Oui ! Le patin à roulettes. Petite, j’adorais patiner dans les rues de la capitale. J’ai commencé par des patins traditionnels, avec quatre roues. J’ai eu la simple pair avec la base en métal qui pouvait s’agrandir avec la pointure du pied et qui se fixait avec des attaches en cuir. Mais elle était vieille et lourde. Puis, vers 8 ans, j’ai reçu une superbe pair de Fisher Price, en plastique rigide, avec de belles couleurs vives (bleue et jaune, avec quatre roues- deux devant et deux derrière – orange ou rouge si je me souviens bien). Il y avait un bloc carré fixé à l’avant = le frein. Sur ces deux premiers modèles, il fallait glisser mes pieds chaussés dans chaque patin. Cela abîmait mes chaussures, donc, comme j’aimais tellement patiner (tous les week-end, même sous la pluie), j’ai assez rapidement reçu une magnifique paire de patins, toujours avec quatre roues, deux devant et deux derrière, avec la chaussure incluse. C’était vachement plus confortable et plus agréable. Encore plus tard, j’ai économisé pour avoir une nouvelle pair de patins, en ligne. C’était début des années ’90. Si je me rappelle bien, celles-ci étaient énormes comparées aux précédentes, la chaussure tenait plus de bottine. Rouge et noir. Le frein était en bout de ligne, situé à l’arrière.
C’est marrant, car si je ne me souviens pas qui m’a appris à patiner, je me rappelle très bien que j’ai rarement fait des chutes. J’étais très souple et plutôt douée. Quand mes enfants étaient petits et que ma fille voulaient s’y mettre, je me suis rachetée une paire de patins, en ligne, d’occasion. J’étais toute rouillée. Cela faisait 15 ans que je n’en avais plus fait, et j’avais déjà eu trois hernies discales, ce n’était vraiment pas une bonne idée. J’ai fait une vilaine chute sur les fesses et depuis, je n’ai plus jamais osé en refaire.
