Nanowrimo J 16 : Trois petits cochons et des haricots magiques

Depuis plus de dix ans, je participe, de temps en temps, au Nanowrimo. Le vrai, le difficile en novembre où le but est d’écrire 50.000 mots sur 30 jours, et aussi parfois durant les « camps » d’avril ou de juillet où là, c’est nous qui choisissons les objectifs à atteindre dont le nombre de mots.

Si j’aime ce difficile défi sympathique, j’y joue surtout pour essayer de me surpasser, pour essayer d’écrire autre chose, autrement. Je tente parfois de m’imposer des contraintes supplémentaires, car je fonctionne par démarreurs et propositions. Je crois que c’est la première fois où je me sens si bien dans ce défi. Sans pression, sans frustration, j’avance à mon rythme et j’avance bien ! Très bien même. Il me reste quatorze jours et je suis déjà à + 40.000 mots ! Les statistiques de NaNoWriMo disent que si je continue ainsi, j’aurai fini dans 4 jours. Peut-être. Peut-être pas. Est-ce parce que j’ai fait une sorte de plan à quelques jours du premier novembre ? Est-ce parce que je me suis que j’essaie et que je verrai bien ? Est-ce parce que je vois que j’ai bien avancé durant les week-end et que j’ai pris pas mal d’avance que je ne m’oblige à rien du tout ? Avant, je me « forçait » à écrire dès que je me réveillais, et je pouvais parfois rester une heure sans écrire plus de deux cents mots. Cette année, je me suis dit « écris tous les jours, même si ce n’est que cent mots ». Une seule fois, un seul jour, j’ai écrit moins de 500 mots. Mais à quatre reprises, le même jour, j’ai écrit en plusieurs fois. Le premier jet, la première idée, avant de partir au travail, ne comptabilisait que 200 ou 300 mots. Deux fois, je me suis remise le soir pour progresser un peu. Sinon, j’ai une moyenne de 2.646 mots par jour ! Cela fait mille de plus que le nombre recommandé, quotidiennement.

Et mon plan, me direz-vous. Est-ce que je suis mon plan ? J’ai envie de dire que oui. Même si ça ne va pas tout à fait dans la direction souhaitée, je peux dire dans l’ensemble que je respecte mes idées et mes envies.

Ces derniers jours, il a été question de bottes magiques. De toutes petites bottes, tellement petites qu’elles ne conviennent qu’aux pattes arrière d’un chat (si j’ai modifié et inventé les personnages humains, j’ai gardé les noms et les caractères de mes quatre chats). C’est donc Minos qui a le plaisir d’utiliser ces bottes fantastiques. J’ai encore joué avec le conte des trois petits cochons. C’était aujourd’hui, ce matin, où j’ai pris plaisir d’imaginer ce que faisait la mère des trois petits cochons avant de devenir maman des trois garçons. Demain, je jouerai avec une salade de haricot pas tout à fait normaux. La maman de mon héroïne, Jacqueline, essaie de faire germer … des Hannetons magiques ! Demain, je jouerai donc avec le conte de Jack et le haricot magique en modifiant le sexe du héros et le nom de l’objet magique.

Et donc, si je suis mon plan, j’ai encore une quinzaine d’idées pour faire de belles salades de contes ! A ce rythme, je dépasserai les 50 k et de beaucoup ! Mais il faut aussi que je pense à mon histoire qui a quelque peu changé et mon héroïne a bien progressé dans sa quête. Je peux encore faire un ou deux rebondissements ou coups de théâtre, mais pas dix comme le petit trait négatif noté sur dix petites fiches mémo. Je crois que je vais reprendre mes fiches restantes et réactualiser mon « plan ». Faire une petite mise à jour à mi-parcours, ce n’est pas plus mal. Je ferai cela demain matin, après mon moment d’écriture.

Défi à suivre…

J16 : 42.339 mots – image générée avec Chat GPT selon mon imagination
(la description de ce que je me faisais)

L’image mise en avant, tout en haut de l’article, je la dois à l’Intelligence Artificielle de WordPress. Pour lui, cela dépend ce que j’écris dans l’article qu’il doit illustrer, mais généralement, je ne dis rien d’autres, je ne précise rien, c’est lui (lui pour le robot ou elle pour l’Intelligence) qui la créé en se basant sur les mots de l’article. Pour cette image-ci, j’ai testé à trois reprises des « thèmes » différents. Le robot a d’abord traduit en anglais mon texte puis il s’est basé sur mon chat Minos qui a des bottes à ses pattes arrière et à la présence de plusieurs haricots… La version de l’image choisie correspond au thème « comics »

Nanowrimo J10 : joyeux fourre-tout

Nous sommes à un tiers du défi international d’écriture, le Nanowrimo.

