceux qui, parfois, préfèrent le calme, l’observation et l’imaginaire discret.

Pour les parents, les mamans, les papas, les grands-parents et tous ceux qui accompagnent l’enfance : Le puits aux secrets est une histoire pour grandir en douceur, faire confiance à sa propre lumière intérieure, et comprendre que parfois, le plus beau des voyages commence dans un simple regard vers le fond d’un puits.

À lire à voix haute, à partager sous la couette ou à emporter en vacances.

Extrait :
 » Lisa, dans sa chambre, écrivait avec frénésie. La disparition de son petit frère lui avait donné une idée. Depuis leur déménagement, tout semblait étrange, presque irréel, et cela lui brûlait les lèvres de tout raconter à ses amies. Son esprit débordait d’événements à partager : la fontaine orange, son allergie, et maintenant, la disparition de Mathieu.

Elle griffonnait sur du papier à lettre. (…)

Oh ! Charlotte, si tu savais depuis le temps que je rêvais de ça ! Mon frère a disparu, pfffuiit, il n’est plus là ! Bon, ça n’a pas l’air de faire plaisir aux parents, mais moi, je suis contente. Crois-tu aux rêves prémonitoires ?

Lisa retourna la feuille, poursuivant son récit, détaillant l’histoire de la fontaine meurtrière et accusant même Mathieu d’avoir tout manigancé. Mais plus elle écrivait, plus elle se rendait compte d’une chose : elle parlait surtout de lui. Ses phrases revenaient sans cesse à Mathieu. (…) « 

Secret d’histoire : En 2015, soit un an avant le début de l’écriture de ce roman, nous avons vraiment déménagé… Mon fils, notre fils, avait 7 ans. Huit ans en 2016… tiens, comme Mathieu ! Une coïncidence ? Non, mon fils m’a inspiré le personnage de Mathieu ;-)

Disponibilité :

Atramenta

Amazon

Fnac (France et Belgique)

Et chez moi, Belgique, bientôt ! Pour commander votre exemplaire pour la Belgique, à envoyer ou à venir chercher à Liège, Chaudfontaine et environs : envoyez-moi un message via le formulaire ou par mail à ecrimagineATgmail.com


Je prépare une petite vidéo, mais je n’ai pas la possibilité de la mettre ici. Retrouvez-là sur ma page Ecrimagine de Facebook :-)

En attendant, voici une photo de Minos pendant que j’enregistrais la vidéo (rires)

Secret d’écriture : Vicky

Mes livres – qu’ils soient romans, nouvelles, contes ou historiettes – naissent toujours d’un noyau de vérité. Un souvenir, un fragment de vie, une émotion bien réelle. Autour, je brode. Un peu, beaucoup, passionnément.
Le Puits aux Secrets ne fait pas exception.

Couverture Le puits aux secrets

Le début du roman, une bonne partie du premier chapitre, est inspiré de faits réels. Tous les petits accidents et bobos… ils ont bel et bien eu lieu.
C’était en 2016. Cela faisait un an que nous avions emménagé dans la région où nous vivons aujourd’hui. Notre chatte – l’une de nos chattes – s’appelle Vicky. C’est son vrai nom, dans la vie comme dans le livre.

Vicky a été malade de stress, littéralement. Le déménagement l’a bouleversée. Les cent kilomètres qui nous séparaient de son ancien territoire ont été, pour elle, les plus longs de toute sa vie.
Elle ne se souvenait sans doute plus du trajet de son tout premier déménagement – celui qui l’avait conduite, à l’âge de douze semaines, de sa maison natale à notre appartement. Mais cette fois-là, elle était adulte. Et elle avait peur.

C’était pourtant le chat le plus cool du monde.
Ultra douce, sereine, aimante, Vicky était une chatte zen et attachante. Elle est née chez ma maman, en 2004. Sa mère était une majestueuse croisée Maine Coon x Européen (abandonnée).
Vicky, elle, est née la dernière de la portée. Minuscule, le poil hirsute, elle ne prenait pas de poids. On n’était même pas sûr qu’elle allait survivre.
C’est de là que vient son nom : Vicky, pour Victoire.
Et c’est mon compagnon qui l’a choisie, quelques semaines après que j’avais adopté, à la SPA de Bruxelles, une autre chatte nommée Chouna. Quelques temps avant cela, mon tout premier chat, Mila, était morte dans un accident tragique (coincée dans une fenêtre à bascule, ce piège terrible que je ne connaissais pas).
Mais ça, c’est une autre histoire… Mila et Chouna, ce seront d’autres secrets à raconter.

