Un avis de lecture un peu différent, avec au menu :
- la 4ème de couverture du livre
- un avis de lecture d’une blogopote qui m’a poussée à lire ce titre
- l’histoire sur l’acquisition de ce livre et sur d’autres titres de l’autrice
4ème de couverture

« L’exceptionnelle intelligence de Déodat n’avait d’égale que son extrême laideur.
Trémière était incroyablement belle, mais on la disait simple d’esprit.
Le destin les fit se rencontrer. »
Je ne sais pourquoi, je n’ai jamais lu (ou retenu) le conte d’origine de Perrault !
J’aime la plume franche, directe, précieuse, délicieuse d’Amélie Nothomb. J’aime, mais je ne suis jamais allée jusqu’à acheter un de ses livres tout juste sorti de presse. Les trois premiers titres que j’ai lu de cette autrice (Frappe-toi le cœur, Acide Sulfurique, Robert des noms propres), je les ai trouvés dans la boîte à livres de mon quartier. Un autre titre, Barbe Bleue, m’a été offert par mon papa quand nous sommes allés ensemble dans une librairie. Un cinquième, le recueil de contes Brillant comme une casserole, je l’ai trouvé et emprunté à ma bibliothèque communale. Pour Riquet à la houppe, une amie de blog en a parlé il y a peu de temps. L’extrait qu’elle a choisi m’a convaincu que ce livre-là, je devais absolument le lire. Mais non, je ne suis pas dingue des oiseaux 😊 Merci Val !
Et donc, c’est très peu de temps après le début du déconfinement, alors que je patientais dans une file pour rentrer dans une librairie, que je l’ai vu. Trois personnes avant moi. Je vais patienter, car je suis là pour retirer un colis (des Bob et Bobette que je n’avais pas encore, deux hors-série et un titre en néerlandais qui n’a jamais été traduit, mais que je ne pouvais ignorer, car l’histoire est basée sur des cygnes noirs et d’autres blancs ! Merci Sabine !) La file avance. J’avance donc aussi. Je me retrouve à l’entrée de la librairie, le tourniquet de livres de poche à portée de regard. Je ne peux faire que ça, les regarder. Et puis, ses couvertures particulières où Amélie Nothomb figure toujours sur celles-ci sont faciles à repérer si les livres sont disposés face à moi. Et c’était le cas pour Riquet à la houppe ! Je n’ai même pas réfléchi, je l’ai pris, au format poche, cela ne m’a pas ruiné (rires).
Ce que j’ai particulièrement aimé, en dehors des deux « oiseaux » principaux, de leur comportement et de leur réaction face aux injures et aux mépris que beaucoup de camarades ont pour eux quand ils sont enfants, c’est la relation, le lien particulier qui unit Trémière à sa grand-mère Passerose.


J’ai commencé à le découvrir dans une petite gare. J’étais là bien en avance pour être certaine de ne pas louper le train qui me conduirait à mon interview. Je n’avais jamais été à cette gare qui est pourtant toute proche de chez moi… Comme il faisait beau, j’ai marché une vingtaine de minutes avant d’emprunter une petite ruelle. Là, au bout de ce passage étroit, un portique spécial séparait la rue du passage souterrain et des escaliers qui allaient me conduire au quai. Un quai pour deux voies… j’étais seule, durant les 25 minutes que j’ai attendu, pas un chat à l’horizon, juste la vue fugace de l’arrivée hyper rapide de quatre « Attention, train en passage »… bruit d’enfer qui déchire le calme à quatre reprises, qui fait taire les oiseaux qui chantaient, qui perturbe ma lecture.