Le but de ce défi, écrire 50 000 mots en 30 jours. J’en suis à 32 000 mots en 10 jours ! C’est une excellente progression, j’ai près de dix jours d’avance sur le nombre de mots. Mais mon histoire devient un peu du grand n’importe quoi (rires). S’il y a toujours des contes détournés ou en salade, ceux-si sont moins détaillés. Je me sers de la base, du thème général et puis ça part ailleurs. Davantage dans le développement personnel. Mon histoire devient plutôt une autobiographie développée personnellement, sur fond de contes animaliers.

J’en suis dans le creux de l’imaginaire de mon histoire. Sans être coincée, j’ai mis involontairement de côté les objets magiques et fait entrer le mystérieux carnet trouvé dans la simple réalité d’un carnet qui n’a plus rien d’étrange.

Va falloir que je réajuste le tir du clavier ces prochains jours. Même si l’histoire me convient, le fond prend une tournure plus « personnelle » et moins féérique.

Défi d’écriture à suivre :-)

Comme d’habitude, l’image ci-dessous a été générée par Chat GPT avec qui j’arrive de moins en moins à faire comprendre ce que j’aimerais qu’il intègre dans l’image (ça doit être un mauvais flux que je traîne avec moi) et l’image de présentation de l’article, tout en haut, a été imaginée par l’intelligence artificielle intégrée dans Word Press.

Mot de la fin pour ce dimanche : je ne suis pas très contente de la tournure de mon histoire, ça me chipote, ça m’embête. Je suis dans le brouillard pour la suite, comme dans la purée de pois qui se trouve dehors, chez moi.

Nanowrimo J7 : le carnet secret

YES ! J’ai atteint les 20 K de mots ! Presque la moitié du Nanowrimo. Contente je suis.

Ces derniers jours ont été comme des montagnes russes : deux matinées sans écrire beaucoup et deux autres où mes doigts pianotaient à une allure folle sur le clavier. Toujours sans plan si ce n’est, chaque jour, une idée de conte que je tourne en salade ou que je détourne à ma sauce.

Le chapitre de ce jour est néanmoins plus long que prévu. Chaque chapitre fait plus ou moins quatre pages, sauf celui-ci qui en fait déjà six et pour lequel je rentre tout juste dans le sujet !

Au menu de ces derniers jours, il y a :

  • un carnet mystérieux
  • la cabane de Baba Yaga
  • une grenouille qui doit être embrassée pour pouvoir, enfin, se transformer

L’image que voici a été générée par Chat GPT,

et celle du haut de l’article, par l’Intelligence Artificielle de WordPress.

édit 18h00 : je voulais terminer mon « chapitre du jour ». Alors, j’ai repris le clavier et j’ai rajouté quelques centaines de mots :-)

Quelques images, deux générées par Chat GPT et une capture d’écran des badges que j’ai gagnés depuis le début de ce défi d’écriture.

J’ai improvisé une variante de la fable de La Fontaine avec « La grenouille qui voulait se faire aussi grosse qu’une pie (et qui la dépassa) »

Nanowrimo J3 : trois salades de contes

Je suis bien mon « plan », je commence chaque jour (le troisième aujourd’hui) avec le thème du conte que je souhaite détourner ou mettre en salade.