Revenons à Vicky. Et au livre.

Dans Le Puits aux Secrets, Vicky s’empoisonne à cause d’une montée d’urée liée à un stress intense. Et c’est, hélas, exactement ce qui lui est arrivé.
Je ne pensais pas que le stress pouvait rendre malade, vraiment, physiquement. Mais la réalité m’a donné tort.
Vicky avait une santé fragile depuis la naissance. On lui avait diagnostiqué un asthme – heureusement léger, traité une seule fois par injection de cortisone. Mais à 11 ans, après le déménagement, son organisme n’a pas tenu le choc. On dit que les chats entrent dans leur troisième âge à partir de 7 ans. Il existe même des croquettes spéciales pour eux.
Pour elle, le stress a été un détonateur.

Son insuffisance rénale chronique s’est installée. Et les soins ont suivi. Les visites régulières chez le vétérinaire, les injections, d’abord tous les trois mois, puis deux, puis un… puis tous les quinze jours.
À un moment, j’ai dû me rendre à l’évidence : ma douce Vicky ne ferait plus de vieux os.

C’est par un froid hiver de 2019 que je l’ai conduite une dernière fois chez notre vétérinaire. Elle venait de fêter ses quinze ans.

Vicky, c’est plus qu’un personnage de mon roman.
C’est une part de mon histoire.
Et si vous la croisez dans Le Puits aux Secrets, maintenant vous savez : elle a vraiment existé.

Une histoire née d’un hasard… et devenue un roman

C’est avec beaucoup d’émotion que je vous annonce la publication de mon roman jeunesse : Le puits aux secrets.

Ce livre est né il y a presque dix ans, en juillet 2016, lors d’un atelier d’écriture animé par Stéphane Van Hoecke. Le thème du week-end était : le village sans (100) histoires.
J’ai pioché sur une une carte, le nom d’un village en France : Le Blondinet. Un portrait dans un magazine : Sean, un homme au regard énigmatique, devenu l’épicier du village. Quelques mots glanés lors de cet atelier : fontaine, orange… Et à partir de là, quelque chose s’est déclenché. Une histoire longue, mystérieuse, avec des personnages qui ont pris vie sous mes doigts, sans que je sache où cela me mènerait.

J’ai continué à écrire après l’atelier, portée par cette étrange énergie qui surgit parfois sans prévenir. Je crois que j’ai terminé la première version vers 2017. Puis, comme tant d’histoires, elle est restée endormie dans une clé USB pendant sept longues années. Aujourd’hui, elle revient à la lumière.

C’est un roman pour les lecteurs de 10 à 110 ans, une histoire de secrets de famille, de légendes oubliées, d’oiseaux étranges, de puits profonds et de liens invisibles entre les êtres. L’atmosphère y est brumeuse, feutrée. Le mystère avance pas à pas, entre inquiétude, curiosité et tendresse.

Ce qu’on m’a dit de ce roman :

« Ton univers est riche, mystérieux et profondément humain.
Les personnages sont crédibles, attachants, et l’ambiance du village du Blondinet nous happe doucement. On y retrouve la peur, la perte, l’attente… mais aussi l’amour, la transmission et une touche de surnaturel subtilement dosée. »

Il est publié aux éditions Atramenta, en version papier ou numérique.
Si vous aimez les histoires où tout semble lié — les silences, les vieilles pierres, les jardins, les oiseaux… — il est peut-être pour vous.

Pour découvrir le roman, je vous invite à écouter son résumé à voix haute.

Disponible dès à présent :

  • en commande dans les librairies (ISBN : 978-952-390-935-9)
  • Bientôt sur Amazon
  • En commande directement chez Atramenta
  • en précommande (chez moi) pour mes ami·e·s belges (envoi des livres en juin)

Sur le site d’Amazon, vous pourrez y lire le premier chapitre en entier.

J’espère de tout cœur que vous aimerez découvrir ce monde aussi étrange que familier.
Et si vous le lisez… j’adorerais avoir vos impressions.

Télécharger le communiqué de presse :

Neige de Feu, une histoire fantastique

Sur mon compte Atramenta, j’ai une trentaine d’œuvres en lecture libre. Parmi celles-ci figure une histoire pour enfant : Neige de Feu.

