Vendredi 13, quel excellent moment pour participer à mon 1er atelier d’art-thérapie dont le thème est notre chère nature 🥰
Et je dois dire que j’ai fait fort. Dès mon arrivée chez l’art-thérapeute, Valérie Bornet, je plonge en plein dans la nature, avec tous mes sens ahuris et toutes mes émotions bousculées par une rencontre pour le moins inattendue en ce lieu résidentiel : un couple de sangliers ! (Lire dernier article « un sanglier chez le dentiste »)
Heureusement, Valérie avait prévu une petite séance de relaxation au démarrage de l’activité. Et il me fut bien nécessaire, car le spectacle auquel j’ai assisté ne cessait de se rejouer derrière mes paupières fermées. Quand j’ai rouvert les yeux, ils étaient humides de larmes silencieuses et discrètes.
Revenons à l’atelier. Pour la première partie, je devais faire appel à un endroit, un lieu ressourçant pour moi, agréable, que j’aime bien. Avec moment de relaxation en introduction, je n’ai eu aucun mal à me projeter, à revenir au mois de novembre. Novembre était le mois où mon amoureux et moi fêtions nos 20 années de couple ❤ et malgré toutes les difficultés du moment (il venait d’être licencié pour restructuration et n’avait pas encore son nouveau travail et moi, je venais de terminer ma 3e infection Covid et étais toujours aphone), nous avons fait une pause, rien que lui et moi, de trois jours à la mer du Nord.
Durant trois jours, nous avons marché, fait de magnifiques balades ressourçantes, sur les plages, en bateau, dans les dunes. Et, pour mon plus grand plaisir, j’ai observé et photographié des dizaines d’oiseaux. J’aime tant ces animaux.
Tout naturellement, c’est ce paysage qui est apparu dans mes souvenirs, la mer, la plage et ses oiseaux. Comme c’était ma première œuvre à l’aquarelle, j’ai choisi de représenter cet oiseau aux couleurs contrastées : noir, blanc et rouge-orange : un huitrier-pie.

Une deuxième photo, car j’ai trouvé un coquillage identique à celui que j’ai pu ramener chez moi de ma séance et que je n’arrivais pas à dessiner, peindre. Bon il est un peu grand à côté de l’oiseau, mais les mauvaises proportions sont chez moi une habitude. Cela ne me dérange donc pas.
L’huitrier-pie n’a pas tout a fait les bonnes couleurs, son plumage n’est pas dessiné ainsi, son bec, pas aussi large, etc. Pas grave, c’est « mon » oiseau, c’est moi qui l’ai peint et je le trouve très bien (rires). Je l’ai fait de mémoire, voilà à quoi il ressemble en vrai. J’ai utilisé cette photo pour le Nanowrimo, ne prêtez pas attention aux mentions écrites.

Pour la 2e partie, « fragilité/force », je me suis sentie un peu moins inspirée. Remarquez toutefois que j’ai quand même trouvé la seule plume dans toutes les choses mises à notre disposition 😄
Et puis avec la plume, j’ai fait un « négatif » de plume, puis avec un doigt trempé dans un pot d’aquarelle, 2 empreintes à moi qui, après réflexion, ont muées en… oiseaux.

Sur la photo, je vois un coquelicot dans la peinture rouge sur fond de plume, pas vous ?

Mon dernier dessin, dessiné en février, colorié en mars :-)