J1 : Le petit Prince découvre une nouvelle planète

J2 : Le petit bonhomme en pain d’épices sont sept et se sont transformés en Petits Chats en pain d’épices

J3 : Le Loup et les 7 chevreaux, bref point de vue de la mère des chevreaux qui est partie en forêt pour nourrir sa marmaille pendant que le loup mangeait sa progéniture

Je n’ai fait qu’aborder le conte J3. Il reviendra un peu plus tard dans l’histoire. J’ai été surprise par la tournure que prend ma Salade de Contes. C’est un savoureux mélange de contes et de détournements, d’imagination et de … développement personnel ! Incroyable. Pour rappel, en septembre si ma mémoire est bonne, je voulais écrire le début de mon autobiographie pour le NaNo. Mais pas une autobiographie « standard », pas classique, non, je voulais faire ça de manière positive en répondant à des questions-souvenirs du style « Quel a été ton moment préféré à l’école primaire ? » ou « Enfant, quel était ton plat préféré ? » ou encore « Tes trois meilleurs amis, qui sont-ils ? » et même du genre « Un événement qui t’a joyeusement marqué avec ton père/ta mère/un grand-parent »… Et donc, c’est une agréable surprise de « me » découvrir, de voir comment l’histoire, mon personnage, mon héroïne évolue.

J’ai bien avancé ces trois premiers jours de congé. J’ai pris de l’avance, car je sais que je vais moins écrire quand je vais reprendre le boulot. Mais je suis motivée comme rarement je l’ai été pour un NaNo.

Demain, J4, je jouerai avec Les trois petits cochons :-) Je me demande ce qu’ils vont bien pouvoir faire dans mon histoire.

Dans cette attente, voici une image qui illustre mes quelques 3800 mots écrits ce matin. Image générée avec Chat GPT.

L’image « mise en avant » au-dessus de cet article est générée par l’Intelligence Artificielle de WordPress.

Bavarde comme une pie, NANO J1

Nous ne sommes pas dimanche, mais en Belgique où je vis, c’est tout comme, c’est un jour férié. (fête des « morts »).

Et en ce premier jour de Nanowrimo, j’étais bien inspirée ! J’avais déjà atteint le nombre de mots recommandé – 1666 – avant de rentrer pleinement dans l’Histoire. J’ai d’abord dû, bien sûr, placer le personnage principal, mon héroïne. Et puis, tout s’est enchaîné : l’arrivée de la Pie bavarde, le premier jeu d’écriture choisi, un doute, une réflexion, une pause et c’est reparti. Reparti et terminé pour le premier chapitre avec 4293 mots. Ensuite, la crainte d’oublier l’idée, le lien pour aborder le chapitre deux et hop quelques 333 mots supplémentaires pour m’aider à bien démarrer demain matin.

Très contente et heureuse pour ce premier jour du défi.

Comme Chat GPT était « en panne » ce matin, j’ai demandé à l’Intelligence Artificielle de Word Press de générer une image pour l’article. Puis, je suis revenue à GPT et je préfère celle-ci :-)

Dans ma tête, je fais mon marché (Nano J-1)

Aïe ! Aïe ! Aïe ! J’ai trop de choses en tête pour le Nano. J’ai « choisi » une 70taine de jeux autour des contes détournés, gloups. En réalité, ce choix correspond au tiers du livre de Mireille Pochard !

70 contes, c’est beaucoup trop ! Est-ce que je joue le jeu sur deux mois où je choisis parmi ces 70 propositions ?

Soudain, une idée. Je vais écrire une histoire en intégrant les contes, comme je l’avais fait pour mon dernier livre « La petite fille du Togo ». Mais cette idée ne m’aide pas à choisir les ingrédients pour ma nouvelle salade de contes.

Sur de petits cartons, j’ai commencé à écrire les contes que je voulais réinventer, la proposition du jeu et quelques mots pour l’histoire. Ceci pour mettre des numéros, arranger l’histoire, la faire progresser, vérifier que c’est cohérent dans une ligne du temps.

Mes petites et grandes fiches – Le livre de Mireille Pochard

Deux heures plus tard, j’ai déjà trente petits cartons. C’est bien, je suis contente car l’histoire prend forme dans ma tête. J’ai déjà le personnage principal, une héroïne qui me ressemble un peu. J’ai la quête, quelques péripéties, un ami et un ennemi. Et puis, je regarde ma liste, je n’en suis qu’au jeu n°13. Dans certaines propositions, il y a deux, trois ou quatre idées. J’en ai supprimé un demi-douzaine peut-être un peu plus. Et quand ma table était à moitié couverte de petits cartons, j’ai commencé à les compter. Ce n’est qu’après seulement que j’ai réalisé le chemin parcouru. Et là, grand soupir.