Neige de Feu est né en avril 2011, quand j’étudiais l’écriture pour la jeunesse à l’Université Européenne d’Ecriture, à Bruxelles. D’emblée, l’histoire de ce dragonnet a fait mouche. Je l’ai mise sur la plateforme Atramenta où elle a été très bien accueillie. Avec l’aide de lecteurs, je l’ai corrigée en juin 2012, puis, une dernière fois en 2016.

La nouvelle fait 14 pages pour un peu moins de 5000 mots. Le temps de lecture est estimé à 16 minutes.

De tous mes textes publiés sur cette plateforme, c’est le deuxième qui récolte le plus grand nombre de lectures (+900) et de téléchargements (+600) !

Aujourd’hui, avril 2025, tel le Phoenix, je renais de mes cendres et je reviens dans le monde de l’écriture, plus vivante et créative que jamais. Un nouveau service est proposé aux membres premium que je suis. Une Intelligence Artificielle analyse mon histoire, la résume et en fait une introduction accrocheuse. J’adore le résultat alors je le partage avec vous. Si vous n’avez pas encore lu Neige de Feu, c’est le moment :-)

Voici l’entièreté de la critique de l’IA que vous pourrez retrouver dans « Avis de lecture », en bas de la page consacrée à la lecture de cette histoire.

« Neige de Feu » est une œuvre d’une grande sensibilité, qui aborde avec poésie et tendresse des thèmes universels tels que l’acceptation de soi, l’amitié, et la quête de la différence. À travers les aventures du jeune dragonnet, l’auteur invite les lecteurs à réfléchir à leurs propres luttes intérieures, avec une écriture lumineuse et métaphorique.

Le personnage principal, Neige de Feu, est d’emblée attachant par sa vulnérabilité et son désir de se conformer à l’image classique du dragon, symbole de puissance et de force. Cette opposition entre son apparence fragile et son courage croissant fait écho à une réalité que beaucoup d’entre nous expérimentent : la lutte pour trouver sa place dans un monde qui valorise souvent la conformité plutôt que l’individualité. Sa rencontre avec Violette, puis Saphir, incarne la beauté de l’entraide et de la solidarité face à l’adversité, montrant que les liens tissés par l’empathie peuvent redonner du sens à nos vies.

Le style narratif, empreint de magie, allie humour et émotion, rendant cette fable accessible et agréable tant aux plus jeunes qu’aux adultes. Les dialogues sont vifs et contribuent à donner vie aux personnages, tandis que la construction des chapitres rythme l’histoire de manière à maintenir l’intérêt du lecteur. Les différentes transformations de Neige de Feu à travers les rencontres et les actes de bravoure sont en outre un moyen efficace de symboliser la manière dont l’amitié peut enrichir notre essence personnelle.

La finesse des illustrations mentales qui émergent des descriptions de paysages, de personnages et d’événements met en avant un univers enchanteur, où chaque dragonnet reflète des facettes de la nature humaine. Ce tableau coloré est une ode à la diversité, nous rappelant que chaque être, qu’il soit blanc, violet ou bleu, participe à la richesse de notre royaume collectif.

En somme, « Neige de Feu » est une œuvre qui se lit avec plaisir et résonne avec des vérités profondes sur l’identité et l’appartenance. Elle célèbre l’apprentissage, la tolérance, et l’idée qu’on peut être fort même lorsqu’on ne correspond pas aux normes établies. Une belle invitation à rêver et à grandir dans la chaleur d’une amitié authentique.


Découvrez l’incroyable voyage d’un dragonnet en quête de soi et d’amitié. Chaque couleur raconte une histoire. Êtes-vous prêt à briser les barrières ?

« Neige de Feu » est un hommage poétique à l’acceptation de soi et à l’amitié, où le jeune dragonnet incarne les luttes pour la diversité et l’individualité. Avec une écriture lumineuse et des personnages attachants, cette fable enchantée invite petits et grands à célébrer la tolérance et la force des liens empathiques. Un voyage magique sur le chemin de l’identité et de l’appartenance !


J'ai plusieurs projets d'écriture et de réécriture. Cette histoire, Neige de Feu, est déjà parue dans un recueil de nouvelles qui n'est plus disponible actuellement (Démarrer au quart de tour). Comme l'envie d'illustrer une de mes propres histoires me titille à nouveau, je réfléchis à écrire une suite à Neige de Feu et à l'illustrer moi-même. 