Comment je fonctionne ? Je commence à le découvrir. J’ai une idée, je fonce jusqu’à ce que je rencontre une tuile, un problème. J’avance en quatrième vitesse, jusqu’à ce que mon moteur imaginaire cale. Et là, soit je parviens – rapidement – à trouver une solution et je suis repartie, soit j’abandonne.

Ce mode de fonctionnement est valable dans ma vie, de manière générale. Pas uniquement en écriture.

Rien n’est facile, mais tout est possible.

Heureusement pour moi, le fait que je sache comment je fonctionne m’aide à aller au-delà du blocage. Hier après-midi, quand je me suis sentie coincée, découragée, démotivée par le nombre de jeux d’écriture que je voulais encore intégrer à mon Nano, j’ai réagi d’une autre manière. J’ai fait une pause. J’ai fait autre chose. J’ai pris l’air sur la terrasse. Puis, j’ai fait la vaisselle, fermé les poubelles pour les sortir. Enfin, j’ai commencé à préparer à manger. Tout ça, à mon aise. Tout ça sans penser au Nano, pour occuper mon esprit autrement. Ce n’est qu’après le repas, que je me suis réinstallée à mon bureau. J’avais la ferme intention de terminer mon plan. J’étais prête à supprimer beaucoup d’idées, beaucoup d’ingrédients pour ma salade de contes. Je voulais arriver à 30 petits cartons pour me donner un objectif par jour.

Mon plan affiché sur mon mur avec le mot de la FIN

J’y suis presque arrivée. J’ai, au total, 38 idées. Sur un total de 71, c’est presque la moitié. Je suis fière de moi. Fière d’avoir réussi à choisir et à éliminer, provisoirement, une trentaine de jeux. Et ce matin, je me suis attelée à la tâche d’y mettre un ordre chronologique. Ou tout du moins, d’anticiper les scènes. J’ai aussi écrit sur des cartons plus grands :

  • mes personnages
  • la quête principale
  • l’objet magique
  • les idées en vrac

Je vais à présent faire mon marché. Dès demain, je puiserai, quotidiennement, un jeu d’écriture. Tout n’est pas figé, ceci n’est qu’un plan. L’un des seuls que j’ai réussi à mener à terme pour un Nano !

Ma tasse de thé avec Astérix et sa phrase fétiche : « Et maintenant les amis, en avant ! »

Nanowrimo 2024 : J-4

Le défi d’écriture Nanorwimo est à nos portes. Avec lui, pas mal d’autres incitations à l’écriture éclosent ici et là (Babelio, concours d’écriture, jeux d’écriture divers et variés, etc.)

Pour ne pas changer, j’ai envie d’y participer, mais ce désir est fluctuant et changeant.

Pour ne pas changer, j’ai choisi un thème (mon autobiographie sous forme de souvenirs positifs), puis il a été remplacé par un autre.

Pour ne pas changer, j’ai imaginé y jouer vraiment, officiellement, et puis, finalement, non.

Bref, tout ça pour dire que aujourd’hui, dimanche 27/10/2024, j’ai envie d’y participer, officiellement, avec l’idée de faire un deuxième tome à mon recueil « Raconter des salades … de contes ».

Votre avis « conte » pour moi ;-) Quel titre préférez-vous ?

  • Il pleut des contes comme vache qui pisse
  • Passer du coq à l’âne
  • Ne jamais s’ennuyer comme un rat mort
  • Se jeter (ou pas) dans la gueule du loup
  • Bavard comme une pie qui conte
  • Entre le cafard et le bourdon, je conte
  • Me sentir comme un poisson dans l’eau des contes
  • Tirer les vers du nez du conte

Pour ce faire, je vais utiliser ma « bible d’écriture des contes » de Mireille Pochard : « Écrire des contes, 200 propositions d’écriture », des éditions Eyrolles. Chaque jour de ce défi international, je choisirai un conte, traditionnel, connu, original ou moins connu et je l’écrirai à ma sauce.

Et, si j’y pense, si j’en ai l’énergie, chaque dimanche du mois de novembre, je partagerai avec vous mes progrès et mon avancée, mes doutes et mon enthousiasme à écrire et à participer à ce challenge fort sympathique, mais oh ! combien contraignant (rires).

Serez-vous avec moi ?

L’image mise en avant-plan a été créé par l’Intelligence Artificielle de WordPress. Elle est sympa, non ? C’est moi qui ai décrite l’image que je voulais.