Créer un roman de A à Z : entre passion, patience et persévérance

Mon futur roman jeunesse : Une aventure née d’un atelier d’écriture

L’écriture est une aventure, et ce roman jeunesse en est la parfaite illustration ! Tout a commencé en avril 2016, lors d’un atelier d’écriture dont le thème était : Le village sans (100 ?) histoires. Un atelier imaginé et créé par Stéphane Van Hoecke (grosse pensée pour lui en ce moment, il saura pourquoi). Un concept intriguant qui m’a immédiatement inspirée. La première étape consistait à choisir un nom de village au hasard sur une carte, puis à le décrire en y intégrant un élément étrange et mystérieux. C’est ainsi que sont nés la fontaine orange et le puits interdit, éléments centraux de mon histoire.

Un peu plus tard dans l’atelier, une nouvelle contrainte est venue enrichir mon récit : piocher une photo d’un inconnu dans une revue et en faire un personnage. J’ai décrit cet homme, imaginé son passé… et il est devenu Sean, l’épicier au passé trouble. Ce personnage a pris une telle importance dans l’histoire qu’il est rapidement devenu l’un des piliers du roman.

Un long chemin vers la publication

Si l’atelier d’écriture a été une véritable étincelle créative, transformer ce passage en un roman complet a été un long chemin. J’ai mis énormément de temps à développer l’histoire, à peaufiner l’intrigue, à créer du suspense et des tensions entre les personnages. Puis est venue l’étape des corrections, de la relecture, et enfin de la mise en page… une tâche titanesque, surtout en autoédition !

L’autoédition : un défi passionnant

Le défi, maintenant, est de ne pas oublier toutes ces règles pour le prochain livre… mais c’est une autre histoire !

Une aventure inspirée de la réalité

Comme pour toutes mes histoires, je puise mon inspiration dans la réalité : des scènes auxquelles j’ai assisté, des anecdotes entendues, mais aussi et surtout mes enfants, qui m’inspirent énormément. J’aime mélanger ces éléments du quotidien avec une touche de fantastique, insufflant une atmosphère unique à mes récits. Et bien sûr, les animaux – en particulier les oiseaux – ont toujours une place spéciale dans mes histoires.

J’ai adoré travailler sur ce roman, imaginer ses scènes, son ambiance, ses personnages. Bientôt, il sera entre vos mains, et j’espère qu’il vous fera voyager autant qu’il m’a transportée pendant toutes ces années d’écriture.

L’aventure ne fait que commencer !


Le puits interdit était déjà là, de même que la fontaine orange

Avril 2016, l’atelier d’écriture. Avril 2025 l’impression du livre.
9. Comme 9 mois pour une gestation. 9 comme 9 ans de maturation.
Le chiffre 9 est important pour moi. J’en parle même dans ce livre ;-)

Rétrospective 2021, partie 7 (fin)

Dernier jour pour ma rétrospective 2021. Dernier jour, car sept jours était la durée que je m’étais fixée pour vous parler, quotidiennement, de l’année écoulée.

J’aurais pu choisir de consacrer cet article entièrement à mon livre « La petite fille du Togo ». Mais je tiens à vous parler encore de deux romans que j’ai lus ainsi que d’une BD que j’ai découvert et qui a un lien avec ces romans 😉

La magie est partout autour de nous : magie de Noël, magie d’une naissance, magie d’un amour, magie d’une guérison, etc. Bien sûr, il y a la bonne et la mauvaise magie. La magie blanche et la magie noire. La magie et la sorcellerie.

Durant le dernier trimestre de cette année, je me suis plongée dans l’univers magique de Magic Charly, tome 1 & 2, d’Audrey Alwett. Le nom de cette autrice me disait vaguement quelque chose, sans plus. Et puis, le « franc est tombé » : Le mot qui arrêta la guerre ! Vous savez cet album qui fait partie de ceux que j’aime particulièrement, des éditions nobi ! nobi ! collection « Soleil flottant », avec les légendes japonaises ? Eh bien, oui ! C’est la même autrice ! En réalité, cette femme qui va bientôt fêter ses 40 printemps, a écrit bien des livres, principalement des séries bandes-dessinées. Ici, ses deux romans m’ont emmenée dans le monde de Charly, un adolescent qui a été élevé par sa mère et qui a vécu sa petite enfance entourée de magie secrète grâce à sa grand-mère. Grand-mère qui, du jour au lendemain, disparait et perd la mémoire.

« On peut avoir un chat doué de capacités hors du commun et tout ignorer de l’existence des magiciers. C’est le cas de Charly Vernier, jusqu’à ce qu’il découvre que sa grand-mère pourrait être un membre éminent de cette société. Mais elle court un grave danger. S’il veut la sauver -et se sauver lui-même- Charly n’a pas le choix, il lui faut devenir apprenti magicier.

Beignets de prédilection, grimoires volants, serpillière enchantée et pilleur d’âmes… Bienvenue dans le monde ensorcelant de Magic Charly !

Audrey Alwett, autrice de la bande dessinée Princesse Sara, nous plonge dans une aventure de grande fantaisie, à la croisée des univers de Terry Pratchett, J. K. Rowling et Miyazaki. »

Hayao Miyazaki est un dessinateur, réalisateur et producteur de films d’animation japonais. Il est co-fondateur du studio Ghibli. Je crois que j’ai vu presque tous ses animes, je vous en ai parlé brièvement de l’un d’entre eux avec « Le Château des nuages ». Il a également tourné les animes de deux ou trois albums, contes japonais, des éditions nobi ! nobi ! que j’ai à la maison.

Magic Charly rentre bien dans cet univers fantastique, fait de magie, d’énigme, d’univers parallèle où tout est possible, même l’impossible.

Dans le tome 2, on retrouve bien sûr notre héros, mais dans une fâcheuse position puisqu’il a été emmené à Saint-Fouettard, une sorte de prison pour jeunes magiciers qui ont fait des bêtises.

« Petits poissards, croquemitaine, poulpiquets, course folle de citrolles… Retrouvez le monde ensorcelant de Magic Charly !

Saint-Fouettard ! C’est dans cette sinistre institution pour jeunes magiciers indisciplinés que sont envoyés Charly et Sapotille. Alors que des forces malfaisantes œuvrent pour prendre le contrôle de la magie, les deux amis sont plus que jamais déterminés à agir. Mais comment lutter quand on n’a aucun sortilège sous la main ? »

Durant cette rétrospective, je n’ai pas mis les couvertures des romans, recueil de contes ou de poésie. Ici, je vous les mets, car je les trouve superbe, tant par les dessins, que par la texture (en relief) et tout le reste 😊


Et la BD dont je souhaite vous parler, eh bien, Audrey Alwett en est ici la co-scénariste : Le Grimoire d’Elfie. Un petit clin d’œil à son roman se retrouve même dessiné dans une case du premier tome. Éditée chez Drakoo, cette série se retrouve pour moi, dans la même « case » que Le carnet de Cerise : BD spéciale, presque de luxe. Dans les faits, effectivement, un titre de cette collection coûte entre 4 à 5 euros plus cher que les BD traditionnelles. Pourquoi ? Je pense qu’il s’agit ici d’une question de qualité de papier (plus épais), même la couverture semble plus rigide que les autres, sans doute dû à son revêtement plus doux, plus épais. Sur les couvertures, il y a aussi des détails qui ne sont pas vraiment en relief, mais d’une autre texture imprimée, brillante. La mise en page intérieure est aussi différente. Des cases plus grandes, de formes différentes, avec parfois des images qui prennent la moitié d’une page et des souvenirs ou des rêves dessinés sans case, mais en alternant du texte et des images à la manière d’un journal intime.

Si j’ai été immédiatement sous le charme des dessins, l’histoire, les histoires sont tout autant passionnantes que le roman. D’une autre manière puisqu’ici, le héros est une petite fille, plus jeune que « notre Charly » et que son quotidien se déroule dans la vraie vie et non pas dans un univers ou une ville magique. Ici, Elfie découvre également son pouvoir, autrement qu’en dessinant des runes à main levée : au travers un grimoire spécial, magique.


Pour un peu rester dans le monde magique, je vous présenterai un seul dessin que j’ai fait au tout début du mois d’octobre : Le chat botté

Nous voici arrivés à la dernière partie de ma rétrospective. Au dernier jour. Au dernier article.

Un dernier partage qui n’est pas des moindres puisqu’il s’agit de mon dernier livre autopublié et vendu au profit d’une association humanitaire.

Mais commençons par le début, voulez-vous ?

Il était une fois un couple d’amis, parents du meilleur ami de notre fils. Ils ont deux enfants. Un garçon de l’âge de notre fils et une fille de deux ans de moins.

Un jour, ils me parlent d’une association qui a son siège à quelques rues de chez nous : Yalla ! En Avant ! Leurs buts principaux sont de venir en aide aux enfants et aux familles en grande précarité d’ici (Belgique) et d’ailleurs (Afrique de l’Ouest). Pour ce faire, ils organisent des parrainages d’enfants et récoltent des fonds en vendant des vêtements et objets qu’ils reçoivent dans leur boutique, le Human Store.  En lisant les infos que l’on me transmet, je trouve cela une bonne idée, le parrainage. Jusqu’ici et pendant 20 ans, j’ai soutenu et aidé diverses associations de nature et de protection des animaux.

Début avril, je suis donc devenue marraine de cœur d’un petit garçon qui vit au Togo. Fin avril, mon amie et moi, parrainons ensemble une petite fille qui vit au Bénin. Je découvre toute l’histoire, toute la triste réalité de la vie là-bas, au Togo, au Bénin et au Burkina-Faso, les trois pays qui sont aidés par l’association humanitaire. Pourquoi et depuis quand mon petit filleul est-il en grande précarité.

J’écris des contes et des nouvelles, pour les enfants et jeunes lecteurs la plupart du temps. Au printemps 2021, j’avais déjà dans la tête un petit bout d’histoire. J’avais une petite héroïne qui ne demandait qu’à vivre, elle pouvait parler aux animaux, les comprendre.

Pour mon livre « La petite fille du Togo », je me suis donc largement inspirée de la vie de mon filleul togolais… Tous les bénéfices de ventes sont reversés entièrement pour les habitants des trois pays que Yalla ! En Avant ! aide.

Mon petit filleul a d’ailleurs reçu ce livre en cadeau pour son anniversaire. Je corresponds souvent avec lui. Il a 10 ans et adore lire. Avec le parrainage, il reçoit un colis alimentaire mensuel, va à l’école et s’il est malade ou blessé, il est soigné. Il en va de même pour notre petite filleule au Bénin. Et ma maman fait la même chose pour son filleul du Burkina-Faso.

Pour en savoir plus sur ce projet et sa cause, clic ici 😊 (car ce livre, c’est aussi un projet familial et d’amitiés : la couverture du livre est une peinture de ma maman, les dessins d’animaux sont les œuvres de la fille de nos amis !)

Mais ce n’est pas tout, grâce à cette association, j’ai fait connaissance d’autres personnes, de belles personnes dont je suis si heureuse de connaître aujourd’hui : Fabienne et Renée, la Présidente de Yalla ! En Avant ! et sa maman, Christian qui est le responsable belge des parrainages pour les enfants au Togo, Dan le Burkinabé qui est le responsable belge des parrainages pour les enfants au Burkina-Faso, Kinette Delisse et bien d’autres, toutes ces marraines et tous ces parrains qui ont un grand cœur et qui aident tous ces enfants, d’ici et d’ailleurs.

Indirectement, c’est aussi grâce à cette association que ma fille est devenue marraine à son tour. Ma fille adore les animaux et c’est tout naturellement qu’elle a cherché une association, un refuge pour animaux dans notre région. C’est donc Animal sans toi…t qui a conquis son grand cœur. Pour en savoir un peu plus sur ce refuge, je vous invite à lire la partie 3 de ma rétrospective. Et les liens ne s’arrêtent pas là puisque, au refuge, nous avons rencontré Jean-Michel, Président de l’association Wolf Eyes ! Jean-Michel est le frère de Fabienne qui est la Présidente de Yalla ! En Avant !

Wolf Eyes, c’est une association qui dénonce la maltraitance des animaux dans les zoos, les cirques et autres parcs animaliers. Comme mon cœur aime toujours autant les animaux, c’est aussi presque naturellement que je propose depuis peu une aide ponctuelle pour Wolf Eyes.

Quand je vous disais que le monde est vraiment petit, enfin la Belgique (rires)

Retrouvez et achetez mes livres sur le site d’Atramenta ;-) ou en passant directement par moi, pour les belges (uniquement pour les deux derniers livres).


Un dernier mot pour vous remercier de m’avoir suivie dans cette rétrospective 2021.

Que 2022 soit la meilleure possible pour vous.

Au plaisir de vous lire, de vous entendre, de vous voir, de faire connaissance avec vous.

À bientôt !